18 février 2018 7 18 /02 /février /2018 12:22

 

 

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA COLERE DE POSEIDON

 

 

C'est de qui ? A. Nilsen

 

 

La Couv':

 

 

Week-end des Indés  /  La Colère de Poséidon  Vs.  The Interpretation Of Dreams

 

Déjà lu sur B.O BD? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Atrabile

 

 

 

Une planche:

 

 

Week-end des Indés  /  La Colère de Poséidon  Vs.  The Interpretation Of Dreams

 

 

Ca donne Quoi ? Imaginez que Lotte Reiniger vive au XXI° siècle et qu’elle ait décidé de dynamiter les légendes poussiéreuses de la bible et de la mythologie grecque ; et vous aurez une petite idée de la pépite du jour !

 

Qu’ Anders Nilsen apostrophe le dieu de la mer pour le mettre en rogne contre un parc d’attraction, qu’il interroge Isaac sur la ferveur un peu jusqu’au-boutiste de son paternel (ce bon vieux Abraham qui était prêt à l’égorger pour obéir à dieu), qu’il raconte le déluge avec un humour aussi noir que décalé, ses courtes histoires composées de grandes vignettes accompagnées de textes, sont un régal à lire.

 

Absurdité et critique au vitriol de la société, la religion ou encore la littérature, sont au rendez-vous de cette Colère de Poséidon qu’Atrabile a même eu la bonne idée de compléter par l’Ange Déchu, une vision de la chute de Satan et du jardin d’Eden raconté par le Malin himself, une conclusion jubilatoire à l’image de ce petit album aussi original qu’indispensable.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

 

C'est quoi : THE INTERPRETATION OF DREAMS

 

 

C'est de qui ? John Zorn

 

 

La Couv':

 

Week-end des Indés  /  La Colère de Poséidon  Vs.  The Interpretation Of Dreams

 

Déjà croisé chez nous? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? La discographie de John Zorn est à mon sens un inépuisable vivier de choses aussi disparates que surprenantes qu’il faudrait des mois pour explorer et encore plus de temps probablement pour arriver à assimiler et à apprécier à sa juste valeur.

 

Pas que le compositeur instrumentiste touche à tout soit un de ces artistes conceptuels qui ne fait de la musique que pour lui, quitte à s’aliéner même les auditeurs les plus acharnés (et encore que…), mais le spectre culturel et musical balayé est tellement vaste et approfondi que la tâche semble écrasante.

 

Dans cette Interprétation des rêves, il se penche une fois encore sur le septième Art pour lequel il a pas mal écrit, que ce soit de vraies B.O ou divers œuvres hommages et détournements.

 

Inspiré par Bunuel et Burroughs (excusez du peu), Zorn s’éloigne de son jazz folklorique et des ses incursions bruitistes pour proposer des pièces pour petits ensembles où le vibraphone et les percussions succèdent à un piano solo torturé et des cordes triturées, le tout saupoudré d’un sens de l’illustration musicale vivace et d’une furieuse envie d’improvisation.

 

A BD hors norme il fallait une musique à la hauteur, je crois que c’est tout trouvé !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 17:43

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  MON TRAITRE

 

 

C'est de qui ? Alary

 

 

La Couv':

 

Judas made in IRA  /  Mon Traître  Vs.  In The Name Of The Father

 

Déjà croisé dans le coin? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

 

Une planche:

 

 

Judas made in IRA  /  Mon Traître  Vs.  In The Name Of The Father

 

Ca donne Quoi ? Je crois que j’adhère tellement au style graphique de Pierre Alary que même s’il faisait une BD sur l’élection de Miss Limousin ou sur la culture des tulipes, je jetterais un œil au bouquin.

 

Et c’est, vous l’aurez compris, la raison principale qui m’a attiré sur Mon Traître, sa dernière production, album généreux paru chez Rue de Sèvres, adaptation d’un roman à succès de Sorj Chalandon.

 

Cela étant, soyons honnête, le sujet avait également tout pour me plaire, Chalandon, journaliste et romancier français en connaît un rayon sur le conflit Nord-Irlandais et le sujet du roman d’origine est en partie autobiographique puisque Chalandon lui même fut ami avec un membre de l’IRA qui se révèlera avoir été un agent double.

