19 mai 2017 5 19 /05 /mai /2017 13:02

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : TEX. LE HEROS ET LA LEGENDE.

 


C'est de qui : Serpieri.

 

 

La Couv':

 

Rencontre de mythes  /  Tex. Le Héros et la légende  Vs.  The Homesman

 

Déjà croisé sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Mosquito.

 

 

Une planche:

 

Rencontre de mythes  /  Tex. Le Héros et la légende  Vs.  The Homesman

 

Ca donne Quoi ? En pleine guerres indiennes, Tex secourt une jeune blanche, enlevée par les apaches, afin de se confronter à leur chef, un guerrier féroce dont la haine des blancs (fort compréhensible me direz-vous) pousse à toutes les cruautés.

 

Tout comme sur le précédent Tex paru chez Mosquito, Prisonnière des Apaches, cette aventure du Ranger du Texas (qui ne l’était pas encore), se démarque beaucoup de la série classique, celle qui paraît mensuellement en Italie et l’on peut lire en VF selon le bon vouloir de Clair de Lune.

 

Outre une « star » au dessin, qui prouve, presque 40 ans après ses histoires courtes western, qu’il est toujours aussi bon dans le domaine, notre héros porte les cheveux longs, fait la connaissance de celui qui va devenir son inséparable compagnon et, chose assez rare, fait preuve d’une certaine détermination à tuer (même s’il en éprouve du remord ensuite).

 

Coté format aussi cet album se démarque de la pagination habituelle puisque l’on est sur du 46 planches, plus habituel dans le paysage franco belge. Album aux dessins superbes donc et au scénario tendu comme la corde d’un arc navajo,  Le Héros et la Légende rend  même un bel hommage à sergio Bonelli, créateur de la série, en en faisant le journaliste qui vient interviewer un Kit Carson quasi grabataire qui lui raconte sa première rencontre avec Tex.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

C'est Quoi ? THE HOMESMAN

 

 

C'est de Qui ? M. Beltrami

 

 

La couv'

 

Rencontre de mythes  /  Tex. Le Héros et la légende  Vs.  The Homesman

 

Déjà entendu chez nous ? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Comme quoi, tout peut arriver. Même Marco Beltrami, indécrottable faiseur de scores d’épouvante plus ou moins tous similaires, est capable de surprendre en composant une B.O originale voire surprenante dans un genre inhabituel pour lui : le western.

 

Fruit d’une collaboration de plus d’un an avec Tommy Lee Jones, devant et derrière la caméra, la musique de The Homesman est loin des canons du genre. Apre, roots, proche des bruits du film, on y entend entre autre pas mal l’harpe éolienne qui reproduit le son du vent, dans cette optique, Beltrami et Buck Sanders, co-auteur de la B.O, construisent également un piano à vent.

 

La liberté de création du compositeur a clairement été plus importante ici que sur la plus grande majorité de ses travaux et ça ferait presque regretter que ce n’ait pas été plus souvent le cas.

 

Une B.O atypique pour une histoire de Tex qui ne l’est pas moins.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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18 mai 2017 4 18 /05 /mai /2017 15:39

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LA CASA

 


C'est de qui : V. Hussenot

 

 

La Couv':

 

A la maison  /  La Casa  Vs.  Feeling Romantic

 

Déjà croisé sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Warum

 

 

Une planche:

 

A la maison  /  La Casa  Vs.  Feeling Romantic

 

Ca donne Quoi ? Première œuvre de Victor Hussenot, rééditée dans le cadre des 11 ans de Warum, La Casa n’est clairement pas une BD au sens strict du terme, en effet, la case y est ici vue comme le foyer de ses personnages(on notera le jeu de mot habile du texte entre case et « casa », maison en italien) et  il n’y a pas d’histoire à proprement parler mais plutôt des suites de saynètes, parfois reliées, d’autres non, où l’auteur se joue des possibilités du médium avec une belle inventivité.

