21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 09:45

 

LA BD:




 

C'est quoi ? LES AIGLES DE ROME 6. 


 

C'est de qui ? Marini.


 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Déjà croisé sur le site? Je pense que nous avons dû couvrir toute sa production.


 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? S’il avait fallu attendre 3 ans entre les tomes 4 et 5, se sont quasiment 7 années qui se sont écoulées entre la sortie du tome précédent et celui- ci. 

Autant dire qu’à moins que vous n’ayez une mémoire remarquable, une relecture d'au moins deux épisodes ne sera pas du luxe.


 

On retrouve nos frères ennemis, le romain est devenu gladiateur par dépit mais va voir son espoir renaître en apprenant qu’il a de nouveau une chance de retrouver sa progéniture, et le barbare envisage de lever une armée afin de marcher sur la Ville Eternelle.

 

Dans cette dernière, alors qu’Auguste est passé de vie à trépas en laissant les rênes à Tibère, un complot se trame déjà pour renverser le nouvel imperator.

Et, bien entendu, au milieu de toute cette agitation, une poignée de femmes fatales nage parmi les requins, essayant de tirer son épingle du jeu.

 

 

Avec ce 6° volet Les Aigles de Rome continue son bonhomme de chemin, confirmant qu’il est un peu le chaînon manquant entre Muréna de Dufaux-Delabie-Théo et le Messalina de Mitton: une série documentée où le grand spectacle et les scènes hot viennent rappeler au lecteur que c’est une lecture récréative avant tout.


 

Continuant sur la lancée de son polar récent et même de son Batman, Enrico Marini a adopté un trait plus lâché, soignant plus ses ambiances que les détails, travaillant les couleurs avec un rendu plus artistique.

 

Les fans de la première heure en seront probablement un peu déçus, les esthètes et autres amateurs de bande dessinée alliant fond et forme feront moins la fine bouche (et il faut reconnaître que l’auteur, comme l’un de ses compatriotes célèbres, n’a pas son pareil pour croquer les personnages féminins, surtout quand ils sont peu vêtus).


 

Reste à espérer que les deux (derniers?) tomes à venir ne se fassent pas attendre aussi longtemps.






 

LA MUSIQUE:




 

C'est quoi :IL FLAGELLO DI DIO


 

C'est de qui ? E. Masetti


 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur.


 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dans ce Péplum où Anthony Quinn donne la réplique à Sophia Loren, on parle aussi de Huns combattant les soldats de Rome et de la débâcle de ces derniers. 

 

Par contre, niveau réalisme on repassera, mais peu importe, l’essentiel étant que la musique de Masetti évoque grandes batailles, trahisons, pillages et autres tragédies. 


 

Choses qu’elle fait plutôt bien, pourtant le compositeur italien n’est pas coutumier du genre (il se rattrapera plus tard en mettant entre autres en musique deux Hercules pas piqué des vers) mais il applique des règles déjà bien rodées sur les films de bonhommes en jupettes que la Cinecitta produit à la chaîne. 


 

Résultat une musique enlevée et guerrière, old school juste ce qu'il faut, teintée d’un léger exotisme bon ton qui ne gâte rien, bien au contraire. Du classique efficace à défaut d’être transcendant ce en quoi il rejoint un peu notre album BD du jour.



 

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11 novembre 2022 5 11 /11 /novembre /2022 16:52

LA BD:




 

C'est quoi ? NOIR BURLESQUE 2


 

C'est de qui ? E. Marini


 

La Couv':


 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Déjà croisé sur le site? Souvent.


 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? On retrouve Slick entre le marteau et l’enclume puisque notre dur à cuire est mis au pied du mur par Rex qui lui impose comme ultime job, pour éponger sa dette, de dérober à Don Zizzi, le boss de l’autre famille de mafieux, un tableau auquel il tient comme à la prunelle de ses yeux.

 

En compagnie d’une poignée d’hommes de main imposés par Rex, Slick, qui sent bien qu’il va se faire piéger quoiqu’il arrive, s’introduit dans la propriété de Don Zizzi mais rapidement rien ne se passe comme prévu, avec notamment l’entrée en jeu de la fille du Don, et bientôt les balles pleuvent et les cadavres s’amoncellent.


