27 mai 2018
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07:43
LA BD:
C'est quoi ? L’OR DE MORRISON 2.
C'est de qui ? Seiter & Brecht
La Couv':
Ca donne Quoi ? La fuite en avant du colonel Morrison et sa troupe de voleurs, poursuivi par les indiens et l’armée semble mal se présenter, de plus les 350 000 dollars éveillent les inimités jusqu’à créer la discorde dans le gang jusqu’au point de non-retour.
Face à tant d’obstacles notre ex confédéré et sa belle arriveront-ils à atteindre le Mexique pour profiter de leur pactole…rien n’est moins sur et, surtout, rien n’est jamais terminé semble t-il !
Fin du diptyque de Brecht et Seiter qui conclue son histoire avec savoir-faire tout en évitant l’écueil de la happy-end.
Si je ne suis pas forcément grand amateur du style graphique de Brecht il faut lui reconnaître un beau coup de crayon pour faire vivre l’Ouest Sauvage !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE HILLS RUN RED
C'est de qui ? E. Morricone
La Couv':
Déjà entendu par ici? Souvent oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Production internationale de la fin des années 60, tentant de surfer sur le succès de la trilogie des dollars de Leone ce western spaghetti emprunte cependant autant à ses cousins qu’aux productions américaines de l’époque, mélangeant visuels typiquement européens à des thématiques moins abordées dans le genre.
Autre parenté évidente avec le reste des films produits par Cinecitta de l’époque, la musique du film, écrite par le spécialiste du genre (entre autre) le maestro Morricone.
Il construit son score autour d’une poignée de thèmes continuellement réarrangés
aux deux mélodies principales entremêlées dominées par une voix féminin, les cuivres et les percussions.
Si pas le travail le plus marquant du compositeur, loin de là, la B.O ne manque pas de caractère et de tension, tout juste ce qu’il nous fallait sur la BD du jour.
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Une Chronique de Fab
28 octobre 2017
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17:07
LA BD:
C'est quoi : LA NINA BRONCA
C'est de qui ? Brecht & Nihoul
La Couv':
Déjà lus sur B.O BD? Oui pour le dessinateur.
Une Planche :
Ca donne Quoi ? Rescapé de la Grande Guerre, Moroni Fenn se voit, à cause de son penchant pour la bouteille, envoyé par son église mormone dans une colonie qu’il est supposé défendre de nombreux dangers.
Le destin va en décider autrement et placer sur la route de notre anti-héros une fillette indienne enlevée, un vieux solitaire fondu du bocal, une charmante tenancière de cantina et une bande d’apaches irréductibles.
Louons sans retenue l’originalité de ce western qui aligne un héros mormon alcolo, une époque peu utilisée dans le genre (les années 20), qui alterne le drame, le suspense et un humour noir léger mais bien présent et toute une galerie de seconds rôles bien écrits et consistants.
Coté graphismes, si j’aime beaucoup les paysages, l’ambiance et le rendu de la colo de Brecht, je suis un peu moins fan de ses visages que j’aurais préféré un brin plus réalistes peut être, mais sans pour autant que cela ne gâche quoi que ce soit à ce premier tome très réussi.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? 100 000 DOLLARS FOR RINGO
C'est de Qui ? B. Nicolai
La couv'
Déjà entendu sur le site? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Passé l’incontournable générique chanté très en vogue à l’époque, on reconnaîtra à Bruno Nicolai, contemporain et néanmoins souvent considéré comme suiveur d’Ennio Morricone (probablement car il sera chef d’orchestre de pas mal de ses compositions), d’avoir su, sur un projet pourtant noyé dans la masse des productions similaires foisonnantes du western spaghetti, aussi bien s’éloigner des canons de son imposant comparse que de proposer une musique de qualité.
On note ici surtout les cuivres très à la fête, galopant comme des mustangs dans la prairie (hum !), qui peuplent des morceaux de bravoure rares dans le genre.
L’absence de guitare et d’harmonica, les cordes qui savent se faire oublier malgré quelques passages un rien mélo, tout fait de 100 000 Dollars For Ringo (titre d’autant plus surréaliste que personne ne s’appelle clairement Ringo dans le film, mais passons) une B.O atypique et intéressante que les amateurs du genre, et les lecteurs de la Nina Bronca, apprécieront à sa juste valeur.
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Une Chronique de Fab
6 mars 2017
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14:49
LA BD:
C'est quoi : L’OR DE MORRISON 1
C'est de qui : Seiter & Brecht
La Couv':
Déjà croisés sur B.O BD? Roger Seiter souvent.
C’est édité chez qui ? Le Long Bec
Une planche:
Ca donne Quoi ? Des anciens confédérés idéalistes et revanchards s’allient avec une bande de mercenaires afin d’attaquer un train convoyant une grosse somme d’or, mais, entre les soldats de l’Union, un sheriff implacable, ou encore des apaches sauvages, l’opération ne vas pas se passer comme prévu.
Entre bains de sang, poursuites hautes en couleurs et fusillades homériques, ce premier volet de l’Or de Morrison pioche dans les classiques du genre en réussissant à s’en détacher. Seiter, scénariste chevronné et inspiré, multiplie avec métier les rebondissements et les groupes en présence sans pour autant perdre ni son lecteur ni son intrigue.
Si le dessin semi-réaliste de Recht est soigné et détaillé dans les décors je l’ai trouvé moins précis sur les visages des protagonistes et aurait peut être préféré un style plus réaliste, sans pour autant que cela enlève quoi que ce soit à la réussite de ce très bon western.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? LE TRESOR DE LA SIERRA MADRE
C'est de Qui ? M. Steiner
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? A l’époque où sort sur les écrans le Trésor de la Sierra Madre l’un des chefs d’œuvre de John Ford, rarement un film non musical aura autant compté sur sa bande originale pour convoyer sentiments, émotions et tensions.
Steiner, en homme de métier émérite, s’appuie sur le scénario et l’ambiance du film pour créer des thématiques propres à chaque personnage ou groupe, et des motifs récurrents selon les séquences.
Le résultat est aussi étonnant que payant puisque les morceaux annoncent parfois subtilement ce qui va se passer à l’écran créant par la même une dimension supplémentaire dans l’intrigue.
C’est cependant plus sur la seconde partie de la B.O que l’on comptera pour accompagner ce premier tome de l’Or de Morrison vu l’action omniprésente dans l’album.
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Une chronique de Fab