23 août 2024 5 23 /08 /août /2024 14:20

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? SAGA




 

C'est de qui ? Vaughan & Staples 




 

Une Couv':


 


 

C’est édité chez qui? Urban






 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble.




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Alors que l’été touche à sa fin et que les nouveautés pointent le bout de leur nez (on en reparle début de semaine prochaine), après Dédales le mois dernier, c’est une autre série que j‘ai re tenté ce mois- ci.

 

Dans Saga, on suit la fuite d’un couple de créatures humanoïdes appartenant à 2 races ennemies qui sont tombés amoureux et ont eu un bébé.

A leur poursuite on trouve des chasseurs de primes aussi étranges que dangereux, les factions armées de leurs races respectives et autres joyeusetés.

 

Fidèle à son habitude, Vaughan aligne les répliques cultes et les situations explosives et funs tandis que Fiona Staples livre un graphisme tout informatique qui, s’il sert bien son sujet, n’est pas ma tasse de thé, loin s'en faut.



 

Et d’ailleurs, en recherchant ma chronique du premier TPB sorti en V.O j’ai réalisé que, douze ans après, mon avis sur Saga était resté peu ou prou le même.



 

A savoir une idée de départ plutôt sympa dans un background space opéra fouillé et prometteur au casting burlesque mais qui s'enlise dans une suite de scènes hautes en couleurs et une impression tenace de répétition, de road movie galactique qui n’en finit pas et table tout sur son atmosphère.



 

Et je me suis tout de même fadé plus de 300 pages cette fois ci avant de jeter l’éponge, sachant que le run compte plus de 1600 pages et que, pour avoir jeté un oeil sur des tomes plus avancés dans l’histoire, le principe ne semblait pas avoir beaucoup évolué.

 

Donc cette série de Vaughan fait partie, à l’instar d’un Paper Girls (mais contrairement à l’excellent Y le dernier homme ou Private Eye), de celles auxquelles je n’ai pas accroché, tant pis.









 

LA MUSIQUE:





 

C'est Quoi ? MANDALORIAN SEASON 3

 

 

C'est de Qui ?   Shirley

 

 

La couv' 


 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Non



 

On peut écouter ?

 

 


 

Ca donne Quoi ? Exit Ludwig Goransson débauché par Christopher Nolan pour mettre en musique son Oppenheimer, la B.O de cette 3) saison de l’un des spin off les plus plébiscités de la franchise Star Wars échoue au plus confidentiel Joseph Shirley dont la filmographie, de Creed 3 en passant par deux suites de Jackass, n’augurait pas du meilleur.



 

Pourtant le compositeur reprend à son compte peu ou prou les recettes que son homologue avait expérimenté sur les deux saisons précédentes, à savoir un orchestre à base de cuivres qui joue la carte de l’épique super héroïque un brin pompier aux accents parfois tragiques où les choeurs s’invitent à la fête.



 

Ajoutez quelques passage de cordes qui ne sont pas sans faire penser à du Danny Elfman sous coke et une paire de  clins d’oeils sporadiques et discrets aux thèmes de la saga d’origine et vous obtenez une B.O clairement moins originale que celles de Goransson mais qui fait le job dans le genre space opéra survitaminé, et on n’avait pas besoin de plus sur cette nouvelle tentative de Saga.



 

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9 juillet 2024 2 09 /07 /juillet /2024 08:05

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? BARBARIC




 

C'est de qui ? Moreci & Gooden




 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui? Urban





 

Déjà croisés sur le site? Non.




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Owen, un guerrier surpuissant qui aime profiter des plaisirs de l’existence que sont la tuerie, l’alcool et le sexe, tombe un jour sur trois sorcières qui le maudissent, l’affublent d’une hache ensorcelée buveuse de sang, dotée de la parole - et d’un humour macabre- avec laquelle il ne pourra dorénavant tuer que des adversaires qui le méritent.

 

Dans cette quête forcée qui le pèse comme pas deux, il sauve une jeune femme du bucher qui se révèle être elle aussi une sorcière et avec qui il va tomber dans un traquenard maléfique.



 

Prenez une bonne dose de Conan le Barbare. Ajoutez y un trait de Stormbringer, secouez bien. Assaisonnez de Hellboy, saupoudrez de Slaine, laissez -à peine!- reposer et vous obtiendrez le cocktail certes survitaminé mais au goût fort passe-partout qu’est ce Barbaric, récit gore et ultra violent à l’humour noir un rien potache.



 

Si vous ajoutez à ça un dessin informatique aux couleurs souvent trop prononcées pour ne pas dire criardes et des effets de “profondeur” un brin aléatoires, vous aurez compris que cette nouvelle série s’adressera clairement aux amateurs hardcore de fantasy rentre-dedans, rôlistes en mal de scénario et autres fans de surenchère à tous les étages.

 

Mais reconnaissons que, par ces chaleurs estivales, c'est une lecture sans prise de tête toute trouvée.




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : WARHAMMER. THE END TIMES.



