LA BD:
C'est quoi ? A SHORT STORY.
C'est de qui ? Run & Maudoux
La Couv':
C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres
Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble même.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Pleine de rêve de célébrité, Elisabeth Short débarque à Hollywood où elle compte bien devenir l’égale des stars du grand écran.
Mais de mauvaises fréquentations en choix de vie hasardeux, la jeune femme va, en quelques mois, passer du rêve au cauchemar jusqu’à un dénouement tragique.
Deux des piliers du Label 619 se retrouvent pour cette enquête immersive et extensive sur le cas d’Elisabeth Short, aspirante actrice des années 40 qui finira sauvagement assassinée et dont le tueur ne sera jamais identifié formellement.
Run, reprenant le concept qu’il avait commencé à développer dans Doggybags et ses dérivés, mélange pages de textes, planches de BD et reproduction de documents d’époque. L’immersion est d’autant plus intense et on sent que le scénariste a amassé une documentation qui force le respect.
Néanmoins je suis resté quelque peu hermétique au récit, peut être justement à cause de ce mélange des narrations, et des récitatifs trop longs à mon goût. Si Run veut dresser un portrait « définitif » de la victime et de ce qui lui est arrivé avant sa mort atroce, il n’a pu que se baser sur ce qui a été écrit/ réalisé avant et, au final, donne son interprétation des faits, forcément partiale.
Cela étant j’ai été ravi de retrouver Florent Maudoux au dessin, surtout dans un registre plus réaliste que d’habitude, sa reconstitution du Hollywood d’antan et ses personnages étant aussi convaincants que son casting et ses décors fantasy dans Funérailles.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :L. A NOIRE
C'est de qui ? A&S Hale
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A l’époque de sa sortie, L.A Noire a été salué par la critique et le public à la fois pour sa réalisation quasi cinématographique, son scénario très fouillé aux personnages secondaires multiples, et, last but not least son gampelay.
Inspiré directement de romans noirs d’auteurs comme James Ellroy, L.A Noire vous place dans la peau d’un jeune enquêteur du L.A.P.D dans les années 40, face à des meurtres bien tordus ; le jeu possède une ambiance assez exceptionnelle qui doit beaucoup à sa B.O.
Les frères Hale se sont autant inspirés des musiques de grands classiques du genre (les premiers Kubrick, Chinatown, L.A Confidential) que de standards du jazz de l’époque, le tout pour un résultat qui tient la dragée haute à n’importe quelle production cinématographique.
De la B.O de grande qualité pour une BD hybride au sujet très proche qui s’en accommode au mieux !
---------------