7 mai 2025 3 07 /05 /mai /2025 08:44


 

LA BD:





 

C'est quoi ? LA LEGENDE OUBLIEE DE PERCEVAL



 

C'est de qui ? Brrémaud et Bertolucci



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Glénat



 

Déjà croisés sur le site? Oui



 

Une planche: 


 


 

Ca donne Quoi ? Le pauvre Perceval réussit à rentrer dans Camelot mais les chevaliers de la Table Ronde se moquent de lui et l’envoient trouver le graal s’il veut devenir chevalier. 

 

Comble de malchance, Noisette la fée disparaît juste au moment où Perceval découvre qu’un mystérieux sorcier accompagne les saxons en direction d’ un volcan.



 

Je vous avoue que j’allais râler sur ma chronique, râler après une voix off un peu trop omniprésente, après le fait que Perceval soit ici un enfant et qu’il rencontre certains chevaliers déjà vieux ce qui dans mon souvenir ne respectait pas les canons du genre… 

Avant de me souvenir que le premier tome avait enchanté mon cadet, que j’avais trouvé à l’époque que c’était bien foutu pour de la série jeunesse et que, surtout, je n’étais pas le cœur de cible de la série, plutôt destinée, donc, à un public jeune.



 

Et, dans cet état d’esprit, force est de reconnaître que les deux complices aux commande de cette “Légende Oubliée”, déjà responsables de fort belles choses en BD (Love, Brindille…) réussissent le pari de proposer un récit médiéval bien rythmé et accrocheur pour nos chères têtes blondes!



 

 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : SNOW WHITE



 

C'est de qui ? J. Morrow




 

La Couv':


 


 

Déjà entendu chez B.O BD? Non



 

On peut écouter ?

 

 


 

Ca donne Quoi ? Réflexion qui se rapproche de celle que je me suis faite au dessus concernant le public visé par la BD, mon épouse -qui y a emmené le même cadet dont il est aussi question plus haut- a trouvé que la version live de Blanche Neige, sortie par Disney récemment, manquait d'intérêt pour les adultes, avec des changements pour le moins bien afin de convenir à une audience d’aujourd’hui, et, notamment, sur les chansons et la partie musicale… qu’au final c’était vraiment “pour les enfants”.



 

Mais ça tombe bien, parce qu’en fait c’est tout de même pour eux que ce genre de projets voit le jour (un peu comme le dessin animé d’origine d’ailleurs si je ne m’abuse). Donc, qu’un adulte ne se retrouve pas dans Blanche Neige et les 7 nains, non seulement ce n’est pas grave, je dirais même que c’est un peu normal, voire rassurant.



 

Mais bon passons à la musique à proprement parler. Passer après le score du classique de 1938 -premier long métrage des studios, au succès jamais démenti depuis-  était une gageure que les producteurs ont eu l’idée quelque peu saugrenue de confier à Jeff Morrow, compositeur de seconde zone qui, hormis quelques courts métrages et pistes additionnelles pour la version live de la Petite Sirène, n’avait rien fait de notable jusqu' ici.



 

Rendons à César… la partition de Morrow fait le taff: arrangements soignés, mélodies luxuriantes et mélodies enthousiastes avec ce qu’il faut de bonne humeur et de suspense, le compositeur utilise à bon escient ses bois et ses cordes, notamment le violoncelle, pour un résultat animé et honnête.



 

Cela étant, nous sommes loin de la maestria des musiques de Disney des grandes années (jusque dans les années 80/90 dirons nous pour ratisser large) et, même si je conçois que l’on écrit de la B.O comme elle doit sonner pour son époque, reste que sortir des sentiers battus ou, tout du moins, s’appuyer sur des bases solides, reste un gage de qualité qui a eu tendance à disparaître au profit d’une uniformité commerciale un brin navrante.




 

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17 février 2025 1 17 /02 /février /2025 08:22



 

LA BD:





 

C'est quoi ? SEVEN




 

C'est de qui ? C. Ung



 

La Couv':

 



 

C’est édité chez qui? Glénat




 

Déjà croisé sur le site? Non



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Ca y est, nous avons réussi à complètement déglinguer notre planète et la société telle que nous l’avons connue n’est plus. Les quelques survivants tentent de s’organiser au mieux, méfiants les uns des autres.

