LA BD:
C'est quoi ? THE DREAM
C'est de qui ? Dufaux & March
La Couv':
Déjà croisé dans le coin? Dufaux souvent, March une fois.
C’est édité chez qui ? Dupuis
Une planche:
Ca donne Quoi ? Ce Dream là c’est celui d’ Hollywood que l’on ne surnomme pas l’ usine à rêve pour rien, de ceux dont le chant des sirènes ont de par le passé résonné aux oreilles de Jean Dufaux.
Dufaux qui revient ici à son attrait pour le fantastique avec une histoire de jeune beau gosse qui vit de son corps approché par une mystérieuse agent de casting qui lui fait passer des tests pour le moins inattendus : décors qui changent seuls, partenaire vénéneuse aux tatouages qui semblent vivants…
Et quand la nouvelle petite amie de notre étalon, enfant gâtée d’un tout puissant chef de la pègre japonaise, se fait trop encombrante, qu’à cela ne tienne, la société de production règle le problème à sa façon.
Un premier volet –sur trois- assez dense, où le scénariste, toujours aussi prolixe, met pêle-mêle un peu de tout (un peu trop diront certains !) ce qui a fait le terreau de ses scénars du genre (de Rapaces à Meutes) et qui devrait plaire aux amateurs hardcore de fantastique, qui finiront d’être convaincu par le trait ultra-réaliste sensuel de March qui, sans le renier et en le mettant même à profit, n’en finit pas de s’affranchir de ses influences comics.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :REVOLVER
C'est de qui ? N. Mechaly
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Avant d’aller gâcher son talent sur des franchises bas du front (de Taken à Transporter, sur un CV ça fait tout de même tâche !), Nathaniel Mechaly, déjà pour la boite de prod’ de Besson, avait montré d’intéressantes choses sur le quatrième film de Ritchie qui, après l’erreur de parcours avec son épouse d’alors ( Madonna pour ne pas la citer), le bien nommé A la dérive, tentait le retour aux valeurs sures : le noir.
Si le film a, injustement à mon sens malgré ses défauts certains, été littéralement démonté par la critique et boudé par le public, il reste intéressant à bien des points.
Habitué, à la manière d’un Tarantino par exemple, à illustrer ses longs par des morceaux pop-rock existant, Ritchie choisit cette fois ci d’alterner des œuvres de musique classique avec des compositions originales jouées sur minimoog et différents claviers (avec un batteur) par Mechaly.
Si le cocktail passe parfois mal, la partition du compositeur est aussi originale que le film, flirtant avec les canons du genre - on pense parfois à Badalamenti en moins lyrique - mais aussi avec l’électro.
Une B.O qui a fait énormément de bien à la lecture du jour.
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Une Chronique de Fab