 

A la manière d’un MAM, la maestria graphique en moins cela dit, Hussenot, pour un premier album, faisait déjà preuve d’une vrae originalité en dynamitant les codes de la narration : cases qui se retourne, personnages qui se déplace sans contraintes, jeu sur les couleurs, trouvailles graphiques surprenantes…il y a du génie dans certaines expérimentations.

 

Le trait est au départ un peu hésitant, c’est une œuvre de jeunesse et ça se sent, mais, en substance, on sent l’envie d’exploration communicative d’un artiste promis à une carrière hors normes que l’album Les Spectateurs, sorti l’an passé, a confirmé.

 

A la maison  /  La Casa  Vs.  Feeling Romantic

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? FEELING ROMANTIC

 

 

C'est de Qui ? Mica Levi

 

 

La couv'

 

A la maison  /  La Casa  Vs.  Feeling Romantic

 

Déjà entendu chez nous? Oui, deux fois.

 

 

On peut écouter? Ca se tente:

 

 

Ca donne Quoi ? L’année où elle reçoit enfin la consécration grâce à l’étonnante B.O de Under The Skin (film par ailleurs très chiant qui a surtout fait du bruit car Scarlett –regard bovin-johansson y apparaissait dans le plus simple appareil), l’ex DJ britannique Mica Levi sort cette galette accompagnée d’une poignée de collaborateurs, les anciens membres de Micachu en tête.

 

A la croisée des chemins de l’expérimental bruitiste, du bidouillage électro et du mix planant, le tout assaisonné au minimalisme à la Glass (toute proportion gardée), cette longue litanie instrumentale pleine d’effets, de sons distordus, de bouts de mélodies répétées et autres boucles samplées, si probablement trop conceptuelle pour être écoutée en tant que telle (je vous déconseille par exemple l’écoute en voiture !), semble bien plus adéquate pour servir de bande son à quelque chose d’original, de décalé, de conceptuel…et ça tombe bien pour nous vu que la Casa de Hussenot possède plus ou moins tout ces attributs.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 15:53

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : ORNITHOMANIACS

 


C'est de qui : D. Scmitt

 

 

La Couv':

 

De bien étranges bestioles  /  Ornithomaniacs  Vs.  Big Fish

 

Déjà croisé chez nous? Non

 

 

C’est édité par ? Casterman

 

 

Une planche:

 

De bien étranges bestioles  /  Ornithomaniacs  Vs.  Big Fish

 

Ca donne Quoi ? Alors que sa mère semble prête à tout pour tirer profit de la difformité de sa fille - une minuscule paire d‘ailes dans le dos- Nine, comme la surnomme sa meilleure amie, va, sur les conseils de cette dernière sonner à une bien étrange maison où elle est accueillie par un homme oiseau et un squelette qui parle.

 

Loin de pouvoir la débarrasser de son petit problème, ces deux drôles d’oiseaux (hum !) vont même l’encourager à s’en servir.

 

Quand leur employeur, le sombre oiseleur, rentre au nid ( !!), les choses vont dramatiquement se compliquer pour notre héroïne.

 

Dans un noir et blanc pointu et détaillé, qui marie le pictural d’un Arthur Rackham et le gothique décalé des premières œuvres d’Eric Libergé, Daria Schmitt déroule en une centaine de pages un conte étrange et décalé, où des personnage atypiques et travaillés évoluent dans un univers aux confluents des influences de l’auteure.

 

Mariant avec minutie et passion le fond et la forme elle évoque la différence et comment l’assumer en soignant une partie graphique parfois assez épatante.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? BIG FISH

 

 

C'est de Qui ? D. Elfman

 

 

La couv'

 

De bien étranges bestioles  /  Ornithomaniacs  Vs.  Big Fish

 

Déjà entendu chez nous ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne quoi ? Si, une fois encore, on est en terrain connu pour un long qui réunit l’inséparable –à l’époque du moins- duo Burton Elfman, la B.O de Big Fish se démarque de pas mal de ses comparses par des thématiques moins marquées des mélodies sautillantes qui sont devenue la marque de fabrique du compositeur.

