23 décembre 2024 1 23 /12 /décembre /2024 17:03





 

LA BD:





 

C'est quoi ? COSMIC DETECTIVE




 

C'est de qui ? Kindt, Rubin & Lemire




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Delcourt




 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Dans une Amérique alternative dystopico-futuriste, un privé dur à cuire enquête sur la mort d’un être supérieur pseudo divin et la disparition d’une jeune femme.

Mais ses recherches vont bientôt l'emmener bien plus loin qu’il aurait pu l’imaginer, remettant en cause le monde qui l’entoure et mettant sa propre vie en jeu.



 

Tout amateur un tant soit peu éclairé de comics indés a les yeux qui s’illuminent quand il voit le nom des 3 auteurs de cette mini série les uns à côté des autres. 

En effet, Jeff Lemire, Matt Kindt et David Rubin, ont, parfois déjà ensemble pour certains, proposé depuis presque deux décennies certains des titres les plus intéressants de ce que la BD américaine a produit. 

 

Ici ils écrivent une véritable lettre d’amour à la fois aux comics de genre et à la SF en général avec un scénario référencé sans jamais faire pastiche, au rythme et au suspense maîtrisés de bout en bout, et, surtout, une narration graphique ultra inventive, bourrée de clins d’oeils réjouissants.

 

 

Je suis probablement passé à côté de pas mal de choses mais je citerai pèle mêle Jack Kirby - à qui le comics est dédié d’ailleurs- Kubrick (la moquette de l’Overlook Hotel!), Gianni de Lucca et ses “planches-cases”, Blade Runner évidemment, Lynch l’évident Nighthawks de Hooper, les Watchmen de Moore, Cronenberg et ses délires métal-organiques, des pochettes d’albums…j’en passe et des meilleurs.



 

Cosmic Detectives est sans doute l’un des comics les plus réussis que j’ai lu cette année et mérite que l’on s’y intéresse tant il conjugue le meilleur de ses trois créateurs.





 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : SKELEKTIKON



 

C'est de qui ? M. Fjellsrtöm




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 




 

Ca donne Quoi ? 6 Ans après un album salué par la critique - et l’écriture d’un opéra dans l’intervalle- Marcus Fjellstrom revient sur le devant de la scène électro en 2017 avec cet album aux ambiances moites, souvent glaciales, clairement évocatif à la manière d’un score de cinéma.

 

 

 

Mais pas n’importe quel cinéma, du noir décalé et dérangeant, où la frontière entre onirisme ouaté et cauchemar suant est infime et souvent, très souvent, franchise.

 

 

 

L’artiste suédois basé à Londres manie les influences natives comme adoptées, avec un brio stressant. Skelektikon sonne comme si Massive Attack -période Mezzzanine – mettait en musique le Vampyr de Drier, à grands renforts de sonorités inattendues ; des clochettes aux sirènes en passant par les effets de vynil qui craque et autres électronique classe.

 

 

 

Un disque au moins aussi flippant que le comics auquel il est marié aujourd’hui.

 




 

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15 décembre 2024 7 15 /12 /décembre /2024 07:55






 

LA BD:





 

C'est quoi ? LA MAISON DES IMPIES




 

C'est de qui ? Brubaker & Phillips




 

La Couv':




 





 

C’est édité chez qui? Delcourt



 

Déjà croisés sur le site? Fort souvent.



 

Une planche: 


 




 

Ca donne Quoi ? Nathalie, une jeune femme en proie aux démons de son passé, et qui vit sous le radar des autorités s’est fait une spécialité de rechercher des personnes disparues.



 

Alors qu’elle ramène une jeune fugueuse chez ses parents elle est arrêtée par un agent du FBI qui lui apprend qu’elle pourrait être la prochaine victime d’un serial killer ciblant les anciens adhérents d’une colo dont elle avait fait partie et qui avaient accusés leurs moniteurs d’être des satanistes, menant à un battage médiatique retentissant et au suicide d’une des adultes, pourtant innocente comme ses collègues.

 

Bien vite, alors que se déchaîne une suite de violence autour d’elle,  Nathalie réalise que le destin lui joue toujours de vilains tours et qu’on lui échappe rarement.



 

Le duo de stakhanovistes Brubaker-Phillips revient avec un one shot, indépendant de leurs séries classiques mais toujours fort noir.

 

On y retrouve un peu l’ambiance du très bon Fatale, avec cette histoire de satanisme et de sectes en plus classique avec une critique acerbe des dénonciations calomnieuses et de leurs désastreuses conséquences, Brubaker devait avoir envie de creuser un peu un sujet fort présent de l'autre côté de l'Atlantique et s’en sort pas trop mal.



 

Aux graphismes aussi on sent que la machine ronronne bien, avec un  Phillips qui ne sort pas de sa zone de confort et les couleurs de son rejeton, moins flashys que ce qu’il a proposé de par le passé.

 

Si, au final, cette Maison des Impies reste glaçante à lire, on devine rapidement comment ça va tourner et l’album marquera bien moins les esprits que les titres qui ont fait le succès de ses créateurs.




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : QUE JUSTICE SOIT FAITE



 

C'est de qui ? B. Tyler




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Quand on pense que le réalisateur de ce thriller lambda a demandé à Brian Tyler de faire du « néo-noir » et qu’on écoute le résultat, on se dit que quelqu’un, dans la boucle, doit nous expliquer ce qu’est son idée de néo-noir !

 

 

 

En effet, Brian Tyler, alors submergé de demandes pour des films qui naviguent hélas un peu trop dans le même registre, propose ici ni plus ni moins qu’une partition dans le plus pur esprit de ce que pondait au kilo le studio Remot Contrôle d’Hans Zimmer et sa cohorte de faiseurs plus ou moins talentueux.

 

 

 

Avec une base au piano solo et aux synthés et percussions, plus un chouilla de guitare rythmique de ci de là, le tout dans un registre plutôt grave qui joue sur les ambiances tendues via des nappes stressantes, Tyler rajoute un orchestre conséquent mais exclusivement composé de cuivres et de cordes, les derniers servant surtout de faire valoir aux cordes via des reprises de thèmes ou des échos appuyés aux phrases jouées.

 

 

 

En résulte un score  tout aussi sombre et désespéré que peut l’être le dernier Brubaker-Phillips.

 

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27 novembre 2024 3 27 /11 /novembre /2024 10:03





 

LA BD:





 

C'est quoi ? PETITS CONTES MACABRES




 

C'est de qui ? Powell, Mignola, Cloonan & Harren




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Delcourt comics




 

Déjà croisés sur le site? Oui tous.



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Quel dommage que l’on ne perpétue pas la tradition qui voulait que l’on se raconte des histoires à faire peur la veille de noël!

Heureusement Eric Powell, créateur de la mythique série The Goon, a décidé qu’il était temps de revenir aux choses essentielles et a convoqué pour ce faire trois de ses compères, et non des moindres!



 

En effet, ces quatre courtes histoires sont  racontées successivement par Powell, avec  James Harren au dessin, Becky Cloonan, Mike Mignola et de nouveau Powell mais seul en scène.

 


 

On retrouve chez chacun des auteurs ce qui a fait le succès de leurs oeuvres respectives: des cadrages étranges et autres onomatopées du créateur de Hellboy au gothique romantique de Cloonan en passant par le macabre grotesque de Powell.



 

Le tout est graphiquement un sans fautes (en même temps on est ici un peu en présence de la crème de la crème du comics d’horreur Outre Atlantique) et est entrecoupé de passages où les auteurs sont eux même mis en scène dans des rôles acariâtres, à celui qui critiquera le plus les autres jusqu’à un dénouement tragico-comique de haut vol.

 


 

Un bel album qui n’est pas sans faire penser dans son approche -et gageons que c’est évidemment voulu!- aux Creepy, EErie et autres Contes de la crypte, modèles du genre dans l’anthologie d’horreur.

 

Un bouquin qui trouvera sans soucis sa place au pied de tout amateur de bd ayant bon goût!









 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : THE WATCHER IN THE WOODS



 

C'est de qui ? S. Meyers




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Les années 80 n’ont pas que du mauvais, j’en veux pour preuve que même les studios Disney durant cette décennie ont proposé une poignée de films « live » loin de leur ligne directrice habituelle qui ciblait –avec réussite si ce n’est succès commercial- un public plus âgé que les amateurs de dessins animés.

 

Ainsi j’ai pu découvrir l’excellent Dragon du Lac de Feu, le terrifiant la Foire des Ténèbres, le trippant Tron et, donc, ce curieux mais stressant –à l’époque du moins- Yeux de la forêt.

 

 

 

Autre particularité du studio aux grandes oreilles à l’époque : la qualité de ses bandes sons, même sur des films de seconde zone. Aux cotés de pointures comme Henry Mancini, Alex North ou encore James Horner, on retrouve donc Stanley Meyers derrière le pupitre de ce film de maison hantée. Le compositeur anglais, qui a touché un eu à tous les genres et sort de l’ éprouvant Voyage au bout de l’Enfer de Cimino, n’a que peu abordé le cinéma fantastique.

