29 août 2023 2 29 /08 /août /2023 07:37

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? CONAN LE CIMMERIEN. LE MARAUDEUR NOIR.



 

C'est de qui ? Masbou adapte Howard



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Notre barbare préféré se retrouve en bien mauvaise position, poursuivi par des pictes enragés en pleine jungle, qui l'obligent à se réfugier dans une sorte de mausolée où il fait une découverte fort intéressante.

 

Découverte qui va intéresser du monde, à commencer par Zarono, un noble et sa suite réfugiés dans un bastion après un naufrage sur une plage où il a reçu la visite inopportune de deux pirates, l’un ayant d’abord chassé l’autre avant que tout ce petit monde se retrouve à parlementer pour savoir comment retrouver un trésor perdu.



 

Conan propose de guider une délégation d’hommes des 3 hommes mais entre la tension de traitrise qui règne entre eux, les pictes qui guettent une opportunité pour massacrer tous ces envahisseurs et, surtout, la menace surnaturelle qui règne dans le mausolée, l’expédition va se révéler hautement dangereuse.

 


 

Ca faisait un petit moment que nous n’avions pas eu d’adaptations des nouvelles d’Howard à se mettre sous la dent et celle de la rentrée comble admirablement ce vide.



 

Jean Luc Masbou, seul aux manettes, a choisi une histoire assez peu classique dans le sens que Conan y est finalement assez peu présent, moins en tout cas que le reste d’un casting de serpents retors qui installe un suspense qui n’a d’égal que les scènes d’action, de course-poursuite et de bastons.

 

La partie graphique, toute en couleurs directes (qu’est-ce que ça fait du bien de sortir un peu de la colo informatique d’ailleurs!) est au diapason du récit, avec des cadrages et une narration maîtrisée. Allez si je devais émettre un léger bémol je dirais que je trouve certaines couleurs peut être un peu trop claires mais rien qui gâche le plaisir de ce nouvel album dans la collection Conan le Cimmérien.







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :POUR LE ROI



 

C'est de qui ? Matz



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 


 

 

Ca donne Quoi ? Petit jeu mélangeant habilement les genres, dont un second volet verra le jour sous peu d’ailleurs, For The King a pourtant connu un succès d'estime grâce notamment à un univers fantasy fouillé.

 

John Robert Matz qui n'en n'est pas à son coup d'essai dans le monde du score vidéo ludique, a passé du temps sur l'écriture de la musique et ça se sent, si l'on se retrouve souvent en terrain connu, le compositeur a su éviter l’écueil des simples mélodies d'illustration et propose des pistes aux thématiques intéressantes.

 

En 30 pistes (même si certaines sont fort courtes) la variété est là : des ambiances allant de la quiétude d'un feu de camp à la frénésie de combats épiques, le tout dans des influences folkloriques à base d'instrumentation dédiée, de couleurs médiévales et d'une orchestration ambitieuse même si l’on regrettera trop de sonorités électroniques (probablement à défaut d’avoir eu un budget pour un véritable orchestre).

 

Il n’en reste pas moins que ça fait un B.O des plus respectables pour le Conan version Masbou!

 

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29 janvier 2022 6 29 /01 /janvier /2022 18:04
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? CONAN LE CIMMERIEN. XUTHAL LA CREPUSCULAIRE.

 

 

C'est de qui ? Bec & Subic

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste mais pas le dessinateur.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Conan et Natala, une jeune femme que le Cimmérien a racheté sur un marché aux esclaves, sont perdus dans le désert, à deux doigts d’une mort certaine, quand apparaît sous leurs yeux une cité aussi improbable que mystérieuse.

 

Poussés par la soif et la faim ils pénètrent dans l’inquiétante construction mais vont rapidement regretter leur audace quand ils vont croiser ses habitants, humains ni morts ni vivants, complètement sous influence qui se révèlent soit amorphes soit hostiles.

Ils vont également rencontrer Thalis une superbe femme, reine des lieux, lascive et dangereuse et, last but not least, devoir affronter Thog une horrible créature géante qui hante les tréfonds de la cité  se nourrissant de ses habitants et à qui Thalis va livrer Natala.

 

Mais Thog n’a jamais rencontré d’adversaire comme Conan (et inversement me direz-vous) !

 

 

Une fois n’est pas coutume je conseillerais de lire les notes de Patrice Louinet avant cette adaptation d’une nouvelle mineure, pour ne pas dire alimentaire, de Howard. En effet, ayant compris que la nouvelle version de Weird Tales marchait sur l’érotisme de ses textes et de ses illustrations de couverture, le père de Conan creuse le filon et entoure ce dernier de deux protagonistes féminins aussi accortes que peu farouches et dont les atouts sont constamment mis en avant.

 

Ca donne l’occasion à Subic d’en faire beaucoup coté fan service quitte à être parfois limite coté faux raccord vestimentaires pour le plus grand plaisir des amateurs de fortes poitrines dénudées et autres sévices SM.

 

De son coté Conan se contente d’opérer un véritable génocide voire presque un déicide pour sortir sa copine du moment de ce traquenard glauque.

 

Bec est assez bavard  et je ne suis pas forcément très fan du style graphique du dessinateur Serbe. Jusqu’ici j’avais trouvé que la collection n’avait aucune anicroche, ce tome me ferait presque réviser mon jugement.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE CURSE OF LA LLORNA

 

 

C'est de qui ? J. Bishara

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Féru de films d’horreur avec des références dans le genre qui vont du classique Cabinet du Docteur Caligari aux longs de Carpenter, Bishara, après quelques passages dans divers groupes de métal, se spécialise dans la B.O de films d’épouvante.

 

Si jusqu’ici on attend encore qu’il soit impliqué dans un projet qui dépasse le stade de la série B, même friquée, il faut reconnaître que le compositeur propose souvent des partitions qui sortent des sentiers battus que ce soit par l’usage de dissonances et autres bruitages inattendus au milieu des habituels gimmicks du genre.

 

 C’est le cas d’ailleurs sur ce film parlant d’une créature coincée entre le monde des morts et des vivants (ou quelque chose dans le style, il y a bien longtemps que je n’approche plus- même de loin- les films d’épouvante réalisés ces deux dernières décennies tant les ersatz sont nombreux) où Bishara pioche dans ses multiples influences pour livrer une B.O clairement flippante bien qu’un peu épuisante sur la longueur mais avec assez de tensions et de morceaux de bravoure horrifique pour aller comme un gant à cette adaptation erotico-épouvante de Howard.

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 19:41

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONAN LE BARBARE. VIE ET MORT DE CONAN.

 

 

C'est de qui ? Aaron, Asrar & Zaffino.

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Aaron

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Un champ de bataille. Le roi Conan, vieillissant mais toujours sauvage sous sa couronne, se retrouve face à une malédiction de sa jeunesse revenue le hanter ; celle d’une sorcière qui avait, grâce au sang du cimmérien, tenté d’invoquer un démon.

 

On croise donc notre barbare à différentes époques de sa vie, tantôt au fin fond de la jungle picte où il doit affronter des serpents géants, tantôt sur un navire où l’équipage a été victime d’une antique malédiction liée à un artefact magique et où il tente de survivre à des créatures monstrueuses, tantôt encore, roi blasé d’Aquilonie, se transformant en justicier masqué (si, si !) la nuit.

 

Décidément le héros de Robert Howard n’aura jamais été aussi sous les projecteurs qu’en cette année. Alors que de ce coté de l’Atlantique une série de one shots chez Glénat propose des adaptations des nouvelles de l’auteur par des duos d’artistes qui font un sacré boulot, Marvel, aux states, a lancé deux séries parallèles.

 

Outre un Savage Sword of Conan, ce Conan le Barbare réunit Jason Aaron et Mahmud Asrar qui, n’ayons pas peur des mots, sont –pour les connaisseurs - un peu la dream team que l’on pouvait espérer pour cette reprise.

 

 

Aaron, qui, avant de bosser sur du super héros, avait débuté avec The Other Side et, surtout, l’excellent Scalped, a tout a fait saisi l’esprit des aventures de Conan et livre des histoires qui, tout en restant fort classiques, dans l’ambiance des récits de Howard, s’enrichissent d’un fil conducteur chronologique intéressant et inédit (ici en tout cas, c’est un peu la marque de fabrique du scénariste).

 

Mahmud Asrar, tout comme Aaron, est de son propre aveu un fan de la première heure des aventures du cimmérien. Pour son premier boulot en dehors des grosses franchises Marvel, le dessinateur convainc bien, avec un trait dans la lignée de celui de Cary Nord (l’un de ses prédécesseurs sur Conan) mais dans un style plus détaillé qui n’est parfois pas sans faire penser à celui de Gérald Parel.

 

Ce Conan le Barbare commence donc sous de bons auspices, les amateurs du personnage apprécieront, espérons que l’équipe créative restera inspirée.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :BEASTMASTER 2

 

 

C'est de qui ? R. Folk

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après les résultats plutôt encourageants d’un premier volet intéressant à plus d’un titre –mais bénéficiant de l’effet du Conan Le Barbare de Milius- un second Beastmaster est mis en chantier, avec l’option « voyage dans le temps et l’espace pour jouer sur le décalage ultime » qui, pourtant, est souvent synonyme de ratage (au hasard : la suite de Prédator, Aliens Vs Cowboys, Retour vers le futur 3,…).

 

Robert Folk, dont le palmarès compte quand même 7 Police Academy (oui ils en ont fait 7, moi aussi ça m’a interpellé !) a la tâche plutôt ingrate de succéder à Lee Holridge, responsable de la B.O du premier Dar.

 

Eh bien, contre toute attente, le compositeur s’en sort avec les honneurs via un score symphonique de haut vol à l’héroïsme grandiloquent bon ton qui emprunte autant aux grands films d’aventures qu’aux canons de la fantasy, le Conan de Poledouris en tête.

 

A grand renforts de cuivres, avec des percussions pleine d’allant, Folk évite l’écueil des synthétiseurs, option qui aurait été compréhensible vu le contexte de cette suite improbable.

 

Peut-être un brin old school et emballée pour certains passage de ce tte nouvelle mouture des aventures du barbare, la musique de Beastmaster 2 n’en fait pas moins le job, sans soucis.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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14 décembre 2019 6 14 /12 /décembre /2019 13:51

Un week end dédié au plus célèbre des barbares avec des visions aussi originales qu'éloignées des aventures du cimmérien:

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONAN LA CIMMERIEN. LE PEUPLE DU CERCLE NOIR

 

 

C'est de qui ? Runberg & Park

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site?Oui pour le scénariste.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Conan, alors chef d'une troupe de guerriers tribaux dont une poignée a été capturée par l'armée de Vendhya, se retrouve victime d'un chantage de la part de la jeune reine du royaume qui veut forcer le Cimmérien à traquer les responsables de la mort de son frère.

Mais personne ne peut se jouer du barbare et ce dernier kidnappe la souveraine afin de l'échanger contre la vie de ses hommes. Mais personne n'est au courant que la servante de la reine et le sorcier du palais tirent les ficelles de ce complot tortueux et alors que les pièces de l'échiquier se multiplient, la situation devient explosive.

 

Si le trait du coréen Jae Kwang Park est aussi accrocheur que détaillé- on sent d'ailleurs l'influence de son maître le virtuose Kim Jung Gi- je dois vous avouer que sa vision de Conan m' a parfois gêné, sur certaines scènes j'avais un peu l'impression de voir un personnage tiré d'un épisode de Dragon Ball.

 

 

Ce bémol mis à part ce huitième tome de la collection Glénat ne démérite pas à coté des précédents, loin de là, et l'on sent que le texte choisi par Sylvain Runberg est un des plus riches produits par Howard.

Les personnages féminins y ont pris de l'épaisseur et ne sont plus que de simples faire valoir sexy (bien que de coté là elles soient toujours fort bien pourvues!), les ennemis sont multiples et imposants et le background exotique dépayse.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE DRAGON PRINCE SEASON 3

 

 

C'est de qui ? F. Wiedman

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? La série de fantasy animée Netflix rencontre un succès mérité et, à mesure que l'intrigue et les personnages s’épaississent, les thématiques et l'ambiance s'en ressentent favorablement.

Ainsi, pour cette saison 3, fraîchement sortie sur la chaîne de streaming, Frederic Wiedman a eu l'occasion de proposer des thèmes plus matures, où il développe l'aspect épique et romantique mais aussi l'omniprésence du suspense des scénarios.

 

Après s'être fait les dents sur une paire de films d'animation de chez DC Comics (dont le Gotham by Gaslight) et d'un cinquième (!!) volet du Roi Scorpion, le compositeur d'origine allemande élargit sa palette musicale avec une mise en avant d'un violon celtique et d'un violoncelle respectivement pour les pistes dédiées aux héros et aux méchants.

Le duduk, originalité des deux précédents scores, est toujours là, tout comme le piano mais au sein d'un ensemble plus large.

