5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 14:45




 

LA BD:





 

C'est quoi ? QUELQUE CHOSE DE FROID




 

C'est de qui ? Pelaez & Labiano




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Glénat





 

Déjà croisés sur le site? Oui



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Pour avoir balancé son boss, un parrain de la mafia, Ethan a été obligé de se mettre au vert et sa femme a fait les frais de sa trahison: le mafieux réfugié au Mexique l’a coupée en petits morceaux et envoyée à son époux!

 

Revenu à Cleveland, Ethan est alpagué par les forces de l’ordre, nouvellement dirigées par Eliot Ness.

 

Placé dans un hôtel miteux, véritable cour des miracles,  il est supposé donner des tuyaux à la police sur d’éventuelles affaires en cours dont il aurait vent.

 

Au même moment, un tueur en série démembre des clochards et notre larron va être mêlé à cette autre sombre histoire. 



 

En matière de film noir, de romans noirs et même de BD du même acabit, croyez moi je connais ma partition.

J’ai été d’autant plus agréablement surpris par ce one shot signé par le décidément très actif Philippe Pelaez qui, s’il ne révolutionne pas le genre, loin s’en faut, joue avec ses codes avec métier et livre un récit d’une noirceur glaçante, à la narration bien menée et au casting travaillé.

 


 

Cerise sur le gâteau le dessin a été confié à Hugues Labiano, qu’on savait à l’aise sur les récits d’aventure et le western et qui prouve ici qu’il se défend fort bien avec la noirceur des bas fonds, que ce soit celle des rues américaines ou des malfrats et autres paumés. Son trait semi réaliste s'est un rien adouci comparé aux profils anguleux d'il y a quelques années et ce choix de dominantes de bleus et d'un fort bel effet.

 

Ajoutez à tout cela un intéressant et recherché dossier sur le Film Noir en fin d’album et vous obtenez un très bon premier tome d’une série de trois polars indépendants.

 

 






 

 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : JE DOIS TUER



 

C'est de qui ? Raskin



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? S’il a frôlé le genre de temps à autre (Laura de Preminger par exemple), au sein d’une carrière pourtant aussi foisonnante que talentueuse, David Raskin s’était pourtant assez peu frotté au film policier.



 

Alors, puisque vous aurez lu le dossier à la fin de la BD de Pelaez et Labiano vous avancerez que Je Dois Tuer! n’est pas un film noir à proprement parler, mais plutôt un “film d’otages”puisqu’en effet ici un tueur prend une famille en otage dans leur maison, prévoyant d’assassiner le président des USA en visite dans la ville.

 

Et pourtant à l’écoute la partition de Raskin, après une brève mise en jambe plutôt calme histoire de tromper son monde, développe des thèmes nerveux et pleins de tension, où les cuivres jouent sourds mais menaçants.

 

Si l’on ne retrouve pas forcément ce qui a fait la maestria de certains des travaux précédents du compositeur, ce dernier fournit un score remarquable à bien des points, ne serait-ce que par une certaine économie d’effets tape à l’œil pour se concentrer sur l’illustration du suspense via des passages annonciateurs de l’underscoring à venir des décennies suivantes. 



 

 

 






 

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14 décembre 2023 4 14 /12 /décembre /2023 10:45

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? GUNMEN OF THE WEST



 

C'est de qui ? Oger & divers artistes



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Déjà croisés sur le site? Quasiment tous oui.



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Alors qu’un jeune pied tendre mal dégrossi entre dans son armurerie pour le braquer, le tenancier lui raconte une poignée d’anecdotes sur de vrais desperados au travers des armes qu’ils ont utilisées.



 

On croise dans ces anecdotes des célébrités comme John Wesley Harding Billy The Kid ou encore Pat Garett mais aussi des bandits bien moins connus mais non moins dangereux.

 


 

C’est de saison dites donc, en l’espace de quelques semaines nous avons eu l’occasion de chronique une poignée  d'anthologies dont le point commun est d’être écrites par un même scénariste et mises en images par différents dessinateurs.