 

C'est de qui ? J. Kyd



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 


 

 

Ca donne Quoi ?  Warhammer est une franchise déclinée dans de nombreux domaines avec un succès indiscutable. Du jeu de rôle au wargame de figurines,en passant par le jeu de plateau, les romans, la BD et, last but not least, dans le monde vidéo-ludique.

 

C’est dans ce dernier que Jesper Kyd, artiste que l’on aime bien par ici, a fait ses armes et connu ses plus grands succès. En charge de la musique du dernier jeu estampillé Warhammer sur consoles dernière génération et PC, il livre une B.O tonitruante, pleine d’action et de coups d’éclats.

 

Alternant des passages  très dark fantasy avec des choses plus atmosphériques, qui ne sont pas sans rappeler son excellent travail sur les Assassin’s Creed, Kyd retrouve l’inspiration qui lui faisait un peu défaut ces dernières années.


 

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21 juin 2024 5 21 /06 /juin /2024 14:28


 

LA BD:





 

C'est quoi ? ZORRO. D’ENTRE LES MORTS.




 

C'est de qui ? S. Murphy




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Urban





 

Déjà croisé sur le site? Oui




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? La bourgade mexicaine de La Vega subit la mainmise d’un baron de la drogue depuis des années. La seule joie de ses habitants est de fêter le héros local: Zorro!



 

Mais cette année la célébration tourne mal et le descendant du justicier, qui incarne son ancêtre lors de la fête, est assassiné par les trafiquants.

Alors que sa fille, pour survivre, va devenir chauffeuse pour le cartel,son fils semble avoir perdu la raison et, élevé par le prêtre, se prend pour Zorro en personne.

 

Et l’ombre du Renard va s’abattre sur les bandidos.



 

Parmi mes madeleines de Proust, le Zorro avec Guy Williams est en bonne place. Chaque samedi soir (sur FR3 à l’époque) , je suivais quasi religieusement les aventures du justicier masqué, de son fidèle Bernardo et du cruel Monasterio.

 

En voyant cette version “actualisée” du héros j’ai haussé un sourcil circonspect, peu fan en général de ces adaptations.

Mais j’ai bien fait de passer outre ma réserve et de faire confiance à Sean Murphy, qui m’a, de par le passé, agréablement surpris, ce qui est encore le cas cette fois çi.

 

L’artiste américain, qui avait déjà proposé un Batman très honnête, renoue ici avec le genre du héros masqué, seul -ou presque- contre tous qui dézingue du gros méchant à tour de bras.

 

Dans son style graphique anguleux virtuose, Murphy s’approprie le mythe de Zorro dans une aventure au scénario certes light mais mené tambour battant avec force scènes d’action et autres pyrotechnies musclées.  





 

 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :DESPERATE MEN



 

C'est de qui ? G. Ferrio



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ?Malgré une solide formation classique, Gianni Ferrio ne s'est pas illustré dans des chefs d'oeuvre et ce malgré une filmographie plutôt fournie.

 

Comme ses pairs de l'époque, il compose beaucoup et, comme ses compatriotes, surtout dans de la série B de genre, westerns spaghettis en tête (Ferrio fera également pas mal de ...comédies érotiques, mais passons voulez vous).

 

Film de vengeance dont l'un des seuls atouts est la présence d'un Ernest Borgnine venu cachetonner au pays de la pizza, ce A Bullet For Sandoval a la particularité d'avoir une B.O qui, contrairement à la grande majorité de celles des westerns de l'époque, évite l'écueil de reprendre les ingrédients de celle du maître étalon de l'époque : Ennio Morricone.

 

Ici foin de sifflements, de chœurs féminins, d'harmonica... Ferrio favorise les cuivres menaçants pour exprimer le thème majeur du film : la vengeance. (bon, ok, y a des cloches qui font pas mal penser à la musique du Bon, la Brute et le Truand, mais c'est quasiment la seule similitude que l'on peut trouver).

 

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12 juin 2024 3 12 /06 /juin /2024 16:20

 

LA BD:





 

C'est quoi ? SACRIFICE




 

C'est de qui ? Remender & Fiumara




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Urban





 

Déjà croisés sur le site? Yep




 

Une planche: 


 


 

Ca donne Quoi ? Un monde fantasy aux races mélangées, allant de l’humanoïde anthropomorphe au pigeon sur 2 jambes en passant par des humains. 

Dirigées par des dieux tout puissants, chaque famille, quelle que soit son origine, doit donner un de ses enfants en sacrifice.

Mais dans quel but?

 

Eh bien les dieux ne veulent pas vieillir et l’un de leurs servants a trouvé un élixir pour leur redonner la jeunesse.

 

Un élixir à base de…sacrifiés!



 

Quand on est un scénariste reconnu pour avoir souvent du mal à conclure de façon satisfaisante ses séries, voire à les conclure tout court, comparer le scénario de son nouvel opus avec ceux de David Lynch devrait relever du second degré dans le meilleur des cas.



 

Grand amateur du cinéaste aux cheveux d’argent, je dois vous avouer que j’ai eu beaucoup de mal à retrouver quoi que ce soit de son oeuvre dans Sacrifice qui, s’il bénéficie d’une partie graphique assez aboutie, aux riches détails, dans un monde bigarré au bestiaire parfois impressionnant, se révèle sur ces 100 et quelques premières pages finalement fort lambda, plutôt bavard, et peu accrocheur.



 

La suite me donnera peut être tort mais il y a peu de chances que je le saches, n’étant pas motivé pour le découvrir.





 

 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :LA TOUR SOMBRE



 

C'est de qui ? Holkenborg



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Contrairement à Shining, il semblerait que Stephen King n’ait pas été hostile à l’adaptation de l'une de ses grandes œuvres, La saga du Pistolero, à l’univers pourtant fourmillant et parfois abstrait.

Le résultat lui donnera tort et ce n’est pas la B.O qui sauvera les meubles, loin s’en faut!

 

Pur produit de l’école de Hans Zimmer et sa conception bourrine de l’illustration musicale qui ont littéralement envahis le monde de la B.O, produisant des œuvres aussi calibrées qu’interchangeables dont le point commun est une  propension à l’agressivité au détriment bien souvent de…tout le reste, Tom Holkenborg, qu’il mette en musique le remake raté de Mad Max, les cabrioles de la Justice League ou l’octogone sans arbitre de King Kong et Godzilla, fonctionne sur des gimmicks putassiers répétitifs et aussi rentre dedans qu’oubliable.

 

On retrouve peu ou prou les recettes du bonhomme : nappes de synthés épico grotesques, chœurs enflammés, tonnerre de cuivres furieux et autres bruits divers, du bourdonnement et ronflements aussi indescriptibles que bourrins.

Peu écoutable en tant que telle sans un haussement de sourcils désolés, le score de The Dark Tower se place cependant bien, il faut en convenir, sur ce débuts de Sacrifice avec qui il partage un esprit fourre tout un tantinet fatiguant.


 

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10 février 2024 6 10 /02 /février /2024 10:53

 

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? A VICIOUS CIRCLE




 

C'est de qui ? L. Bremejo & M. Tomlin




 

La Couv':


 



 

C'est édité chez qui? Urban Comics

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le dessinateur.




 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je suis resté un rien étonné de voir que le vieux briscard Lee Bermejo avait choisi de collaborer avec Mattson Tomlin, le scénariste de ce “A Vicious Circle”, parce que le projet lui semblait…original.



 

En effet, si la partie graphique de cette nouvelle série comics est assez impressionnante, avec des changements de styles selon les époques visitées par les protagonistes, on est finalement sur du voyage spatio-temporel plutôt lambda, qui pioche notamment pas mal dans Terminator (un des films préférés du scénariste selon son propre aveu).



 

La petite touche d’originalité réside dans le fait que lorsque l’un des 2 personnages principaux tue quelqu’un dans une époque, les deux sont téléportés dans une autre.

 



 

Hormis cela on sait qu’ils cherchent à se tuer mutuellement et que l’un d’entre eux, le “méchant”, serait couapble de la mort de la femme et du fils du “héros”, qui n’en reste pas moins également un assassin.



 

Pour le moment, pas grand chose de plus à se mettre sous la dent, ça va très vite, un peu trop même puisque l’on a droit à une séquence de 5 ou 6 changements de background en moins de 2 planches, et, hormis la claque visuelle, ça ne m’a du coup pas plus emballé que ça, à voir si la suite étoffera le propos.






 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : PREDATORS



 

C'est de qui ? J. Debney



 

La Couv':

 


 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ?   Malgré un potentiel certain quasiment aucune des suites du  Predator original, celui avec Arnold, n’a su exploiter le filon correctement, et encore moins dans les spin-off pourtant ô combien prometteurs Alien Vs Predator.

 

 

Ce n’est clairement pas le volet de 2010 qui infirmera cette hypothèse. Multiplier les bestioles chasseresses n’a en effet pas fait évoluer l’intérêt du scénario et l’on se retrouve avec un gros film d’action-survival classique.

Le score du film est d’ailleurs un exemple assez parlant de la volonté de la prod de ne pas –plus ?- dériver du matériau d’origine mais au contraire de rentabiliser.

 

 

En effet John Debney, derrière le pupitre, est expressément commissionné pour reprendre le travail d’Alan Silvestri sur le premier Predator et de broder dessus tout en restant scrupuleusement dans le même esprit.

 

En bon artisan Debney s’exécute et l’on a l’impression d’entendre des chutes de studios de la première B.O avec quelques variations de thèmes plus ou moins inspirées mais pour le reste c’est cordes sur excitées succédant à des nappes de cuivres graves, rythmiques martiales et envolées lyrico-brutales de l’orchestre dans son ensemble.

 

Rien de bien nouveau sous le soleil donc si ce n’est un pastiche bien ficelé et, donc, une musique de genre maîtrisée et qui atteint sans peine son but.







 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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