8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 06:43

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? ZORGLUB. LA FILLE DU Z.

 

 

C'est de qui ? Munuera

 

 

La Couv':

 

Les chiens ne font pas des chats  /  La Fille du Z  Vs.  Fantômas se déchaîne

 

Déja croisé chez nous? Probable.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

 

Une planche:

 

Les chiens ne font pas des chats  /  La Fille du Z  Vs.  Fantômas se déchaîne

 

Ca donne Quoi ? Entre menacer sans cesse l’équilibre de la paix mondiale et élever une ado de seize ans, franchement parfois on se demande quel est le plus difficile ?

 

Nul doute que la Némésis de ce bon vieux Spirou choisirait la première réponse ! En effet, en bon papa poule qu’il est, notre savant fou ne supporte pas que Zandra, sa douce progéniture, grandisse, s’émancipe et, surtout !, s’intéresse aux garçons !

 

Surtout que notre héroine n’est pas une ado comme les autres, loin de là.

 

Après Le P’tit Spirou, ou encore les Spirou de… , c’est au tour du méchant de l’historique série d’avoir son spin-off rien qu’à lui ; après tout, Monsieur Choc a bien le sien !

 

Si peut être moins réussi à mon goût que ce dernier (mais pas pensé dans le même esprit cela dit), Zorglub premier du nom, plein d’humour (avec une mention spéciale à la première planche et sa critique –auto-critique même !- de la mode des reprises et autres dérivés) et d’action avec un grand A, devrait plaire aux amateurs acharnés du groom qui retrouveront avec plaisir le dessin rond, coloré et très expressif de Munuera (qui avait déjà signé quelques albums de la série principale).

 

Nul doute également qu’un public plus jeune trouvera cette série des plus accrocheuse (et, qui sait, plongera ensuite dans les aventures de Spirou et Fantasio), j’en veux pour preuve l’enthousiasme de ma fille (8ans et demi) qui s’est régalé à la lecture de la Fille du Z.

 

Les chiens ne font pas des chats  /  La Fille du Z  Vs.  Fantômas se déchaîne

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? FANTOMAS DE DECHAINE

 

 

C'est de Qui ? Michel Magne

 

 

La couv'

 

Les chiens ne font pas des chats  /  La Fille du Z  Vs.  Fantômas se déchaîne

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Peut être trop farfelu ou expérimentateur pour le cinéma français de l’époque (et c’est un comble, c’était les 70’s tout de même), Michel Magne n’aura clairement pas eu l’exposition qu’il méritait.

 

C’est sur des travaux comme les B.O de la trilogie Fantômas que l’on apprécie le plus le génie créateur du compositeur.

 

Entre swing jazzy survolté et ritournelles délirantes dignes de dessin animé, en passant par des thèmes dédiés impeccables aux orchestrations ambitieuses (Magne n’hésite pas à placer de la guitare électrique ou une orgue d’église pompeux sur une instrumentation plus traditionnelle par exemple), les partitions des films de Hunnebelle sont un régal de cinéphage audiophile.

 

La nouvelle série de Munuera, qui alterne les passages comiques et les scènes pyrotechniques d’envergure, s’accommode fort bien de la musique de Michel Magne le coté résolument désuet de cette dernière accentuant le décalage des situations de l’album.

 

 

 

--------------

 

 

Une chronique de Fab

 

 

 

 

Repost0
6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 08:40

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : TRISTAN ET YSEULT

 

 

C'est de qui : Maupré & Singeon

 

 

La Couv':

 

L'Amour fou!  /  Tristan et Yseult  Vs.  Altre Follie

 

Déjà lus sur B.O BD ? Agnès Maupré oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Gallimard BD.

 

 

Une planche:

 

L'Amour fou!  /  Tristan et Yseult  Vs.  Altre Follie

 

Ca donne Quoi ? Si les légendes de la Table Ronde ont eu maintes et maintes fois les honneurs de l’adaptation en romans, BD, ou sur petits et grands écrans, le mythe de Tristan et Yseult, pourtant contemporain (et étudié au collège) est souvent resté dans son ombre imposante.

 

Moins chargé en hauts faits (et encore, le héros y terrasse tout de même un dragon !) et en personnages emblématiques, modèle du roman d’amour courtois, la saga de nos tourtereaux maudits voit aujourd’hui ce manque en partie réparé dans un album scénarisé par Agnès Maupré (qui s’est déjà frotté aux adaptations littéraires avec succès) et mis en image par Singeon.

 

Un mot sur l’histoire donc, tout de même : Tristan est un jeune et beau chevalier mandaté par son roi d’oncle pour lui ramener une épouse.

