LA BD:
C'est quoi ? LA LEGENDE OUBLIEE DE PERCEVAL
C'est de qui ? Brrémaud et Bertolucci
La Couv':
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C’est édité chez qui? Glénat
Déjà croisés sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Le pauvre Perceval réussit à rentrer dans Camelot mais les chevaliers de la Table Ronde se moquent de lui et l’envoient trouver le graal s’il veut devenir chevalier.
Comble de malchance, Noisette la fée disparaît juste au moment où Perceval découvre qu’un mystérieux sorcier accompagne les saxons en direction d’ un volcan.
Je vous avoue que j’allais râler sur ma chronique, râler après une voix off un peu trop omniprésente, après le fait que Perceval soit ici un enfant et qu’il rencontre certains chevaliers déjà vieux ce qui dans mon souvenir ne respectait pas les canons du genre…
Avant de me souvenir que le premier tome avait enchanté mon cadet, que j’avais trouvé à l’époque que c’était bien foutu pour de la série jeunesse et que, surtout, je n’étais pas le cœur de cible de la série, plutôt destinée, donc, à un public jeune.
Et, dans cet état d’esprit, force est de reconnaître que les deux complices aux commande de cette “Légende Oubliée”, déjà responsables de fort belles choses en BD (Love, Brindille…) réussissent le pari de proposer un récit médiéval bien rythmé et accrocheur pour nos chères têtes blondes!
LA MUSIQUE:
C'est quoi : SNOW WHITE
C'est de qui ? J. Morrow
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Réflexion qui se rapproche de celle que je me suis faite au dessus concernant le public visé par la BD, mon épouse -qui y a emmené le même cadet dont il est aussi question plus haut- a trouvé que la version live de Blanche Neige, sortie par Disney récemment, manquait d'intérêt pour les adultes, avec des changements pour le moins bien afin de convenir à une audience d’aujourd’hui, et, notamment, sur les chansons et la partie musicale… qu’au final c’était vraiment “pour les enfants”.
Mais ça tombe bien, parce qu’en fait c’est tout de même pour eux que ce genre de projets voit le jour (un peu comme le dessin animé d’origine d’ailleurs si je ne m’abuse). Donc, qu’un adulte ne se retrouve pas dans Blanche Neige et les 7 nains, non seulement ce n’est pas grave, je dirais même que c’est un peu normal, voire rassurant.
Mais bon passons à la musique à proprement parler. Passer après le score du classique de 1938 -premier long métrage des studios, au succès jamais démenti depuis- était une gageure que les producteurs ont eu l’idée quelque peu saugrenue de confier à Jeff Morrow, compositeur de seconde zone qui, hormis quelques courts métrages et pistes additionnelles pour la version live de la Petite Sirène, n’avait rien fait de notable jusqu' ici.
Rendons à César… la partition de Morrow fait le taff: arrangements soignés, mélodies luxuriantes et mélodies enthousiastes avec ce qu’il faut de bonne humeur et de suspense, le compositeur utilise à bon escient ses bois et ses cordes, notamment le violoncelle, pour un résultat animé et honnête.
Cela étant, nous sommes loin de la maestria des musiques de Disney des grandes années (jusque dans les années 80/90 dirons nous pour ratisser large) et, même si je conçois que l’on écrit de la B.O comme elle doit sonner pour son époque, reste que sortir des sentiers battus ou, tout du moins, s’appuyer sur des bases solides, reste un gage de qualité qui a eu tendance à disparaître au profit d’une uniformité commerciale un brin navrante.