8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 07:56

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE FRERE DE GORING.

 

 

C'est de qui ? Le Gouëfflec et Lejeune

 

 

La Couv':

 

Mon frère le monstre  /  Le frère de Göring  Vs.  The Pianist

 

Déjà croisés sur le site? Oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

Mon frère le monstre  /  Le frère de Göring  Vs.  The Pianist

 

Ca donne Quoi ? Comment deux frères ayant reçu la même éducation peuvent, à l’âge adulte avoir des destins aussi éloignés que possible ? C’est via le portrait d’Albert Göring, qui vient se livrer aux alliés à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, que Le Gouëfflec et Lejeune vont répondre à cette question et dresser le portrait d’un homme resté dans l’ombre terrifiante de son frère, haut dignitaire nazi, et ce malgré des choix à l’opposé des idéaux prôné par la clique à Hitler puisqu’il ira même jusqu’à changer de nationalité et à aider des juifs à échapper à la déportation.

 

Le scénariste a opté, avec justesse, sur le principe de la confession/interrogatoire présentant les faits marquants de la jeunesse des futurs frères ennemis via des flashbacks chronologiques qui ne se suivent pas toujours et c’est pour le mieux).

 

Part pris intéressant aussi que la personnalité du soldat américain qui questionne Göring et qui le considère quasiment aussi coupable que son frère, laissant habilement un léger doute planer, très compréhensible dans le climat de l’époque.

 

Coté dessin c’est du réaliste détaillé agréable qui évite avantageusement, en partie aussi grâce à la colo, de verser dans le photoréalisme croisé habituellement sur ce genre de BD.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :LE PIANISTE

 

 

C'est de qui ? Chopin et W. Kilar

 

 

La Couv':

 

Mon frère le monstre  /  Le frère de Göring  Vs.  The Pianist

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Avec un tel sujet, tiré qui plus est d’une histoire vraie (la survie tragique d’un pianiste polonais durant la 2° Guerre Mondiale) Polanski tenait, dans la lignée de la Liste de Schindler de Spielberg, un mélo-historique destiné au succès ne serait-ce que par sa portée émotionnelle.

 

Carton plein avec une quinzaine de récompenses parmi lesquelles d’aussi prestigieuses qu’une Palme d’Or à Cannes, les Césars et Oscars de meilleur réal pour Polanski et acteur pour un Adrian Brody transfiguré pour le rôle.

 

On pourrait cependant gloser sur le César décerné à Kilar pour la musique du film, cette dernière, essentiellement diégétique, étant composée de morceaux de Chopin interprétés avec une certaine passion par le pianiste Janusz Olejniczak.

 

Kilar a quant à lui écrit une longue suite utilisée comme musique « illustrative » du film qui, cependant, ne démérite ni dans sa composition ni, osons la comparaison, aux cotés des pièces de Chopin.

 

L’ensemble est d’une grande beauté formelle, d’une puissance émotive certaine et, de fait, fort en phase avec le premier volet du frère de Göring.

 

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

 

Repost0
6 janvier 2019 7 06 /01 /janvier /2019 08:17

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi ?  KLAUS

 

 

C'est de qui ? Morrison & Mora

 

 

La Couv':

 

Avec ses jouets par milliers  /  Klaus  Vs.  redbad

 

Déjà lus chez nous? Le scénariste oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat.

 

 

 

Une planche:

 

Avec ses jouets par milliers  /  Klaus  Vs.  redbad

 

Ca donne Quoi ? Une ville médiévale où la population masculine est forcée de creuser les mines et d’où a disparue toute joie sous le joug d’un dirigeant tyrannique, va retrouver goût à la vie par le biais d’un étrange héros, ancien soldat devenu fabricant de jouet et sauveur de population à ses heures perdues.

 

On a beaucoup parlé du Père Noël ces derniers jours, mais que sait-on vraiment de ce veux bonhomme bedonnant et barbu qui distribue des cadeaux une fois l’an aux enfants sages ? (Et aux autres aussi remarquez, si, si, on le sait bien va !).

 

Et bien l’un des scénaristes les plus adulés du comics ricain, le sieur Grant Morrison en personne, au milieu de quelques séries de super héros méta, se paye une petite récréation comme il en a le secret (Joe The Barbarian, c’était lui déjà) et nous livre une version fantasy/super héros du Vieux Barbu en rouge.

 

Si le récit est assez classique (bad guy démoniaque, grosse bébête bien retorse, histoire d’amour entre le héros et la femme du méchant…j’en passe et des meilleures) le rythme est bon et, dans le genre récréatif, ça se lit tout seul... c'est en tout cas ce qu'a dit ma fille de -presque- 10 ans qui a beaucoup apprécié.

 

Klaus tire surtout son épingle du jeu de l’originalité grâce à la mise en image signée par le dessinateur costa ricain Dan Mora au style semi réaliste qui en met plein la vue dans le genre comics US spectaculaire.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :REDBAD

 

 

C'est de qui ? T. Morris

 

 

La Couv':

 

Avec ses jouets par milliers  /  Klaus  Vs.  redbad

 

Déjà croisé sur le site ?