 

Suite et fin du récit noir signé Marini, où l’auteur, qui assure scénario et dessin, rend un bel hommage au genre en y employant certes tout les ingrédients du genre mais sans pour autant proposer un récit trop passe partout, rajoutant même une pointe d’humour…noir forcément.

 

Sa partie graphique est encore plus réussie que sur le premier tome, que ce soit dans le rendu des décors urbains ou sa galerie de personnages, menaçants pour les hommes, mortellement séduisantes pour les femmes, le tout dans un dégradé de noirs blancs et gris, rehaussés de pointes de couleur bienvenues.

 

Un polar qui, s’il ne révolutionne pas le genre, lui fait honneur et se lit bien, avec un bon scotch et la B.O qui va bien.

Pour le whisky il faudra vous débrouiller, pour la musique, c’est ici que ça se passe!  









 

LA MUSIQUE:




 

C'est quoi :THE BIG HEAT


 

C'est de qui ? H. Vars


 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui


 

On peut écouter ?

 

Ca donne Quoi ? Si je préfère largement la période européenne du cinéma de Fritz Lang à ses réalisations Outre Atlantique, force est de reconnaître que certains des films réalisés après son exil forcé sont de petits joyaux du genre.

 

The Big Eat est un modèle de film noir, une histoire de corruption sordide et tragique au scénar violent et dur, prenant le spectateur aux tripes, dans lequel Lang mélange habilement les codes incontournables à des techniques récupérées de sa période expressionniste pour un résultat enthousiasmant.

 

Coté B.O bizarrement, si la musique du film est très réussie, il s’avère que bon nombre des pistes sont dues à des compositeurs attitrés au studio de l’époque, via du matériel de « stock » destiné à être utilisé quand l’occasion se fait sentir.

 

Ainsi on croise Henri Vars pour le thème principal et ses dérivés mais aussi Daniele Amfitheatrof et Arthur Morton (aussi entendus dans ses pages à l’occasion) pour la partie illustration musicale.

Si plutôt bien utilisée, l’ensemble de la musique manque tout de même un peu d’unité, forcément, et je reste assez dubitatif quant au fait que Lang n’ait pas porté plus d’attention à la B.O de son film (je suppute qu’il y aune explication à ce fait mais n’ait rien trouvé de concluant).

 

Cela étant, pas d’inquiétudes, c’est du score de noir pur jus et c’est raccord coté ambiance et époque avec ce second tome de Noir Burlesque, que demander de plus ?!

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3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 09:01

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? GO WEST YOUNG MAN

 

 

C'est de qui ? Oger au scénar et une impressionnante palette d’artistes au dessin (on développe plus bas)

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Déjà croisés sur le site? Tous oui sauf Taduc je crois.

 

 

Des planches:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au travers du destin d’une montre en or et des multiples mains par lesquelles elle va passer, ce récit choral couvrant trois siècles de l’histoire de l’Ouest américain, présente un panorama extensif des grandes figures du genre. Les premiers colons et les indiens, les soldats sudistes et nordistes, les desperados et les voleurs de bétail, les joueurs, les prostituées, les mexicains…le tout sur fond de conquête de l’Ouest.

 

Mais contrairement aux westerns hollywoodiens de la grande époque, ici le far west est loin d’être glamourisé, les hommes et les femmes apparaissent sous leur vrai jour, avides, cruels, envieux et lâches, façonnés à coups de colts par la grandeur et la sauvagerie des grandes plaines et des canyons.

 

 

Tiburce Oger, en grand fan du genre, a eu l’idée ambitieuse et épatante de réunir une grosse quinzaine de ses comparses du medium pour illustrer son scénario et accoucher d’une anthologie dessinée par des artistes phares du western  (et pas que !) franco-belge.