 


 

Ici le dicton “le meilleur pour la fin” est vérifié puisque, pour ce troisième exercice de style de haut vol Tiburce Oger s'entoure à nouveau de la crème des artistes de la bd franco-belge qui livrent une fournée qui égale les yeux. En même temps, excusez du peu, de Bertail à Rossi, de Gastine à Meynet en passant par Herenguel, Blasco-Martinez, j’en passe et des meilleurs, il faudrait être ou très très difficile ou aveugle pour ne pas reconnaître la somme des talents déployée ici.

 


 

Tenant à donner du - bon grain à moudre à ses dessinateurs, Tiburce Oger leur a proposé des scénarios bien ficelés qui, malgré la brièveté inhérente à l’exercice, savent accrocher le lecteur, et si, en plus, ce dernier est amateur de western (comme votre serviteur) il aura eu le plaisir de lire l’un des meilleurs albums de cette fin d’année, voir de l’année tout court!






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : LA CHEVAUCHÉE TERRIBLE



 

C'est de qui ? J. Goldsmith



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que le genre bât cruellement de l’aile, entre deux périodes fastes, sort ce long métrage un brin bancal qui a la particularité d’avoir sa B.O écrite par Jerry Goldsmith pour l’une de ses trop rares incursions dans le western.

 

Hélas à l’époque le score est charcuté par le réalisateur (un prête nom obscur en plus) qui en plus y accole des chutes de studio d’autres compositeurs, créant un maelstrom musical à l’image du film: brouillon.

 

Heureusement , les années et la renommée du compositeur aidant, les bandes de l’intégralité du travail de Goldsmith ont pu être proposées au public. Et c’est tant mieux car c’est une B.O des plus honnêtes, riche en thèmes dédiés à l’action et au suspense, dont le choix de mélanger un piccolo soliste (en lieu et place des guitares et autres harmonicas traditionnellement employés sur ce genre de prod’ même s’ils sont bien là) avec des effets électroniques (relativement discrets cela dit) et un orchestre considérable en renfort est payant.

 

 

Goldsmith à un tournant artistique de sa carrière livre une partition  originale, avec des clins d’œil appuyés au maestro en la matière, (Ennio Morricone pour les cancres du fond !) mais qui porte en elle autant des gimmicks passés de son compositeur que de ses expérimentations à venir.








 

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3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 09:01

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? GO WEST YOUNG MAN

 

 

C'est de qui ? Oger au scénar et une impressionnante palette d’artistes au dessin (on développe plus bas)

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Déjà croisés sur le site? Tous oui sauf Taduc je crois.

 

 

Des planches:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au travers du destin d’une montre en or et des multiples mains par lesquelles elle va passer, ce récit choral couvrant trois siècles de l’histoire de l’Ouest américain, présente un panorama extensif des grandes figures du genre. Les premiers colons et les indiens, les soldats sudistes et nordistes, les desperados et les voleurs de bétail, les joueurs, les prostituées, les mexicains…le tout sur fond de conquête de l’Ouest.

 

Mais contrairement aux westerns hollywoodiens de la grande époque, ici le far west est loin d’être glamourisé, les hommes et les femmes apparaissent sous leur vrai jour, avides, cruels, envieux et lâches, façonnés à coups de colts par la grandeur et la sauvagerie des grandes plaines et des canyons.

 

 

Tiburce Oger, en grand fan du genre, a eu l’idée ambitieuse et épatante de réunir une grosse quinzaine de ses comparses du medium pour illustrer son scénario et accoucher d’une anthologie dessinée par des artistes phares du western  (et pas que !) franco-belge.

 

 

En quatorze chapitres chronologiques le lecteur amateur va retrouver avec un plaisir non dissimulé le trait de pointures comme Dominique Bertail et son brou de noix toujours aussi original, les vieux briscards que sont Michel Blanc-Dumont, Christian Rossi (qui a quelque peu retâté du genre il y a peu), Michel Rouge, François Boucq, Steve Cuzor Félix Meynet et sa passion des uniformes d’époque, Patrick Prugne – qui retrouve ses indiens fétiches- ou encore TaDuc, mais aussi des artistes plus jeunes mais tout aussi doués tels que Benjamin; Blasco-Martinez et Paul Gastine avec leur trait ultra réaliste, , Éric Herenguel, Ronan Toulhoat, Hugues Labiano qui a repris L’Etoile du désert, Ralph Meyer, le papa de l’Undertaker qui vient de rafler le grand prix de Saint Malo… le tout sous une couverture superbe signée Enrico Marini.

