22 novembre 2024 5 22 /11 /novembre /2024 10:55




 

LA BD:





 

C'est quoi ? LE VOLEUR D’AMOUR




 

C'est de qui ? Yannick Corboz




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Glénat




 

Déjà croisé sur le site? Oui



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Dilemme: J’adore la patte graphique de Yannick Corboz - L’assassin qu’elle mérite fait partie de mes séries BD préférées toute époque et genre confondus!- mais je n’avais pas du tout accroché au roman de Malka paru il y a une paire d’années.



 

Voici que le premier adapte le second, allais-je tenter la lecture sachant d’emblée que je serais réticent à l’histoire?

Vous me connaissez, rien ne me fait peur (non, je mens!) donc je me suis lancé dans cette version BD plein d’espoir et/ou d’abnégation.



 

Le scénario donc: Si la variation vampirique débute plutôt pas mal, avec cette originalité du baiser et de l'absorption de l'"amour" des victimes plutôt que de leur sang, par l’anti-héros qu’est Adrian Van Gott (Dieu en allemand, gageons que c’était voulu de la part du romancier), rapidement les travers du récit de genre reviennent à la charge et, au final, on se retrouve avec une histoire de vampire à travers les âges, d'amour impossible et autre héros tragico-romantique.

Chasser sur les terres de Bram Stoker et d’Anne Rice est une gageure où bien d’autres avant Malka se sont cassés les …crocs!



 

Les séquences dans le passé du personnage auraient peut être pu être plus accrocheuses si plus nombreuses et autant développées que celle avec le riche marchand arabe mais en l’état on survole un peu trop et, surtout, les scènes dans le présent avec la jeune femme, l’enquêtrice et les anciennes conquêtes du héros m’ont paru très cliché.

 


 

MAIS! Parce qu’il y a évidemment un mais, nous sommes là sur une version BD, et quelle version! En effet, contrairement à moi, Yannick Corboz a été diablement inspiré par le roman et en a tiré la substantifique moelle, proposant une vision graphique à tomber!



 

Quelles que soient les époques qu’il illustre, l’Italie du XVIII° siècle, le moyen orient du XIX° ou New York de nos jours, son trait semi réaliste voluptueux et racé, son sens de la composition et son utilisation des couleurs emportent l’adhésion à chaque page.



 

Alors peut être que le récitatif aurait gagné à être un brin allégé, surtout que les séquences sans paroles et les illustrations pleines pages  fonctionnent merveilleusement bien, mais j’ai probablement eu cette impression parce que j’ai lu le roman, du point de vue du lecteur qui découvrira l’histoire, les textes en voix-off sont je présume bienvenus.

 

Avec ce one-shot très abouti, qui bénéficie d’une édition grand format (très, ça ne rentre pas dans une étagère classique ^^ ), Yannick Corboz confirme qu’il est un des artistes les plus doués de sa génération!








 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : INTERVIEW WITH A VAMPIRE



 

C'est de qui ? E. Goldenthal




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 


 

Ca donne Quoi ? Le talent, ou tout du moins le savoir-faire d’Elliot Goldenthal est assez paradoxalement inverse de ses choix de carrière.

En effet le compositeur compte dans sa filmographie pas mal de navets sur lesquels il n’a d’ailleurs pas été tendre, les considérant probablement comme un travail “alimentaire” pour lequel cependant il n’a jamais trop fait dans la facilité.

 

Après le renvoi de George Fenton de l’adaptation d’Entretien avec un vampire en grandes pompes avec les grosses stars de l’époque au casting (et encore de maintenant pour certaines!), Goldenthal reprend le job au pied levé et va faire montre de son métier en écrivant une partition à la hauteur de l’ambiance forcément gothique du film.

 

Si il manque parfois un peu de subtilité, notamment sur les transitions, passant de mélodies subtiles à des glissandos de cordes virulents, il convoque là deux mondes bien distincts -le classicisme éthéré des musiques religieuses et le fracas du bruitisme- les faisant s’entrechoquer avec un résultat souvent fort efficace pour de la musique de film fantastique.

 

Le réalisateur et le compositeur s’apprécieront d’ailleurs assez pour entamer à la suite de ce long métrage une collaboration fructueuse sur une poignée d’autres.

 

Si peut être un peu téléphoné sur la BD du jour, la B.O d’Entretien avec un Vampire la complète à merveille.





 

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18 novembre 2024 1 18 /11 /novembre /2024 08:37





 

LA BD:





 

C'est quoi ? LES PILIERS DE LA TERRE. LE FEU DE DIEU.




