2 janvier 2020 4 02 /01 /janvier /2020 15:23

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES INDES FOURBES

 

 

C'est de qui ? Ayroles et Guarnido

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, mais pas ensemble.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Pablos a grandi le fondement dans la boue et la tête dans les étoiles ; son ambition dans la vie, enfoncée à coup de baffes par son pragmatique paternel, est de se hisser au rang des grands de ce monde sans pour autant se salir les mains.

Disons-le d’emblée, les choses ne sont pas allées comme prévues pour notre anti-héros, roublard retors, arnaqueur à la petite semaine, malchanceux éternel, toujours à deux doigts de s’élever dans la vie avant de tomber encore plus bas. Mais les coups ça endurcit et Pablos va apprendre de ses échecs embarquant avec lui maints personnages ambitieux et ou cupides sur la route de l’Eldorado, la cité mythique regorgeant d’or, dans des aventures plus grandes que nature.

 

 

5 ans de gestation auront été nécessaire à l’accouchement de ce généreux one –shot (dans sa taille comme sa pagination) qui voit s’acoquiner deux pointures de la BD Franco-Belge. Le dessinateur espagnol prodige de Blacksad, Juanjo Guarnido met en image ce scénario du papa de De Capes et de Crocs, sorte de mix aussi improbable que drôle du Prince et le Pauvre et de Usual Suspects (si, si !)

 

Si l’on pourra tiquer sur une voix off très présente (surtout que tout un passage de l’album est en planches muettes diablement « parlantes » !) l'action est soutenue, les répliques claquent et les bons mots fusent ; on appréciera donc à sa juste valeur cette farce historique dont le point fort est une partie graphique magistrale, avec de superbes compositions, des personnages fort expressifs dignes des meilleurs Disney dans des décors soignés aux détails fourmillants, le tout rehaussé de couleurs aussi réussies que bien choisies.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE EMPEROR’S NEW GROVE

 

 

C'est de qui ? J. Debney

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? N’y allons pas par quatre chemins, à de rares exceptions près, la majorité des disney de ces dix (allez, quinze) dernières années sont assez pitoyables côté musique si on les compare à leurs glorieux ainés (et je ne parlerai même pas des dessins animés en eux-mêmes).

J’ai subi par exemple il y a peu leur dernière purge en date, la Reine des neiges deuxième du nom, outre un scénario indigent et paresseux, la partie musicale est d’une pauvreté à pleurer et les chansons se succèdent à un rythme soutenu histoire de faire passer le temps (avec évidement l’effet inverse).

 

Le Kuzco dont j’ai choisi la B.O aujourd’hui a subi pas mal de changements avant de voir le jour, dans son développement comme sn sujet. Sting, alors fort en vogue à l’époque, avait été sollicité pour écrire une poignée de thèmes et de chansons que le bassiste aux cheveux platine a du réarranger une fois le projet muté.

 

On se retrouve donc avec un nombre assez élevé de parties vocales qui, évidemment, seront consciencieusement zappées lors de la lecture de la BD au profit du score écrit par John Debney –fils d’un producteur du studio aux grandes oreilles, ça aide ! – dont c’est le premier animé, mais pas le premier boulot pour Disney.

 

Le compositeur sait faire la juste balance entre grand spectacle d’aventure avec thèmes héroïques et funs aux cuivres brillants et passages plus calmes tout en étant enjoués aux influences sud-américaines ténues mais bien assimilées. Le seul souci de cet accompagnement musical finalement c’est sa relativement courte durée sur la pagination fournie des Indes Fourbes, mais sinon ça passe comme une lettre à la poste !

 

 

 

 

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21 décembre 2019 6 21 /12 /décembre /2019 08:47

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  NASSAO

 

 

C'est de qui ? Ruben Del Rincon

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Tabou

 

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Un trio de potes scientifiques mène une mission de recensement d’insectes sur l’île de Nassao, en plein océan pacifique. Apparemment seuls habitants de l’île, le temps sans relations sexuelles commence à leur paraître bien long.

Mais ils vont bientôt découvrir qu’une peuplade de jeunes femmes aussi accortes qu’avenantes réside bel et bien dans ce lieu paradisiaque (ou en tout cas qui le devient soudainement), et que, tenues à un rite d’abstinence en dehors d’une certaine période de fécondation, elles sont tout aussi en manque de sexe !