 

 

Un pari gagné qui donne un des meilleurs albums de l’année, tous genres confondus !

 

Votre serviteur, biberonné à la Dernière Séance et au Cinéma de Minuit, n’a pas pu s’empêcher de penser à Winchester 73, grand classique du western au cinéma qui partage avec l’histoire de Oger le fil rouge via l’objet et une galerie de protagonistes pas toujours glorieux…et du coup :

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :WINCHESTER 73

 

 

C'est de qui ? Joseph Gershenson

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Probablement.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la tête du département musique chez Universal pendant plus de deux décennies, Gershenson bossa sur quasiment tous les films du studio durant cette période, allant de la plus obscure série Z jusqu’à des monuments comme Spartacus, Seuls sont les Indomptés ou encore la Soif du Mal.

 

A l’époque e Winchester 73, James Stewart veut changer d’image auprès du public, il passe un deal avec Universal pour tourner ce western considéré par les producteurs comme un film mineur afin de jouer également dans Harvey.

 

Personne n’imaginait à l’époque tourner ce qui donnerait un incontournable du genre, au point que les studios ne daignent même pas engager un compositeur attitré. Gershenson récupère, comme il a l’habitude de le faire sur les films à budgets plus restreints, des compositions de « stock musique », pistes écrites au kilomètre par de jeunes compositeurs encore inconnus, qui servent à meubler les  productions les plus modestes.

 

On retrouve cependant des pistes signées par de futurs grands comme Charles Previn, Frank Skinner, Paul Sawtell, Hans Salter, Leith Stevens ou encore Daniele Amfitheatrof dans un patchwork que le métier de Gershenson fait sonner avec une remarquable unité et dont l’auditeur ne soupçonne à aucun moment la nature.

 

 

Une réussite à l’image de celle de Tiburce Oger qui a su à merveille conjuguer les talents des artistes présents sur son remarquable Go West Young Man !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 11:33

 

Et l'on clôt notre cycle western du week-end avec la seconde partie de la préquelle de l'Etoile du Désert, écrite 20 ans après mais qui se passe des années avant... vous n'avez pas tout suivi, c'est pas grave, continuez tout de même à lire:

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

C'est quoi : L’ETOILE DU DESERT TOME 4

 

 

C'est de qui ? Desberg & Labiano

 

 

La Couv':

 

Panorama du Western  /  L'Etoile du Désert Vs. Rough Riders

 

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

 

Une planche:

 

Panorama du Western  /  L'Etoile du Désert Vs. Rough Riders

 

 

Ca donne Quoi ? Quand la petite histoire se mélange à la Grande.

Alors que le peuple indien vit ses pires heures, lentement décimé par l’armée américaine, repoussé toujours plus loin par les colons, au mépris des traités signés jadis, nos héros pris dans la tourmente voient leurs destins basculer.

Ours Brun le bravache est tombé sous les balles, Etoile du Désert a été capturée par les blancs et est emmenée pour être vendue par ce lâche de Garth, et Souffle du Matin, qui avait eu une vision de tout ceci, se retrouve bien démuni.

 

De son coté, Finnsbury, personnification du génocide amérindien, sert ses propres intérêts en montant les partis les uns conte les autres.

 

A l’image d’une période tragique, le diptyque de Labiano et Desberg est crépusculaire, terriblement tragique et du coup d’autant plus fort coté portée scénaristique.

 

Labiano, qui avait fort bien repris le flambeau de Marini tout en gardant son style graphique propre, livre un album sombre au sens propre comme au figuré, avec un trait anguleux et âpre qui, s’il pourra en rebuter certains de prime abord, s’avère des plus désigné pour un western, surtout dans la veine de celui-ci.

 

Les amateurs du genre, comme votre serviteur, ne pourront qu’apprécier !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? ROUGH RIDERS

 

 

C'est de Qui ?  E& P. Bernstein

 

 

La couv' 

 

Panorama du Western  /  L'Etoile du Désert Vs. Rough Riders

 

 

Déjà croisé sur B.O BD? Le père oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Le père ayant refusé d’écrire la partition complète du film de Milius, c’est le fils, Peter, qui récupère le job. Le talent n’est pas  toujours héréditaire, et la B.O de Rough Riders en est un exemple assez parlant.

 

S’il a sciemment décidé, et l’intention était des plus louable, de s’éloigner des canons du genre, ceux de son paternel en particulier, il n’aurait pas fallu que ce dernier se fende du thème principal du film, obligeant Peter à suivre plus ou moins dans l’esprit.

 

Le bât blesse quelque peu du coup dans une musique de western lambda, à l’unité parfois bancale : orchestre où les cuivres ressortent façon fanfare, harmonica, guitare acoustique ; au final rien de bien original à se mettre sous la dent même si, coté undercsoring, ça tient plutôt bien la route.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 12:32

 

 

Un classique du site, le cycle western pointe le bout de ses colts ce week-end sur B.O BD avec de la nouveauté, du grand classique et de l’original, en selle companeros !

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : L’ETOILE DU DESERT TOME 3.

 


C'est de qui : Desberg, Marini et Labiano.

 

 

La Couv':

Panorama du Western   /  L'Etoile du Désert 3  Vs.  Take A Hard Ride

Déjà croisés sur B.O BD? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Vingt ans après…ce n’est pas de la suite des Trois Mousquetaires dont nous allons faire la chronique aujourd’hui mais de celle de l’Etoile du désert, western historique (au sens figuré) de Marini et Desberg sorti il y à …vingt ans donc, oui, et dont un inattendu (quoi que) troisième tome sort aujourd’hui.

 

Nous voilà en pleine conquête de l’Ouest par les colons et autres desperados sans foi ni loi, dont les victimes sont bien entendu les natifs, une jeune fille blanche est sauvée par un guerrier indien d’un sort peu enviable et recueillie par des colons de passages. On va suivre en parallèle la destinée de la rescapée, devenue une belle jeune femme énigmatique, d’une guerrière indienne farouche nommée... Etoile du Désert, et de ses premiers émois, qu’ils soient amoureux ou guerriers, et enfin de Garth, le cow-boy du début, sans foi ni loi qui cherche une improbable rédemption à coups de revolver.

 

 

 

 

Si Desberg est toujours au scénario, Marini y participe mais ne fait que superviser la partie dessin, laissée à Hugues Labiano, dont  le style graphique se rapproche plus de celui d’un Malès ou d’un Kordey que de l’artiste italien, sans pour autant que cela ne gène en quoi que ce soit pour apprécier ce western solide, aux tenants classiques mais forts bien menés.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? TAKE A HARD RIDE

 

 

C'est de Qui ? J. Goldsmith

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous ? Oh oui !

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Au crépuscule de la mode western relancée par la vague des westerns spaghettis, sort en 1975 (grand millésime par ailleurs), cette coproduction italo-américaine au cul entre deux chaises (excusez l’expression !), long métrage particulier s’il en est battant le chaud et le froid sur un genre surexploité à l’époque.

 

L’une des (plus) grosses erreurs de Marghetti, le réalisateur (qui, pour l’exportation avait opté pour la pseudonyme de Anthony Dawson !), fut de charcuter la B.O composée par Jerry Goldsmith pour n’en garder qu’une partie et la compléter par des chutes de scores d’autres films sortis quelques années précédentes.

 

Cela étant, les années et la renommée du compositeur aidant, les bandes de l’intégralité du travail de Goldsmith ont pu être proposées au public. Et c’est tant mieux car c’est une B.O des plus honnêtes, riche en thèmes dédiés à l’action et au suspense, dont le choix de mélanger un piccolo soliste (en lieu et place des guitares et autres harmonicas traditionnellement employés sur ce genre de prod’ même s’ils sont bien là) avec des effets électroniques (relativement discrets cela dit) et un orchestre considérable en renfort est payant.

 

Goldsmith à un tournant artistique de sa carrière livre une partition  originale, avec des clins d’œil appuyés au maestro en la matière, (Ennio Morricone pour les cancres du fond !) mais qui porte en elle autant des gimmicks passés de son compositeur que de ses expérimentations à venir.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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