4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 10:25

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  IL FAUT FLINGUER RAMIREZ

 

 

C'est de qui ? N. Petrimaux

 

 

La Couv':

 

La chronique sans musique de Jet  /  Il faut flinguer Ramirez

 

Déjà lu chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

La chronique sans musique de Jet  /  Il faut flinguer Ramirez

 

Ca donne Quoi ? Outre le joli clin d'œil au classique Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia de Sam Peckinpah et les multiples références à la mode rétro disco néon eighties (biffez la ou les mentions inutiles), il ne faut pas croire que le tout nouveau bébé du prometteur Nicolas Pétrimaux se résume uniquement à une compilation nostalgique.

Certes ce premier acte en est gorgé mais arrive à entretenir un petit univers crédible autour du fameux Ramirez avec rythme et brio.

 

Simple réparateur d'aspirateurs, Ramirez est un employé dévoué sans histoires. Portant de jolies bacchantes et affublé d'une tâche de vin sur le visage, Jacques Ramirez n'aspire qu'à une vie sans histoires mais il est identifié par la mafia mexicaine comme un redoutable tueur à gages porté disparu.....

 

La chronique sans musique de Jet  /  Il faut flinguer Ramirez

 

Sur un rythme sans failles, voici une jolie brochette de pieds nickelés à la poursuite d'un muet dont certaines cases vous feront hurler de rire ou régaleront les pupilles.

Une première oeuvre étonnante et épatante se plaçant comme la Bd inattendue de 2018, ni plus ni moins. Du fun pas crétin et hautement sensoriel, voilà qui fait du bien et longue vie à Ramirez !

 

 

 

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Une Chronique de Jet

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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 14:12

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

C'est quoi : LIAISONS DANGEREUSES. PRELIMINAIRES.

 

 

C'est de qui ? Djief & Betbeder

 

 

La Couv':

 

Valmont Year One  /  Liaisons Dangereuses Préliminaires  Vs.  The Madness of King George

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

Une planche:

 

Valmont Year One  /  Liaisons Dangereuses Préliminaires  Vs.  The Madness of King George

 

Ca donne Quoi ? Le roman épistolaire de Laclos, que j’ai lu vers mes 14 ans, après avoir vu le fort beau film de Stephen Frears (à la grande époque où John Malkovich n’était pas encore devenu un insupportable cabot), est un de mes livres (ceux sans images), préférés, aux cotés du Portrait de Dorian Gray de Wilde, d’Au Cœur des Ténèbres de Conrad ou encore du Spartacus de Koestler (réflexion assez brillante sur l’impossibilité de la réussite des révolutions).

 

C’est donc avec une certaine circonspection que j’ai accueilli la nouvelle d’un prologue en BD, et c’est véritablement les planches que Djef a proposé sur les réseaux sociaux au fur et à mesure de la conception de l’album qui m’ont incité à le lire.

 

On assiste donc aux premiers pas de celui qui deviendra le cynique libertin Vicomte de Valmont, « initié » à la chose par une femme qui a l’âge d’être sa mère et qui va vivre une déception sentimentale qui le marquera et l’endurcira pour la suite.

 

Si l’on retrouve quelque peu l’esprit de vengeance et de trahisons du roman original, ces premiers préliminaires m’ont beaucoup fait penser, dans l’ambiance, à la très belle série BD Sambre (et ses spin off).

 

Coté dessin c’est superbe, que ce soit dans le rendu des décors, les expressions des personnages ou encore la narration graphique c’est un quasi sans faute. Seul le visage du personnage principal me laisse un peu dubitatif, mais c’est un détail.

 

Nous verrons si la suite garde le cap.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? THE MADNESS OF KING GEORGE

 

 

C'est de Qui ?  Handel arrangé par Fenton.

 

 

La couv' 

 

 

Valmont Year One  /  Liaisons Dangereuses Préliminaires  Vs.  The Madness of King George

 

Déjà entendu sur le site? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ?  Avec son interprétation haut de gamme, sa reconstitution historique aussi fastueuse que véridique et son sujet original, The Madness of King George a également la particularité d’avoir une B.O composée uniquement de pièces classiques.

 

En effet, approché par le réalisateur Nicholas Hytner (avec qui il collaborera sur encore cinq films ensuite), Fenton avance que la musique la plus adaptée à ce biopic est Zadok The Priest d’Handel, écrite par le compositeur allemand, maître du baroque, pour le couronnement du Roi George II en 1727, qu’il va soigneusement ré- arranger.

 

Et on ne pourra lui reprocher ce choix tant l’illustration musicale du film colle aux images semblant presque avoir été écrite pour.

 

La concordance des époques entre la musique de Handel et celle à laquelle se déroule ce prologue aux Liaisons Dangereuses, la superbe de l’écriture et la qualité des arrangements a fait merveille sur l’alliance des deux médias !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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19 novembre 2017 7 19 /11 /novembre /2017 17:27

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : ELRIC. LE LOUP BLANC.