 

 

Alliant l’humour a un superbe trait rond et cartoony coloré, débordant de sensualité exacerbée, Ruben Del Rincon, que l’on a vu sur des choses plus classiques chez nous, propose un diptyque très frais et fun, aux scènes de sexe explicites débridées et émoustillantes, ses vahinés sont voluptueuses et peu farouches et  n’ont rien à envier à ses paysages bucoliques

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :FANTASY ISLAND

 

 

C'est de qui ?

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Bien avant Peter Dinklage et son interprétation de Tyrion Lannister dans GOT, un autre nain, français celui ci, avait fait les beaux jours de la série TV américaine.

Fantasy Island, dont une sorte de remake horrifico-paresseux va sortir sur les écrans sous peu, a, durant sept saisons, emmené les téléspectateurs dans une île où, pour la somme d’argent idoine, les visiteurs pouvaient voir leurs rêves se réaliser.

 

Laurence Rosenthal, qui multiplia les allers retours entre petit et grand écran au cours de sa carrière, signe le générique et les B.O d’une poignée d’épisodes. Fort de sa formation classique (et française !), il écrit des partitions aux arrangements riches, où les cordes expriment à la fois le rêve et le romantisme et où les cuivres et percussions sont dédiés au suspense et au fantastique.

 

Une bande son joliment surannée qui rajoute au décalage parfois second degré de Nassao.

 

 

 

 

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17 décembre 2019 2 17 /12 /décembre /2019 15:35
 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  MILES ET JULIETTE

 

 

C'est de qui ?  Rubio & Sagar

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, les deux,  mais pas ensemble.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Il y a des albums que l’on dirait fait exprès pour B.O BD … et vice –versa ! Miles et Juliette, fait partie de ceux-là ; bio en partie romancée de la première venue à Paris de Miles Davis - alors jeune trompettiste pétri de talent et d’ambitions – il évoque surtout la rencontre entre le jazzman et Juliette Gréco, aspirante chanteuse et actrice, muse du tout Saint-Germain de l’époque ; quartier où se pressait la crème de la crème des artistes existentialistes (ou pas d’ailleurs !).

 

Nous sommes à la fin des années 40, Miles Davis, instrumentiste de génie qui peine à trouver sa place au sein du mouvement artistique et musical du New York d’alors, vient de former avec Gil Evans un nonette (neuf instruments pour les moins mélomanes de nos lecteurs) avec lequel il enregistre une galette révolutionnaire mais bien trop en avance sur son temps.

 

Invité sur une date parisienne avec les cadors du genre, il débarque dans une capitale qui vit à pleins poumons la libération, et pas que celle du joug de l’occupation mais également un renouveau artistique et des mœurs. C’est durant cette semaine en apesanteur que Miles Davis tombe amoureux (et réciproquement) de Juliette Gréco, électron et esprit libre s’il en est.

Les deux tourtereaux vivront une liaison enflammée qui sera aussi intense que brève puisque notre trompettiste repart pour New York où il souhaite se consacrer à sa musique.

 

Hélas pour lui, à la douleur de l’absence de sa belle, vont venir s’ajouter la désillusion de l’échec commercial et critique de son enregistrement, l’annulation de dates et autre défections de musiciens, l’entraînant sur la pente descendante de la drogue…mais ceci est une autre histoire.

 

 

Sur le scénario joliment mené de Salva Rubio, où fait réels et interprétations se mêlent pour raconter la  passion des deux artistes, Sagar poursuit sa ligne expressive découverte avec le Syndrome de Stendhal mais ici le trait est plus libre, plus sauvage, la narration est plus audacieuse, avec des effets de mouvements au sein des cases et des planches des plus réussis et des teintes et couleurs qui expriment fort bien les ambiances jazzy et romantiques de l’histoire.

 

Une belle association du fond et de la forme pour un album hommage hors pair.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :BIRTH OF THE COOL

 

 

C'est de qui ? Miles Davis

 

 

La Couv':

 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Alors évidement l’accompagnement était tout trouvé pour ce one shot, musical s’il en est.

Bide à sa sortie, Birth Of The Cool (qui ne s’intitule d’ailleurs pas comme ça en 49), est la réponse de Miles et de Gil Evans au BeBop, alors en vogue mais trop technique et cérébral pour le grand public, et, en même temps, l’évolution d’un genre qui s’enlisait dans le jazz Big Band.

 

Composé donc de neuf instruments dont certains jusque-là inhabituels dans la discipline (un cor, un tuba), le combo cherche plus à exprimer l’harmonie, la mélodie… avec des morceaux reposant sur des accords et moins accès sur la virtuosité des solistes. Croyant dur comme fer à son concept, Miules ira jusqu’à décliner la proposition de Duke Ellington de rejoindre son orchestre afin de se consacrer à ce son projet (scène retranscrite dans Miles et Juliette d’ailleurs).

 

Visionnaire malheureux, le trompettiste devra ronger son frein quelques années avant que sa galette soit appréciée à sa juste valeur, donnant naissance au Cool Jazz et lançant la vocation de générations de musiciens.

 

 

 

 

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12 décembre 2019 4 12 /12 /décembre /2019 15:15
 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  BLUEBERRY. AMERTUME APACHE.

 

 

C'est de qui ? Sfar & Blain

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ?Dargaud

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble d'ailleurs.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Mike Blueberry, de retour de patrouille est témoin de l’assassinat de deux femmes indiennes par trois jeunes gens issus d’une communauté religieuse.

Agressé et laissé pour mort par les tueurs, notre lieutenant réalise que les deux victimes sont la femme et la fille d’Amertume un apache revanchard et sans pitié ; il rentre au fort pour annoncer la mauvaise nouvelle à son commandant, commandant dont il couche avec l’épouse et qui ne le porte pas dans son cœur.

 

Blueberry est missionné pour aller chercher les coupables afin d’éviter un bain de sang. Mais les apaches sont déjà sur le sentier de la guerre et l’escouade des soldats va en faire les frais.

La poudrière est en feu, Blueberry va avoir fort à faire pour éteindre la mèche.

 

J’ai beaucoup aimé les premières années de  Sfar entre Paris-Londres et autres Professeur Bell mais avais abandonné depuis quelques années, assez décontenancé par des choses comme ses introspections jetées sur papier ou chroniques de vampires ado. Je le retrouve avec  plaisir dans cet hommage où il mêle respect et modernité, où on retrouve sa patte scénaristique et sa gouaille de dialoguiste.

 

Double casquette pour Blain, coscénariste et dessinateur de cet Amertume Apache (non Amertume n’est pas du « féminin », c’est le nom de l’un des protagonistes indiens) pour laquelle il a quelque peu adapté son trait pour avoir une certaine homogénéité avec le reste de la série, le rendant plus réaliste que sur ses œuvres précédentes.

 

 

Si l’on pourra peut être tiquer sur la multiplication des fils scénaristiques, ils se révèlent tous intéressants ; tirés de situations classiques du genre, leur mélange apporte un intérêt constant au lecteur qui aurait par contre aimé en savoir un peu plus (sur la relation entre Blueberry et Ruth, sur l’origine de la communauté religieuse…).

 

Outre des personnages féminins forts, on appréciera aussi une certaine noirceur dans le ton, les deux artistes ayant mis de côté l’humour pince sans rire, leitmotiv de pas mal de leurs œuvres respectives, au profit d’une ambiance western moderne marquée. Profondément associée au 7° art, la série de Charlier et Giraud a plus ou moins suivi les tendances du western au cinéma. Amertume Apache ne déroge pas à cette règle, proposant un scénario sans concessions où la tragédie pointe à chaque page, à l’image des westerns des dernières décennies, très sombres. (on notera au passage quelques clins d’oeils comme la présence au « casting » de cet album de Claudia Cardinale, Paul Dano ou encore de Woody Strode).

 

Reprise intéressante pour ce premier tome dont la suite arrivera l’an prochain et devrait confirmer que le passage de flambeau a été réussi.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : L’HOMME SAUVAGE

 

 

C'est de qui ? F. Karlin

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Probablement une fois ou deux oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? L’Homme Sauvage aura eu le tort de sortir sur les écrans alors que la mode des westerns vivait ses dernières heures, et le film ne connaitra pas le succès qu’il aurait probablement mérité et ce malgré la présence de Gregory Peck et d’Eva Marie Saint au générique et d’une réalisation solide.

 

Musicalement, Karlin, qui officiera assez peu sur grand écran pour galvauder son talent pour le petit, propose quatre thèmes distincts où les cordes et la flute sont mis en avant et qui sont déclinés tout au long du score, avec des variations de rythmes intéressantes. Le ton a parfois tendance à tirer vers le film noir, joué par des instruments typiques de la musique western, ce qui donne un résultat efficace à défaut d’être toujours original.

 

Si l’on aurait pu choisir une B.O plus actuelle, voire plus sombre pour l’album du jour, les deux média partagent ce mélange de classicisme et de modernité panachée qui en fait un duo B.O/BD qui marche plutôt pas mal.

 

 

 

 

 

 

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6 décembre 2019 5 06 /12 /décembre /2019 14:09
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE SERPENT ET LA LANCE

 

 

C'est de qui ? Hub

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Non

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au cœur du royaume Aztèque, quelques dizaines d’années avant l’invasion espagnole, le souverain missionne Serpent l’un de ses hauts fonctionnaires pour enquêter sur une série de momies de jeunes filles retrouvées un peu partout dans le pays.

Lugubrement mises en scènes ces momies inquiètent également le prêtre Cozatl qui, ne souhaitant pas que son culte soit mis en cause, demande à Œil de Lance de mener également des investigations sur ses assassinats.

Les deux hommes ne sont pas étrangers puisque l’on pourrait même dire qu’ils sont ennemis depuis l’adolescence.

 

Après sa série à succès Okko, terminée avec le dixième tome, Hub se lance dans un projet d’envergure avec ce thriller atypique de par son background historique et géographique.

On y appréciera des personnages nuancés et intéressants aux destins intimement liés ce qui est une façon toujours payante de pimenter un scénario par ailleurs plutôt classique dans le genre.

Coté dessin cet acte 1, généreux s’il en est -180 pages- fait dans le grandiose avec force détails et des protagonistes expressifs à la limite de la caricature (dans le bon sens du terme !)

 

 

Du coté des bémols on regrettera pas mal de planches très sombres nécessitant une bonne exposition lumineuse pour être appréciée à leur juste valeur (et : non, ce n’est pas moi qui aie la vue qui baisse !) une narration parfois un brin abrupte dans ses flash-back et forwards et des noms de personnages difficiles à retenir au départ.

 

Mais l’ambition et la richesse de ce premier tome (sur 3  de prévus) font que l’on y reviendra, à la sortie de la suite, afin de découvrir ce qui a pu nous échapper en première lecture et apprécier une certaine maestria graphique pleine de détails !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : LES CAVALIERS

 

 

C'est de qui ? Delerue

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu dans le coin? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Quand John Frankenheimer se voit confié l’adaptation du roman de Kessel Les Cavaliers (avec Dalton Trumbo au scénario, excusez du peu), il choisit d’embaucher Georges Delerue pour écrire la partition plutôt que de la confier à des artistes avec qui il a déjà bossé mais dont le style et la sensibilité seraient moins originaux.

Préféré à des pointures comme Jarre ou Goldsmith, Delerue n’en n’est pas moins intimidé, bien au contraire. Après des succès internationaux, dont deux films en costumes aux musiques très recherchées, composer une B.O plus libre où il va pouvoir à la fois se lâcher dans l’épique, piocher dans le folklore afghan tout en abordant des thématiques plus psychologiques, est un défi qui le motive au plus haut point.

 

Ce qui interpelle le plus dans son score se sont probablement ces chœurs masculins très graves, contrebalancés par des cordes aigües à la limite de la dissonance qui ne sont pas sans faire penser à certains passages du Carmina Burana de Orff.

Pour le reste on oscille entre un lyrisme racé, une mélancolie certes parfois un peu appuyée mais de belle facture et, donc, des emprunts mais également des inventions « tribaux » appuyés.

L’ensemble est aussi réussi qu’inattendu et s’est révélé passionnant avec cet Acte 1 du Serpent et la Lance.

 

 

 

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