19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 16:22

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES SANSON ET L’AMATEUR DE SOUFFRANCES

 

 

C'est de qui ? Mallet et Beuzelm

 

 

La Couv':

 

Le Bourreau ...mais pas des coeurs  /  Les Sanson  Vs.  From Beyond The Grave

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Mallet

 

 

C’est édité chez qui ? Vent d’Ouest/Glénat

 

 

Une planche:

 

 

Le Bourreau ...mais pas des coeurs  /  Les Sanson  Vs.  From Beyond The Grave

 

 

Ca donne Quoi ? Les Sanson sont bourreau de père en fils, jusqu’au jour où l’un d’entre eux, n’ayant qu’une fille, profitant de la providence, piège un jeune homme avec la complicité de sa fille et, une fois marié, lui cède la tâche.

Mais avec celle ci vient une horrible malédiction, celle de l’Amateur de souffrances, un être surnaturel démoniaque qui se nourrit des douleurs de exécutions, ces dernières, à la manière du vampirisme, le faisant rajeunir.

Notre malheureux héros va tenter, sans réussite, de s’opposer à cet être malfaisant et c’est à sa descendance que reviendra la mission de le contrecarrer.

 

Patrick Mallet, féru d’Histoire et auteur complet s’il en est, concocte ici un scénario qui mêle la véritable lignée d’une famille de bourreaux avec la présence d’un personnage surnaturel.

Ainsi la grande Histoire se raconte teintée de fantastique pour un résultat des plus abouti.

 

S’il lui arrive de mettre en image ses scénarios, voire d’illustrer ceux des autres (comme on l’a vu encore récemment avec le Fouché de Juncker), Mallet laisse ici la partie graphique à Beuzelin dont le style axé comics (je me souviens avoir lu il y a fort longtemps Nowhere Island ou encore le Narval, tout deux sous influence Mignola/Risso prononcées) est ici un peu moins marqué si ce n’est dans les encrages, mais apporte je trouve une touche d’originalité supplémentaire à ce premier volet (sur trois), dans un genre sur lequel on a l’habitude de voire des choses plus classiques coté graphismes.

 

Un début de saga généreux et prenant, à voir si les suites, qui dérouleront l’histoire de la famille dans le temps, confirmeront cette bonne impression.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : FROM BEYOND THE GRAVE

 

 

C'est de qui ? D. Gamley

 

 

La Couv':

 

Le Bourreau ...mais pas des coeurs  /  Les Sanson  Vs.  From Beyond The Grave

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Commençons par une anecdote intéressante, il semblerait que l'australien Douglas Gamley ait été réfractaire à la sortie en disques (oui, on parle d'une époque où l'on écoutait la musique sur de grosses choses noires appelées vynils! Pour lesquels les bobos de tous bords ont un regain d’intérêt aujourd'hui) de ses œuvres.

 

Il faut dire qu'avec à son actif des choses aussi criantes que And Now The Screaming starts, The beast must die ou encore The Vault of horror, et, parallèlement, une carrière d'arrangeur classique, l'intéret pour lui devait être moindre.

 

On notera un intéressant mélange dans ses œuvres pour le cinéma -essentiellement donc sur du film d'horreur de série B à petit budget- d'influences classiques allant de Bach au Dies Irae, et d'emprunts assez évidents à d'illustres prédécesseurs, James Bernard en tête.

 

Entre le style sombre du trait de Beuzelin et l'aspect gothique grandiloquent de Gamley, le scénario de Mallet prend des allures de récit d'épouvante amusant !

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 14:36
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE PATIENT

 

 

C'est de qui ? T. Le Boucher

 

 

La Couv':

 

Psychose malsaine  /  Le Patient  Vs.  The Handmaid's Tale

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

Psychose malsaine  /  Le Patient  Vs.  The Handmaid's Tale

 

Ca donne Quoi ? Après six années passées dans le coma, Pierre se réveille à l’hôpital pour apprendre que sa sœur a tué toute sa famille à coups de couteaux.

Seul rescapé du massacre, le jeune homme est très affaibli et nécessite des soins afin de recouvrer l’usage de ses membres.

 

Anna, une psychologue réputée, a demandé à suivre le dossier de Pierre.

La jeune femme, qui avait déjà été psy de la sœur assassine, entame des échanges avec son nouveau patient où celui-ci, entre fragilité apparente et séduction, va évoquer ses visions d’un étrange être noir, tenter de retrouver ses souvenirs éparses, et en découvrir d’autres via des séances d’hypnose.

 

Bientôt la psy commence à douter du jeune homme.

 

Après Ces Jours qui Disparaissent, album au succès critique et public avéré (nous en avions dit d’ailleurs du bien dans ces pages), Timothé Le Boucher revient avec un thriller psychologique tendu.

 

Si peut être un peu plus classique que son précédent album, et parfois pas dénué de longueurs, ce Patient aura de quoi plaire aux amateurs de polars contemporains, avec retournements de situations, crimes sordides et autres manipulations psychologiques.

Coté dessin l’influence manga matinée de nouvelle scène franco belge (Vivès par exemple) est toujours aussi manifeste même si elle est de plus en plus maîtrisée.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE HANDMAID’S TALE

 

 

C'est de qui ? R. Sakamoto

 

 

La Couv':

 

Psychose malsaine  /  Le Patient  Vs.  The Handmaid's Tale

 

Déjà entendu sur B.O BD? Je dirais que oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Avant d’être une série TV à la mode, La Servante Ecarlate de Margaret Atwood avait déjà connu une adaptation cinématographique, à l’aube des années 2000, avec Volker Schlondorff derrière la caméra.

 

Derrière le pupitre c’est Ryuchi Sakamoto qui, avec ce film, peut enfin écrire une B.O où l’on ne lui demande pas d’insuffler des parties orientalisantes.

Loin de son travail sur Furyo, il aborde ici la partition via deux axes ; la noirceur du scénario, personnifié par des parties électroniques aux claviers et à la boite à rythme des plus sombres, limites gothiques parfois ; et des thèmes dérivés de musique religieuse qu’il n’hésite pas à faire évoluer vers des plages atmosphériques que ce soit via des nappes de synthés ou des parties de piano solo.

 

Si dans l’ensemble la B.O de ce Handmaid’s Tales a plutôt (mal) vieilli, l’ambiance naviguant entre les extrêmes –et qui n’est pas sans faire penser parfois dans l’approche au Twin Peaks de Badalamenti – est assez unique et d’autant plus décalée sur ce Patient glaçant.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 09:01

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  HYPNOS. LA DISCIPLE.

 

 

C'est de qui ? Galandon & Futaki

 

 

La Couv':

 

Vos paupières sont lourdes  /  Hypnos  Vs.  Violin Concerto

 

Déjà croisés sur le site? Non.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Une planche:

 

Vos paupières sont lourdes  /  Hypnos  Vs.  Violin Concerto

 

Ca donne Quoi ? Grace à ses dons d’hypnotiseuse débutante, Camille a été embauchée –plus ou moins volontairement- par les forces de police de Paris, ce qui lui a permis d’assurer des soins à sa petite fille tuberculeuse.

 

En ce début des années 20, alors qu’en Russie la révolution soviétique bat son plein, ses dirigeants aimeraient bien qu’elle se développe au reste de l’Europe, ce que les autorités françaises ne voient pas d’un très bon œil, surtout au vu des méthodes radicales des soviets.

 

Notre héroïne va devoir infiltrer un groupe de syndicalistes menés par un agitateur séditieux, parallèlement, au contact d’un ancien médium paraplégique, elle va apprendre à développer ses capacités d’hypnoses.

 

Mais sa mission va s’avérer bien plus dangereuse que prévue et pleine de surprises !

 

Un second volet qui s’est fait attendre mais ne déçoit pas le lecteur, avec une intrigue riche et au suspense serré, le tout avec  un changement assez notable dans le style graphique, moins anguleux et plus fluide. Si l’on regrettera que beaucoup des protagonistes masculins se ressemblent trop (mais pourquoi tous les hommes sont bruns dans cette série ?!), on appréciera ce mélange des genres bien ficelé.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : VIOLIN CONCERTO

 

 

C'est de qui ? P. Glass

 

 

La Couv':

 

Vos paupières sont lourdes  /  Hypnos  Vs.  Violin Concerto

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? A une époque où le concerto semblait voué à n’être qu’un vestige du passé, Phillip Glass lui redonne un coup de fouet salutaire via cette œuvre pour violon et orchestre aux accents quasi mystiques.

 

Les familiers du style minimaliste du compositeur découvriront avec un certain émerveillement (n’ayons pas peur des mots !) la façon dont il adapte ses motifs habituels et son phrasé si particulier à un ensemble plus large, avec fioritures aériennes voire lyriques en veux-tu en voilà.

 

L’œuvre est clairement plus proche de ce que Glass a écrit pour le cinéma, avec des mélodies créatrices d’ambiances, des thèmes distincts, le tout sans que le violon ne soit trop mis en avant, la virtuosité passagère de l’instrument soliste étant clairement mis au service du reste de l’orchestre.

 

Ce Concerto n’est pas sans faire penser sur certains passages à la B.O de l’Illusioniste, signée par Glass, et son atmosphère entêtante pleine de suspense, éléments qui sont fort présents dans ce second volet d’Hypnos.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 09:36

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES METAMORPHOSES 1858 TOME 2

 

 

C'est de qui ? Ferret & Durand

 

 

La Couv':

 

Mues steampunk  /  Les Métamorphoses 1858. Dinocampus Coccinellae  Vs.  Friday the 13th Final Chapter

 

Déjà croisés chez nous? Oui sur le tome 1.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Une planche:

 

Mues steampunk  /  Les Métamorphoses 1858. Dinocampus Coccinellae  Vs.  Friday the 13th Final Chapter

 

Ca donne Quoi ? Après leur effroyable découverte des androïdes tueurs en partie humains, et l’énigmatique Architecte nos deux héros s’embarquent à bord du dirigeable de la société secrète dont fait partie Stan pour l’Espagne où leurs indices semblent converger.

 

En route une certaine animosité s’installe entre eux en raison de la présence du père de Joseph à bord, mais ils vont bien vite devoir mettre leurs différends de coté quand une fois à Barcelone, ils vont avoir à faire à de nouveaux ennemis et explorer une forêt remplie de créatures de cauchemar.

 

A peine 3 mois après un premier volet enthousiasmant, Delcourt publie le second tome des Métamorphoses 1858, où le scénariste alterne entre une course poursuite à haute tension et des flashbacks sur la jeunesse des deux principaux personnages.

 

Si le découpage et la narration du premier étaient assez impressionnants, ici le trop est parfois l’ennemi du bien et l’on aurait tendance à se perdre dans des va et vient temporels et autres cadrages très léchés. Néanmoins les graphismes et la colorisation sont toujours très réussis apportant à la série une originalité manifeste.

 

Une suit de fort bonne facture,  multipliant les rebondissements, et qui prépare à une fin de haut vol.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : FRIDAY THE 13TH. THE FINAL CHAPTER

 

 

C'est de qui ? H. Manfredini

 

 

La Couv':

 

Mues steampunk  /  Les Métamorphoses 1858. Dinocampus Coccinellae  Vs.  Friday the 13th Final Chapter

 

Déjà entendu sur le site? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? On pensera ce que l’on veut de ces franchises à rallonge de slasher movies des années 80, avec la série des Nightmare on Elm Street (Les Griffes de la Nuit chez nous), Friday the 13Th reste un étalon du genre.

 

Et Harry Manfredini, responsable des trois précédents opus (et il en fera encore cinq ensuite !), n’est pas étranger à la réussite des films. En effet par des thèmes courts mais prenants, des effets de cordes et de percussions sur des cuivres menaçants, parcourus de sons électroniques heureusement rares (rappelons que nous sommes en plein milieu de la décennie qui a vu exploser les synthétiseurs dégoulinants), le compositeur installe un sentiment d’horreur pernicieux et tenace, une tension quasi continue qui va marquer le genre pour la décennie à venir.

 

Mélangeant rappels aux B.O des épisodes précédents et compositions originales, ce quatrième Vendredi 13 a toutes les qualités requises pour faire une bande son au second tome des Métamorphoses 1858.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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21 avril 2019 7 21 /04 /avril /2019 14:42
 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi ?  UN DESTIN DE TROUVEUR

 

 

C'est de qui ? Gess

 

 

La Couv':

 

Un Destin exceptionnel   /  Un Destin de Trouveur  Vs.  Flood

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui, souvent même.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Une planche:

 

Un Destin exceptionnel   /  Un Destin de Trouveur  Vs.  Flood

 

Ca donne Quoi ? Très tôt, Emile a décidé de mettre son « talent » au service de la justice. Il faut dire que pouvoir localiser quelqu’un en jetant un caillou sur une carte, dans une enquête policière, ça aide bien (et ça attire la jalousie des collègues aussi parfois !)

Emile est avec Léonie, qui fait partie du clan de Mama Bruleur et possède elle aussi un talent, avec qui il a eu une petite fille.

 

Le jour où la femme et la fille de l’une des têtes de la Pieuvre – une organisation de malfaiteurs- disparaissent, c’est la famille du Trouveur qui est enlevée et gardée en otage afin de forcer notre héros à utiliser son don.

Mais dans le domaine du crime, rien ne se passe comme prévu, et rapidement Emile se retrouve au sein d’un drame rocambolesque !

 

Un peu plus de deux ans après le déjà excellent La Malédiction de Gustave Babel, Gess nous propose un nouveau Conte de la Pieuvre dont le héros est cette fois ci un héros plus fréquentable que le tueur à gages du premier avec qui il partage néanmoins un rapport difficile avec l’Hypnotiseur, personnage important de la série s’il en est.

 

Un Destin exceptionnel   /  Un Destin de Trouveur  Vs.  Flood

 

On l’a vu un peu plus tôt dans le mois, une bonne uchronie est celle qui sait modifier juste ce qu’il faut la réalité pour paraître le plus crédible possible ; Joli tour de force de Gess qui, une fois encore, parvient à proposer un récit empreint de fantastique sans pour autant qu’il en devienne science fictionnesque. Ses protagonistes dotés de pouvoirs – les talents- sont tellement bien écrits et ancrés dans un background réaliste, qu’à aucun moment le récit n’est gâché par une impression de surréalisme comme ça peut être le cas dans la BD de super héros par exemple.

 

Les Contes de la Pieuvre c’est une peu Peaky Blinders revu sauce E.A . Poe, ou Les Brigades du Tigre version Lovecraft; ce second opus, qui est un des meilleurs albums que j’ai lu depuis le début de cette année, avec son scénario feuilletonesque à souhaits, ses rebondissements à foison, sa description détaillée d’un univers riche, et, last but not least, son graphisme toujours aussi atypique et moins rough qu'aux héroïques débuts,  enfonce le clou et fait espérer que le succès public sera au rendez-vous afin que l’on ait encore droit à un nouveau « Conte » dans le futur !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : FLOOD

 

 

C'est de qui ? J. Pook

 

 

La Couv':

 

Un Destin exceptionnel   /  Un Destin de Trouveur  Vs.  Flood

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Au milieu de sa carrière cinématographique, Stanley Kubrick décide de ne plus utiliser de scores originaux pour ses réalisations, leur préférant une illustration musicale par des œuvres déjà existantes (on en retrouvait déjà les prémisses dans Lolita ou Docteur Folamour).

 

Tout cinéphile digne de ce nom a par exemple en tête la scène au début de 2001 avec sa valse d’astronefs sur le Beau Danube Bleu de Strauss ou la Sarabande de Handel en ouverture de Barry Lyndon.

 

 

Pour ce qui sera son testament cinéphilique, œuvre mésestimée à mon sens, il réitère le procédé mais demande à la compositrice et violoniste Jocelyn Pook, d’écrire quelques morceaux, essentiellement pour cordes, dont les apparitions dans le film en rendent les scènes quasi indélébilement ancrées dans l’œil, l’oreille et l’esprit de l’auditoire.

 

La plus marquante est probablement Masqued Ball avec ses parties de voix jouées à l’envers, ressemblant à des incantations impies. L’ensemble des pistes de Pook repose sur des plages sonores atmosphériques dans les basses sur lesquelles les instruments solistes se démarquent d’autant. On n’est jamais très loin du travail de Badalamenti pour david Lynch.

 

L’ambiance générale qui se dégage de Flood (où sont reprises les pièces écrites pour le long de Kubrick) ici est une mélancolie étrange à la tension tenace et lourde, un mélange des plus adéquat pour le Destin de Trouveur de Gess.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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