5 mars 2025 3 05 /03 /mars /2025 08:37




 

LA BD:





 

C'est quoi ? FRANKENSTEIN. AU NOM DU PERE.




 

C'est de qui ? Cannavo & Roi



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Glénat




 

Déjà croisés sur le site? Oui



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ?  Le duo déjà responsable d’une reprise fort libre du Dracula de Stoker (déjà chez Glénat l’an passé) s’attaque ici à l’autre pierre angulaire de la littérature gothique, à savoir le Frankenstein de Shelley.



 

Ici aussi que les puristes soient avertis, le texte d’origine est fortement remanié et, si les thématiques sont plutôt présentes - le rejet de l’autre, la question du Bien et du Mal, l’homme qui veut rivaliser avec dieu, etc…- le scénario de Cannavo tient plus du film d’horreur à la Hammer que du chef d’oeuvre de la littérature fantastique dont il s’inspire, faisant par exemple de la créature un serial killer là où Sheley le dépeignait en victime de la bêtise humaine qui finit par être obligé de se battre avec les mêmes armes que ses agresseurs. 

 


 

Il donne cependant la possibilité à Corrado Roi de faire l’étal de tout son talent, de sa science du noir et du blanc au travers d’à plats, d’ombres et autres effets de matières très réussis qui confirment sa place dans la lignée de ses illustres prédecesseurs, de Battaglia à Toppi en passant par Breccia.




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi ? NOSFERATU



 

C'est de qui ? R. Carolan




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Non



 

On peut écouter ? 

 


 

Ca donne Quoi ? Restons dans les reprises, restons dans le gothique, restons dans le…”fallait il le faire”?.

Après quelques films plus ou moins encensés -dont certains à raison- par la critique, Robert Eggers vient de livrer son Nosferatu, remake du film de Murnau déjà remaké par Herzog et lui même adaptation non officielle de Dracula (une histoire de droits à l’époque).

 

Si nous ne sommes pas sur du “plan par plan” on est néanmoins sur du plutôt plan-plan dans le domaine avec un film à l’esthétique léchée, à la réalisation soignée, à l’interprétation fort correcte mais…chiant!

 

Alors peut-être parce que je connais l’histoire sur le bout des doigts et que d’autres l’ont bien mieux racontée avant Eggers (Coppola en tête)? Je ne saurais dire mais, puisque c’est ce qui nous intéresse ici, quid de la B.O?



 

Signée par Carolan, déjà responsable de celle de The Northman, précédent long du réal, elle met les petits plats dans les grands, convoquant à la fois la démesure d’un Killar et les subtilités de quelques ovnis du genre depuis quelques années.



 

Fort d’un orchestre de 60 instruments, d’une harpiste, d’un coeur au grand complet et de cors fort bien utilisés, Carolan, s’il ne révolutionne pas le score de film fantastique arrive à pondre une partition assez éclectique et évocatrice pour se démarquer du lot et fait beaucoup de bien à cette variation de Frankenstein!




 

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2 mai 2024 4 02 /05 /mai /2024 13:02

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? DRACULA. L’ORDRE DU DRAGON




 

C'est de qui ? Roi & Cannavo




 

La Couv':

 



 

C’est édité chez qui? Glénat



 

Déjà croisé sur le site? Oui pour Roi.



 

Une planche: 


 


 

Ca donne Quoi ? Je dois être un peu maso…ou trop confiant…ou un peu des deux.

Je m’explique: j’ai déjà probablement dit au milieu de ces plus de 3600 chroniques musicales que le Dracula de Bram Stoker était l’un de mes romans favoris, découvert à la prime adolescence et relu maintes fois.

 

Je sais que, dans la grande majorité des cas, lire ou voir une adaptation de Dracula me déçoit, à quelques notables exceptions près; le film de Coppola et son pendant graphique signée Mike Mignola, la version BD de Bess, le Nosferatu de Murnau -mais as son remake de Herzog et…c’est à peu près tout.

 

Alors me direz vous, pourquoi continuer à me flageller en lisant de nouvelles versions? Et bien parfois parce que j’espère une bonne surprise et d’autres, comme c’est le cas de l’album du jour, parce que je suis très amateur du style graphique. 

 

En effet, pour l'avoir croisé sur du Dylan Dog entre autre, je sais que le trait en noir et blanc uber expressif de Roi, directement hérité d'illustres prédécesseurs tels que Toppi, Breccia ou Bataglia (excusez du peu!) suffit quasiment à lui seul à sortir un scénario d'une éventuelle banalité, au mieux.

 

Las ici, pour ma part, la sauce n'a pas pris. Maintenant, soyons honnêtes, si cette resucée (oui je sais elle est facile) de la pierre d'angle de la littérature gothique prend à mon goût trop de libertés avec le matériau d'origine pour que j'y adhère, elle n'est pas mauvaise, loin s'en faut et plaira probablement aux amateurs de récits d'épouvante classique moins tatillons que votre serviteur.



 


 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : LA NUIT DES MALEFICES



 

C'est de qui ? Mark Wilkinson



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

 

Ca donne Quoi ? A la fin des années 60 les studios Trigon faisaient compétition avec ceux de la Hammer sur le créneau des films d’horreur de série B à faibles budgets, scénars sanguinolents et autres starlettes dénudées.

 

Pour ce film de possession satanique, devenu un classique du genre au fil des années, Wilkinson panache son instrumentation avec des choses diverses et variées comme un cymbalum et un Onde Marthenot qui créent une ambiance décalée de tension et de peur palpable au sein de cordes hystériques et percussions sourdes.

 

Si Wilkinson n’est pas un nom très connu de la musique de cinéma, son influence s’étendra néanmoins à des pointures à venir telles que Bernard Herrmann ou, plus proche de nous, Danny Elfman.

 

Score qui se démarque quelque peu de la production de l’époque de par son originalité musicale, Blood on satan’s claw est un accompagnement certes un brin old school mais assez lugubre pour accompagner cette variation draculesque. 







 

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