 

 

En quatorze chapitres chronologiques le lecteur amateur va retrouver avec un plaisir non dissimulé le trait de pointures comme Dominique Bertail et son brou de noix toujours aussi original, les vieux briscards que sont Michel Blanc-Dumont, Christian Rossi (qui a quelque peu retâté du genre il y a peu), Michel Rouge, François Boucq, Steve Cuzor Félix Meynet et sa passion des uniformes d’époque, Patrick Prugne – qui retrouve ses indiens fétiches- ou encore TaDuc, mais aussi des artistes plus jeunes mais tout aussi doués tels que Benjamin; Blasco-Martinez et Paul Gastine avec leur trait ultra réaliste, , Éric Herenguel, Ronan Toulhoat, Hugues Labiano qui a repris L’Etoile du désert, Ralph Meyer, le papa de l’Undertaker qui vient de rafler le grand prix de Saint Malo… le tout sous une couverture superbe signée Enrico Marini.

 

 

Un pari gagné qui donne un des meilleurs albums de l’année, tous genres confondus !

 

Votre serviteur, biberonné à la Dernière Séance et au Cinéma de Minuit, n’a pas pu s’empêcher de penser à Winchester 73, grand classique du western au cinéma qui partage avec l’histoire de Oger le fil rouge via l’objet et une galerie de protagonistes pas toujours glorieux…et du coup :

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :WINCHESTER 73

 

 

C'est de qui ? Joseph Gershenson

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Probablement.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la tête du département musique chez Universal pendant plus de deux décennies, Gershenson bossa sur quasiment tous les films du studio durant cette période, allant de la plus obscure série Z jusqu’à des monuments comme Spartacus, Seuls sont les Indomptés ou encore la Soif du Mal.

 

A l’époque e Winchester 73, James Stewart veut changer d’image auprès du public, il passe un deal avec Universal pour tourner ce western considéré par les producteurs comme un film mineur afin de jouer également dans Harvey.

 

Personne n’imaginait à l’époque tourner ce qui donnerait un incontournable du genre, au point que les studios ne daignent même pas engager un compositeur attitré. Gershenson récupère, comme il a l’habitude de le faire sur les films à budgets plus restreints, des compositions de « stock musique », pistes écrites au kilomètre par de jeunes compositeurs encore inconnus, qui servent à meubler les  productions les plus modestes.

 

On retrouve cependant des pistes signées par de futurs grands comme Charles Previn, Frank Skinner, Paul Sawtell, Hans Salter, Leith Stevens ou encore Daniele Amfitheatrof dans un patchwork que le métier de Gershenson fait sonner avec une remarquable unité et dont l’auditeur ne soupçonne à aucun moment la nature.

 

 

Une réussite à l’image de celle de Tiburce Oger qui a su à merveille conjuguer les talents des artistes présents sur son remarquable Go West Young Man !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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10 août 2020 1 10 /08 /août /2020 13:00
 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  GIPSY

 

 

C'est de qui ? Marini & Smolderen

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, mais pas ensemble.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Dans un monde post apocalyptique où les guerres de clan font rage et où la planisphère est traversée d’une immense route un routier gitan fort en gueule et débrouillard lie des alliances parfois hasardeuses et remplit des missions tut aussi risquées, le tout en essayant de rester en vie et de protéger sa sœur au sein d’un chaos organisé et d’ennemis parfois retors !

 

L’une des toutes premières séries de Marini au dessin vient de voir une intégrale fort abordable paraître qui réunit les 6 tomes parus.

 

 

Si sur la première aventure l’influence graphique d’Otomo est plus qu’évidente (Akira vient d’être édité en VF à l’époque avec le succès que l’on sait) pour ne pas dire pesante parfois, dès la suite on sent que  Marini a trouvé son style qu’il va affiner au fur et à mesure des tomes, jusqu’à reprendre certains designs de personnages pour ses futures travaux : le frère du Gipsy et l’une des filles de la première trilogie sont les brouillons des héros de Rapaces, la Sorcière ne dénoterait pas dans le Scorpion

 

Il faut lire Gipsy en gardant à l’esprit que c’est une série qui ne se prend pas la tête, les scénars de Smolderen font la part belle à l’action, les cascades, l’humour et…le fan service, chaque volet étant garni de ce qu’il faut d’héroïnes dénudées et bien pourvues.

Cela étant ça reste de l’anticipation bien foutue qui va à 100 à l’heure et qui n’a quasiment pas pris une ride. Du grand spectacle bubble-gum qui se laisse lire agréablement en ces temps plutôt incertains et maussades !

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :BIRDS OF PREY

 

 

C'est de qui ? D. Pemberton

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Depuis le succès plus ou moins mérité de Deadpool, les studios produisant du film de super héros se sentent obligés de mettre de l’humour plus ou moins gras dans toutes leurs grosses machines avec plus ou moins de réussite.

Quand un film a déjà de sérieuses lacunes coté scénar, aller croire que les vannes et autres gags vont sauver le naufrage est une leçon qu’Hollywood n’a semble-t-il pas compris.

Nous voici donc devant ce Bird Of Prey qui surfe sur la vague de célébrité de Margot Robbie, bonne actrice au demeurant mais qui se sent obligé ici d’en faire des tonnes face à un casting aussi improbable que l’intrigue est inexistante. Tempérons ces propos pessimistes (mais réalistes) en reconnaissant que confier la musique de ce clip fatiguant à Daniel Pemberton soit probablement la seule chose positive du long.

 

Si moins intéressante que certaines de ses précédentes musiques, celle de Birds Of Prey permet à Pemberton de faire un truc qu’il affectionne et qui lui réussit : mélanger les genres.

Ici on oscille entre le rock seventies, le western spaghetti et la musique de super héros plus burnée. Le cocktail se révèle plutôt bon, bien qu’à certains moments un peu too much, mais vu la démesure constante de la saga Gipsy, on dira que le duo était fait pour s’entendre !

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 11:34
 
 
 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE SCORPION 12. LE MAUVAIS AUGURE.

 

 

C'est de qui ? Desberg & Marini

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble et séparément

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Le Scorpion, toujours affublé de son fils nouvellement découvert et du Hussard, est à la recherche de l’héritage de la famille Trebaldi, mais Nelio et Ansé vindicatifs s’il en est, ont également leurs propres intérêts à trouver ce secret des puissants.

 

Tous les protagonistes sont en place pour un ultime acte sanglant où d’aucuns y laisseront des plumes, voire pire !

 

Après avoir fait des infidélités au Scorpion en compagnie rien moins que de Batman, Enrico Marini revient à son héros pour mettre en image ce douzième épisode ô combien tragique, riche en émotion comme en action.

 

Si Desberg, scénariste de la série, continuera peut être l’aventure, c’est le chant du cygne du dessinateur sur celle-ci, et l’on sent qu’il a eu à cœur de livrer un énième album des plus soignés. Aux ambiances sombres et froides de son Batman de l‘an passé, l’Italien oppose ici des ocres lumineux, des paysages bucoliques aux teintes très réussies et, comme toujours, une narration aux petits oignons avec des personnages beaux et expressifs.

 

L’histoire est fort sombre par contre, menée tambour battant et dénoue certains fils scénaristiques avec brio, laissant la porte ouverte pour une suite qui devrait remettre les choses à plat.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

C'est quoi :THE AVENGER OF VENICE

 

 

C'est de qui ? Lavagnino

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? A une époque où ce sont les westerns et les péplums qui dominent la production de la Cinecitta, cette série B d’aventure sait tirer son épingle du jeu en proposant un scénario certes classique – le héros accusé à tort, trompé, enfermé qui réussit à s’enfuir et revient se venger- mais aux décors dépaysants et avec une belle B.O.

 

Elle est signée Lavagnino dont c’est la cinquième œuvre pour le grand écran en cette seule année 1964. On sent dans sa partition que le compositeur transalpin apprécie le répit que lui permet cette commande, abonné qu’il est aux genres cités plus haut.

 

En effet son thème principal adroitement décliné tout au long du long métrage, fait la part belle au suspense sombre via une rythmique martelée par quelques notes de piano dans les graves sur lesquelles le hautbois et les cordes viennent broder d’intéressants motifs.

Si quelques passages un rien trop romantiques peuvent dénoter sur ce douzième épisode du Scorpion, le reste du score est tout indiqué pour accompagner la tragédie qui clôt ce cycle !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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