15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 17:45

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : DOGGYBAGS 12. SAMOURAI.

 

 

C'est de qui ? Kaneko, Bordier, Sourya, Singelin &, of course, Run.

 

 

La Couv':

Sushis à emporter  /   Doggybags 12  Vs.  Instrumental Experience

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Certains peut-être.

 

 

Une planche:

Sushis à emporter  /   Doggybags 12  Vs.  Instrumental Experience

 

 

Ca donne Quoi ?  Pour son avant-dernier numéro la série d’anthologie d’épouvante DoggyBags a opté pour le thème du Japon. Toujours sur le schéma des trois histoires par des artistes différents (dont c’est la première expérience ici, que ce soit sur la série ou même dans la BD tout court) et se passant à des époques différents, le tout entrecoupé de documents divers aussi  informatifs que funs, en rapport avec les thèmes des nouvelles.

 

Le récit qui ouvre les hostilités s’inspire  de  faits divers réels en prenant pour héroïne une jeune collégienne que les moqueries de ses camarades va pousser à bout.

 

Nous avons droit ensuite à une histoire de tueur à gages français venu remplir un contrat au japon et qui se retrouve en plein cauchemar. Les graphismes et le scénar rivalisent de surréalisme dans ce The Man From Paris et ne sont pas sans faire vaguement penser parfois à ce qui sort chezle Lézard Noir par exemple .

 

Singelin, vieux compagnon de route de Run, qui signe d’ailleurs aussi la couv’ de ce douzième opus, illustre un scénar’ écrit par le rédac’ chef et se déroulant dans un japon médiéval où un samouraï veule va essayer de bien se faire voir de son seigneur en accomplissant un acte ignoble. Mais peut-on vraiment faire confiance à un renard à deux queues qui parle, je vous le demande ? Si la chute se fait rapidement sentir l’histoire n’en reste pas moins aussi efficace que tranchante et clôt un tome au dessus des précédents à mon goût.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? INSTRUMENTAL EXPERIENCE

 

 

C'est de Qui? Wu Tang Clan 

 

 

 La couv'

 

 

Sushis à emporter  /   Doggybags 12  Vs.  Instrumental Experience

 

Déjà entendu chez nous? Oui.

 

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? RZA est l’architecte emblématique du combo de New York, producteur aux doigts d’or et aficionado de B.O de films. Outre le mythique Ghost Dog de Jarmusch, et quelques collaborations de ci de là, RZA a également composé la musique des deux volets de L’Homme aux Poings D’acier, navets  films qu’il a d’ailleurs lui-même réalisés. Réalisant qu’il est meilleur derrière des platines et un micro que derrière une caméra le bonhomme se consacre dorénavant plus à la musique.

 

L’atmosphère forcément et férocement cinématique des instrus du Wu Tang prend toute sa force sur cette galette sortie assez discrètement il y a une dizaine d’années maintenant qui réunissait la crème de la crème de leur prod’.

 

Piochés aussi bien dans une production cinématographique B voire Z de blaxploitation et de cinéma oriental (mais aussi dans des choses tout à fait inattendues !), que dans le répertoire Rn’b/funk des 70’s, ces samples dans leur quasi majorité sont assez excellents en lisant ce Doggy Bags/Samourai  amenant parfois un décalage bien dans l’esprit pulp du titre.

 

 

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Une chronique de Fab

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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 16:18

 

 

Quelque chose de bien plus old school, avec un duo de stars au casting, et qui s'inscrit dans la continuité du cycle "Blade Runner Blues", initié avec The Long Tomorrow de Moebius et O'Bannon :

 

 

 

LA BD :

 

 


C'est quoi : BLADE RUNNER : A MARVEL SUPER SPECIAL

 


C'est de qui : Al Williamson & Archie Goodwin

 

 

La Couv' :

(Toujours plus) de Science, (une bonne dose de) Fiction  /  Blade Runner : A Marvel Super Special Vs. E2-E4

Déjà lu sur le site ?

 

 

Une planche :

 

 

Ca donne Quoi ? Il y a généralement peu à attendre des adaptations de films en bandes dessinées. Toutefois, comme on a pu le constater dernièrement avec Cabal, lorsque producteurs et éditeurs s'accordent pour mettre sur le coup des artistes compétents, la donne peut se révéler payante. On l'aura compris, c'est donc plutôt à cette seconde catégorie que se rattache la version "papier" du Blade Runner de Ridley Scott. 

 

Publiée par Marvel en 1982, dans sa collection Super Special, agrémentée d'une splendide couverture de Jim "Nick Fury" Steranko, avant d'être rééditée sous la forme d'une mini-série en deux volumes, la BD bénéficie de la double expérience du scénariste Archie Goodwin, jadis pilier de Creepy, et du dessinateur Al Williamson, ancien collaborateur de Frank Frazetta.

 

Les deux hommes n'en sont pas à leur première collaboration, puisque parmi une tripotée de séries, ils ont animé pendant plus de dix ans les aventures de Secret Agent X-9, lancées par Dashiell Hammett et Alex Raymond, le créateur de Flash Gordon... que Williamson reprendra également à la fin des années 60.

 

Du scénario de David Peoples et Hampton Fancher, lui même basé sur le roman de Philip K. Dick, Do Androids Dream of Electric Sheep ?, Goodwin conserve dans ses grandes lignes la structure principale, mais se voit contraint de l'élaguer pour le faire rentrer dans le format d'une cinquantaine de pages qui lui est alloué.

 

Les puristes crieront sans doute au scandale, mais il faut reconnaître que les choix de coupes opérés par Goodwin se révèlent judicieux et lui permettent de tirer davantage l'intrigue dans le champ du pur roman noir futuriste, option en parfait accord avec l'esthétique du film de Ridley Scott. La voix-off du héros, présente dans la version proposée en 1981 aux spectateurs devient dès lors un élément narratif nullement redondant qui permet même au scénariste d'intégrer quelques anecdotes, absentes du film, sur le passé de Deckard en tant que Blade Runner, les liens qui l'unissent à son supérieur Bryant, ou sur les incroyables capacités physiques de Roy Batty. 

 

 

 

Le dessin de Williamson est au diapason du travail de réécriture de Goodwin. Le grand soin qu'il apporte aux détails architecturaux (la pyramide de la Tyrell Corporation, la chambre d'Eldon Tyrell ou encore la cage d'escalier du Bradbury Hotel où vit J.F. Sébastien) rend justice aux nombreuses recherches artistiques effectuées par Sid Maid sur le design de Los Angeles.

 

Sans aller jusqu'à égaler l'impressionnante photographie du film, ni à retranscrire à la perfection son ambiance sombre et poisseuse, le dessinateur livre une prestation des plus respectables (même si ses personnages ne ressemblent qu'une case sur cinq aux acteurs dont il sont sensés s'inspirer...), réhaussée par un encrage subtile et une mise en couleur à laquelle le passage du temps confère un grain et une patine que Photoshop a peu de chance de nous offrir un jour.    

 

Sans être un chef d'oeuvre insurpassable, le comics de Blade Runner n'a donc nullement à rougir de son statut d'oeuvre de commande et assure, haut la main, la mission qui est la sienne : prolonger, avec style, le plaisir de visionnage du film dont il est tiré. Toutes les adaptations ne peuvent pas en dire autant.

 

 

La BD étant assez difficile à dénicher, voici un lien qui permettra aux curieux de la lire dans son intégralité. 

 

Le cycle "Blade Runner Blues" se poursuit avec Do Androids Dream of Electric Sheep ? de Tony Parker.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? E2-E4

 

 

C'est de Qui ? Manuel Göttsching

 

 

La couv' :

 

 

Déjà croisé sur B.O BD ? Non

 

 

On peut écouter ? Les neufs titres de l'album sont disponibles en... six parties sur le Tube.

.

 

 

Ca donne Quoi ? Enregistré, selon la légende, en une seule prise, la nuit du 12 décembre 1981, par l'ancien guitariste d'Ash Ra Tempel, E2-E4 propose une 1ère partie (à l'époque du vinyle-roi, on parlait de "face") électronique résolument tournée vers l'avenir, qui va progressivement céder la place à une suite pour guitare très 70's. Cette opposition machine vs. humanité n'est évidemment pas anodine dans une proposition d'accompagnement musical à l'adaptation en comics de Blade Runner

 

Poussant plus loin la comparaison avec l'oeuvre de Ridley Scott, Manuel Göttsching offre avec son album un dialogue musicalement novateur entre beats répétitifs qui unissent, dans leurs boucles lancinantes, sonorités synthétiques et analogiques (chants d'oiseaux, ambiances aquatiques) au final très humaines et sons de cordes folks, nostalgiques d'un rock progressif - ou, pour le cas de Göttsching, d'un "Krautrock" - déclinant.  

   

"Chant d'adieu à la jeunesse [...], aux illusions, aux révolutions" (in Electro 100, Olivier Pernot, Ed. Le Mot et le Reste), E2-E4 incarne enfin une certaine conception de la bande-son de demain que quelques musiciens (dont Vangelis...) tentaient d'élaborer à l'époque où Scott s'efforçait d'imposer, à des producteurs obtus, sa vision cinématographique du monde de demain. Trente-cinq ans plus tard, à en juger par l'influence toujours intacte, dans leurs domaines respectifs, des deux oeuvres de l'Allemand et de l'Anglais, on peut parier qu'ils avaient vu juste. 

 

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Une chronique de Lio

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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 14:52

 

 

 

 

 

Cinquième bougie aujourd’hui pour Bandes Originales Pour Bandes Dessinées avec près de 1900 chroniques musicales !

 

Un grand merci à tous nos lecteurs et aux chroniqueurs, artisans inestimables de cette longévité et de cette réussite.

Et puisque, il y à cinq ans jour pour jour nous débutions ce blog avec la chronique d’un comics de Mike Mignola et une B.O de film bien old school, on va rester dans la thématique !

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LOBSTER JOHNSON. METAL MONSTERS OF MIDTOWN

 


C'est de qui : Mignola, Arcudi, Zonjic.

 

 

Une Couv':

Premier Quinquennat   /  Lobster Johnson  Vs.  It Came From Beneath The Sea

Déjà lu dans le coin? Oui.

 

 

Une planche:

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Avec l’arrêt d’Hellboy et les aventures répétitives apocalyptiques du BPRD, il ne reste bien plus que les séries parallèles de l’univers de Mignola pour se faire les dents.

C’est le cas de Lobster Johnson qui, au fur et à mesure des arcs, se bonifie, prend de l’épaisseur et tisse un intéressant canevas.

 

Ici notre justicier à la pince brulante affronte trois gigantesques robots qui détruisent immeubles et voitures au centre de New York. Mais foin de grand spectacle décérébré à la Transformers et autre Pacific Rim, ici on est dans de l’aventure fantastique old school, avec savants fous, pouvoir mystérieux venus du fond des âges et contrôle mental.

 

Le tout est expédié en trois épisodes sans fioritures mais très bien menés, sans s’embarrasser de sous intrigues et autres péripéties annexes Mignola et Arcudi vont droit au but et livrent un scénar palpitant que Zonjic, même s’il a du mal à vraiment se démarquer au sein de l’écurie des dessinateurs du Mignolaverse (la colo de Stewart n’aidant pas), emballe avec savoir faire.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ?  IT CAME FROM BENEATH THE SEA

 

 

C'est de Qui ? M .Bakaleinikoff

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu par ici? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? En parallèle de sa place au sein de l’orchestre des studios Columbia, puis de directeur de ce même ensemble (on évoque une époque où le faste des studios de cinéma leur permettait d’avoir leurs propres orchestres) Mischa Bakaleinkoff se fendit d’une petite vingtaine de musiques de films lesquels étaient bien souvent des séries B voire Z.

 

C’est évidemment le cas de ce film de monstre marin géant réveillé par un sous-marin nucléaire et qui, plutôt fumasse, va venir secouer un peu les habitants de San Fransisco. Si aujourd’hui les effets spéciaux (dûs à Ray Harryhausen tout de même excusez du peu) sont délicieusement désuets, à l’époque c’était le genre de frissons que recherchait le public US.

 

Une B.O grandiloquente donc, pleine de suspense pompier et de rugissements de cuivres que le compositeur d’origine russe utilise à plein régime. Un brin répétitive et monotone, la musique de It Came From Beneath the Sea reste néanmoins écoutable sur la longueur des trois numéros de cette nouvelle aventure de Lobster Johnson à qui elle finit d’apporter  une ambiance à l’ancienne.

 

 

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Une chronique de Fab

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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 12:29

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : LOW.

 

 

C'est de qui ? Remender et Tocchini

 

 

Une Couv':

Comics Parade  /  Low  Vs.  The Maze Runner Scorch trials

Déjà lu dans le coin? Oui

 

 

C’est édité chez qui? Urban

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que le soleil s’est éteint la race humaine a été obligé de fuir la surface pour vivre dans des cités sous-marines, cherchant plus ou moins a trouver de nouveaux horizons en envoyant des sondes. Quand tout espoir semble perdu, l’une d’entre elle revient en ayant détecté un potentiel éden, Stel, qui a perdu son mari et ses filles, emmène le seul fils qu’il lui reste dans l’inconnu mais va  vite tomber de Charybde en Scylla.

