LA BD:
C'est quoi ? LA MAIN DU DIABLE
C'est de qui ? Rodolphe & Griffo
La Couv':
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C’est édité chez qui? Anspach
Déjà croisés sur le site? Oui pour les deux
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Au crépuscule de sa vie, le grand écrivain Robert Louis Stevenson rencontre lors d’un voyage en bateau un richissime inconnu qui a une incroyable histoire à lui raconter.
Alors qu’il avait tout perdu au jeu et avait sombré dans la misère, un homme lui a vendu une étrange main aux vertus magiques qui exaucent les vœux mais supposée appartenir au diable en personne.
Le revers de la médaille étant qu’il devra la revendre moins cher qu’il ne l’a acheté sous peine de voir son âme damnée à sa mort.
Si la relique fait effectivement sa richesse, elle ne manquera pas également de lui pourrir l’existence quand il cherchera à s’en débarrasser.
Le toujours très prolifique Rodolphe - qui est un des “parrain” en quelque sorte de B.O BD - s’empare, pour son nouveau scénario, de la nouvelle “Le Diable dans la Bouteille” de Stevenson et fait de l’auteur un protagoniste de l’histoire.
Il remplace la bouteille par la main du Malin (les plus cinéphiles de nos lecteurs penseront peut être au film de Tourneur avec Fresnay, adapté d’un texte de Nerval ) mais garde le twist d’origine en l’exploitant avec métier.
Au dessin il retrouve son vieux complice Griffo dont le style semi réaliste sert bien cette aventure exotique et fantastique.
Le dessinateur soigne en effet aussi bien son casting que ses décors et opère des choix de couleurs qui évoquent à merveille les différents endroits du globe traversés par les personnages.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : LA MAIN DU CAUCHEMAR
C'est de qui ? J. Horner
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Aux balbutiements de leurs carrières respectives, James Horner et Oliver Stone collaborent sur cette Main Du Cauchemar qui narre le destin d'un dessinateur de comics qui perd sa main dans un accident de voiture. Bientôt cette dernière va revenir le hanter et le pousser au crime.
Le scénario repique des idées d’un long métrage avec Peter Lorre, La bête à cinq doigts en l’actualisant quelque peu sans pour autant apporter de valeur ajoutée à l'histoire originale si ce n'est de la faire découvrir à un public américain qui a une sainte horreur des vieilleries en noir et blanc.
Niveau B.O, Horner s’inspire de ses maîtres à penser avec un peu trop d'ardeur, passant d'un thème au piano un brin dégoulinant qui lorgne sans vergogne vers celui de l'exorciste à des envolées de cordes hystériques qui font penser à du Herrmann survolté.
Si l'ensemble est efficace (c'est rien de le dire), ce n'est pas ce que le genre à proposer de mieux mais ce n’est pas inintéressant avec la Main du Diable.
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