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Estampillé – à raison – comme le spécialiste des scores historico-fantasy, surtout depuis son très bon boulot sur les Tudors puis sur Vikings, Trevor Morris a enchaîné les projets dans des genres forts proches en tentant avec plus ou moins de réussite, de varier son approche de l'écriture.

 

Il retrouve le réalisateur néerlandais Roel Reine avec qui il a collaboré sur des choses très oubliables (Le Roi Scorpion 3, et une poignée de films en direct to video) pour ce biopic sur un roi du moyen age, grosse production néerlandaise tournée en décors naturels avec figurants à foison.

Cinématographiquement le résultat se hisse à la hauteur d'un -bon- épisode de série tv du genre, musicalement Morris fait dans l’épique en recyclant de ci de là ce qu'il a en stock avec quelques passages plus historiques bienvenus.

 

Une B.O assez lambda dans la discographie du canadien qui fait le boulot sur la vie du père noël version Peter Jackson,

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

Repost0
23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 08:33

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA FILLE DU GEANT DE GEL

 

 

C'est de qui ? Recht adapte Howard.

 

 

La Couv':

 

 Sâches Ô Prince... / Conan le Cimmérien. La Fille du Géant de Gel  Vs.  Fridr

 

Déjà lu chez B.O BD? Oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat.

 

 

 

Une planche:

 

 

 Sâches Ô Prince... / Conan le Cimmérien. La Fille du Géant de Gel  Vs.  Fridr

 

Ca donne Quoi ? Seul survivant d’un sanglant affrontement entre Aesirs et Vanirs, Conan, alors jeune mercenaire, rencontre une jeune femme à la beauté ensorcelante qui se moque de lui et l’incite à essayer de l’attraper.

Notre barbare au sang chaud s’élance sur la trace de la belle sans savoir qu’elle est la fille du dieu Ymir et qu’elle l’attire dans un piège mortel.

 

La Fille du Géant de Gel est, en plus d’être le premier vrai récit de Conan écrit par Howard (ce que nous rappelle Patrice Louinet dans le dossier en fin d’album), une histoire à part dans la mythologie du Cimmérien, et l’une de mes favorites.

Quatrième album de la nouvelle collection de chez Glénat la version de Robin Recht (qui s'était déjà frotté à une légende de la fantasy en la personne d'Elric de Moorcock) est également le meilleur de cette série naissante, mais pas que (et ce nonobstant un petit bémol au niveau des yeux de certains personnages de ci de là).

 

L’auteur livre en effet une adaptation habitée et sauvage qui retranscrit toute la fureur et la sexualité exacerbée de la nouvelle.

Les paysages sont d’une beauté à couper le souffle, les scènes de combat sont épiques.

 

 Sâches Ô Prince... / Conan le Cimmérien. La Fille du Géant de Gel  Vs.  Fridr

 

Ses graphismes saisissants, avec quelques clins d’œil au 300 et au Dark Knight de Miller, sont, n'y allons pas par quatre chemins, parfaits pour le héros de Howard et font de cette adaptation une nouvelle référence du genre, ni plus ni moins, supérieure même à mon sens (je les ai relues pour l’occasion) aux deux précédentes, dont la première était signée, excusez du peu, par Barry Windsor Smith himself.

 

Crom, du haut de sa montagne, a du apprécier aussi !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : FRIDR

 

 

C'est de qui ? Danheim

 

 

La Couv':

 

 

 Sâches Ô Prince... / Conan le Cimmérien. La Fille du Géant de Gel  Vs.  Fridr

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si le mélange assez improbable d’inspiration musicale des peuples nordiques de l’époque des vikings et de sonorités actuelles via notamment des instruments électroniques peut sembler osée voire antinomique, il faut reconnaître à Mike Olsen, le producteur et compositeur danois derrière le concept Danheim, une certaine efficacité dans l’évocation de l’esprit que l’on se fait habituellement des vikings.

 

Moins roots et authentique que Wadrunna (connus pour leur participation à la B.O de la série Vikings et dont les albums feront également de bons compagnons musicaux à cette Fille du Géant de Gel), composé eux de véritables instrumentistes, la musique de Danheim n’en n’est pas moins évocative, jouant plus sur le coté sombre et versant moins souvent dans l’épique.

 

Un choix intéressant sur l’une des plus glaciale aventure du Cimmérien que les mélopées de ce quatrième album du groupe, paru plus tôt dans l'année.

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

Repost0
21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 12:53

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE CARAVAGE. LA GRACE.

 

 

C'est de qui ? M. Manara

 

 

La Couv':

 

Maestros à travers les époques  /  Le Caravage 2  Vs.  Marie Madeleine

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

Maestros à travers les époques  /  Le Caravage 2  Vs.  Marie Madeleine

 

Ca donne Quoi ? Notre génie de la peinture est victime de son tempérament volcanique et, après s’être battu en duel dans les rues de Rome, le voici condamné à mort et en fuite, blessé qui plus est.

