LA BD:
C'est quoi : ELRIC. LE LOUP BLANC.
C'est de qui ? Blondel, Telo, Recht, Cano.
La Couv':
Déjà lus sur le site? Oui.
C’est édité chez qui ? Glénat
Une planche:
Ca donne Quoi ? L’Albinos le plus célèbre de la fantasy s’est fait la malle de Melnibonée afin d’échapper à la haine de son cousin l’usurpateur. Incognito, le voici qui, connu comme le Loup Blanc ( !) parcourt les mers et les terres, abreuvant au besoin l’inextinguible soif de sa damnée compagne, Stormbringer.
A l’occasion d’une gorgée d’âmes pour cette dernière, notre anti-héros fait la connaissance de celui qui va devenir un fidèle compagnon, Smiorgan Tête Chauve, avec qui il va se rendre à Dakhos où une énigmatique jeune femme va l’entrainer dans un voyage spatio-temporel dont il se serait bien passé.
A peu près à la même époque où j’ai découvert dévoré les nouvelles du Conan de R. E Howard, j’ai également lu la saga d’Elric de Michael Moorcock. Si bien moins emballé par les mésaventures de l’atypique mélnibonéen que par celles du farouche barbare (question d’âge et de sensibilité je présume), presque 30 ans après je garde pour l’Albinos une sympathie toute particulière.
Les quelques tentatives d’adaptations BD sorties de par le passé (dont une fort belle de P. Craig Russell) ne m’ayant jamais convaincu, je dois dire que la dream team rassemblée par Glénat me fait, depuis le début de leur série, plutôt bon effet, même si c’est, soyons honnête, plus par la partie graphique que par l’histoire en elle même (qui fait ici un brin accessoire d’ailleurs) bien que les modifications proposées soient intéressantes (gageons en effet qu’à l’époque de ma première lecture, une Cymoril impératrice à la poitrine généreuse offerte aux regards m’aurait surement plus accroché que la version des romans).
L’année prochaine Glénat enfonce le clou (à coup de marteau de guerre !) en proposant des associations de la crème de la crème des scénaristes/dessinateurs du moment qui adapteront…Conan.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE DARK KNIGHT RISES
C'est de Qui ? H. Zimmer
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Vous devez vous dire : De deux choses l’une, ou le rédac’ chef de B.O BD nous prend pour des jambons quand il affirme abhorrer Hans Zimmer ou alors il est clairement maso.
En effet, pour quelqu’un qui clame à qui veut l’entendre que je ne peux pas encadrer les compositions du rouleau compresseur teuton, je trouve qu’on croise un peu trop souvent ses œuvres dans ces colonnes
Avec la multiplication des films de super héros ces dernières années force est de constater que les musiques de ces longs métrages sont au moins toutes aussi bâclées, attendues et codifiées que les films proprement dit.
Et donc qui de mieux que le patron de Remote Control (ou l’un des quelconques membres interchangeables de son écurie) pour remplir le job ?
Ainsi, sur le troisième volet de la reprise du Batman sur grand écran, le mot d’ordre est à l’efficacité basique et froide, au grand spectacle conjuguant avec une application forcenée métronomique et pyrotechnique. Cuivres écrasants, rythmiques marteau piqueur et autres effets de bourdonnements électroniques sont donc de la fête pour une absence d’originalité dans les thématiques aussi criante que possible.
Néanmoins on ne peut nier l’impact évocateur de la fabrique Zimmer, surtout sur du divertissement burné, que celui-ci soit cinématographique ou…bédéphilique.
Dont acte.
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Une Chronique de Fab