LA BD:
C'est quoi ? AMERICAN PARANO. BLACK HOUSE
C'est de qui ? Bourhis & Varela
La Couv':
C’est édité chez qui? Dupuis
Déjà croisés sur le site? Oui ensemble et séparément..
Une planche:
Ca donne Quoi ? Kim Tyler n’est elle pas trop impliquée dans l’enquête sur les meurtres sataniques qui impliqueraient Baron Yeval le gourou aussi charismatique que inquiétant de l’Eglise de Satan?
En effet ce dernier s’amuse avec la jeune enquêtrice, disséminant des indices comme dans un jeu de piste morbide et laissant penser que, s’il est peut être innocent des crimes qu’on lui impute, il sait quelque chose à propos du coupable… et sur le propre père de Kim.
Suite et fin de l’excellent diptyque signé Bouhris et Varela qui continuent à exploiter avec talent le San Francisco historico-culturel de l’époque de Dirty Harry.
Le scénario fait évoluer leur attachante fliquette et tout une série de seconds rôles bien campés pour une enquête tendue dans la grande tradition du thriller ésotérique seventies que le trait si personnel et, avouons le, aussi innatendu qu'efficace, rend encore plus indispensable.
LA MUSIQUE:
C'est Quoi ? KESSLER
C'est de Qui ? R. Farnon
La couv'
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Rien de bien notable dans la filmographie Robert Farnon, adepte du mouvement la musique légère (c’est un courant de la musique classique pour ceux qui auraient l’esprit mal placé!) qui s’est cependant taillé une belle réputation comme arrangeur dans le monde de la musique pop.
Pourtant à l’écoute de certains de ses travaux on aurait aimé que le monde du 7° art s'intéresse un peu plus à ce canadien inventif.
Pour ce télefilm du début des années 80 par exemple son sens de l’illustration musicale s’avère des plus efficaces.
Retraçant la traque d’un ancien nazi, le scénario donne l’occasion au compositeur de faire un emploi des cordes audacieux ou encore d’utiliser des percussions et bruitages divers, le tout dans un ensemble qui n’a que peu vieilli plus de 4 décennies plus tard.
Naviguant entre thriller oppressant et tension paranoïaque, la B.O de Kessler apporte un vrai plus à cette conclusion haletante de American Parano.