 

Judas made in IRA  /  Mon Traître  Vs.  In The Name Of The Father

 

Pourtant le choix du personnage principal, un jeune luthier idéaliste qui s’enflamme pour une cause qui n’est pas la sienne, m’a paru peu adapté à la force du propos et du sujet, n’ayant ressenti que peu d’empathie avec ce héros parfois assez insignifiant face à la lutte d’un peuple divisé.

 

Le traitement graphique de son coté est très réussi avec toujours ce trait faussement cartoony, légèrement durci ici –background oblige- et un choix d’une palette monochrome très en adéquation avec l’atmosphère froide et dure de l’époque.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

 

C'est quoi : IN THE NAME OF THE FATHER

 

 

C'est de qui ? Trevor Jones

 

 

La Couv':

 

Judas made in IRA  /  Mon Traître  Vs.  In The Name Of The Father

 

Déjà entendu chez B.O BD? Quelques fois oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Sur ce biopic qui a permis  l’excellent Daniel Day Lewis de livrer une de ses plus poignantes performances, la musique, localisation et époque obligent, fait la part belle à la pop, le rock et le folk irlandais et US.

Mais au milieu de morceaux de Sinead O’Connor, de Hendrix ou encore de Bob Marley, Bono, du groupe U2 et Trevor Jones proposent une poignée de pistes originales aux accents des plus poignants.

 

Le compositeur, qui a rappelons le débuté sa carrière avec le cultissime Excalibur de Boorman, sait évoquer aussi bien la tension que la mélancolie, panacher ses mélodies de rythmiques mixtes empruntant aussi bien à la pop culture qu’au traditionnel irlandais.

 

Certes, comme il l’a déjà fait de par le passé, Jones utilise des effets électroniques  et autres synthés pas encore enterrés au début de cette décennie, ce qui fait sonner sa partition un rien datée (et quasi inécoutable en tant que telle aujourd’hui à moins d’être un fan hardcore de Jean Michel Jarre mais j’ose croire qu’il n’y en a pas parmi les lecteurs de B.O BD…n’est ce pas ?!) mais l’action de Mon Traître se déroulant sur plusieurs années, ce n’est finalement pas dérangeant, le problème venant à la rigueur plus de la brièveté des plages simplement instrumentales qui obligent à les réécouter plusieurs fois ou à panacher avec une autre B.O. (je vous conseillerai dans ce second cas de figure d’opter pour quelque chose d’assez sombre).

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 15:13

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  JIM HAWKINS TOME 2. SOMBRES HEROS DE LA MER.

 

 

C'est de qui ? S. Vastra

 

 

La Couv':

 

Hissez le pavillon noir!  /  Jim Hawkins tome 2  Vs.  Opération Gobi

 

 

Déjà croisé dans le coin? Oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

 

Une planche:

 

 

Hissez le pavillon noir!  /  Jim Hawkins tome 2  Vs.  Opération Gobi

 

Ca donne Quoi ? Tiens, c’est amusant, je viens de constater en relisant ma chronique de l’excellent premier tome de cette adaptation, qu’à sa sortie je l’avais lu à ma fille qui, depuis, lit très bien toute seule et, comparativement, lit même plus que moi (et que la plupart d’entre vous aussi probablement) ; mais bon après je ne lis que des bd et elle lit essentiellement des romans.

 

Et en parlant d’enfants qui lisent, étant gamin, à une époque où le seul endroit où l’on pouvait croiser un smartphone ou une tablette était dans un film de SF, l’Ile au Trésor est l’un des livres que j’ai le plus lu et relu, avec Croc Blanc, liste à laquelle viendront s’ajouter plus tard Dracula de Stoker puis, dans un autre registre Les Liaisons Dangereuses de Laclos ou encore  Le Portrait d’Oscar Wilde.

 

Cet aparté personnel, dont vous n’avez pas grand chose à faire j’en conviens, montre surtout que de l’eau a coulé sous les ponts (et sur celui de l’Hispaniola !) entre la parution des deux tomes, mais le plaisir est toujours là.

 

Hissez le pavillon noir!  /  Jim Hawkins tome 2  Vs.  Opération Gobi

 

 

On retrouve nos héros en route vers l’île au trésor  et si le capitaine est bien suspicieux à l’égard de son équipage disparate il ne se doute pas que Kong John Silver fomente une mutinerie que Jim éventera après l’avoir découverte par mégarde.

 

Arrivés sur l’île, les mutins n’arrivent pas à empêcher Jim et ses compagnons à entrer dans le fortin ; l’affrontement promet d’être sans pitié.

 

Toujours aussi belle graphiquement parlant (les scènes marines n’ont rien à envier à celles d’un Riff Reb par exemple) avec des personnages anthropomorphes disneyens diablement expressifs et des décors de toute beauté, l’adaptation de Sebastien Vastra est une vraie réussite niveau appropriation du matériau d’origine et redynamise un récit pourtant archi-connu.

 

Vivement la suite, en espérant qu’il ne faille pas nous armer d’autant de patience que pour celle-ci.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :DESTINATION GOBI

 

 

C'est de qui ? Sol Kaplan

 

 

La Couv':

 

Hissez le pavillon noir!  /  Jim Hawkins tome 2  Vs.  Opération Gobi

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? A film de guerre atypique B.O du même acabit ; ainsi Sol Kaplan pour cette histoire de soldats envoyés dans un trou perdu du désert pour étudier la météo et qui vont se retrouver pris entre deux feux à combattre les japonais avec l’aide d’une tribu mongol, propose une musique des plus bariolées.

 

Empruntant évidement aux codes du genre il n’hésite pourtant pas à la panacher d’idées inhabituelles. Ainsi l’une des deux thèmes prédominants est écrit en mode Lydien (plutôt adapté au jazz) et l’autre, à l’opposé, est une variation d’un hymne traditionnel de la Marine.

Ajoutons à cela que les deux mélodies fonctionnent soit seules soit imbriquées donnant un résultat assez étonnant et surement pas classique.

L’ensemble est de plus complété par des thèmes aux accents folkloriques pour les mongols et les japonais.

 

Une œuvre atypique s’il en est et haute en couleur qui s’est révélée très intéressante sur le second volet de Jim Hawkins.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 14:09

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : AU REVOIR LA HAUT

 

 

C'est de qui ? De Metter.

 

 

La Couv':

 

Plus dure sera la chute  /  AU Revoir Là Haut  Vs.  Un Long Dimanche de Fiançailles

 

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

 

Une planche:

 

 

Plus dure sera la chute  /  AU Revoir Là Haut  Vs.  Un Long Dimanche de Fiançailles

 

 

Ca donne Quoi ? Deux rescapés de la Première Guerre, dont une « Gueule Cassée » (mais genre vraiment, le mec a perdu la moitié inférieure de la mâchoire !) se retrouve laissés pour compte à la démobilisation, sans boulot, sans revenus et, surtout sans reconnaissance quelle qu’elle soit alors que leur ex-officier, un salopard de première, s’en met plein les poches en magouillant sur le dos des soldats tombés au front.

 

Ils vont alors avoir l’idée de monter une énorme arnaque aux Monuments aux Morts afin de s’éclipser dans les colonies.

Mais la tragédie, quand elle vous happe, elle a du mal à vous lâcher quand même !

 

En adaptant le roman encensé de Pierre Lemaître, Christian de Metter trouve un écrin idéal pour son trait réaliste aux couleurs fauves bien choisies.

N’ayant pas lu le livre je ne saurais dire si l’adaptation est fidèle ; à la lecture de la BD, si même les planches muettes fonctionnent fort bien, j’ai trouvé que l’intrigue allait peut être un peu vite pour que l’on s’attache à certains protagonistes, pourtant tous bien campés.

 

Au final un livre poignant sur un sujet sombre au traitement original.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES

 

 

C'est de Qui ?  A. Badalamenti

 

 

La couv' 

 

 

Plus dure sera la chute  /  AU Revoir Là Haut  Vs.  Un Long Dimanche de Fiançailles

 

Déjà entendu sur B.O BD? Pas mal de fois oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? On connaît bien Angelo Badalamenti chez nous pour sa collaboration avec David Lynch sur Twin Peaks ou Lost Highway entre autre, et sa capacité à évoquer aussi bien un suspense insoutenable comme, de l’autre coté du spectre, un romantisme exacerbé.

 

C’est clairement plus cette seconde facette qu’il exploite pour le film de Jean Pierre Jeunet, avec son casting all stars et son scénario béton (tiré d’un roman de Sébastien Japrisot qui parle également de gueules cassées d’ailleurs).

 

Si le maître mot est « atmosphère », on est loin des plages grondantes des thrillers suscités, ici, via des thématiques travaillées, les cordes sont tourbillonnantes, comme à la limite de se briser, le hautbois et la harpe sont riches, et l’ensemble, s’il manque parfois un peu de dramatique pour notre lecture du jour, possède un lyrisme certain.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 08:31

 

 

Allez, on termine l'année avec un Livre qui en réécrit un Autre, à la croisée des genres à plus d'un titre, et de la grande musique pour accompagner... bonne fin d'année à vous et on se retrouve en 2018!

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : LE LIVRE

 

 

C'est de qui ? N. Arispe

 

 

La Couv':

 

Relecture de Livre  /  Le Livre  Vs.  Asrael

 

 

Déja croisé chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Le Tripode

 

 

 

Une planche:

 

 

Relecture de Livre  /  Le Livre  Vs.  Asrael

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si je suis foncièrement athée, très tôt j’ai eu l’occasion de lire l’Ancien Testament qui, pris comme ce qu’il est, une fiction chargée d’allégories, regorge d’histoires pleine de bruits et de fureurs, de récits de batailles épiques, de trahisons sanglantes, de destruction massive, j’en passe et des meilleurs.

 

La vision de l’argentin Nicolas Arispe dans ce Livre est d’autant plus intéressante que l’auteur nous explique, en fin de volume, qu’il a reçu une forte éducation religieuse, qu’il a été croyant mais ne l’est plus aujourd’hui.

Son interprétation de sept passages de la Bible n’en n’est que plus marquante ; réécriture inspirée  anthropomorphe d’extraits emblématiques pour lesquels il travaille sur la symbolique profonde, du sacrifice demandé à Abraham, transformé en ours polaire, aux guerriers bovins d’Ezéchiel, en passant par le séjour du loup Jonas dans le ventre de la bête.

 

 

Relecture de Livre  /  Le Livre  Vs.  Asrael

 

A grands renforts d’illustrations en noir et blanc frappantes et baroques, aux influences diverses mais maîtrisées, à la manière d’un Gustave Doré ou d’un Grandville (dont Arispe se réclame d’ailleurs) du siècle nouveau, il dynamite ces histoires en jouant sur les ombres et les à-plats, les cadrages et les codes narratifs.

 

Un ouvrage clairement à part, à mi chemin entre la BD et le livre d’illustration, qui, de par son originalité et son audace ne laissera aucun lecteur indifférent, qu’il soit croyant ou non.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? ASRAEL

 

 

C'est de Qui ? J. Suk

 

 

La couv' 

 

 

Relecture de Livre  /  Le Livre  Vs.  Asrael

 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Pas sur

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ne serait-ce que de par son sujet d’inspiration, Asrael de Josef Suk ne transpire pas la gaieté !

Gendre de Dvorak, Suk, à la mort de celui-ci entamera cette pièce assez magistrale qu’il achèvera à la mort de son épouse (fille de Dvorak donc pour ceux qui ne suivaient déjà plus) et dédiera aux deux disparus en donnant à sa symphonie le nom de l’ange de la mort de la bible (nous y revoilà !).

 

Ancrée dans le romantisme finissant, la partition fait la part belle aux cordes (Suk était lui-même un violoniste aguerri) et est réputé comme particulièrement dificile d’exécution.

 

De par son caractère quasi constamment  mélancolique voire tragique (à l’exception d’un court passage au début de la seconde partie) aux échos qui ne sont pas sans évoquer Prokoviev ou Rachmaninov, Asrael  est un accompagnement de choix pour le Livre.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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