25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 09:17




 

LA BD:





 

C'est Quoi ? REVOIR COMANCHE

 

 

C'est de Qui ?   Romain Renard

 

 

La couv' 


 



 

Déjà lus chez B.O BD? Oui il y a fort longtemps.

 

 

C'est édité chez qui? Le Lombard



 

Une planche

 

 

 

Ca donne Quoi ? Le western crépusculaire avec son héros vieillissant est quasiment un genre dans le genre tant il a marqué le mythe des histoires de cow-boys par de grandes œuvres, notamment cinématographiques.

 

S’il a été, de rares fois, plutôt optimiste - on pourrait citer deux ou trois des derniers films de John Wayne parmi lesquels 100 Dollars pour un Shérif ou le Dernier des géants- la plupart du temps il est chargé de tragédie, le maître étalon dans le domaine étant le Unforgiven de Eastwood.



 

Revoir Comanche se classe clairement dans cette seconde catégorie. On y découvre un Red Dust vieillissant qui se terre au fin fond de la Californie, loin d’un monde qui change trop vite pour lui, seul avec ses démons et une bouteille pour oublier (et accessoirement 4 avis de recherche à son encontre).



 

Vivienne, une jeune et déterminée bibliothécaire - enceinte de surcroît!- va venir sortir le vieil ours de sa tanière pour le ramener au Triple 6, le ranch de Comanche où l’existence de Red Dust a vraiment débutée puis basculée.

Plus personne n’a semble t-il de nouvelle du ranch et c’est à contre cœur que l’ancien pistolero va accompagner Vivienne dans un voyage parsemé de souvenirs amers et de désillusions cruelles.

 

 

À peu près tous les grands héros de la BD franco-belge ont connu des reboot, des reprises, des spin-off et autres hommages ces dernières décennies. 

La série de Greg et Hermann (remplacé au dessin par Michel Rouge au bout d’une décennie) manquait à l’appel, ce n’est plus le cas.

 

Pourtant ce serait une erreur de cantonner le généreux album de Romain Renard à cette catégorie parfois mercantile, souvent trop ancrée dans les séries reprises.

 

Renard a imaginé un marquant chant du cygne au Red Dust de Comanche, à la fois sur un plan scénaristique, proposant un roadtrip mélancolique, parcouru de séquences de violences appuyées mais aussi une certaine mélancolie via des incursions intéressantes des médias qui ont popularisé le western -le cinéma et la BD- renvoyant notre anti-héros à son statut de has-been (on pense un peu au très beau Seuls sont les indomptés avec Kirk Douglas), mais aussi graphique.

 

 

 Choix audacieux que ce mélange d’images très réalistes, qu’on dirait tirées de photos d’époques, sur lesquelles l’auteur superpose ses protagonistes dessinés de façon réalistes mais plus “héros de papier”

 

Si l’ensemble, tout en noir et blanc, sert fort bien son propos, et que beaucoup de planches sont frappantes par leur beauté picturale, je dois avouer que, n’étant pas du tout fan de photoréalisme en BD, le procédé m’a parfois un peu sorti d’une histoire pourtant par ailleurs très forte, même si sacrifiant à qualsues passages obligés du genre.

 

Néanmoins le pari de Romain Renard est à mon sens réussi et ce Revoir Comanche devrait convaincre les fans de western et ceux de la série mère qui retrouveront avec un petit pincement au coeur le héros des années 70. 

 

 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : COMANCHERIA



 

C'est de qui ? W. Ellis & N. Cave




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 


 

Ca donne Quoi ? Fidèles à une certaine ligne de conduite, les deux compères des Bad Seeds, poètes musicaux et légendes du milieu, composent pour ce western contemporain très sombre, une B.O aux thèmes épurés, où les cordes jouent dans des registres bas, avec des boucles répétées parfois jusqu’à l’hypnose.

 

 

 

Atmosphérique est le maître mot ici, on est clairement plus dans l’illustration musicale voire sonore que dans la mélodie à proprement parler, même si une poignée de pistes plus mélancoliques, où un violon et quelques chœurs éparses s’invitent, viennent contrebalancer l’ambiance générale.

 

 

 

Comme souvent dans les scores d’Ellis et Cave, les séquences d’action sont rares et ne prônent pas l’énergie comme on peut l’entendre ailleurs, et il est vrai que quelques morceaux un peu plus vigoureux auraient été bienvenus pour accompagner les nombreuses scènes animées de l’album de Renard ; mais ce petit bémol mis à part le duo musique et BD fonctionne très bien.



 

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12 novembre 2024 2 12 /11 /novembre /2024 08:15





 

LA BD:





 

C'est quoi ? LAWMEN OF THE WEST




 

C'est de qui ? Oger et toute une bande de desperados du crayon




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Grand Angle




 

Déjà croisés sur le site? Quasiment tous oui.



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Quatrième volet de la série d’anthologie dirigée d’une main de maître par Tiburce Oger, voici Lawmen of the West.

 

Après les indiens, les premiers colonisateurs ou encore les pistoleros, le Far West et son histoire chaotique sont racontés ici en quatorze récits courts s’inspirant tous d’histoires vraies. 



 

Couvrant presque un siècle, voici la naissance de l’Amérique telle que nous la connaissons aujourd’hui, celle qui a vu les peuples indiens se faire spolier de leurs territoires par les colons et les “premiers américains” et, surtout, celle des premiers hommes qui ont tenté, d’une façon ou d’un autre, de faire respecter la loi dans ces contrées sauvages.

 

On croise donc évidemment des shérifs et des juges mais aussi des miliciens, des chasseurs de primes, des Texas Rangers avec une constante: la poudre parle plus souvent qu’à son tour.

 

 

Si on retrouve bien un déroulé chronologique et un fil rouge dans ce cinquième volet, celui-ci est, je trouve, plus ténu voire anecdotique que dans certains des précédents, mais c’est bien là le seul bémol que l’on pourra regretter. 



 

Une fois encore Oger a convoqué une quinzaine de ses camarades dessinateurs pour mettre en images ce nouvel opus. On y retrouve des artistes déjà présents sur les tomes précédents (Regnault, Astier, Rouge, Gastine,...) mais aussi des nouveaux venus (Milano ou Guérineau) et, ce qui force une nouvelle fois le respect c’est la qualité générale de la partie graphique.

 


 

L’exercice de l’anthologie, nous l’avons vu maintes fois en ses pages, est périlleux quand les styles des artistes présents présentent de sérieuses différences, ici on reste impressionné par le niveau de dessin et une certaine unité de colorisation de beaucoup des historiettes.



 

On notera une filiation évidente dans pas mal des cas avec des pères du genre que sont Jigé, Giraud, Rossi ou encore Colin Wilson (excusez du peu) et ce Lawmen Of The West ravira tout amateur de western (dont votre serviteur).






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : A SKY FULL OF STARS FOR A ROOF



 

C'est de qui ? E. Morricone




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ?Sur grand écran aussi le western est un genre très apprécié et on peut difficilement évoquer les cow-boys de cinéma sans compter ceux en provenance de la Cinecitta.

 

 

 

Mouvement intrinsèquement lié au nom d’Ennio Morricone qui, avec la trilogie des dollars de Sergio Leone, va définir la musique du genre pour les décennies à venir (et pour cause sur 22 scores composés en cette année 1968, pas moins de quatre sont des westerns dont le très beau Grand Silence de Corbucci), le western spaghetti propose une vision souvent plus réaliste, plus âpre, plus crasseuse que son modèle américain.

 

 

 

Sur la quantité de longs métrages produits certains valent le détour comme ce Ciel de Plomb qui commence et se termine dans la violence avec des passages plus légers voire comiques entre les deux. 

La partition de Morricone, si pas exempte de «facilités» (comprendre : de choses déjà entendues sur de précédents travaux : sifflement, guitare,,,,), propose des variations plus originales notamment avec du violon.

 

 

 

Ambiances qui collent bien aux divers récits contenus dans ce Lawmen qui lui aussi contient sa dose de violence, de crasse et d'âpreté! 



 

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10 novembre 2024 7 10 /11 /novembre /2024 18:33


 

LA BD:





 

C'est quoi ? HISTOIRES DE L’OUEST




 

C'est de qui ? Serpireri




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Glénat




 

Déjà croisé sur le site? Plein de fois.




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? S’il s’est fait connaître surtout pour sa série Post apocalyptique érotique Druuna, débutée au milieu des années 80, Serpieri avait auparavant pas mal dessiné de westerns notamment pour une anthologie parue à l’époque aux éditions Larousse dont les fascicules ont bercé les douces heures de mon enfance.

 


 

Je vous avoue que ce sont ces récits que j’espérais retrouver dans la nouvelle compilation qui vient de paraître chez Glénat, traduction d’une parution de l’éditeur transalpin Lo Scarabeo mais en fait il s’avère que la majorité des histoires qui constituent ce tome 1 sont déjà parues chez nous en recueil, notamment chez Mosquito ces dix ou douze dernières années.

 

Pour qui ne les aurait pas lues, le bonheur de la découverte sera total, le noir et blanc expressif et ultra réaliste de l’artiste italien étant tout à fait adapté au genre western.

 


 

Coté scénarios, outre les trois histoires consacrées à Custer et la bataille de Little Big Horn, on voit que l’on est en Italie “l’autre pays du western” et l’influence des westerns spaghettis qui ont fait les grandes heures de la Cinecitta n’est jamais loin.



 

Deux dossiers et une galerie très fournie d’illustrations (dont certaines joliment érotiques) viennent compléter le premier volume de ces Histoires de l’Ouest que tout amateur de BD d’antan et/ou de cow-boy se devra d’acquérir si tant est qu’il ne les ai pas déjà sous d’autres éditions. 

 




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : THE LAST WAGON



 

C'est de qui ? Newman




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Pour The Last Wagon long métrage où un Richard Widmark incarne un indien blanc vengeur après le massacre de sa femme et son fils comanches, Lionel Newman, frèe de Alfred et père de Randy et Thomas (tous 3 également compositeurs pour le grand écarn, et non des moindres) écrit ne partition variée qui, après un générique un peu trop classique et grandiloquent  opte pour une approche bien plus sombre où les cuivres donnent de la voix dans des registres souvent graves annonçant des explosions courtes mais intenses jouées par les cordes.

 

Le suspense à fleur de peau de pas mal de pistes est de temps à autre contrebalancé par des pistes plus mélancoliques mais c’est pour mieux relancer la machine (la musique de la scène du combat au couteau en est un bon exemple).

 

 

On appréciera tout particulièrement, à la lecture de ce premier volet des Histoires de l’Ouest de Srepieri,, les passages où le compositeur évoque la musique tribale indienne via les instruments classiques, procédé courant à l’époque mais qui fait toujours son petit effet.

 

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24 octobre 2024 4 24 /10 /octobre /2024 08:28

 

LA BD:





 

C'est quoi ? ZORRO LA LEGENDE




 

C'est de qui ? A. Toth




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Urban Comics




 

Déjà croisé sur le site? Oui



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Comme je le disais un peu plus tôt cette année lors de la sortie de la version de Zorro actualisée avec succès par Sean Murphy, enfant je raffolais de la série TV produite par Disney qui a enchanté des générations de gamins.



 

De son propre aveu, Toth responsable de la version BD de la série en question n’était pas très fan de ce  boulot de commande qu’il réalisa pour Dell Comics dans les années 60; mais le dessinateur vient de déménager en Californie et n’a plus le luxe de se permettre de choisir ses séries.



 

Si les histoires de ce recueil reprennent assez linéairement les scénarios de certains des épisodes de la série, Toth allant même jusqu’à donner les traits de certains des acteurs à ses protagonistes, Guy Williams et le Sergent Garcia en tête, l’artiste y pose sa patte inimitable, celle qui a fait de lui l’un des grands spécialistes hors pair du noir et blanc.



 

Jouant sur les à plats, les grisés et les zones d’ombre, capable d’exprimer tout un panel d’émotions avec une simplicité aussi désarmante qu’efficace, Toth excelle aussi bien dans l’encrage que dans le découpage proposant quelques jolies séances très dynamiques (même si c’est vrai que dans l’ensemble la narration reste assez classique).



 

Alors certes on est loin de certains travaux plus tardifs qui feront de Toth l’un des dessinateurs les plus influents du médium mais, en substance, tout est déjà là.

 

Ajoutez à cela le goût de la Madeleine de Proust de redécouvrir les aventures du justicier masqué (le modèle de Batman tout de même, si, si, Zorro a même une “Batcave” !) ) et vous comprendrez que cette anthologie est un incontournable.

 

 


 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : BONANZA



 

C'est de qui ? D. Rose




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Un de mes premiers souvenirs de western, probable pierre angulaire de ma passion pour le genre, est très certainement la diffusion sur Antenne 2 (aujourd’hui France 2) de la série TV Bonanza, où la famille Cartwright, au milieu du Nevada, défendait son petit carré de tranquillité vachère.