 

Assagi probablement par le sujet du film, Elfman, s’il cède bien aux chœurs aériens et autres ritournelles faussement naïves sur quelques pistes, laisse plus de place à une certaine émotion, ses compositions sont plus contemplatives même, via notamment un piano solo qui sait se faire discret.

 

La bonne humeur et le grain de folie de ses œuvres précédentes sont belles et bien là et le générique final est un beau patchwork de son savoir faire. A lui seul, s’il était un brin plus long, il pourrait d’ailleurs  faire office de B.O à Ornithomaniacs.

 

 

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Une chronique de Fab

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16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 07:15

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LE CID.

 

 

C'est de qui : Palacios

 

 

La Couv':

 

Le Retour du héros  /  Le Cid  Vs.  Flesh & Blood

 

Déjà lu dans le coin ? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Long Bec.

 

 

Une planche:

 

Le Retour du héros  /  Le Cid  Vs.  Flesh & Blood

 

Ca donne Quoi ? Après l’excellente intégrale de Manos Kelly, parue l'an passé, les éditions du Long Bec nous font encore un beau cadeau avec la réédition classe d’une autre grande série de l’espagnol Palacios : Le Cid.

 

Afin de dissiper d’emblée tout malentendu, il faut prendre cette œuvre  comme une évocation romancée de la vie de Rodrigo Diaz de Bivar et non comme une quelconque adaptation de la pièce de Corneille.

 

Nous sommes en plein Moyen Age Espagnol, alors que les monarques chrétiens, Alphonso VI en tête, partent à la reconquête des territoires aux mains des musulmans.

 

C’est dans cette période propice aux batailles épiques et autres manigances, trahisons et conflits d’intérêts qu’évolue notre héros, au service du fils du roi espagnol.

 

Entre siège de place forte, assauts désespérés, tentative d’assassinat, complot et sauvetage de jeune fille en détresse (quoique !) le futur Cid a fort à faire tout au long de ses 4 histoires, dont deux étaient jusqu’alors inédites en français (les deux premières étaient entre autre parues au début des années 80 dans l’excellente mais fugace collection Noire aux Humanos).

 

Le Retour du héros  /  Le Cid  Vs.  Flesh & Blood

 

Au fur et à mesure des albums, outre une belle évolution dans le trait réaliste et dynamique de Palacios, on appréciera ses trouvailles graphiques (les passages avec les ogives du quatrième tome par exemple), son sens de la narration et un véritable talent pour le récit d’aventure.

 

Le genre s’y prêtant plus, la colo parfois un peu flashy d’époque est moins marquante que sur le western, et a tendance à s’atténuer au fil des tomes.

 

Pour cette nouvelle version, tout comme ça avait été le cas sur Manos Kelly, les couleurs ont été « nettoyées », la traduction refaite et l’ensemble est présenté avec des notes biographiques et historiques.

 

Bref, encore une œuvre quasi incontournable du patrimoine franco-belge qui refait surface dans un écrin à sa hauteur ; et l’on espère secrètement que l’autre grand artiste de la collection Noire des Humanos – Gianni De Luca- aura également droit un jour à ce traitement de luxe !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? FLESH AND BLOOD

 

 

C'est de Qui ? B. Poledouris

 

 

 

La couv'

 

Le Retour du héros  /  Le Cid  Vs.  Flesh & Blood

 

Déjà entendu chez nous? Oui, une poignée de fois.

 

 

 

On peut écouter ?  

 

 

Ça donne quoi? : Si l’on retrouve évidemment dans cette B.O des allusions à celles qu’il a composées pour les deux Conan dans les années précédentes, on peut doublement louer Basil Poledouris.

Tout d’abord, et ce n’est pas rien, pour n’avoir pas cédé à la facilité des synthétiseurs dont il va user et abuser tout le reste de la décennie (nous sommes en 85), et ensuite pour s’être débarrassé des chœurs à la Carl Orff bien présents sur les Conan, conférant à Flesh and Blood un aspect plus médiéval.

 

Le film de Verhoven se veut réaliste et violent, sa musique l’accompagne dans cette voie (enfin surtout la seconde partie !). Partant de mélodies de l’époque, Poledouris compose des thèmes variés où les cordes et les percussions sont constamment sollicitées.

 

Si les passages plus enlevés laissent un peu trop libre cours à des cuivres parfois pompiers, l’ensemble de son score, très rythmique, est une réussite digne des deux efforts suscités et s’accorde très bien avec l’esprit d’aventure épique du Cid de Palacios.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 06:51

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : INFINTY 8. GUERILLA SYMBOLIQUE.

 

 

C'est de qui ? Trondheim, Kris et Trystram.

 

 

La Couv':

 

 

 

Afro Infinty  /  Guerilla Symbolique  Vs.  First Base

 

Déjà croisé sur le site? oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

 

Une planche:

 

Afro Infinty  /  Guerilla Symbolique  Vs.  First Base

 

Ca donne Quoi ? L’agent très spéciale Patty Stardust, notre nouvelle héroïne et sa coupe afro digne d’un film blaxploitation, est dérangée dans sa mission d’infiltration de la Guerilla Symbolique (pseudos Néo Babas bien moins inoffensifs qu’il n’y parait !)  afin d’enquêter sur le mausolée géant qui se dresse sur la route du vaisseau, encourant par la même le risque périlleux que sa couverture vole en éclat.

 

Et c’est parti pour un nouveau reboot !

 

Coté scénar, on reste dans la série B aussi décalée que possible, de la S.F aux accents funs originale ; c’est Kris qui rejoint Trondheim sur ce nouvel opus (et se paye même le luxe d’un clin d’œil en second rôle guest star dans l’album) ; il mélange allègrement moquerie acerbe de la folie des réseaux sociaux à l’ « anecdote » du Club 27, qui regroupe ces musicos morts au même âge (et personnifiés ici par une sorte d’artefact composés de leurs instruments de prédilection).

 

Au dessin c’est Martin Trystram qui s’y colle. J’avais beaucoup aimé Pacifique, moins (graphiquement s’entend) La Vallée que je trouvais moins précis. Ici on est à mi-chemin des deux, avec des passages très réussis (notamment certaines expressions faciales par exemple), d’autres plus hésitants ; mais l’ensemble se tient plutôt bien et la colo finit de faire prendre la sauce.

 

Par contre, comme pour le tome précédent, et à mi-parcours du concept, une véritable thématique générale a encore un peu de mal à se détacher…à suivre !

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

C'est quoi : FIRST BASE

 


C'est de qui : Babe Ruth

 

 

La Couv':

 

Afro Infinty  /  Guerilla Symbolique  Vs.  First Base

 

Déjà croisés par ici? Non.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Groupe relativement méconnu  des années 70 malgré des musiciens doués et une chanteuse aussi charismatique que douée vocalement , les anglais de Babe Ruth frappent fort avec ce premier album First Base (Babe Ruth est le nom d’un joueur de baseball célèbre) où ils font preuve d’un réjouissant  sens du mélange entre  rock péchu, groove heavy et…musiques de films.

 

C’est la version instrumentale du titre phare de la galette, The Mexican, morceau samplé plus d’une dizaine de fois au cours des décennies suivantes, que nous avons retenu ici, avec sa reprise aussi inattendue que bien pensée du thème de Et Pour Quelques Dollars de Plus d’Ennio Morricone.

 

Décalage furieusement funky qui en rajoute une couche à celui déjà bien barré de ce nouvel opus de Infinity 8.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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