 

C’est le cas de la jeune Seven  et de ses parents, qui chassent pour se nourrir, maîtrisent de nombreuses techniques de survie en milieu hostile dont la première règle est d’éviter le contact avec les autres humains.



 

Pourtant le jour où le portable de l’adolescente se casse, cette dernière va chercher par tous les moyens à le faire réparer, même si cela implique de tirer un scientifique  farfelu des griffes d’un groupe agressif, quitte à devoir ensuite échapper à la vindicte de ses poursuivants.

 

L’improbable duo va trouver refuge dans un ancien parc d’attraction dédié aux dinosaures où ils vont être aidés par le vieux râleur qui squatte les lieux.



 

Si les récits post-apocalyptiques sont légions, mis en avant par de gros succès publics comme The Walking Dead, La Route, la série des 28…plus tard ou encore The Last of Us, rares sont ceux qui arrivent à vraiment faire preuve d’originalité.



 

En se positionnant sur le créneau de la BD ado, déjà bien représentée par des choses comme Seuls par exemple, Seven emprunte à bien d’autres genres et styles pour proposer un one shot mené tambour battant au casting accrocheur et à la touche graphique incontestablement originale.



 

Certes l’on pourra reprocher au scénario de laisser pas mal de zones d’ombres, ne serait-ce que sur l’origine de la catastrophe (mais c’est une composante assez habituelle au genre) et au dessin -qui oscille entre animation, manga ou encore 3D- d’être parfois un brin chaotique , mais l’ensemble devrait emporter l’adhésion d’un public friand de ce genre d’histoires.

 

 





 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi ? KRAVEN THE HUNTER



 

C'est de qui ? Benjamin Wallfisch, Evgueni Galperine et Sacha Galperine




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui pour Wallfisch



 

On peut écouter ? 


 




 

Ca donne Quoi ? Pourquoi, mais pourquoi Hollywood s’entête à systématiquement défoncer les licences qu’elle adapte sans aucun respect du matériau d’origine ou du spectateur?

 

Pourquoi neuf adaptations sur dix de comics sur grand écran se solde par un four à la fois artistique  et commercial et, surtout, pourquoi au vu des sommes englouties dans ces  navets, les studios n’essayent pas d’apprendre de leurs erreurs?



 

Tout ceci me laisse perplexe mais, à chaque chose malheur étant bon, certaines catastrophes sonnent le glas -au moins temporaire- d’autres tentatives vouées à l’échec. C’est le cas avec ce Kraven dont la sortie a été maintes fois repoussée et, au vu du résultat, on peut comprendre pourquoi tant celui ci, et malgré moult remaniements, reste une purge à quasiment tous les niveaux.



 

Coté B.O on retrouve le faiseur Benjamin Wallfisch dont la spécialité n’est pas de faire dans la subtilité mais qui sait -ici en tout cas- adapter les codes de la musique de super héros pour les détourner en quelque chose de plus sombre qu’à l’accoutumée. Il utilise surtout l’orchestre symphonique mis à sa disposition pour le faire sonner comme une machine de guerre, ce que son utilisation des rythmiques vient encore appuyer.



 

Pour faire un peu couleur locale (les héros ont des origines slaves, oui, je sais, c’est light) le duo Galperine parsème la partition rentre dedans de Wallfisch de pistes plus mélodiques aux accents folkloriques pas trop basiques.



 

Rien de fou à se mettre sous la dent mais comme musique survivaliste ça fait le taff et c’est déjà pas mal.


 

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16 janvier 2025 4 16 /01 /janvier /2025 10:22

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? L’ECUYER ET SON CHEVALIER 2




 

C'est de qui ? S. Chantler



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Rue de Sèvres




 

Déjà croisé sur le site? Oui sur le précédent.



 

Une planche: 

 

Les textes de l'édition VF sont bien entendus en français mais je n'ai pas trouvé d'extraits disponibles.



 

Ca donne Quoi ? Après avoir débarrassé le village de sa prétendue malédiction le duo loufoque que composent Sir Kelton, chevalier aussi fanfaron qu’incapable et son jeune écuyer, véritable (et seul) cerveau du groupe, escorte un jeune goblin à l’académie de magie.