 

 

 

Pourtant il s’en sort ici avec les honneurs avec une partition certes assez balisée mais qui sait être continuellement intéressante via des idées originales comme l’utilisation d’un xylophone qui fait penser à une boîte à musique enfantine, des percussions et des basses utilisées de façon assez peu habituelle au cinéma et, à quelques exceptions près - les cordes stridentes en boucles font un peu trop penser à Bernard Hermmann – Meyeers sait apporter une personnalité manifeste au film.

 

 

 

Du suspense old school tout à fait adapté aux contes macabres du jour!




 

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16 novembre 2024 6 16 /11 /novembre /2024 10:05


Retrouvez, après la chronique musicale, l'interview BD et Musique de Sylvain Ferret!

 

LA BD:





 

C'est quoi ? MEMOIRES DE GRIS




 

C'est de qui ? S. Ferret




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Delcourt




 

Déjà croisé sur le site? Oui.



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Pierre de Brume revient blessé à mort des croisades, ramené par un de ses fidèles compagnons. Ressuscité par Marion, une jeune rebouteuse un brin sorcière avec qui il a un passé commun douloureux, il va tenter de reprendre en main la gestion désastreuse du domaine familial que son père, homme dur et tyrannique, a laissé partir à vaux l’eau.

 

Mais entre des taxes toujours plus lourdes, un coffre toujours plus vide, et les exactions d’une troupe de voleurs de grand chemin qui s’attaquent aux riches pour donner aux pauvres, sa tâche est malaisée, rendue encore plus ardue par l’atmosphère chargée de malheur qui pèse sur toute la région.



 

Après deux séries en tant que dessinateur où il avait déjà montré de belles choses Sylvain Ferret revient en cette fin d’automne en auteur complet avec ce généreux one-shot aux ambitions marquées et, disons le tout de go, largement atteintes.

 

 

Tragédie médiévale âpre comme l’est le background inventé par Ferret, Mémoires de Gris joue sur les temporalités et les ambiances (on appréciera le travail sur les colorisations selon les époques par exemple), et propose un casting aux protagonistes nuancés qui donnent corps à un récit que l’on sent muri.

 

Si je devais chercher la petite bête je dirais que peut être les sous intrigues avec le meurtrier et la religieuse n’étaient pas forcément nécessaires mais elles ne sont pas gratuites pour autant et s’imbriquent bien dans le schéma général.



 

Stylistiquement, l’artiste m’avait semblé très prometteur sur Métamorphoses mais j’étais un peu réticent sur sa façon de croquer les visages;  là aussi on sent une nette évolution avec comme résultat une unité graphique solide. 

Encore un album où le fond et la forme sont au service l’un de l’autre et c’est toujours, à mon sens, très plaisant.



 

Ajoutez à cela une édition fort soignée qui fait honneur au travail de Sylvain Ferret et vous obtenez un des plus beaux albums de cette fin d’année.








 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : VALHALLA



 

C'est de qui ? J. Kyd




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.



 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ?La franchise Assassin Creed a connu une bonne quinzaine d’épisodes je dirais depuis sa création. 

Si le jeu d’origine marquait quelques défauts il était néanmoins dans mon souvenir assez marquant.

Après avoir exploré quelques univers il a évidemment exploité celui des vikings et avec une réussite certaine.

 

Jesper Kyd a été l’artisan de l’identité musicale des débuts d’AC et s’il s’est éloigné de la franchise depuis 2011, ce retour aux affaires n’en n’est que plus agréable.

 

Il est ici bien entouré en plus puisqu’outre l’américaine Sarah Schachner – déjà présente sur une poignée d’autres épisodes d’AC- on retrouve également le chanteur compositeur du groupe norvégien Wadruna, Einar Selvik, rendu célèbre depuis quelques années grâce aux participations sur la série TV...Vikings.

 

 



 

Les aficionados de la susdite série retrouveront d’ailleurs des ambiances communes entre les deux médias, AC Valhalla faisant la part belle aux chants gutturaux accompagnés de chœurs féminins habités, aux atmosphères planantes mais lourdes de menaces, le tout ponctué de morceaux de bravoure bien assénés.

 

 

 

Avec son mélange d’instruments traditionnels et d’arrangements électroniques, le score d’ AC Valhalla, s’il n’a pas la puissance d’évocation des premières B.O, n’en reste pas moins une musique tout à fait honnête et tout à fait en phase avec les Mémoires de Gris.





 

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Bonjour Sylvain et merci de te prêter au jeu du questionnaire BD et B.O!



 

 - Tes Cinq albums musicaux de chevet ?

 

  •  In Rainbows de Radiohead, 
  • The art of peer pressure de Kendrick Lamar, 
  • Death’s door de David Fenn, 
  • L’amour de Disiz et 
  • Every Day Robots de Damon Albarn.

 

Pour faire des grands écarts qui me correspondent bien :) 

 


 

 - Et tes Cinq Albums de Bd ?

  • Le combat ordinaire de Manu Larcenet, 
  • Murder Falcon de D.W. Johnson, 
  • One piece de Eiichiro Oda, 
  • Opus de Satoshi Kon, 
  • Shangri La de Mathieu Bablet… 

Mais c’est vraiment dur de choisir.

 - Une musique de film qui t’a marqué, que tu affectionnes

 

L’ost de Suzume de Makoto Shinkai.

 

 

 

- Qui sont tes maîtres à penser en BD, ceux qui t’ont donné envie d’en faire, quelles sont tes influences ?

 Y’en a tellement… Larcenet, Kishimoto, Otomo, Urasawa, Oda, Loisel, Kirkman, Moore, Arakawa, Valente, j’en passe une bonne centaine…

 

 

- Ecoutes tu de la musique quand tu écris/dessine, et plutôt quoi ?

ça m’arrive, surtout quand j’écris, beaucoup de musique de jeux vidéos.

 

- Ce sur quoi tu travaille actuellement, tes prochains projets (si tu as la liberté de les évoquer bien sur) ?

Je travaille sur une série de space opéra qui fera 6 tomes de 200 pages ! Je suis sur la fin du premier tome.

 

- …en lieu et place de la Bande Dessinée tu avais fait de la musique tu aurais été qui, tu aurais joué quoi ?

Probablement de la musique de jeux vidéo haha. Par contre j’aurais juste été moi haha

 

Merci beaucoup pour ces réponses et encore bravo pour cet album très abouti!

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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 10:45






 

LA BD:





 

C'est quoi ? PARJURE




 

C'est de qui ? Simon Beauvarlet De Moismont & Nicolas Savoye




 

La Couv':


 


 

C’est édité chez qui? Delcourt




 

Déjà croisés sur le site? Non



 

Une planche: 


 


 

Ca donne Quoi ? Quand l’amour vient se mettre en travers du chemin de l’amitié.

Dans ce récit âpre comme la contrée du Nord où il se déroule, Baldrik et Aldor, amis depuis l’enfance, vont se brouiller à mort quand le premier va embrasser la religion chrétienne pour épouser la femme qu’il aime.

 

Dorénavant fâchés, le destin va les réunir quand, fou de douleur à la mort de son épouse, Baldrik décide de la rejoindre et confie son fils à son ancien ami qui l’élevera dorénavant comme s’il était sien, frère de son propre garçon.



 

Mais quand la destinée devient malédiction, l’histoire se répète et  les deux jeunes hommes eux aussi vont être séparés par une femme.

 


 

Pour une première incursion dans le monde de la BD, les deux auteurs derrière ce Parjure frappent fort, en prenant comme base de leur histoire une légende viking sur un background de christianisation dont ils tirent une tragédie violente, le tout dans une belle unité du fond et de la forme.



 

Le travail graphique, à la croisée des styles, n’hésite pas quant à lui à faire un grand écart aussi ambitieux que réussi  entre gravures d’époque, franco belge classique et même manga, avec notamment de belles trouvailles narratives (comme ces cases qui explosent de leur gaufrier  traditionnel pour montrer le chaos dans lequel entre la relation entre les personnages) et des encrages forts expressifs.




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : LE DERNIER DUEL



 

C'est de qui ? H.G Williams




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 


 

Ca donne Quoi ? Fréquent collaborateur de défunt frère de Sir Ridley Scott, Gregson Williams en est à sa quatrième B.O pour le réal de Kigdom of Heaven -leur premier film ensemble- dont deux cette année.

 

 

 

Toujours bon pied- bon œil, à 83 ans, Ridley Scott s’est lancé dans le tournage de ce film historique dont le sujet est l’un des derniers duels judiciaires en France. La mise en pause par la pandémie l’an passé a permis au compositeur de travailler sur sa partition en proposant notamment trois thèmes distincts, un pour chacun des principaux protagonistes.

 

 

 

A l’écoute du score on sent une belle osmose entre les deux hommes avec des choix payants comme celui de construire une tension palpable avant les scènes de duel et de combats et de quasiment « underscorer » ces derniers.

 

 

 

On notera aussi l’usage d’instruments d’époques comme la flute en bois, le dulcimer, le luth ou encore un orgue d’église, le tout avec en support un grand orchestre symphonique, un duo de choristes et un ensemble de voix.

 

Gregson Williams, qui n’a finalement pas tant abordé le film historique au long de sa discographie, s’en sort plutôt bien ici, mélangeant sonoritées historiques et arrangements actuels, et la musique de ce The Last Duel



 

 

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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