 

C'est de qui ? Alcante & Dupré




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Glénat



 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Dire que les temps sont durs pour le héros des Piliers de la Terre est un sacré euphémisme.

Dans le tome précédent Tom a en effet perdu sa femme et son bébé et failli passer l’arme à gauche si ça n’avait été de l’intervention d’Ellen, une rebouteuse qui élève seule son fils Jack dans les bois loin des hommes.

 

Le bâtisseur et la sauvageonne tombent amoureux et partent sur les routes avec leur famille recomposée (au sein de laquelle tout n’est pas Rose, Jack n’hésitant pas à brimer le fils de Tom) et finissent par arriver à Kingsbridge où Tom propose aux religieux de rebâtir l’église dont une partie s’est effondrée.

 

Mais faute d’argent les moines ne peuvent embaucher l’artisan ni même l’héberger longtemps.

 

Pourtant, juste alors que les voyageurs doivent repartir un feu se déclare dans l’église, détruisant une grande partie de cette dernière. Tom va alors être sollicité pour la rebâtir et, afin de trouver les fonds nécessaires à la construction, le prieur Philip va devoir manoeuvrer au sein des manigances de l'évêque Waleran et de la famille Hamleigh pour obtenir gain de cause auprès du seigneur des terres.



 

Suite de l’ambitieuse et réussie adaptation de la série de pavés de Ken Follett, toujours avec un souci du détail graphique de la part de Dupré qui fait plaisir à lire et d’un “condensé” des intrigues  qui parvient à garder l’essence du matériau d’origine.



 

C'est à la rigueur du côté de ce dernier que je trouve que le bât blesse un peu plus avec, ce qui est une certaine constante dans les écrits de Follett, surtout sur les dernières années, une vision assez manichéenne de ses protagonistes qui rend l’histoire des héros un brin  triviale au sein de l’ensemble historique.



 

Mais en l'état que cela ne vous empêche pas de (re) découvrir les Piliers de la Terre surtout dans cette version BD qui leur fait honneur!




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : L’EMPEREUR DE PARIS



 

C'est de qui ? Beltrami




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

Ça donne quoi? A l’écoute d’une discographie en grande partie axée sur les films d’horreur (la saga des Scream), la SF à gros budget (Terminator 3, I Robot), les adaptations de comics tièdes (Hellboy) et autres thrillers de seconde zone, on aurait du mal à dire que Marco Beltrami a été l’élève du grand Jerry Goldsmith.

 

 

Pourtant, quand, contre toute attente, il est approché pour mettre en musique la version de la vie de Vidocq par le réal français François Richet, le compositeur sonne moins formaté qu’à l’accoutumée, avec des thèmes plus mélodiques voire lyriques tout en gardant ce sens de l’action et du suspense quand l’intrigue l’oblige.

 

 

 

Beltrami soigne ses parties de cordes et de pianos avec une sensibilité qu’on ne lui connaissait pas. Si encore un peu attendu sur quelques passages, il livre là un des scores les plus intéressants de sa carrière dont la force musicale est toute à fait de rigueur pour cette seconde partie de l’adaptation de ken Follett.




 

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18 octobre 2024 5 18 /10 /octobre /2024 09:39

 

LA BD:





 

C'est quoi ? TARZAN, L’HOMME--SINGE




 

C'est de qui ? Corbeyran et Alan Martinez




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Glénat




 

Déjà croisé sur le site? Oui pour le scénariste



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Si le personnage créé il y a plus d’un siècle par Edgar Rice Burroughs a connu un regain d'intérêt il y a quelques années avec la version édulcorée (euphémisme?!) des studios aux grandes oreilles, sa véritable histoire d’origine est finalement peu connue.



 

De mon côté, outre un souvenir marquant d’un 33 tours ( je précise pour les plus jeunes de nos lecteurs que l’on parle là d’un vinyle) narrant la jeunesse de Tarzan que j’ai dû écouter des douzaines de fois…

 


 

… j’ai également vu quelques uns des vieux longs métrages avec Johnny Weissmuller, le très intéressant Greystoke avec Christophe Lambert (dans ce qui restera l’un de ses meilleurs rôles), la récente version avec un Tarzan blond (fort moyenne!) et même, au mitan des années 80, une sorte d’adaptation du point de vue de Jane qui n’avait pour but (atteint si vous demandiez au pré ado que j’étais à l’époque!) de mettre en valeur son actrice principale, accessoirement productrice et épouse du réal de ce navet).