 

Mais les voilà enfoncés dans une étrange forêt où ils tournent désespérément en rond. Alors que l’écuyer cherche à les tirer de là, les ennuis vont s'abattre sur eux les uns après les autres: moustiques géants, gnolls et autre chevalier errant belliqueux vont corser une aventure qui s'annonçait déjà mal! 



 

Dans ce second volet de L’écuyer et son chevalier, on retrouve ce qui faisait le sel du tome 1, l’humour dû au décalage entre les deux principaux protagonistes, des aventures hautes en couleur et une ambiance cartoony aussi bien dans le scénario que dans le dessin.



 

Scott Chantler abuse peut être un peu du comique de répétition qui fonctionne parfois un peu à vide avec des séquences similaires qui s'enchaînent sur un peu trop de planches mais l’ensemble reste agréable même si peut être un cran en dessous de ma première aventure de ce pauvre écuyer destiné à supporter (et sauver!) son chevalier peu futé!




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : DISENCHANTMENT SEASON 3



 

C'est de qui ?  M. Mothersbaugh




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 


 

Ca donne Quoi ? Si -et c’est bien entendu un euphémisme!- la parodie fantsy du papa des Simpsons n’a pas eu le succès de sa cultissime ainée, elle a tout de même eu droit à 3 saisons sur Netflix.

 

Mark Mothersbaugh, responsable de la musique, s’est clairement fait plaisir en  détournant à loisir des canons musicaux du genre qu’il panache de touches humoristiques bien tournées.

 

 

 

Ses arrangements sont variés, son utilisation des instruments (pas toujours réels mais peu importe) intelligente dans le sens qu’elle lui permet de passer d’un thème épique grandiloquent à une ritournelle plus mélancolique voire à un air plein de bonhomie communicative.

 

 

 

Cuivres, cloches, accordéon, piano et j’en passe, le compositeur américain conjugue fantasy, animation, cirque, musique folklorique…le résultat est enthousiasmant et colle plutôt bien à l’ambiance de ce second volet de l’Ecuyer et son chevalier.

 

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7 octobre 2024 1 07 /10 /octobre /2024 08:46

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? UN TRAVAIL POUR FANTOMIALD




 

C'est de qui ? Pothier et Batem




 

La Couv':


 


 

C’est édité chez qui? Glénat



 

Déjà croisée sur le site? Oui pour Pothier




 

Une planche: 


 




 

Ca donne Quoi ?  Picsou, pour qui un sou est un sou et qui fait bien évidemment passer l’augmentation de sa colossale fortune personnelle avant son - éventuel- amour pour ses neveux, a décrété que Donald devait dorénavant lui verser un loyer.

Ce dernier doit donc se trouver un job mais pour quelqu’un qui n’a jamais travaillé et qui n’est pas très agile de ses…6 doigts?

 

Notre canard va donc enchaîner les tentatives malheureuses, contré par les rapetout, son cousin Gontran ou encore …une  invention dérobée à Géo Trouvetou.

 

Heureusement son alter égo Fantomiald, lui, connait son boulot, et il a fort à faire au milieu de tout ce chambardement!



 

Après son très réussi Mickey contre l’Alliance Maléfique, Nicolas Pothier signe un second album dans la collection Disney chez Glénat, s’attaquant cette fois-ci à l’autre grand personnage des studios, le canard râleur malchanceux.

 

Suite de petites histoires à  fil rouge, les scénarios sont truffés de jeux de mots parfois savoureux et de rebondissements plutôt funs.

 

Au dessin on retrouve cette fois-ci Batem qui fait une infidélité au Marsupilami pour s’amuser avec l’univers Disney et le résultat est plutôt convaincant, avec des personnages  aux trognes quasi caricaturales qui accentuent le côté burlesque des épisodes.

 

Bon pour être tout à fait honnête j’ai préféré le scénario du Mickey mais je sens que mon cadet va dévorer cet album, en grand fan de Fantomiald qu’il est!







 

LA MUSIQUE:





 

C'est Quoi ? RETOUR VERS LE FUTUR 2

 

 

C'est de Qui ?   A. Silvestri

 

 

La couv' 


 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ?   C’est le premier volet de la série culte des Retours vers le futur qui a mis le pied à l'étrier à Silvestri  à Hollywood ; durant les quatre années suivantes il composera entre autre les B.O de blockbusters comme Prédator, Roger Rabbit, Abyss et, donc, le second épisode des aventures spatio-temporelles de Marty Mc Fly et de Doc.

 

Néanmoins s’il a prouvé qu’il était tout à fait capable de passer d’un genre à un autre sans se répéter et en remplissant à merveille son cahier des charges, Zemeckis fournit tout de même ici le minimum syndical en recyclant pas mal de matériau  du premier film sur celui-ci peut être à cause d’une année chargée ?)

 

Les thèmes des personnages principaux se caractérisent par un fort potentiel amusant, on retrouve les rythmiques en triolets de percussions, le xylophone et le carillon qui viennent faire un contrepoint au piano dans des phrasés dignes de films d’animation, le tout contrebalancé par un suspense parfois soutenu où ce sont les cuivres qui reprennent le premier rôle.

 

De la musique de qualité, à défaut d’être vraiment originale, assez animée et fun pour faire une jolie B.O aux mésaventures de Donald.




 

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19 août 2024 1 19 /08 /août /2024 14:39

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? BONE. BIJ JOHNSON BONE ET AUTRES CONTES OUBLIES.




 

C'est de qui ? J. Smith




 

La Couv':


 


 

C’est édité chez qui? Delcourt






 

Déjà croisé sur le site? Oui.




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Bone est une série majeure dans le monde du comics, à la fois de par sa teneur mais aussi de par les choix éditoriaux de son auteur, Jeff Smith.



 

Au fil des années j’ai tenté une paire de fois de me lancer dans la saga, en V.O comme en VF (déjà chez Delcourt mais en NetB à l’époque si je ne m’abuse) mais sans grand attrait si ce n’est pour le “spin off” Rose centré sur le personnage féminin humain du casting (rebaptisée d’ailleurs Thorn dans la nouvelle traduction).



 

J’ai cependant cet été eu l’occasion de lire cette nouveauté chez Delcourt Comics, un hors-série d’histoires courtes qui vient compléter les 9 volumes de l’intégrale.



 

Mon cadet l’a lu également et a bien plus apprécié que moi les aventures rocambolesques des bonhommes blancs de Jeff Smith et leur univers fantasy original et amusant.

Vu que, comme chaque année à cette saison, il est en plein dans sa période Donald/Mickey (en parallèle de ses interminables séries de mangas), notamment via les Mickey Parade, je comprends ce qui lui a plu (et moins à moi du coup) dans Bone.



 

Parce qu’il est vrai que si la série de Smith a ses caractéristiques propres, je lui trouve beaucoup de similitudes avec pas mal des aventures des personnages Disney cités plus hauts.



 

Les fans complétistes de Bone apprécieront de découvrir les historiettes inédites funs qui composent ce recueil (mention spéciale à la dernière très “disneyenne” donc) et pourront redécouvrir le récit pittoresques avec Big Johnson, en couleurs cette fois).




 

LA MUSIQUE:





 

C'est Quoi ? THE ADVENTURES OF ROCKY AND BULLWINKLE

 

 

C'est de Qui ?   Mark Mothersbaugh

 

 

La couv' 


 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si cette adaptation mélangeant prises de vues réelles et images animées, avec un De Niro cachetonnant comme il a si mal pris l’habitude de le faire, est un navet irrécupérable,  sa musique s’en sort bien mieurx.



 

Piochant de ci de là dans divers genres musicaux burlesques un peu à la manière de ce qui se faisait chez Hanna Barbera ou Tex Avery, elle se révèle tout particulièrement désignée comme accompagnement de ce recueil  d’histoires courtes dans l’univers de Jeff Smith. 



 

L’album fonctionne sur le comique de situation, de dialogues et de saynètes et les compositions de Mothersbaugh,  quelles soient très rythmiques, pleines d’effets old school ou très classiques, si parfois tout de même un peu courtes, font un fond musical épatant.








 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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