 

L'orchestration est aussi plus ambitieuse avec des arrangements dignes des meilleurs long métrages de cinéma du genre.

Si quelques passages paraîtront trop « gentils » sur ce huitième tome de la collection Conan, le reste de la galette a la puissance d'évocation requise, sans soucis.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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3 juillet 2019 3 03 /07 /juillet /2019 07:44

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONAN LE CIMMERIEN. CHIMERES DANS LA CLARTE LUNAIRE.

 

 

C'est de qui ? V. Augustin

 

 

La Couv':

 

Sâches Ô Prince... / Conan Le Cimmérien. Chimères de fer dans la clarté lunaire.

 

Déjà lue chez nous? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

Sâches Ô Prince... / Conan Le Cimmérien. Chimères de fer dans la clarté lunaire.

 

Ca donne Quoi ? Défait par l'armée d'Hyrkanie, Conan est le seul survivant de sa bande de mercenaires mais l'occasion lui est donnée de se venger quand il tombe sur le roi qui dirigeait les troupes ennemies.

Notre barbare fait d'une pierre deux coups puisqu'en trucidant le souverain il sauve une jeune femme qu'il va prendre sous son aile. Les voilà en fuite sur la Mer de Vilayet, ils accostent bientôt sur une île où se tapit un ennemi aussi énigmatique qu'invisible. Réfugiés dans un temple en ruines, nos deux héros vont réaliser qu'il abrite un mal antédiluvien dont ils n'échappent que pour tomber sur un équipage de pirates.

 

Vous l'aurez compris, cette aventure de Conan est une suite de situations périlleuses pour notre barbare qui ne cesse de tomber de Charybde en Scilla, accompagné d'un personnage féminin moins « faire valoir » qu'à l'accoutumée puisque c'est même elle qui sauvera la mise au cimmérien à un moment.

 

Sâches Ô Prince... / Conan Le Cimmérien. Chimères de fer dans la clarté lunaire.

 

Si, je dois l'avouer, à l'annonce de la collection d’adaptations chez Glénat j'étais un peu frileux, au fur et à mesure des parutions mes craintes se sont bien dissipées.

 

L 'album de Virginie Augustin se place dans le trio de tête des réussites que sont La Fille du Géant de Gel et La Reine de la Côte Noire.

Augustin avec ses décors à couper le souffle, son découpage dynamique et ses personnages racés, se place dans la droite lignée des illustres prédécesseurs qui se sont frottés au héros d'Howard, de Buscema à Nord, capturant la sauvagerie du texte d'origine et en rendant avec talent l'ambiance de fantasy et d'aventure.

 

Allez si je devais émettre une toute petite réserve sur l'album ce serait peut être certaines variations du visage de Conan qui le rendent parfois assez différent d'une case à l'autre ; détail qui n'a pas pour autant entamé le plaisir de la redécouverte de cette histoire !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : VIKING WOMEN AND THE SERPENT

 

 

C'est de qui ? A. Glasser

 

 

La Couv':

 

Sâches Ô Prince... / Conan Le Cimmérien. Chimères de fer dans la clarté lunaire.

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Roger Corman, derrière sa réputation de réalisateur/producteur de séries B fauchées à la chaîne, avait néanmoins un véritable amour du 7° Art (il distribuera par exemple certains films de la Nouvelle Vague ou du cinéma expressionniste italien) et un savoir faire évident quand on voit ce qu'il était capable de faire avec fort peu de moyens et en un temps record.

 

S'il a peu ou prou touché à tous les genres le fantastique reste son domaine de prédilection et la fantasy est un de ceux dans lequel il a le moins oeuvré.

On constatera, à la vision de ce Viking Women, que ce n'est pas plus mal et on comprendra qu'il n'est pas voulu renouveler l'expérience.

 

En effet malgré un pitch intéressant et des croquis préparatoires ambitieux, le résultat sera assez catastrophique, en passant du jeu d'acteur quasi amateur aux décors extérieurs cheap au possible, il ne reste quasiment rien à sauver de ce long métrage (heureusement assez court en réalité) si ce n'est la musique de Glasser, qui remplace ici Ronald Stein compositeur attitré de Corman.

 

Glasser qui a derrière lui une solide carrière dans la fantasy et l'horreur bis se démène comme il peut pour sauver le film du ridicule complet avec des thèmes inventifs et épiques qui alternent avec des passages bien plus sombres aux cuivres grondants, le totu bien rendus par un orchestre réduit.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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