 

 

C'est de qui ? Blondel, Telo, Recht, Cano.

 

 

La Couv':

 

Fantasy en série (culte)  /  Elric  Vs.  The Dark Knight Rises

 

Déjà lus sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

 

Fantasy en série (culte)  /  Elric  Vs.  The Dark Knight Rises

 

 

Ca donne Quoi ? L’Albinos le plus célèbre de la fantasy s’est fait la malle de Melnibonée afin d’échapper à la haine de son cousin l’usurpateur. Incognito, le voici qui, connu comme le Loup Blanc ( !) parcourt les mers et les terres, abreuvant au besoin l’inextinguible soif de sa damnée compagne, Stormbringer.

A l’occasion d’une gorgée d’âmes pour cette dernière, notre anti-héros fait la connaissance de celui qui va devenir un fidèle compagnon, Smiorgan Tête Chauve, avec qui il va se rendre à Dakhos où une énigmatique jeune femme va l’entrainer dans un voyage  spatio-temporel dont il se serait bien passé.

 

A peu près à la même époque où j’ai découvert dévoré les nouvelles du Conan de R. E Howard, j’ai également lu la saga d’Elric de Michael Moorcock. Si bien moins emballé par les mésaventures de l’atypique mélnibonéen que par celles du farouche barbare (question d’âge et de sensibilité je présume), presque 30 ans après je garde pour l’Albinos une sympathie toute particulière.

 

Les quelques tentatives d’adaptations BD sorties de par le passé (dont une fort belle de P. Craig Russell) ne m’ayant jamais convaincu, je dois dire que la dream team rassemblée par Glénat me fait, depuis le début de leur série, plutôt bon effet, même si c’est, soyons honnête, plus par la partie graphique que par l’histoire en elle même (qui fait ici un brin accessoire  d’ailleurs) bien que les modifications proposées soient intéressantes (gageons en effet qu’à l’époque de ma première lecture, une Cymoril impératrice à la poitrine généreuse offerte aux regards m’aurait surement plus accroché que la version des romans).

 

L’année prochaine Glénat enfonce le clou (à coup de marteau de guerre !) en proposant des associations de la crème de la crème des scénaristes/dessinateurs du moment qui adapteront…Conan.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ?   THE DARK KNIGHT RISES

 

 

C'est de Qui ?  H. Zimmer

 

 

La couv' 

 

Fantasy en série (culte)  /  Elric  Vs.  The Dark Knight Rises

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Vous devez vous dire : De deux choses l’une, ou le rédac’ chef de B.O BD nous prend pour des jambons quand il affirme abhorrer Hans Zimmer ou alors il est clairement maso.

En effet, pour quelqu’un qui clame à qui veut l’entendre que je ne peux pas encadrer les compositions du rouleau compresseur teuton, je trouve qu’on croise un peu trop souvent ses œuvres dans ces colonnes

 

Avec la multiplication des films de super héros ces dernières années force est de constater que les musiques de ces longs métrages sont au moins toutes aussi bâclées, attendues et codifiées que les films proprement dit.

Et donc qui de mieux que le patron de Remote Control (ou l’un des quelconques membres interchangeables de son écurie) pour remplir le job ?

 

Ainsi, sur le troisième volet de la reprise du Batman sur grand écran, le mot d’ordre est à l’efficacité basique et froide, au grand spectacle conjuguant avec une application forcenée métronomique et pyrotechnique. Cuivres écrasants, rythmiques marteau piqueur et autres effets de bourdonnements électroniques sont donc de la fête pour une absence d’originalité dans les thématiques aussi criante que possible.

 

Néanmoins on ne peut nier l’impact évocateur de la fabrique Zimmer, surtout sur du divertissement burné, que celui-ci soit cinématographique ou…bédéphilique.

Dont acte.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 12:28

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : CES JOURS QUI DISPARAISSENT.

 

 

C'est de qui ? T. Le boucher

 

 

La Couv':

 

Sans lendemain  /  Ces jours qui disparaissent  Vs.  Seven Sisters

 

Déjà croisés sur B.O BD? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

Sans lendemain  /  Ces jours qui disparaissent  Vs.  Seven Sisters

 

Ca donne Quoi ? Lubin est un bohème ; un jeune acrobate de cirque doué, qui mène une relation assez libre avec Gabrielle, sa petite amie, sans trop se soucier du lendemain…jusqu’au jour où le lendemain en question n’arrive pas.

 

C’est le surlendemain que notre blond héros se « réveille », sans aucun souvenir de la veille, et pour cause il va vite réaliser qu’un jour sur deux il ne « vit » pas mais qu’un alter égo prend sa place, une autre personnalité.

 

Alors qu’il cherche à comprendre ce mystère et tente tant bien que mal de vivre avec, un dialogue à distance avec son autre moi s’installe ; mais bien vite les deux Lubin s’éloignent, et leurs jours d’apparition deviennent inégaux.