Recueilli et soigné par une troupe de gitans, le Caravage s’exile dans le sud de l’Italie puis à Malte où, via la réalisation de toiles toujours aussi magistrales, il n’aura de cesse de chercher la grâce du pape qui finira par venir, mais trop tard.

 

Fin du diptyque de Manara sur l’un des plus grands peintres qu’ait connu l’Italie,  personnage plus grand que nature qui a clairement inspiré le dessinateur du Déclic qui livre là un de ses travaux les plus aboutis et personnels.

Loin de l’aspect parfois racoleur de ses BD de genre, Manara retrace ici avec talent la vie du Caravage. Si l’on trouvera peut être quelques choix de colo ou quelques visages moins réussis, l’ensemble reste de qualité !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :MARIE MADELEINE

 

 

C'est de qui ? Hildur Guðnadóttir et Jóhann Jóhannsson

 

 

La Couv':

 

Maestros à travers les époques  /  Le Caravage 2  Vs.  Marie Madeleine

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Nonobstant son sujet, la B.O de Marie Madeleine surprendra plus d’un auditeur, que ce soit lors du visionnage du film, ou, pour les plus audacieux d’entre vous, lors de la lecture de ce second volet du Caravage.

 

En effet ici foin de resucées de mélodies religieuses et autre facilités dramatico larmoyantes.

Johannsson, dont c’est la dernière musique de film, le compositeur étant décédé plus tôt dans l’année, est connu pour ses compositions néo classiques naviguant entre le minimalisme froid, l’expérimental atmosphérique ou encore, sur ses divers travaux pour le grand écran, son efficacité chirurgicale à mi chemin entre musique et bruitage (Sicario restant l’un de ses meilleurs scores dans le genre).

 

Il est ici à nouveau accompagné de sa  compatriote violoncelliste Hildur Guðnadóttir  qui apporte une touche bienvenue d’organique à une musique par ailleurs assez sombre pour ne pas dire triste et en net décalage avec l’époque et le background du film.

 

Un choix inattendu j’en conviens-une fois n’est pas coutume me direz-vous- mais à la portée évocatrice assez puissante pour rendre hommage au travail de Manara.

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0
14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 14:50

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  DES LUMIERES DANS LA NUIT

 

 

C'est de qui ? L. Alvarez Gomez

 

 

La Couv':

 

Mercredi Girly  (et jeunesse of course!)

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat/ Vent D’Ouest

 

 

 

Une planche:

 

Mercredi Girly  (et jeunesse of course!)

 

Ca donne Quoi ? Pas facile quand on est une petite fille aux talents créateurs hyper développés et qu’on aime dessiner des créatures et des décors fantastiques de s’épanouir au sein d’une école catholique aux sœurs des plus sévères.

Heureusement pour Sandy, la nuit ses dessins se matérialisent et ‘emportent dans des mondes fantastiques.

Et puis un beau jour elle rencontre une étrange fille aux cheveux diaphanes qui devient une amie quelque peu…envahissante pour ne pas dire effrayante et ses rêves commencent à tourner aux cauchemars.

 

Un album au scénario que n’aurait pas renié Tim Burton à ses débuts, illustré de façon, il faut le dire, magnifique, par une artiste sud américaine dont les influences sont la parfaite osmose entre les errances graphiques d’un Myazaki et l’animation à l’ancienne d’un Disney, bref un petit bijou sur le fond comme la forme !

 

Mercredi Girly  (et jeunesse of course!)

 

 

 

- - -- -- -- - - ---

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  STAR WARS. LA FORCE DU DESTIN.

 

 

C'est de qui ? Divers dont Elsa Charretier, Valentina Pinto, Beth Revis et d’autres…

 

 

La Couv':

 

 

Mercredi Girly  (et jeunesse of course!)

 

Déjà lus chez nous? Oui pour certains.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt comics

 

 

 

Une planche:

 

Mercredi Girly  (et jeunesse of course!)

 

Ca donne Quoi ? "Girl Power" que ce nouveau recueil de récits courts de l’univers Star Wars dédiés à différentes héroïnes de la série.

De la « doyenne » Léïa (avec Han Solo), à la petite dernière Rey en passant par Padmé, les figures emblématiques sont toutes là, dans des histoires parfois un peu anecdotiques mais qui ont toutes la particularité d’être illustrée par des artistes féminines.

 

Notre Elsa Charretier ouvre le bal dans son style cartoony proche de celui du regretté Darwyn Cooke et l’album se conclue par l’histoire de Nicoletta Baladari dont le boulot pour Disney se ressent bien (et c’est, dans ce cas, un compliment).

Si les autres histoires sont un peu moins marquantes coté dessins, l’ensemble a bien plu à ma fille et, surtout, mon fils qui, du haut de ses 4 ans, est en train de développer une passion pour l’univers Star Wars (nous voilà bien !).

 

 

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Deux Chroniques de Fab

 

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags