15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 12:24

 

 

Où, pour une trilogie des plus "à part" dans le paysage franco-belge, Jet et Fab font une chronique ... de concert!

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : LE ROI DES MOUCHES

 

 

C'est de qui ? Mezzo et Pirus

 

 

La Couv':

 

Sa Majesté des camés  /  Le Roi des Mouches  Vs.  The Hunger

 

Déja croisé sur le site? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

Sa Majesté des camés  /  Le Roi des Mouches  Vs.  The Hunger

 

Ca donne Quoi ? Il n’est jamais trop tard… n’est ce pas ? Sur les insistants conseils de mon ami Jet, j’ai donc rattrapé ce manque dans ma culture bédéphilique et j’ai lu Le Roi des Mouches de Mezzo et Pirus.

 

Suite de scénettes impliquant plusieurs protagonistes qui vont rapidement se croiser, le scénario de Pirus s’attache à décrire une galerie de loosers pathétiques, ados découvrant les joies des relations sexuelles de la consommation de drogue et des galères qui en découlent, adultes désabusés et déprimés s’accrochant à tout ce qui peut les empêcher de chavirer.

 

Ne vous fiez pas à ce résumé lapidaire cela dit, si la chronique sociale est abordée on penche pas mal dans le Noir pur jus voire le récit psychologique barré audacieux mélange de David Lynch et Larry Clark, en effet si tout ceci se passe en France, dans l’Est, au début des années 2000, ça aurait, en effet tout aussi bien pu être dans une de ces banlieues ricaines que l’on connait par le prisme du ciné et de la littérature U.S.

 

Si je ne conteste pas la maîtrise graphique et narrative ou encore le caractère assez radical salvateur de l’œuvre dans le paysage  franco-belge de l’époque (voire d'aujourd’hui), j’ai moins accroché au nihilisme un rien forcé, à mi-chemin entre Chuck Palahniuk et Charles Burns, ou encore à la voix-off constante parfois redondante des images, pas mal de dialogues et monologues intégrés dans des phylactères auraient peut être conféré au récit un peu plus de fluidité.

 

Pour être tout à fait honnête, après les deux premiers tomes, et au vu des critiques assez acerbes sur le dernier, j’ai préféré rester sur cette impression mitigée mais plutôt positive, je laisse donc à Jet le mot de la fin concernant la conclusion de la trilogie:

 

 

Le troisième tome sonne un peu comme le bémol ou le chant du cygne d'une série qui m'avait enthousiasmé sur ses deux premiers opus.

 

On se rassure comme on peut mais si le dessin est toujours aussi inspiré, les dialogues le sont moins notamment dans les dialogues parfois incompréhensibles voire même vides de sens. Un comble qui suggère l'état végétatif d'Eric Klein sous l'emprise des drogues qu'il ingère...en ne distinguant plus la réalité de son imagination.

La conclusion n'est pas non plus à la hauteur de mes attentes et croyez-moi j'en suis le premier véritablement déçu car au final j'ai eu l'impression de ne pas avoir tout compris sans en avoir pris le même plaisir manifeste qu'aux deux premiers tomes....

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LES PREDATEURS

 

 

C'est de Qui ? M. Rubini, D Jaeger & divers.

 

 

La couv'

 

Sa Majesté des camés  /  Le Roi des Mouches  Vs.  The Hunger

 

Déjà entendu sur B.O BD? Certains peut-être.

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? Probablement l’un des seuls bons films de Tony « frère de Ridley »Scott; bien ancré dans son époque sans pour autant vraiment souffrir d’éléments qui pourraient le rendre trop daté aujourd’hui…hormis peut être sa B.O.

 

Et encore ! Au milieu de pièces classiques plus ou moins (très) connues de Schubert, Ravel ou encore ce bon vieux Bach, Rubini, qui  pourtant plombera à jamais Le Sixième Sens de Mann quelques années plus tard, compose une bande son surprenante, entre organique et électro (pour rappel, on est au balbutiement des années 80, remettre donc l’ « électronique » en question dans son contexte n’est ce pas) toujours sur le fil du rasoir entre atmosphère lascive et suspense torve.

 

A l’image d’un film ambitieux et léché, la musique de The Hunger remplit parfaitement son rôle et, même si les écarts sont grands de prime abord, installe une ambiance surréaliste sur ce Roi des Mouches qui n’en demandait pas tant !

 

 

 

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Une chronique de Jet et  Fab

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28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 11:26

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LENINE

 


C'est de qui : Ozanam & Rodier

 

 

La Couv' :

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Déjà lu chez B.O BD? Ozanam fort souvent, pas Rodier par contre.

 

 

C’est édité par qui ? Glénat.

 

 

Une planche:

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Ca donne Quoi ? Il y a un moment que je ne m'étais plus penché sur la collection Ils ont fait l'Histoire mais le sujet même de l'un des deux nouveaux volets s'est imposé de lui même.



En effet si j'évite fort soigneusement de parler politique sur un blog dédié à la - possible- alliance entre la Bd et à la musique de film, l'époque troublée dans laquelle nous vivons, faite de scandales et autres malversations en hauts lieux, me porte à croire qu'un album qui évoque des événements qui ont eu lieu il y a un siècle de l'autre côté de l'Europe, et qui seraient presque de mise aujourd'hui quand on voit les similitudes entre les situations, est quasiment d'utilité publique.
 


En effet demandez aujourd'hui à n'importe quel jeune de moins de 20 ans s'il sait qui était Lénine, il y a fort peu de chance qu'il vous réponde par l'affirmative. Pourtant, et même si, on le sait, le bonhomme ne fut pas exempt de reproches, loin de là même, c'est en grande partie grâce à son action que le communisme a pu voir le jour dans un empire dirigé par les tsars depuis des siècles (et si une éventuelle ressemblance entre des hommes d’état  au train de vie princier dirigeant  une nation de citoyens de plus en plus précaires vous apostrophe, elle n’est peut être pas fortuite et -devrait?- vous faire réfléchir sur la possible conduite à tenir dans quelques semaines...).


Mais revenons à nos moutons: Antoine Ozanam, adepte de sujets aussi divers qu'éloignés mais avec une constante dans la qualité, s'est attelé à la difficile tâche de raconter la biographie du dirigeant soviétique en y insufflant un maximum de "vie" via la narration graphique et le trait réaliste de Rodier.

 

Connaissant la culture et l’amour du scénariste pour le médium je suis quasiment sur qu’il connaît les précédentes BD consacrées au bonhomme dont le Lénine et la  grande Révolution que Poïvet a réalisé à la fin des années 60 dans Vaillant, récit aux graphismes réalistes prenants (même si évidement désuets) mais à la partialité quelque peu appuyée ...

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

ou encore le guère plus objectif Lénine dans la collection Les Grandes Biographies en BD et son format poche.

 

Si forcément très riche en texte, l'album d'Ozanam et Rodier ne tombe pourtant que très rarement dans le récitatif de ceux cités ci desus et n'est jamais pesant.

Si j'ai moins apprécié certains passages comme l'évocation de la vie amoureuse de Lénine par exemple, le scénariste a su parfaitement montrer par exemple l'opposition entre le train de vie du révolutionnaire, adepte d'un certain confort et voyageur infatigable, et  ses convictions politiques jusqu'au-boutiste.


La révolution d'Octobre et ses suites aurait peut être gagné à être un peu plus longuement évoquée au détriment d'autres passages, tout comme l’exécution du propre frère de Lénine qui aurait été à l’origine de ses velléités révolutionnaires, mais dans l’ensemble et au vu d’un probable cahier des charges forcément restrictif, le boulot est plus qu'honorable, que ce soit sur la partie scénar comme dessin avec un trait réaliste propre et au dessus de la moyenne de ce que la collection à pu proposer jusqu’ici.

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Le volume est, comme à l’accoutumée, complété par un dossier sur Lénine, rédigé par Marie Pierre Rey spécialiste de la Russie et de son histoire.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? CANTATE D’OCTOBRE.

 

 

C'est de Qui ? S. Prokoviev

 

 

La couv'

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Déjà entendu chez nous?  Fort souvent.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Si évidement propagandiste et grandiloquente à souhait, la Cantate pour la célébration du vingtième anniversaire de la Révolution d’octobre (oui, j’ai opté pour le titre court) est une œuvre à part dans la discographie pourtant déjà magistrale de son auteur.

 

Ecrite avec enthousiaste pour glorifier la naissance de l’Union Soviétique, de la révolution de 1917 jusqu’à la mainmise de Staline sur le pays, elle permet au compositeur de se voir allouer des  moyens plus que conséquents, cette pièce en dix mouvements comporte un ensemble aussi diversifié qu’original d’instruments : à toute une batterie de cuivres et un chœur fourni viennent s’ajouter un ensemble d’accordéons, un orchestre militaire, des harpes et des claviers et même des sirènes, un véritable canon et un mégaphone (qui clame les discours de Lénine).

 

Si la composition est contrastée et originalement variée, on regrettera son caractère un peu trop « patriotique » (même si Prokoviev –qui reviendra vite de son engouement pour la politique de Staline- ne la proposera pas finalement pour la cérémonie d’anniversaire en question) mais là, reconnaissons-le, c’est de circonstance.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 15:30

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : LE PERROQUET

 

 

C'est de qui ? Espé

 

 

La Couv':

 

À hauteur d'enfant   /   Le perroquet Vs. The Sixth Sense

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

C'est édité chez qui? Glénat.

 

 

Une planche:

 

À hauteur d'enfant   /   Le perroquet Vs. The Sixth Sense

 

Ça donne Quoi ? Bastien vit une enfance un peu particulière rythmée par les absences de sa mère régulièrement hospitalisée en services psychiatriques à la suite de graves crises parfois violentes. Il n'aime pas trop quand sa mère revient à la maison avec plein de médicaments à prendre qui la laissent complètement éteinte. Plus d'une fois, il assistera à la prise en charge sans douceur par les infirmiers mettant sa mère dans l'ambulance (l'histoire se situe en 1982).

 

Espé s'est inspiré de son propre vécu pour écrire cet album poignant où un enfant cherche une raison à la maladie de sa mère et craint d'en être la cause. Que l'on soit parent ou enfant (ou les deux ensemble), cette histoire nous prend à la gorge tellement la maladie mentale est encore et toujours crainte et souvent cachée à l'entourage.

 

Les graphismes sont superbes et sobres avec une colorisation en bichromie variable selon le ton que l'auteur veut donner : rouge pour les crises violentes, bleu gris ou vert ou beige pour les autres moments de la vie de Bastien. 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE SIXTH SENSE

 

 

C'est de Qui James Newton Howard

 

 

La couv'

 

À hauteur d'enfant   /   Le perroquet Vs. The Sixth Sense

 

Déjà entendu chez nous?  Oui fort souvent même.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ça donne Quoi ? Pour la première collaboration de ce qui allait devenir un partenariat de cinéma aussi fidèle qu'efficace, Howard et Shyamalan se trouvent un terrain d'entente réjouissant.

 

 Une BO suffisamment nostalgique, douce et parfois un peu angoissante composée pour un film à hauteur d'enfant qui colle parfaitement avec la vie du jeune Bastien de l'album. L'un voit des fantômes et l'autre assiste aux crises de démence de sa mère, mais ils restent des enfants dépassés par ce qu'ils vivent.

 

Les violons créent un fond grinçant ou bourdonnant quasi permanent où interviennent parfois l'apaisement des hautbois ou les stridences des cuivres ou le son angoissant des bassons. Puis le piano vient calmer et adoucir le rythme… Enfin, ce n'est que mon impression personnelle à l'écoute de cette BO!

 

 

 

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Une chronique de Gen

 

 

 

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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 11:25

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LES GUEULES ROUGES

 


C'est de qui : Dupont et Vaccaro.

 

 

La Couv' :

 

Peaux ...Noires  /  Les Gueules Rouges  Vs.  Return of the Gunfighters

 

Déjà lu chez B.O BD? Oui, les deux.

 

 

C’est édité par qui ? Glénat.

 

 

Une planche:

 

Peaux ...Noires  /  Les Gueules Rouges  Vs.  Return of the Gunfighters

 

Ca donne Quoi ? Idée audacieuse et originale qu’a eu Jean Michel Dupont de proposer un scénario digne d’un film hollywoodien de l’Age d’Or (des indiens faussement accusés d’un crime) en le faisant se dérouler dans la région Valenciennoise dont il est originaire.

 

Si le scénario peut vous sembler tiré par les cheveux, il faut savoir qu’il est « justifié » par la venue du show de Buffalo Bill, au tout début du siècle dernier, dans le Nord de la France.

 

Ainsi on va suivre l’aventure de Gervais jeune garçon dont le niveau intellectuel pourrait sortir de la fatalité de finir à la mine, comme son père et son grand-père avant lui, mais dont le paternel ne veut rien savoir.

 

Un beau soir il fugue pour assister clandestinement au spectacle de Buffalo Bill et va se lier d’amitié avec deux peaux-rouges qui le ramène chez lui. La même nuit une fillette est retrouvée assassinée et tout pointe vers le duo d’indiens. Gervais réussira-t-il à disculper ses nouveaux amis ?

 

Peaux ...Noires  /  Les Gueules Rouges  Vs.  Return of the Gunfighters

 

Les Gueules Rouges  est un one-shot réussi et prenant qui valse sans cesse entre la chronique socio-historique, le western et même le roman noir en empruntant à ces genres ce qu’ils ont de meilleur. Imaginons un instant  une adaptation de Germinal par John Ford, elle aurait probablement la même ambiance que les peintures d’Eddy Vaccaro, qu’on suit chez nous depuis Championzé , et qui a encore évolué dans son style et magnifie ici les paysages miniers, faisant ressembler les collines du Nord aux Black Hills américaines (comme le dit l’un des indiens de l’histoire).

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? RETURN OF THE GUNFIGHTERS

 

 

C'est de Qui ? Salter

 

 

La couv'

 

Peaux ...Noires  /  Les Gueules Rouges  Vs.  Return of the Gunfighters

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Western de seconde zone réalisé à la fin des années 60 et qui sortira d’ailleurs directement à la télévision Return Of The Gunfighters permet à Salter, stakhanoviste de la B.O à Hollywood (et dont la malchance aura été d’arriver au moment où les studios étaient sur la pente descendante), de sortir un peu de la SF et des films d’horreur où il abattait les partitions les unes après les autres.

 

On sent que le compositeur se fait plaisir en jouant avec les codes du genre même si une grosse poignée de pistes semblent issues de travaux précédents (ce qui était encore monnaie courante comme pratique à l’époque, nous l’avons évoqué quelque fois) et c’est tout un panel d’ambiances et d’émotions qui est exprimé ici.

 

Alors certes pas de grand orchestre symphonique, pas de thématiques compliquées ou de mélodies très originales mais de l’ouvrage honnête et bien foutu qui, grace à sa variété faite de bricolages fait bien l’affaire sur notre western nordiste !

 

 

 

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Une chronique de Fab

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29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 14:50

 

 

 

 

LA BD:

 


C'est quoi : LES DESARMES

 


C'est de qui : Mezzo & Pirus

 

 

La Couv':

 

Oeuvre(s) au Noir  /  Les Désarmés  Vs.  Assurance sur la Mort

 

Déjà croisé sur le site? Oui, les deux.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat.

 

 

Une planche:

 

Oeuvre(s) au Noir  /  Les Désarmés  Vs.  Assurance sur la Mort

 

Ca donne Quoi ? Mezzo, pour ses premières armes (et c’est le cas de le dire !), s’attaquait aux grands classiques du noir américain, mélangeant histoires de gangsters, road-movie, et drame familiale torve. Entre flashbacks et forwards on démêle l’embrouille dans laquelle les Farell, la mère alcoolique notoire, Jack le fils à maman (un peu trop proche de maman d’ailleurs) et le petit dernier qui rêve que de mustangs et de liberté se sont empêtrés jusqu’au point de non retour.

 

Alors que Jack vient de braquer la banque de la ville il découvre que sa génitrice est impliquée dans un hold-up de plus grande envergure dans lequel trempent également le shérif ripou et un bandit notoire.

 

Of course tout ça va finir très mal. Outre les influences sus-citées on sent celle, graphiquement évidente, de Charles Burns (qui sera encore plus flagrante dans Le Roi des Mouches, on y reviendra) et, si l’histoire n’est pas exempte de défauts, on ne peut que se réjouir de cette réédition luxe (et, du coup, un peu chère) d’une œuvre majeure de ses deux auteurs.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? ASSURANCE SUR LA MORT

 

 

C'est de Qui ? M. Rozsa

 

 

La couv'

 

 

Oeuvre(s) au Noir  /  Les Désarmés  Vs.  Assurance sur la Mort

 

Déjà entendu sur B.O BD?  Fort Souvent.

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? La B.O de ce modèle de film Noir tourne autour de trois  thèmes principaux. Celui qui ouvre le film, très anguleux et profond, évolue de façon surprenante via une mélodie où se mélangent romantisme et suspense, on le retrouve avec quelques variations sur pas mal de scènes tendues.

Le thème d’amour,  typique du style de Rozsa, qui  inclut des arrangements classiques aux accents très européens.  Enfin le thème du meurtre est bien plus cru, tragique  voire brutal, avec ses rythmiques haletantes.

Pour leur seconde collaboration (qui en comptera cinq en tout) Rozsa et Wilder sont sur la même longueur d’ondes et la musique est un élément clé de la réussite du film, elle rapportera d’ailleurs à Rozsa l’Oscar cette année là.

On prendra donc beaucoup de plaisir à l’écoute de ce score en accompagnement des Désarmés de Mezzo & Pirus dont elle accentue encore le coté Noir.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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