 

 

 

C’est le compositeur attitré du studio de l’époque, David Rose, qui, entre autres, écrivit les illustrations musicales de plus d’une soixantaine d’épisodes. Rompu à la musique de « remplissage », et à la diversité des genres, s’il livre bien une poignée de thèmes aux accents westerns très réussis, le reste de la galette, réinterprété ici par un grand orchestre, fait plus passe partout côté genre.

 

 

 

Néanmoins l’ambiance générale reste bon enfant et l’humour et la légèreté sont les ambiances prédominantes ce qui, le coté désuet en prime, en fait une B.O très en phase avec cette réédition du Zorro de Toth.

 

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4 juillet 2024 4 04 /07 /juillet /2024 08:59

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? SAGUARO. RETOUR A WINDOW ROCK




 

C'est de qui ? Valdambrini




 

La Couv':

 




 

Déjà croisé sur le site? Non.




 

Une planche: 

 

Le texte de la VF est évidement en français mais je n'ai pas trouvé d'image sur le web.



 

Ca donne Quoi ? Saguaro, série de fumetti parue il y a une bonne dizaine d'années de l’autre côté des Alpes, est un de mes actes manqués.

En effet, attiré par le pitch et les graphismes j’ai acquis, à diverses occasions, une bonne dizaine de numéros de la série, en italien donc, me promettant de me mettre à la langue de Dante, ayant même acquis une paire de méthodes et autres cahiers d’exercices.



 

Las, je n’ai jamais persévéré et mes fascicules sont restés sagement fermés à prendre la poussière au milieu de ma collection fluctuante.



 

Mais comme semble t-il tout arrive, un éditeur français s’intéresse aujourd’hui à une poignée de séries italiennes dont Bonelli doit vendre les droits pour pas trop cher, et publie, entre autres choses, Saguaro donc, à raison d’un titre par trimestre (pour 35 numéros sortis en Italie, il faudra donc s’armer de patience).



 

Le pitch: Dans les années 70 un amérindien, vétéran de la guerre du Vietnam, revient sur la réserve où il a grandi et acquiert un bout de terrain convoité par un propriétaire terrien pourri.

Ce dernier, prêt à tout pour arriver à ses fins, tue violemment le vieil indien propriétaire du terrain vendu. Un jeune mexicain est témoin du meurtre et est embarqué par un flic véreux à la solde du magnat, afin d’être abattu à son tour.

 

 Quand Saguaro -surnom de notre taciturne héros- intervient, tout va se retourner contre lui et il devient la cible des bandits et des autorités.



 

Sur un scénario mené tambour battant, l’auteur transalpin de Saguaro écluse quelques poncifs du genre  mais sait tenir son lecteur en haleine. Son dessin réaliste en noir et blanc est dans la lignée des Tex et autres parutions mensuelles italiennes.



 

Si on peut louer la démarche de la parution française de ce western moderne nerveux, à mi chemin entre les oeuvres de Tony Hillerman et le mythique Scalped de Aaron, on reprochera cependant à l’éditeur une absence de relecture de la traduction qui donne lieu à de vilaines fautes d’accords, de participe passé, voire de langue tout simplement (avec un “comme même” en lieu et place de “quand même”, fallait le laisser passer celui là!)  pour un fascicule souple d’une centaine de pages à 10 euros, c’est un peu dommage, espérons que les retours de lecteurs feront que ces coquilles disparaîtront par la suite. 




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : LE DUEL



 

C'est de qui ? Eastman



 

La Couv':


 


 

Déjà entendu chez B.O BD? Non



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ?  Eastman, violoniste depuis son plus jeune âge ayant collaboré avec des pointures dans le monde de la musique (de Beck à Bryan Adams en passant par Elton John) a, hélas, été introduit à la musique de film par Hans Zimmer avec qui il a bossé sur, entre autre, Black Hawk Down ou Pirates de s Caraïbes.

 

L’expérience lui ayant plu il a depuis monté son propre studio d’enregistrement où il compose, seul dorénavant (et c’est tant mieux) ses propres scores.

 

Sur ce western en apparence classique et qui n’évite pas certains clichés, mais avec quelques variantes appréciables, s’il fait pas mal dans l’underscoring, Eastman construit lentement sa montée en tension vers un climax attendu. Son travail avec Carter Burwell sur le remake (dispensable) d’Alamo se fait sentir ici, l’influence du compositeur attitré des frères Cohen étant évidente notamment dans l’absence de thèmes répétés (voire même distincts).

 

Grand amateur d’instruments à cordes, c’est à cette famille qu’il donne la part du lion et, si pas des plus originale, la couleur générale de la B.O est agréable.



 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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