LA BD:
C'est quoi ? BAT-MAN FIRST KNIGHT
C'est de qui ? Jurgens & Perkins
La Couv':
C’est édité chez qui? Urban
Déjà croisés sur le site? Non.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Louable idée que de proposer une aventure du Dark Knight dans un contexte historique raccord avec ses premières apparitions, à savoir l’Amérique de la première moitié du siècle dernier, avec ce que cela implique de background historico-politico-social…
Après, encore faut-il que le scénario suive.
Et ici c’est tout de même un peu là que le bât blesse. A Gotham, Bruce Wayne qui vient de décider de devenir le justicier masqué connu sous le nom de Bat-Man, enquête en marge des forces de police de Gordon sur des personnalités qui sont assassinées par…des macchabés!
Bon entre un Batman qui se carapate quand il se prend une dérouillée par les méchants zombies (sans plus se préoccuper de la potentielle victime du coup), des dialogues et situations qui tombent à plat (la scène avec les acteurs qui viennent solliciter Wayne) et une poignée de rebondissements un brin téléphonés, autant dre que l’effort ne m’a pas convaincu.
Le graphisme s’en sort un peu mieux avec notamment un look old shool pour le Batman mais son approche ultra réaliste, si elle colle plutôt pas mal à la fois à l’ambiance et à l’époque, souffre à mon goût de certains traitements trop infographiques des décors et des couleurs et, surtout, de visages de personnages qui ont tendance à ne pas se ressembler au sein d’une même planche (donner la tronche d’un jeune Cary Grant à Bruce Wayne pourquoi pas mais alors autant essayer d’être constant dans son rendu!).
Encore une aventure de l’Homme Chauve-Souris dans le Multiverse (je ne suis pas sûr que ce soit la bonne catégorie remarquez) dont j’aurais pu me passer mais qui pourra intéresser les fans de comics friands de “what if”
LA MUSIQUE:
C'est quoi : JE DOIS TUER
C'est de qui ? Raskin
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ?Avec une palanquée de films ( et non des moindres : Laura de Preminger, c’est lui !) dans divers genres derrière lui, Raskin s’était pourtant assez peu frotté au polar urbain avant ce film nerveux où un tueur prend une famille en otage dans leur maison, prévoyant d’assassiner le président des USA en visite dans la ville.
Raskin, après une brève mise en jambe plutôt calme histoire de tromper son monde, développe des thèmes nerveux et pleins de tension, où les cuivres jouent sourds mais menaçants.
Si l’on ne retrouve pas forcément ce qui a fait la maestria de certains des travaux précédents du compositeur, ce dernier fournit un score remarquable à bien des points, ne serait-ce que par une certaine économie d’effets tape à l’œil pour se concentrer sur l’illustration du suspense via des passages annonciateurs de l’underscoring à venir des décennies suivantes.