LA BD:
C'est quoi : DEDALES
C'est de qui : C. Burns
La Couv':
Déjà croisé sur le site? Oui
Une planche:
Ca donne Quoi ? L'été et sa pénurie de sorties me fait naturellement me pencher vers des "oublis" ou des retards de ma pile de lecture ô combien fournie (surtout depuis 3 ans et demi que je suis bibliothécaire et me suis remis à lire des "vrais livres" avec assiduité).
J'ai donc profité de quelques congés pour lire le 3° et dernier tome du Dédales de Burns reprenant pour l'occasion les 2 précédents.
Bon, n'y allons pas par quatre chemins, tout comme son Last Look, cette trilogie où se mêlent bizarrerie et analyse des rapports entre ados m'a laissé clairement sur le bord de la route, et ce malgré l'attrait de la valeur ajoutée de la thématique du cinéma Bis qui reste finalement assez anecdotique.
Là encore, si on peut reconnaître à Burns une éventuelle finesse dans la description des psychologies de ses protagonistes, ceux ci ne dégagent à mon sens quasiment aucune empathie et le lecteur aura du mal à s'identifier à ces anti-héros aux affres peu captivantes.
Restent une poignée de belles planches "hommages" à une certaine ère du 7° Art mais qui ne sauve pas l'ensemble d'une certaine platitude.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? LUMB SISTER
C'est de Qui ? Nurse With Wound
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Par contre l'avantage avec les albums de Burns c'est qu'ils m'ont donné l'occasion, au fil des années sur B.O BD, de découvrir et d'écouter de fortes intéressantes choses, souvent bien barrées.
C'est encore le cas cette fois ci avec cet album de Nurse with wound, groupe conceptuel formé au départ par l'anglais steven Stapleton, à la fin des années 70 et étant passé par pas mal de styles depuis, si tant est que l'on souhaite vraiment classifier les expérimentations sonores de NWW.
Influencé par des choses aussi éloignées que le free jazz, l'indus ou le bruitisme, sur cette galette de 2014 on évoluerait plutôt sur de la musique dark ambaint.
Composée pour un film indé du même nom que le réalisateur n'utilisera finalement pas, la musique de Lumb's sister est oppressante au possible, jusqu'à en devenir quasi claustrophobique quand les mélanges d'électronique et de mécanique sont poussés dans leurs derniers retranchements.
Ce n'est évidemment pas un disque que l'on écoute en tant que tel à mon sens mais en "B.O" du dernier Burns en date c'est du pain béni tant il a permis de mieux faire passer la pilule.