 

Donc je suis plutôt familier du lore du personnage et je dois reconnaître que sur cette nouvelle version en BD Corbeyran propose une version assez fidèle où, relative absence de dialogues oblige, les textes “voix off” sont nombreux (notons d’ailleurs que le récitatif du début spoile pas mal comme me l’a fait remarquer mon fils cadet qui, lui, ne connaissait pas l’histoire) et l’essentiel des premières années de l’Homme Singe -jusqu’à sa rencontre avec d’autres hommes blancs en fait- est bien exposée.

 

Là où je suis beaucoup moins enthousiaste c’est sur la partie graphique - en même temps il est difficile de passer après des pointures du genre comme Hal Foster (avant Prince Valiant), Hogarth, Kubert, Buscema ou Gil Kane (et encore je ne parle que de ceux que j’ai lus) - j’ai trouvé le trait de Roy Allan Martinez assez inégal, très réussi parfois mais limite brouillon sur d’autres et, surtout, la colo type Soleil n’aide pas du tout à apprécier le dessin, bien au contraire.



 

C’est d’autant plus dommage au vu par exemple de la qualité apportée à la collection des reprises de Conan chez le même éditeur.

Mais gageons que des lecteurs moins tatillons et difficiles que moi trouveront leur compte dans cette nouvelle version de Tarzan et je les envie de découvrir ce récit devenu un classique de la littérature d’aventures.






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : TO THE ENDS OF THE EARTH



 

C'est de qui ? J. Scott




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Ce documentaire aux grands moyens couvre  l’ expédition qui consista pendant 4 ans à la fin des années 70/ début des années 80 à traverser la planète en passant par les pôles. 



 

C’est le compositeur britannique  John Scott qui signe une musique épique et imposante.

Fort de 2 décennies à écrire pour le grand écran, et en parallèle comme musicien de jazz, il  livre une partition à l’orchestration riche et haute en couleur, qui s’inspire (entre autres) des contrées traversées par l’expédition



 

Une musique qui donne à ce premier tome de Tarzan l’Homme-Singe  des allures de grand film d’aventure. Pour la petite anecdote, l’année suivante Scott mettra en musique la version de Tarzan avec Christophe Lambert, la boucle est bouclée !



 

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4 octobre 2024 5 04 /10 /octobre /2024 07:57

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? SA MAJESTE DES MOUCHES




 

C'est de qui ? Aimée De Jongh




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Dargaud



 

Déjà croisée sur le site? Oui



 

Une planche: 


 


 

Ca donne Quoi ? Parmi la pléthore de romans que l’on nous fait lire à l’école depuis des générations, si certains peuvent faire  débat de par l'intérêt qu’ils suscitent au vu de leur âge, de leurs thèmes ou encore de leur style, d’autres sont à n’en point douter des perles inestimables.

 

Ainsi je ne remercierai jamais assez l’éducation nationale de m’avoir fait très tôt découvrir Maupassant pour qui j’ai nourri ensuite une passion bien justifiée.

D’autres m’ont également profondément marqué et Sa Majesté des Mouches de Golding en fait partie.



 

Écrit au mitan des années 50, cette histoire qui fait se retrouver un groupe de jeunes anglais suite au crash de leur avion sur une île déserte est une étonnante et toujours très actuelle allégorie de l’incapacité de l’Homme à vivre pacifiquement et égalitairement en société.

 

En effet si au départ les garçons (oui, Sa Majesté des Mouches ne passe clairement pas le teste de Bedchel puisqu’il n’y apparaît aucun protagoniste féminin, mais bon là n’est pas le propos surtout qu’à l’époque la mixité à l’école n’était pas encore la règle absolue ) profitent de cette liberté apparente, rapidement les règles inculquées par la société reviennent en force et deux des “grands” prennent chacun la responsabilité d’un groupe.

 

Au milieu d’une nature hostile, les chefs vont bientôt opposer leurs idées en une rapide escalade de violence jusqu’au point de non-retour.

 


 

Foncièrement pessimiste (d’aucuns- dont votre serviteur!- diraient réaliste) le récit du prix Nobel de littérature résonne à l’aune de quasiment toutes les sociétés et états du Monde depuis que l’Homme a foulé son sol, et reste, à mon sens, un texte essentiel à faire lire toutes générations confondues afin de montrer à quel point l’Homme peut être dévastateur pour lui-même.



 

Aimée De Jongh, elle aussi grande amatrice du bouquin de Golding, s’est emparée du texte et en a donné une version en BD à la fois fidèle et très personnelle. De son trait graphique très orienté “jeunesse” elle apporte une dimension qui, si elle paraît décalée par rapport au ton très sombre du roman, renforce l’opposition entre cette société d’enfants et ses réactions typiques d’adultes. 

Soignant aussi bien ses paysages de nature sauvage et l’expressivité de son casting, l’autrice réalise là un quasi sans fautes dans le genre.



 

Espérons que cette admirable adaptation, qui paraît dans plusieurs langues et pays différents à l’occasion des 70 ans de la parution du roman, remettra ce dernier dans la lumière et aidera à réaliser ce vœu pieux. 

 

 






 

LA MUSIQUE:





 

C'est Quoi ? L’OGRE

 

 

C'est de Qui ?   M. Nyman

 

 

La couv' 


 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ?   Pour mettre en musique cette étrange histoire d’un homme un peu simple qui va recruter plus ou moins malgré lui des enfants pour les nazis, Nyman, tout juste auréolé de l’immense succès de son score de la Leçon de Piano, décide de n’utiliser que des cuivres, des cordes et des percussions. 



 

Il en ressort une musique décalée, étrange et irréelle, souvent sur la corde raide entre rires et larmes, insouciance et angoisse. 

La partition de Nyman hante l’auditeur bien après l’écoute, à la manière d’un Phillip Glass, elle n’en fait jamais trop et capte à merveille l’atmosphère du film (adapté d’une œuvre de Tournier) et fait un accompagnement musical de grande qualité



 

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30 septembre 2024 1 30 /09 /septembre /2024 07:09




 

LA BD:





 

C'est quoi ? L'ASSASSIN ROYAL




 

C'est de qui ? Houser & Kelly




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Urban



 

Déjà croisés sur le site? Non



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Grand fan de fantasy dans ma prime jeunesse, notamment via les jeux de rôle, le cinéma et les vieux comics de Conan chez Marvel, si j’ai lu en littérature (hum!) des classiques comme Robert Howard, la saga d’Elric de Moorcock ou encore, un peu plus tard le Seigneur des Anneaux de Tolkien, je suis pasé à coté -entre autre!- de la célèbre  saga de Robin Hobb L’Assassin Royal.

 

Le premier volet de l’adaptation en BD, paru il y a une quinzaine d’années, ne m’avait pas emballé, en grande partie à cause de son graphisme trop dans la mouvance “fantasy Soleil” de l’époque.

 

Voici qu’Urban nous propose la traduction d’une nouvelle version en comics signée par Houser et Kelly dont les dessins, si pas exempts de défauts, m’attirent déjà plus et j’ai donc tenté l’aventure.

 


Le jeune héros de l'Assassin Royal est le bâtard d’un des fils du roi et va être élevé à la cour où un des guerriers fidèle à son père (qui a quitté le royaume) va le prendre sous son aile tandis qu’un autre mentor, le mystérieux Umbre va l'aider à pratiquer son don et en faire un assassin, sur ordre du roi en personne.

 

Le début, un peu longuet -mais nécessaire au vu des enjeux de l’intrigue et de la présentation des principaux protagonistes), m’a fait me demander si j'avais bien fait mais la suite s’est avérée bien plus intéressante et, si je me doute bien que le scénariste doit avoir opéré des coupes franches dans le matériau d’origine, l’histoire est assez prenante pour qu’on ait envie d’aller au bout de ce premier volet.

 

Après vu le nombre de tomes (et leur pagination!) des différents cycles, à voir combien de volumes seront nécessaires pour couvrir les romans d’origine , mais c’est un bon début. 




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : LE PRINCE DRAGON



 

C'est de qui ? F. Wiedman




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 


 

Ca donne Quoi ? Et en parlant de fantasy pour jeunes ados, la série animé The Dragon Prince est, à mon sens, une porte d’entrée intéressante dans le genre, avec une intrigue et des personnages certes classique mais qui s’épaississent, et, coté B.O des thématiques et l'ambiance s'en ressentent favorablement.



 

Ainsi, pour cette saison 3, Frederic Wiedman a eu l'occasion de proposer des thèmes plus matures, où il développe l'aspect épique et romantique mais aussi l'omniprésence du suspense des scénarios.

 

Après s'être fait les dents sur une paire de films d'animation de chez DC Comics (dont le Gotham by Gaslight) et d'un cinquième (!!) volet du Roi Scorpion, le compositeur d'origine allemande élargit sa palette musicale avec une mise en avant d'un violon celtique et d'un violoncelle respectivement pour les pistes dédiées aux héros et aux méchants.

Le duduk, originalité des deux précédents scores, est toujours là, tout comme le piano mais au sein d'un ensemble plus large.

 

L'orchestration est aussi plus ambitieuse avec des arrangements dignes des meilleurs long métrages de cinéma du genre.

 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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