 

Démarrant sur une ambiance d’histoire fantastique, le scénario de ces Jours qui disparaissent vire subrepticement vers quelque chose de beaucoup plus pernicieux car bien plus réaliste, jusqu’à ce que l’on bascule complètement dans un récit psychologique poussé, doublé d’une intéressante réflexion sur la personnalité, les traumatismes et le rapport  à soi même et aux autres.

 

Que le postulat de base soit crédible ou pas au final peu importe puisque le fond sert la forme au point qu’on ne lâche pas l’album avant de l’avoir terminé, plus pour partager avec autant de frustration que de compassion la destinée du héros que pour découvrir une conclusion que l’on redoute au fur et à mesure.

 

Avec un style graphique dans la lignée des Vives et Merwan et une colo parfois étrange mais bien choisie, Thimotée Le Boucher réalise là son album de la maturité (déjà !) qui devrait lui ouvrir quelques portes intéressantes !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? SEVEN SISTERS

 

 

C'est de Qui ?  C. Wibe

 

 

La couv' 

 

Sans lendemain  /  Ces jours qui disparaissent  Vs.  Seven Sisters

 

Déjà entendu chez nous?

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? On se dit quand même que, quand on a à sa disposition un orchestre de plus de 80 instruments, un piano préparé (instrument choyé par entre autre John Cage), diverses percussions et même quelques guitares, c’est dommage de noyer tout ça derrière une prod électro lambda au possible et des synthés nouvelle génération froids à en mourir.

 

Pourtant il semblerait que ce n’ait pas dérangé plus que ça le compositeur norvégien responsable de la musique de Seven Sisters puisque sur le film de son compatriote il nous propose une B.O calibrée à mort qu’un Hans Zimmer aurait pu pondre un jour de petite forme (c’est dire !).

 

Après, la poignée de pistes mélancoliques du début de galette (les scènes d’apprentissage des sœurs entre autre) colle bien à l’ambiance du début de notre BD du jour, et la suite du score, qui passe dans la catégorie « armes lourdes », enfonce le clou du climat sous tension et de l’inexorable drame qui se noue au fil des pages ; donc ça s’est bien goupillé mais ce n’est clairement pas la genre de travaux que l’on affectionne dans ses pages habituellement.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 16:50

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : HATE

 

 

C'est de qui ? A. Smith

 

 

La Couv':

 

Pourquoi tant de Haine?  /  Hate  Vs.  A Night on Bald Mountain

 

 

Déjà lu chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

Pourquoi tant de Haine?  /  Hate  Vs.  A Night on Bald Mountain

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dans un univers sauvage baroque, des tribus hybrides et violentes se préparent à une guerre sans merci. Au sein de ce chaos un être difforme, habité par la vision d’une créature divine, va dérober un parchemin convoité et devenir la cible et l’enjeu de puissances qui, vous l’auriez deviné, le dépassent largement.

 

D’ Artuhr Rackham à Simon Bisley en passant par Frazetta et Giger, les références picturales et la filiation d’Adrian Smith sont évidentes - coté cinéma on pense au 300 de Snyder et au LOTR de Jackson- A grand coups de planches baroques dans un noir et blanc torturé et orgiaque, il déroule un récit plein de bruit et de fureur, trop peut être d’ailleurs, et il est dommage, surtout au vu d’une des séquences finales, où l’on sort un peu du fracas des armes et des cranes, que Smith n’ait pas un peu plus placé de « respirations » dans son magma fantasy.

 

Si Hate, Chroniques de la haine est visuellement assez enthousiasmant (et encore certaines cases sont soit trop petites, soit trop chargées pour être vraiment appréciées), sa narration volontairement chiche en dialogues et aux plans parfois figés n’est pas des plus fluides, dommage l’album  avait un vrai potentiel malgré sa trame plutôt classique.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? A NIGHT ON BALD MOUNTAIN

 

 

C'est de Qui ?  Mussorgsky

 

 

La couv' 

 

 

Pourquoi tant de Haine?  /  Hate  Vs.  A Night on Bald Mountain

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Probable

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Evoquant les légendes russes d’une réunion de sorcières en haut d’une montagne pelée, bientôt rejointes par Satan himself, la Nuit sur le Mont Chauve a été rendue célèbre par la version animée de Disney dans la scène finale de  Fantasia.

 

Peu louée par son créateur, prétendument conclue par Rimsky-Korsakov, ami de Moussorgsky, ce poème symphonique, œuvre magistrale pour orchestre, met en avant la puissance d’évocation des cuivres et des percussions, sur lesquels les phrases aux hautbois et basson font merveille.

 

Si peut être pas assez fantasy pour Hate, on ne pourra que reconnaître qu’à l’exception de sa conclusion, cette Nuit possède assez de qualités narratives et illustratives pour apporter un vrai plus à la lecture du roman graphique halluciné d’Adrian Smith.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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