LA BD:
C'est quoi ? FRIDAY. LIVRE 2
C'est de qui ? Brubaker & Martin
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisé sur le site? Oui, ensemble et séparément.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Friday, dans le cliffhanger du précédent recueil, tirait le corps à moitié calciné de Lance, son meilleur ami, détective amateur surdoué à ses heures qui enquêtait sur une étrange histoire d’apparitions d’une dame blanche.
Après avoir salement accusé e coup, notre héroïne décide d’essayer d’élucider les circonstances qui ont mené au drame.
Bientôt elle va découvrir des indices et des pistes laissées pour elle par Lance avant sa mort, comme s’il avait su ce qui risquait de lui arriver.
Alors qu’elle déroule l’écheveau d’un mystère de plus en plus glauque, le surnaturel et l’horreur s’invitent à la fête!
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Ce second volet de la série de Brubaker et Martin voit le scénariste emprunter les sentiers qu’il a eu l’occasion de défricher dans certaines de ses précédentes séries à commencer par le fantastique et l’épouvante.
Un scénario qui s’emballe peu à peu jusqu’à quelques scènes d'anthologie qui donnent l’occasion à Marcos Martin de s’en donner à coeur joie et de faire étal de son savoir-faire en matière de cadrages et de narration visuelle!
Comme dit l’une des critiques citée sur le sticker collé sur la couv de ce tome: Vivement la suite!
LA MUSIQUE:
C'est quoi :LES GRIFFES DE LA NUIT.
C'est de qui ? E. Bernstein
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Ouep
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Forcément une B.O écrite il y a presque 40 ans, en pleines années 80, époque du synthé à outrance, sonne aujourd’hui, au mieux joliment surannée, au pire complètement datée.
Certains longs métrages de l'époque sont d’ailleurs devenus à mon sens quasiment irregardables à cause de leur musique (The Keep par exemple, le 6° sens de Mann, Ladyhawke…et j’en passe!).
Alors il est également vrai qu’avec le revival des dites années 80 amorcé il y a déjà quelques années et, notamment dans le fantastique, via la série Stranger Things, peut être que ce jugement est à nuancer.
Toujours est-il que l’action de Friday n’étant pas clairement définie mais se déroulant à une époque sans portables (entre autres) pas de réels anachronismes ici.
Bernstein utilise d’ailleurs les synthé essentiellement en nappes atmosphériques pour installer des ambiances faussement tranquilles qui glissent subrepticement dans le malaise voir l’hrreur totale. Ajoutez à cela pas mal de sons acoustiques, de voix éthérées et autres mélodies entêtantes et vous obtenez un modèle du genre (enfin du genre slasher des années 80 s’entend) qui, avec le virage résolument fantastique pris dans ce second volet du comics, sonne en phase.
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