 

Ce sera la douce Yseult qui, malheureusement pour tout le monde, ne l’entend pas de cette oreille et préférerait croquer Tristan au petit déjeuner.

 

Prête à tout pour arriver à ses fins, la rebelle jeune fille n’hésites pas à faire boire à Tristan le filtre d’amour que sa mère destinait au roi Marc.

 

L'Amour fou!  /  Tristan et Yseult  Vs.  Altre Follie

 

S’en suivent cachotteries et coucheries, trahisons et confrontations puis bannissement et morts en séries, le tout n’ayant rien à envier à, pêle-mêle, Roméo et Juliette ou encore Game Of Thrones.

 

Agnès Maupré choisit de donner à sa version un ton résolument actuel dans la psychologie et les répliques de ses personnages, le tout parsemé d’un humour bienvenu, tandis que Singeon, livre un graphisme coloré et novateur, fruit d’influences aussi multiples que réjouissantes.

 

Une relecture enthousiasmante s’il en est.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? ALTRE FOLIE

 

 

C'est de Qui ? Jordi Saval et Hesperion XXI

 

 

 

La couv'

 

L'Amour fou!  /  Tristan et Yseult  Vs.  Altre Follie

 

 

Déjà croisé par ici? Une fois ou deux oui.

 

 

 

On peut écouter ?  

 

 

Ça donne quoi? : Peu d’ensembles contemporains peuvent se targuer de la qualité de reproduction et d’exécution dont est capable l’Hespérion XXI de Jordi Savall.

 

N’hésitant pas à faire appel à d’autres virtuoses selon le répertoire choisi, l’arrangeur et joueur de viole espagnol a sélectionné ici des pièces courant des alentours de 1500 jusqu’au XVIII° siècle, venues d’Italie (de l’incontournable Vivaldi, au bien moins connu  Arcangelo Corelli), d’Angleterre (Playford) ou encore du…Pérou.

 

Ce qui frappe d’emblée avec cette Atre Folie, c’est l’interprétation débridée, la gaieté générale et l’unité, malgré les différences de style et d’origine, qui se dégage de la galette.

Une bande son qui pourra certes sonner parfois anachronique aux oreilles des connaisseurs mais qui ravira les profanes à la lecture de cette nouvelle et inspirée version du texte classique.

 

 

 

 

-------------------------

 

 

 

Une chronique de Fab

Repost0
5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 06:40

 

 

 

Avec cette chronique, Gen lance une nouvelle rubrique sur B.O BD qui aborde un problème récurrent et Ô combien abhorré des amateurs: Les séries inachevées!

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : HARKANGES

 

 

C'est de qui ? Froideval – Guinebaud (tome 1) – Angleraud (tome 2)- Marzo

 

 

La Couv':

 

À quand la suite? : Harkhanges Vs. Engelskonzert

 

Déjà croisé sur le site? oui

 

 

Une planche:

 

À quand la suite? : Harkhanges Vs. Engelskonzert

 

Ca donne Quoi ? Sur Panta Khlea, un monde où coexistent 12 écoles de magie dont chacune est sous la protection d'un Harkhange, le vieil empereur a régné 1000 ans. Il est au bout de sa vie et a convoqué les 12 écoles pour désigner son successeur en présence des 12 Harkhanges, immenses créatures ailées. Mais il meurt avant d'avoir nommé son successeur. Les ispismes, maîtres des écoles, tentent de s'asseoir sur le trône l'un après l'autre et disparaissent dans une gerbe de feu. Puis d'autres subissent le même sort jusqu'à ce que tous s'éloignent de ce lieu maudit.

 

Des siècles plus tard, les 12 écoles doivent envoyer leur meilleur élève pour participer à la quête de la parole perdue. Certaines jouent le jeu en envoyant le meilleur élève mais d'autres trichent en envoyant le dernier de promotion. Mais aucun élève n'est jamais revenu donc pourquoi sacrifier les meilleurs?

 

Une créature gigantesque (un anti-Harkhange ou un Harkhange dévoyé) envoie ses créatures, des enthropes, pour détruire les quêteurs. Mais 5 d'entre eux survivent : Limmud le mage blanc, Nepharianne la mage tantrique, Endora la mage de la narute, Ashtarien le devin et Asbeth le mage noir accompagné de son démon familier Boulgour. Asbeth a pour consigne de son école de liquider les autres quêteurs et un sort de contrôle des enthropes lui est donné pour cela. Mais il en crée un trop gros pour lui et a besoin du groupe pour le détruire… avec l'aide surprise d'un 6e quêteur : Richard, mage de guerre.

 

Mais entre les enthropes envoyés les détruire et ceux créés par Asbeth, la tâche va être périlleuse.

 

À quand la suite? : Harkhanges Vs. Engelskonzert

 

Et voilà, ... nous attendons la suite depuis 2005.

 

Le 3e tome avait été annoncé en 2012, puis 2013… mais il n'est jamais sorti. Pourtant une couverture avait été faite pour un album chez Glénat

 

Je ne crois pas que ce soit à cause d'un manque d'intérêt des lecteurs. Froideval semble se désintéresser de la plupart des séries pour lesquelles il a fait des scénarios depuis cette période à part Les chroniques de la Lune Noire. Dommage pour nous, lecteurs de ses séries. Est-il retourné à ses premières amours : jeux de rôles et/ou jeux de plateau? Ou est-ce une autre raison qui lui a fait abandonner cette série? Mystère dont nous n'aurons sans doute jamais la clé.

 

Pourtant les graphismes de Guinebaud et Angleraud sont bons : Harkhanges impressionnants, enthropes horribles, jeunes magicien(ne)s plutôt sympathiques et expressifs, avec des découpages de pages parfois un peu difficiles à lire mais toujours parfaitement construits (et une influence de Ledroit?). Raison de plus pour regretter l'arrêt de cette série.

 

M'sieur Froideval, s'il vous plait, donnez-nous au moins un aperçu de la fin que vous envisagiez…

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? ENGELSKONZERT 

 

 

C'est de Qui Paul Hindemith

 

 

La couv'

 

À quand la suite? : Harkhanges Vs. Engelskonzert

 

Déjà entendu chez nous?  non.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? C'est la 1e partie de la symphonie Mathis der Maler, inspirée du prologue de l'opéra du même nom. Opéra évoquant le peintre du retable d'Issenheim connu en français sous le nom de Matthias Grünewald. La symphonie est divisée en 3 parties correspondant chacune à un des volets du retable : concert d'anges, mise au tombeau, tentation de Saint Antoine. Si vous en avez l'occasion, allez voir ce retable à Colmar, au musée Unterlinden.

 

Hindemith n'est pas toujours un compositeur facile à écouter, mais il a composé une pièce douce et agréable avec ce concert d'anges. Après tout, c'est une annonciation qui est le sujet du panneau donc la douceur est de mise. Il y a quand même quelques accords un peu grinçants et des cuivres éclatants, mais ce morceau a un côté aérien qui convient parfaitement au sujet abordé.

 

De quoi adoucir les combats des albums…

 

 

 

---------------------------

 

Une chronique de Gen

Repost0
3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 08:21

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi :LES CHEVALIERS D’HELIOPOLIS 1
 

 

C'est de qui : Jodorowsky & Jérémy

 

 

La Couv':

 

Dans Versailles personne ne vous entendra crier...  /  Les Chevaliers d'Heliopolis  Vs.  Alien Covenant.

 

Déjà lus sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

Dans Versailles personne ne vous entendra crier...  /  Les Chevaliers d'Heliopolis  Vs.  Alien Covenant.

 

Ca donne Quoi ? Est-on, de nature d’amateurs de BD, foncièrement confiant ou particulièrement masochiste ?

 

La question est légitime quand on pense que, malgré le fait que depuis facilement plus de 15 ans je trouve que chaque œuvre que je lis de Jodo fait dans la surenchère démonstrative (de Bouncer à Sang Royal en passant par sa vision des Borgia ou du Pape Terrible), je continue à tomber dans le panneau et redonne sa chance au vieux briscard de la Franco-Belge.

 

A bientôt 90 balais le scénariste chilien cultive toujours les mêmes plates bandes : sexualité trouble et/ou exacerbée ; gémellité et autre fraternités tendancieuses, violence physique et morale, freaks…

 

Il a ici jeté son dévolu sur Louis XVII dont il ne fait rien de moins qu’une sorte de super guerrier membre en devenir d’une secte ésotérique aussi puissante que surréaliste. Supposé assassiné dans sa géole, le jeune non-roi est en fait protégé par un maître alchimiste qui va en faire un agent à la solde d’un pouvoir parallèle.

 

Entre duel épiques avec un gorille, rite d’initiation zoophage et autres acrobaties dignes d’un Assassin’s Creed, le cahier des charges de Jodo est plus que rempli…

 

A l’opposé, c’est bien le trait hyper réaliste et soigné de Jérémy qui m’a amené à lire ce premier tome des Chevaliers d’Hélioplois. Dans la lignée de ses précédents travaux, et la digne succession de Phillipe Delaby, à qui il rend un hommage très personnel dans l’album, le dessinateur prouve qu’il a néanmoins son propre style et sa patte et qu’il sera un des artistes importants des années à venir.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

C'est Quoi ? ALIEN COVENANT

 

 

C'est de Qui ? Jed Kurzel

 

 

La couv'

 

Dans Versailles personne ne vous entendra crier...  /  Les Chevaliers d'Heliopolis  Vs.  Alien Covenant.

 

Déjà entendu chez nous ? 2 ou 3 fois.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Au point où nous en sommes, on n’est plus à un écart près !

 

C’est donc la B.O du dernier (et semble t-il aussi décevant que son prédécesseur) film de la franchise essoufflée Alien (mais ça à force de crier dans l’espace c’était à prévoir !) qui a accompagné le nouveau délire de Jodo.

 

Jed Kurzel qui nous avait soufflé avec le score du Macbeth de son frangin se retrouve derrière le pupitre ; jouant dans la cour des grands depuis son boulot (pourtant moins abouti) sur l’adaptation d’Assassin’s Creed, le compositeur australien brouille ici un peu les pistes en alternant des parties très organiques faites de sons, d’effets divers et variés aux accents glaçants, et des parties musicales qui lorgne du côté de l’excellent travail de Goldsmith sur le premier opus ou qui fonctionne sur le même schéma : l’incursion de thèmes mélodiques sur des pistes rythmiques aux motifs parfois répétitifs.

 

 

 

------------------------

 

 

 

Une chronique de Fab

Repost0
1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 16:44

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : ISADORA

 

 

C'est de qui ? Birmant et Oubrerie

 

 

La Couv':

 

Femmes Fatales  /  Isadora  Vs.  La Tragédie de Salomé

 

Déja croisé sur le site? Oui  

 

 

C’est édité par ? Dargaud

 

 

Une planche:

 

Femmes Fatales  /  Isadora  Vs.  La Tragédie de Salomé

 

Ca donne Quoi ? Après Il était une fois dans l’Est, le duo doué Birmant-Oubrerie se penche sur le « reste » de la vie d’Isadora Duncan, la danseuse ultime, l’esprit libre, la scandaleuse, la viveuse.

 

Via des flashbacks sur les principaux passages de sa vie et de sa carrière, on  découvre ses débuts fauchés où, partie d’Amérique,  le système D et l’esprit vagabond étaient les maîtres mots, aux premiers entrechats et à la découverte de son sex appeal et de son attrait sur le sexe opposé.

 

Mais aussi ses rencontres avec quelques grands artistes de son temps, de Stanislavski à Rodin en passant par St Saens, ses amours sulfureux avec  Essenine, de 18 ans son cadet, son engagement politique passionné…

 

Plus « vivant » que le précédent album Isadora permet également à Clément Oubrerie de faire étal de tout son talent, que ce soit sur les scènes de danse, encore plus fortes ici ou sur la personnification de la musique (Clément il FAUT que vous fassiez une version de l’Anneau des Nibelungen !) le dessinateur fait preuve d’une inventivité et d’une inspiration assez étonnantes plus abouties encore à mon sens que sur les précédents travaux que nous avons pu lire chez nous.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 


C'est quoi ? LA TRAGEDIE DE SALOME

 


C'est de qui ?  F. Scmitt

 

 

La Couv’

 

Femmes Fatales  /  Isadora  Vs.  La Tragédie de Salomé

 

 

Déjà entendu chez nous ? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ?  J’avoue porter au mythe de Salomé une attention aussi inexplicable que récurrente. Qu’elle date de ma première lecture de la pièce (écrite en français d’ailleurs) d’Oscar Wilde, ou de son adaptation superbe par P. Craig Russell dans le cadre de ses opéras graphiques, je ne saurais dire, toujours est-il que chaque fois qu’une version me tombe sous la main, quelle que soit sa nature ou son origine, je ne peux m’empêcher d’y jeter un œil.

 

Ainsi fut-il de cette pièce musicale, écrite au tout début du siècle dernier pour une danseuse célèbre (oui, à l’époque les stars n’étaient pas que de sinistres crétins participants à un show de télé réalité !) dans le cadre d’un ballet muet.

 

L’un des principaux soucis de Schmitt était d’éviter la comparaison avec l’opéra de Strauss, tout juste présenté.

La différence de composition, due notamment à un nombre bien plus réduit d’instruments et à l’absence de textes, joua en la faveur du compositeur français.

 

Si les passages mélodramatiques, qui sont nombreux, sont forts avec leur influence wagnérienne évidente, on leur préférera néanmoins les parties plus descriptives, très cinématographiques à mon goût où là, par contre, c’est plutôt à Debussy qu’on penserait.

 

Une œuvre fort peu connue malgré ses qualités dont les ambiances et la nature même (une musique écrite pour la danse) en font la B.O idéale pour Isadora.

 

 

--------------------------

 

 

Une chronique de Fab

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags