LA BD:
C'est quoi ? LA VEUVE
C'est de qui ? G. Chapron
La Couv':
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C’est édité chez qui? Glénat
Déjà croisé sur le site? Non
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Mary, même pas 20 printemps, est en cavale dans les Rocheuses, poursuivies par ses deux beaux frères bien décidés à venger le meurtre de leur frangin.
Notre jeune héroïne, poussée à bout par la violence et les infidélités de son époux, a tué ce dernier et cherche maintenant à tourner la page et à prendre le plus de distance possible avec son ancienne vie.
Au gré de sa fuite elle rencontrera d’autres marginaux, de belles âmes et d’autres un peu moins, au sein d’une nature aussi belle qu’hostile.
Toutes ces expériences la feront grandir et changer radicalement.
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Ce qui frappe avec cette adaptation du roman éponyme de Gil Adamson c’est son parti pris graphique, avec cette trichromie noir, blanc et niveaux de gris qui donne corps de façon saisisssante au décor âpre de l’histoire avec des mélange d’à plats pastels et de hachures expressives.
La narration n’est pas en reste et ce western crépusculaire auquel Glen Chapron apporte une belle touche de féminisme n’est pas sans faire penser à quelques classiques du genre tout en étant terriblement actuel.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : HIGH PLAINS DRIFTER
C'est de qui ? D. Barton
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Pour une histoire aussi sombre il fallait une B.O dans le même esprit.
J’ai donc opté pour celle du son second film derrière la caméra de Clint Eastwood qui, s’il ne prend pas trop de risques côté scénar en reprenant le personnage qui a en a fait la star que l’on connaît, celui de l’Homme sans Nom de la trilogie des Dollars, a dû en vouloir s’éloigner des sonorités du western spaghetti et réembauche Dee Barton, multi instrumentiste de jazz, déjà responsable de la musique du précédent long du réal’ qui rempile.
Le compositeur utilise une dominance d’accords mineurs pour le thème principal, chose assez inhabituelle dans le genre, et les complète de chœurs féminins éthérés.
Seule la rythmique est assez classique, faisant indéniablement penser à certaines B.O de Morricone.
Le reste de la bande son est du même tonneau, avec des dissonances et autres tensions qui installent un malaise souvent palpable. Barton incorpore une basse électrique et un synthé sur quelques pistes finissant de faire de sa partition une curiosité d’une belle efficacité.