 

Le background de la série de Remender et Tocchini semble riche mais sa lecture demande une certaine abnégation au vu de la dissémination parsemée des pièces du puzzle au milieu de séances d'action parfois dantesques mais épuisantes.

 

Comme souvent avec le scénariste, la narration peut s'avérer assez bavarde et handicape parfois un peu le rythme  général. Le dessin réaliste  et racé mais quelques fois trop chargé et peu aidé par la colo emporte tout de même l'adhésion.

                                                                                                                                                                                                           

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? THE MAZE RUNNER. SCORCH TRIALS

 

 

C'est de Qui ? J. Paesano

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui une paire de fois.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? On ne change pas une équipe qui gagne (hum !) et donc John Paesano rempile pour la B.O de la suite du Labyrinthe. Au programme toujours ce mélange d’électronique (beaucoup) et d’instrumentation plus traditionnelle (assez peu) pour un résultat privilégiant les ambiances oppressantes voire survoltées d’une froideur parfois clinique.

 

Du score typique des années 2010, assez passe partout mais qui remplit bien un cahier des charges ultra balisé.

 

Il faut souhaiter à Paesano d’être embauché sur un projet plus ambitieux et original afin de pouvoir démontrer qu’il est capable de sortir du lot, à défaut le bonhomme risque de se voir cantonné aux séries B et autres séries TV mineures.

 

En ce qui nous concerne, l’atmosphère générale de ce Maze Runner second du nom est bien en phase avec le déluge visuel et les méandres scénaristiques de ces deux premiers tomes de Low.

 

 

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Une chronique de Fab

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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 15:48

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : COOPERHEAD

 


C'est de qui : Faerber & Godlewski

 

 

La Couv':

Comics Parade  /   Cooperhead  Vs.  Crank. High Voltage.

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Urban

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dilemme : fan de western mais plus réticent en ce qui concerne la SF j’hésitais à me plonger dans Cooperhead, vendu par son scénariste comme le premier mais avec tout les caractéristiques de background du second.

Force est de reconnaître que j’ai bien fait de tenter l’aventure car si elle ne révolutionne aucun des deux genres elle en utilise à bon escient les ingrédients respectifs pour un mélange qui prend plutôt bien.

 

Clare Bronson (référence à l’interprète « bad ass » de Death Wish ?) policière dure à cuire et fort tête a décidé de se faire muter dans un coin paumé de sa galaxie, où les rednecks sont remplacés par des extra terrestres hauts en couleurs et les indiens par des androïdes très humains (qui font beaucoup penser au Bishop et ses déclinaisons d’Alien et ses suites).

 

A peine arrivée elle va devoir résoudre le meurtre de toute une famille de locaux verts à plusieurs bras, faire avec les humeurs de son nouvel adjoint tout en  veillant sur son rejeton qui manque se faire boulotter par de répugnantes créatures.

 

 

Vous l’avez compris Cooperhead est un comics bien écrit –à défaut d’être vraiment original-chargé d’adrénaline, pas dénué humour et, autre point appréciable, dont la première intrigue se conclut à la fin de ce tome 1.

Si je ne suis pas super fan du trait il faut reconnaître qu’il va bien à l’ambiance du titre.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? CRANK. HIGH VOLTAGE

 

 

C'est de Qui ? M. Patton

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu dans le coin? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Si vous êtes de la génération de votre serviteur le nom de Mike Patton vous est forcément familier. Frontman de Faith No More, combo ricain imaginative plébiscité par toute une frange de la presse spé et par un large public d’amateurs, il a par la suite sensiblement élargi son répertoire en naviguant de la musique vocale expérimentale au traditionnel yddish en passant par le death metal, le rock bruitiste ou encore le free jazz et l’électro (notamment avec l’éphémère groupe MrBungle)…avant de se frotter à la B.O de films.

 

Le retrouver sur un navet film comme la suite du déjà pas terrible Crank est assez surprenant mais ce serait mal connaître Patton que de penser qu’il va produire quelque chose de lambda. Sur 32 pistes (en moins de 55 minutes !) le touche à tout passe du surf rock furibard au détournement de musiques folkloriques (orientales ou mexicaines) et insuffle dans cette galette épuisante toute l’énergie et la pluralité dont il a le secret.

 

Si difficilement écoutable en tant que telle, la B.O de Crank 2 a fait son petit effet sur le tome 1 de Cooperhead, dynamitant ce qui n’aurait pu être qu’une lecture classique en expérience décoiffante.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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