20 septembre 2018 4 20 /09 /septembre /2018 08:40

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  HARMONY. OMEN

 

 

C'est de qui ? M. Reynes

 

 

La Couv':

 

 

Elle connait la musique  /  Harmony Omen  Vs.  Harmony 4

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui sur les précédents.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis.

 

 

 

Une planche:

 

Elle connait la musique  /  Harmony Omen  Vs.  Harmony 4

 

Ca donne Quoi ? Mathieu Reynès, est, en plus d’être talentueux, relativement cruel ! En effet, il début ce nouveau tome de sa série Harmony, le quatrième, par une séquence au moyen Orient aussi mystérieuse que prometteuse avant de nous laisser sur notre faim jusqu’au prochain épisode.

 

Car au bout de quelques pages la narration opère un flashback sur ce qui s’est passé à la suite des terribles évènements du volet précédent où Harmony, Payne et Eden, après avoir failli y rester aux mains de Mika, sont sauvés par Karl.

Possédant lui aussi des pouvoirs, il les a installé dans une maison cachée au beau milieu d’une forêt où il les protège et les entraîne.

Mais des cauchemars récurrents d’Eden semblent montrer qu’Azhel et ses servants sont sur la trace de nos héros.

 

Elle connait la musique  /  Harmony Omen  Vs.  Harmony 4

 

Si pas mal s’y essayent, dont certains avec réussite (Serge Lehman entre autres), peu d’auteurs pourront prétendre manier aussi bien le super-héros « made in France » aussi bien que Reynès qui utilisent ses références avec savoir faire et qui, cerise sur le gâteau, possède un coup de crayon des plus magistral.

 

Au fur et à mesure es albums la série se bonifie et propose de nouvelles pistes prenantes (et même un cliffhanger en début d’album, fallait le faire !)

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : HARMONY 4

 

 

C'est de qui ? T. Kubler

 

 

La Couv':

 

Elle connait la musique  /  Harmony Omen  Vs.  Harmony 4

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui, sur les précédents également.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? On ne vas pas cracher dans la soupe, Dupuis et Thomas Kubler continuent de proposer, comme sur les tomes précédents, des B.O, découpées en « chapitres » de lecture en plus, pour les aventures de la blonde héroïne.

 

Le compositeur alterne là encore les ambiances, avec de belles envolées épico lyriques sur les scènes de combat qui ne sont pas sans faire penser, comme c’était déjà le cas sur les autres, à ses modèles dans la discipline, James Newton Howard en tête.

 

Si assez classique dans son approche et dans la mouvance d’un genre aux codes ré-établis ces dernières années par les blockbusters hollywoodiens, la partition de Thomas Kubler est très réussie et en parfaite…(non j’allais mettre « harmonie » mais ça aurait été d’une facilité que vous m’auriez reproché) osmose avec ce nouvel opus.

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

Repost0
17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 08:15

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi ?  L'HOMME QUI TRAVERSAIT LES MONTAGNES

 

 

C'est de qui ? Baud et Druart

 

 

La Couv':

 

Femmes et Hommes extraordinaires  /  L'Homme qui traversait les montagnes  Vs.  Amazing Stories

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Baud.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Jungle

 

 

 

Une planche:

 

Femmes et Hommes extraordinaires  /  L'Homme qui traversait les montagnes  Vs.  Amazing Stories

 

Ca donne Quoi ? On le sait Patrick Baud est amateur (pour ne pas dire spécialiste!) de l'étrange sous toutes ses formes qu'il décline depuis des années sur de multiples supports : Web, romans, BD...

 

Après l'anthologie Axolot parue chez Delcourt voici que sort cette série de portraits de personnages hors du commun et pourtant quasi inconnus du grand public.

 

Et pourtant, que ce soit ce gradé américain qui a traversé deux guerres avec un sabre et un arc, cette infirmière polonaise qui a sauvé des milliers d'enfants juifs de la déportation , cette prostituée chinoise devenue la plus terrible des pirates ou encore cet homme brisé par le chagrin d'avoir perdu sa femme qui va littéralement ouvrir une montagne en deux (et qui donne son nom à l'album), tous ont eu des destins dignes de Hollywood.

 

Le style anguleux et dynamique de Fred Druart, pas sans faire penser à celui de certains auteur Outre Atlantique finit de faire de cette adaptation du roman de Baud une bd des plus divertissantes.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : AMAZING STORIES

 

 

C'est de qui ? Divers

 

 

La Couv':

 

Femmes et Hommes extraordinaires  /  L'Homme qui traversait les montagnes  Vs.  Amazing Stories

 

Déjà entendu chez B.O BD? Certains oui forcément.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Si je vous dis John Willimas, Jerry Goldsmith, James Horner, Georges Delerue, Danny Elfman, Alan Silvestri,...et pléthore d'autres noms marquants de la B.O, je ne suis pas en train de vous dresser la liste des compositeurs que l'on a croisés ces 7 dernières années sur B.O BD (et encore que!) mais celle des illustres artistes à avoir mis en musique la série TV de Steven Spielberg Amazing Stories (qui comptait, évidement, un casting all stars devant la caméra).

 

Un véritable vivier d'illustrations musicale que ces deux saisons, dans un registre forcément pas mal axé sur le fantastique mais avec une variété d'ambiances au moins égale au nombre de compositeurs concernés.

 

Ces derniers n'ont pas résisté à la possibilité de ce bac de sable créatif avec un grand orchestre à disposition et pour un travail finalement assez court et les résultats sont pour la plupart très convaincants.

Chacun piochera à loisir dans la compil des B.O, mais je ne saurais que trop vous conseiller celles du vétéran Fred Steiner et celle de John Addison qui se démarquent du lot et sont assez dans l'esprit de l'anthologie du jour.

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

Repost0
10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 08:23

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi ?  DREAMS FACTORY

 

 

C'est de qui ? Hamon & Zako

 

 

La Couv':

 

 

Usine à cauchemars  /  Dreams Factory  Vs.  Hellstorm Chronicles

 

Déjà lus sur B.O BD? Oui pour le scénariste

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Une planche:

 

Usine à cauchemars  /  Dreams Factory  Vs.  Hellstorm Chronicles

 

Ca donne Quoi ? Quand Indira, malade, ne peut pas descendre dans la mine de charbon pour subvenir aux besoins de sa famille, son petit frère n'écoute que son courage et prend sa place.

Mais la disparition de ce dernier va obliger notre jeune héroïne à affronter l'énigmatique propriétaire de la mine et mettre à jour d'autres disparitions.

 

Dans un mélange habile d'influences, du steampunk à Dickens en passant par le manga, Jérome Hamon propose à nouveau un scénario joliment écrit avec un sous texte plus profond qu'il n'y paraît et des pistes intrigantes.

 

Pour sa première incursion dans le 9° Art, Suheb Zako livre quant à lui une copie sans fautes, très inspirée du monde de l'animation (où l'artiste officiait jusqu'alors) avec des décors très sombres et des personnages attachants.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :HELLSTORM CHRONICLES

 

 

C'est de qui ? Lalo Schifrin

 

 

La Couv':

 

Usine à cauchemars  /  Dreams Factory  Vs.  Hellstorm Chronicles

 

Déjà croisé ici? Souvent.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Après une grande décennie qui l'a notamment vu écrire la mythique B.O de Bullit, Lalo Schifrin attaque fort les années 70 collaborant entre autre à nouveau avec Don Siegel (et Clint Eastwwod pour le même prix!) pour deux films marquants, Les Proies et, surtout, le premier Inspecteur Harry.

 

Il enchaîne avec ce documentaire sur le monde des insectes (!!) qui lui permet de mettre quelque peu de coté ses tendances groove et jazz pour revenir à une structure plus classique qu'il agrémente à foison d'un modernisme à base d'effets sonores et électroniques.

 

L'ensemble est parfois déconcertant, passant de moments mélodiques aériens à des choses plus frontales, expérimentales quasi exutoires à la limite de la cacophonie bruyante.

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

Repost0
2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 07:47

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA MORT VIVANTE

 

 

C'est de qui ? Vatine et Varanda

 

 

La Couv':

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Vatine comme pour Varanda.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat / Comix Buro

 

 

 

Une planche:

 

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

Ca donne Quoi ? Ayant perdu sa fillette dans un accident sur la Terre, dépeuplée au profit de Mars, Martha une femme aussi riche que mystérieuse, fait venir de force Joaquim, jeune scientifique mis au ban, qu’elle pense capable de la cloner.

Mais c’était sans compter sans l’intervention de créatures gigantesques lors de la chute de l’enfant qui va fausser le résultat de l’expérience.

 

Annoncée il y a déjà pas mal de  temps cette adaptation d’un roman de Wul voit finalement le jour et l’attente valait la peine.

Comix Buro a rejoint le giron de Glénat qui propose deux versions de l’album, la standard en couleur (réalisées par Isabelle Rabarot et Vatine, qui a également signé le storyboard) et une en NetB pour les amateurs de beau dessin (version plus conforme au travail premier de l’artiste).

Car c’est en premier lieu de ça qu’il s’agit ici ! Certes Alberto Varanda a passé du temps sur sa copie mais le résultat est un quasi sans fautes.

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

S’inspirant d’illustres prédécesseurs, de Gustave Doré à Bernie Wrightson, le dessinateur portugais livre un travail assez remarquable, aux personnages anguleux et expressifs et aux décors parfois époustouflants, le tout avec un rendu « tramé » très old-school qui sied bien au scénario.

 

Quid de celui ci me direz vous ? Vatine s'était déjà frotté à Wul sur Niourk, mais ici c'est plus de la SF/fantastique à l’ancienne, qui convoque sans craintes les spectres des auteurs gothiques et les assaisonnent aux codes de l’anticipation futuriste.

 

Pour ceux qui trouveraient que l’histoire manque d’originalité, rappelons que le texte original date de 1958 et que ce que vous auriez pu prendre pour une redite pourrait fort bien être une source d’inspiration.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : I LUNGHI CAPELLI DELLA MORTE

 

 

C'est de qui ? C. Rusticelli

 

 

La Couv':

 

N'est pas morte celle qui à jamais dort  /  La Mort Vivante  vs.  I Lunghi Capelli della Morte

 

Déjà entendu chez B.O BD? Quelque fois je dirais.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après avoir mis en musique la Fruste e Il Corpo de Bava, Carlo Rusticelli revient à l'horreur à l'italienne avec ce film au background médiéval.

A n'en pas douter la B.O de I Lunghi Capelli della Morte a dû inspirer le regretté Wojcieh Kilar pour celle du Dracula de Coppola avec son introduction solennelle à base de cordes haut perchées ponctuées de cloches lugubres.

 

Le thème est ensuite repris sous la forme d'un requiem sur une poignée de pistes avant l'introduction du theremine qui fait toujours son petit effet coté étrangeté.

 

Si le thème principal est un peu trop générique quitte à en devenir presque répétitif, les broderies de Rusticelli apportent de belles ambiances macabres qui mettent l'emphase sur la noirceur romantique du scénario de La Mort Vivante.

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

Repost0
1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 11:57

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  DOCTEUR RADAR. TERREUR EN ITALIE.

 

 

C'est de qui ? Bézian & Simsolo

 

 

La Couv':

 

Terreur sous le Radar  /  Docteur Radar Terreur en Italie  Vs.  The Man With The X-Ray Eyes

 

Déjà croisé dans le coin? Oui sur le précédent notamment.

 

 

Une planche:

 

 

Terreur sous le Radar  /  Docteur Radar Terreur en Italie  Vs.  The Man With The X-Ray Eyes

 

Ca donne Quoi ? Le machiavélique Radar aux milles visages est de retour et il n’a pas abandonné son projet fou de conquérir la lune afin de bombarder la Terre.

Mais à ses trousses, le richissime détective Straub et le pince sans rire Pascin, ne l’entendent pas de cette oreille et comptent bien mettre fin à la séries de cadavres que le Docteur Radar et sa clique laissent derrière eux.

 

Après un réjouissant premier volet en 2014, Simsolo et Bézian livrent la suite de leur feuilleton puplesque à souhait, qui se déroule cette fois dans l’Italie des années 20 en proie à une trouble période politique avec notamment l’apparition des milices fascistes mussoliniennes.

 

Les plus cinéphiles (et les plus âgés aussi !) d’entre vous auront fait le parallèle avec Fantômas (d’origine n’est ce pas, pas celui avec de Funès) ou encore le Mabuse de Lang, même si l’humour (forcément noir !) est plus présent dans ce nouvel épisode faisant paraître parfois le tout –volontairement ?- grandiloquent.

 

Le dessin de Bézian, anguleux et torturé, fait toujours son bel effet, on regrettera cependant quelques séquences parfois un peu chaotiques, les rendant difficilement lisibles.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

 

C'est quoi :THE MAN WITH THE X RAY EYES

 

 

C'est de qui ? Les Baxter

 

 

La Couv':

 

 

Terreur sous le Radar  /  Docteur Radar Terreur en Italie  Vs.  The Man With The X-Ray Eyes

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas mal de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Le Professeur Xavier (qui n’est ni chauve ni en fauteuil roulant) crée un produit destiné à augmenter la vision humaine mais, à force d’en abuser il voit tout comme passé au rayon X, finit par tuer quelqu’un avant d’être obligé de s’enfuir…

 

Seul Roger Corman pouvait s’emparer d’un script pareil et ne pas en faire un oubliable nanar, mais juste une série B honnête et pas trop mal ficelée.

C’est Lex Baxter son compositeur attitré de l’époque ( il est responsable des B.O des adaptations de Poe de Corman) qui met le film en musique, usant de ses recettes habituelles à base de descente de gammes par des cuivres pompeux, de chœurs féminins scandant des litanies envoutantes et de rythmiques martelées peu fines mais efficaces.

 

La démesure est de rigueur vu le genre et Baxter connaît son métier pour intensifier telle ou telle scène jusqu’à la quasi-parodie.

 

Sur un hommage aussi animé que ce second radar le score de The Man With The X-Ray Eyes fait des merveilles dans le grandiloquent.

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags