12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 07:22

 

Allez maintenant que les enfants ont repris le chemin de l'école, revenons aux bonnes habitude et aux chroniques jeunesse du mercredi.

Voici un album cependant qui plaira aux "7 à 77" sans problèmes (et on reviendra dans l'après midi avec des choses plus jeunesse).

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  WALHALLA. UN APPEL D'EIRE.

 

 

C'est de qui ? Pothier & Lechuga

 

 

La Couv':

 

un Eire de fin  /  Walhalla  Vs.  Disenchantment

 

Déjà croisés sur le site? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat /Treize Etrange.

 

 

 

Une planche:

 

un Eire de fin  /  Walhalla  Vs.  Disenchantment

 

 

Ca donne Quoi ? Jamais deux sans trois, mais la prochaine terre d'accueil sera peut être la bonne ? Et c'est l'Irlande, sur laquelle notre quatuor viking met le pied, accompagnés d'un religieux qu'ils ont sauvé d'esclavagistes et qui veut évangéliser la verte contrée.

 

En plus l'église leur accorderait des terres s'il se porte garant de la sûreté de son émissaire, bon cela va sans dire que les locaux ne sont pas toujours amicaux mais qu'est ce qu'on ne ferait pas pour sauver son peuple menacé par le volcan ?

Mais est ce vraiment le cas ?

 

Questions auxquelles vous aurez les réponses dans cet -hélas- ultime tome de Walhalla pendant viking d'un Asterix (si, si ! Même si hélas le succès n'est semble t-il pas au rendez-vous) où bon mots et situations délirantes fusent à chaque page avec toujours ce graphisme fun, dynamique et coloré.

 

Au final une série intergénérationnelle très réussie aux atouts nombreux autant pour les grands que les petits.

 

Ma fille et moi regrettons déjà que ce soit le dernier !

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi:DISENCHANTMENT

 

 

C'est de qui ? M. Mothersbaugh

 

 

La Couv':

 

 

un Eire de fin  /  Walhalla  Vs.  Disenchantment

 

Déjà entendu chez B.O BD? Une fois me semble t-il

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Après avoir révolutionné le monde de la série d'animation avec les mythique Simpsons et une variation SF réussie (Futurama) Matt Groening s'est attaqué à la fantasy.

Toujours avec ce ton décalé et un graphisme reconnaissable dés la première image, il réussit (presque) le pari de brocarder un genre qui s'y prête à merveille.

 

A la musique c'est Mark Mothersabugh, dont les crédits dans la comédie et l'animation pullulent, qui parodie les clichés de la B.O de fantasy en utilisant des cuivres que l'on dirait sortis d'une fanfare folklorique d'Europe de l'Est, un piano faussement mélancolique ou encore une clarinette survoltée. Il n'en délaisse pas le coté épique quand c'est nécessaire même si on se croirait souvent plus dans un western que dans un conte de féee !

 

Le tout dans un esprit de franche déconnade mais aux mélodies entraînantes fort bien foutues et au moins aussi décalée et second degré que les dialogues de Walhalla, c'est dire !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 07:15

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA VERITABLE HISTOIRE DES FRANGES

 

 

C'est de qui ? J. Rodriguez

 

 

La Couv':

 

Sous les pavés, le rock  /  La véritable histoire des Franges  Vs.  Les Félins

 

Déjà lu sur B.O BD? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat / Comix Buro

 

 

 

Une planche:

 

 

Sous les pavés, le rock  /  La véritable histoire des Franges  Vs.  Les Félins

 

Ca donne Quoi ? Pour les besoins de son podcast consacré aux musiciens disparus, Benoit lance un appel à témoins concernant la destinée d’un petit groupe obscur de la fin des années 60, Les Franges.

Il est loin de se douter que le groupe en question, quatre jeunes musicos un rien idéalistes et pas très futés, ont failli être, lors d’une éphémère gloire, l’arme secrète du gouvernement pour noyauter Mai 68.

 

Dans un style caricatural atypique, à mi chemin entre la BD jeunesse et humoristique, le dessinateur scénariste espagnol Juanjo Rodriguez nous raconte, dans ce second titre de Comix Buro chez Glénat, une poignée d’heures de la vie d’un groupe comme il a du en exister des tonnes, entre fuite effrénée dans le Paris des sixties, communauté peace and love et couloirs de l’Elysée, le tout sur fond de révolte étudiante historique. Un album divertissant et plutôt fun sur le fond comme la forme.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : LES FELINS

 

 

C'est de qui ? L. Schifrin

 

 

La Couv':

 

 

Sous les pavés, le rock  /  La véritable histoire des Franges  Vs.  Les Félins

 

 

Déjà entendu par ici? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Tout juste âgé de 32 ans, celui qui allait sensiblement secouer –pour ne pas dire révolutionner !- le monde de la musique e film, fait une entrée remarquées dans la discipline avec cette B.O d’un film français qui réunissait deux stars glamour de l’époque : Jane Fonda et Alain Delon.

 

Apportant au genre sa double formation classique (Schifrin a été élève de Messiaen) et jazz (pianiste et arrangeur pour des pointures comme Gilepsie, Getz, Basie …), il injecte des motifs et thématiques jusque là peu usitées (à l’exception de gens comme John Barry ou Elmer Bernstein).

Solis de trompettes, de pianos, de flûte, breaks de contrebasse, le tout alternant avec des orchestrations travaillées, on oscille sans cesse entre les genres dans une ambiance groove, fun et noire enthousiasmante.

 

Les Félins porte en elle tout ce qui fera les futurs succès du compositeur sud américain et fait un score d’enfer aux Franges avec ces atmosphères old school et sa bonne humeur potache.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 07:47

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA MORT VIVANTE

 

 

C'est de qui ? Vatine et Varanda

 

 

La Couv':

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Vatine comme pour Varanda.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat / Comix Buro

 

 

 

Une planche:

 

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

Ca donne Quoi ? Ayant perdu sa fillette dans un accident sur la Terre, dépeuplée au profit de Mars, Martha une femme aussi riche que mystérieuse, fait venir de force Joaquim, jeune scientifique mis au ban, qu’elle pense capable de la cloner.

Mais c’était sans compter sans l’intervention de créatures gigantesques lors de la chute de l’enfant qui va fausser le résultat de l’expérience.

 

Annoncée il y a déjà pas mal de  temps cette adaptation d’un roman de Wul voit finalement le jour et l’attente valait la peine.

Comix Buro a rejoint le giron de Glénat qui propose deux versions de l’album, la standard en couleur (réalisées par Isabelle Rabarot et Vatine, qui a également signé le storyboard) et une en NetB pour les amateurs de beau dessin (version plus conforme au travail premier de l’artiste).

Car c’est en premier lieu de ça qu’il s’agit ici ! Certes Alberto Varanda a passé du temps sur sa copie mais le résultat est un quasi sans fautes.

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

S’inspirant d’illustres prédécesseurs, de Gustave Doré à Bernie Wrightson, le dessinateur portugais livre un travail assez remarquable, aux personnages anguleux et expressifs et aux décors parfois époustouflants, le tout avec un rendu « tramé » très old-school qui sied bien au scénario.

 

Quid de celui ci me direz vous ? Vatine s'était déjà frotté à Wul sur Niourk, mais ici c'est plus de la SF/fantastique à l’ancienne, qui convoque sans craintes les spectres des auteurs gothiques et les assaisonnent aux codes de l’anticipation futuriste.

 

Pour ceux qui trouveraient que l’histoire manque d’originalité, rappelons que le texte original date de 1958 et que ce que vous auriez pu prendre pour une redite pourrait fort bien être une source d’inspiration.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : I LUNGHI CAPELLI DELLA MORTE

 

 

C'est de qui ? C. Rusticelli

 

 

La Couv':

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

Déjà entendu chez B.O BD? Quelque fois je dirais.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après avoir mis en musique la Fruste e Il Corpo de Bava, Carlo Rusticelli revient à l'horreur à l'italienne avec ce film au background médiéval.

A n'en pas douter la B.O de I Lunghi Capelli della Morte a dû inspirer le regretté Wojcieh Kilar pour celle du Dracula de Coppola avec son introduction solennelle à base de cordes haut perchées ponctuées de cloches lugubres.

 

Le thème est ensuite repris sous la forme d'un requiem sur une poignée de pistes avant l'introduction du theremine qui fait toujours son petit effet coté étrangeté.

 

Si le thème principal est un peu trop générique quitte à en devenir presque répétitif, les broderies de Rusticelli apportent de belles ambiances macabres qui mettent l'emphase sur la noirceur romantique du scénario de La Mort Vivante.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 14:46

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  BLUEBELLS WOOD

 

 

C'est de qui ? G.Sorel

 

 

La Couv':

 

Le chant de la sirène  /  Bluebells Wood  Vs.  Wolfen

 

Déjà croisé sur le site? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

Le chant de la sirène  /  Bluebells Wood  Vs.  Wolfen

 

Ca donne Quoi ?Un peintre reclus entre les bois et la mer à la suite du décès de son épouse, découvre un jour une sirène dont il tombe amoureux mais qui lui réserve de bien mauvaise surprises.

 

 Algernon Woodcock, Les Contes de l’Ankou ou encore la mythique Ile des Morts…on connaît Guillaume Sorel grand amateur de fantastique et de contes avec un style graphique aux accents gothiques et torturés qui se prête bien au genre (et pas que of course). Après ses adaptations réussies de Maupassant et de Zweig l’auteur revient à ses amours de jeunesse avec ce Bluebells Wood.

 

L’histoire emprunte autant à Andersen qu’au mythe ancestraux de la créature folklorique avec un rien de Lovecraft (pas assez à mon goût d’ailleurs mais passons), et les thématiques de l’amour impossible, de la reconstruction après la perte d’un être aimé, de l’inspiration artistique, rendent l’ensemble un peu brouillon.

 

Le chant de la sirène  /  Bluebells Wood  Vs.  Wolfen

 

Heureusement que l’artiste n’a rien perdu de son incomparable talent et ses planches peintes sont de toute beauté, que ce soit dans le figuratif bucolique comme l’expressif des protagonistes. Une partie graphique impeccable qui rattrape un scénario un rien attendu.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : WOLFEN

 

 

C'est de qui ? J. Horner

 

 

La Couv':

 

Le chant de la sirène  /  Bluebells Wood  Vs.  Wolfen

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Seul film réalisé par Michael Wadleigh (avec le doc sur Woodstock, comme grand écart on fait difficilement mieux !) Wolfen voit Greg Safran, compositeur retenu, se faire lourder du projet alors que ce dernier était déjà pourtant bien avancé.

 

Horner, pas encore trentenaire à l’époque, le remplace au pied levé et écrit en peu de temps des thèmes très appropriés qu’il n’hésitera pas à développer plus tard (le monsieur est un habitué du procédé) dans ses futurs grands succès que seront Aliens ou Star Trek.

 

On appréciera notamment l’ostinato minimaliste mais très efficace du thème principal, qu’Horner étend par la suite dans la B.O avec un sentiment de peur grandissante.

 

Il utilise le trombone et la trompette pour les passages d’épouvante, et ce sont pianos et cordes qu’il garde pour la tristesse et la mélancolie (furtives mais bien présentes) dans des passages bien plus mélodiques très réussis qui sont d’ailleurs les plus intéressants avec Bluebells Wood auquel la B.O de Wolfen apporte une aura fantastique tendue qui lui manquait quelque peu.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 06:59

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : ULYSSE

 

 

C'est de qui ? Lob - Pichard

 

 

La Couv':

 

Les dieux sont cruels avec les héros / Ulysse  Vs.  Barbarella

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche

 

Les dieux sont cruels avec les héros / Ulysse  Vs.  Barbarella

 

Ça donne Quoi ? Ayant connu d'autres albums de Pichard en couleurs (vives), j'ai été ravie de pouvoir profiter au mieux de ses dessins par l'utilisation du N&B.

 

Quand on connait un peu les œuvres des 2 compères Lob et Pichard, on ne s'étonne pas des tenues (dé)couvrant les personnages féminins variés de l'histoire, ni de leurs plastiques avantageuses!

 

Lob a un peu détourné le récit original de l'Odyssée puisqu'il fait d'Homère un des personnages participant au retour de Troie, devenant aveugle à cause du cyclope et seul survivant avec Ulysse.

 

Les dieux sont cruels avec les héros / Ulysse  Vs.  Barbarella

 

La plupart des étapes du voyage mythologique sont présentes, mais les dieux sont des extra-terrestres immortels qui suivent Ulysse dans leur Olympe volant. Pourquoi toutes ces épreuves pour le pauvre Ulysse? Tout simplement parce que les dieux s'ennuient et que seule Athéna va le défendre tout au long du périple.

 

Le sex-appeal et les tenues très légères des nymphes et déesses ont pu choquer à la sortie des 2 albums originaux, mais sont bien anodins de nos jours tout comme le contexte érotique et les scènes de sexe.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? BARBARELLA

 

 

C'est de Qui ?  Bob Crewe & Charles Fox

 

 

La couv' 

 

Les dieux sont cruels avec les héros / Ulysse  Vs.  Barbarella

 

Déjà entendu chez nous? non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ça donne Quoi ? La musique composée pour ce film délicieusement kitch (même à l'époque) correspond bien aux accompagnements des films de SF des années 1960/1970.

 

Difficile de trouver dans cette BO des extraits sans chansons, mais cela s'explique sûrement par le fait que Bob Crewe est plus créateur de chansons que de musique instrumentale. C'est donc Charles Fox qui a dû composer ces perles de la reine noire.

 

Débauche de percussions, cuivres, synthétiseurs sur des rythmes syncopés dominent dans ce morceau… pas le temps de rêver, c'est l'action qui prime.

 

Donc une musique idéale pour accompagner un album aux multiples rebondissements… et aux personnages mythologiques dont les tenues sont très "barbarelliennes" (certaines devant leurs apparences à la patte de Paco Rabanne).

 

 

 

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Une Chronique de Gen

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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