LA BD:
C'est quoi ? UNDERTAKER 7. MISTER PRAIRIE.
C'est de qui ? Dorison & Meyer
La Couv':
C’est édité chez qui ? Dargaud
Déjà croisés sur le site? Oui.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Si Thorgal est le viking le plus malchanceux de la BD franco-belge, Jonas Crow est probablement le croque-mort le plus poissard (quoique Stern doit pouvoir lui disputer le titre).
Alors qu’il ressasse ses déboires amoureux voilà qu’un télégramme signé R. Prairie le prie de se rendre dans une bourgade du Texas pour un enterrement.
Pensant pouvoir retrouver sa dulcinée, notre ombrageux héros va aller de déboire en déconvenues. Rose a retrouvé son époux et c’st en fait ce dernier qui a mandé Jonas.
Ce dernier est supposé construire un cercueil pour l’enfant d’une jeune femme que le doc va avorter et entre temps il y a eu un second maccabé.
Pour couronner le tout une illuminée religieuse dénommée Sister Oz anti-avortement monte les benets du village contre le docteur jusqu’au point de non retour.
Ce septième tome de Undertaker avec son dessin au niveau de détails et à l’expressivité de ses personnages toujours aussi aboutis, ajoute des thématiques très actuelles à un scénario tout en tension.
Dorison joue sur des cordes classiques comme le phénomène des habitants d’une ville qui se liguent contre un petit groupe (dans la veine de classiques comme Rio Bravo) et ajoute une intéressante dimension psychologique à son casting, Jonas Crow en tête.
Premier volet d’un diptyque, ce Mister Prairie est mené de mains de maîtres par un duo d’artistes parmi la crème de la BD franco-belge!
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE BIG GUNDOWN
C'est de qui ? E. Morriconne
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Nul doute que la présence de Lee Van Cleef et, surtout, de Morricone à la baguette a fait beaucoup pour la réussite de ce western spaghetti écrit et réalisé par Solima, dans la grande tradition de ses illustres prédécesseurs léoniens.
Pour cette histoire de traque impitoyable, le compositeur transalpin mise sur les recettes qui ont prouvé leur efficacité : thème imparable joué parfois par différents instruments, pistes courtes mais efficaces, tension et mélodie, chœurs lyriques employés de façon surprenante, cuivres étincelants, guitare inspirée …tout l’attirail du maestro est de sortie et le résultat est un modèle du genre.
Une B.O qui figure dans le top 10 des réalisations de Morricone et qui, si parfois un brin grandiloquente pour ce nouvel épisode de Durango, est cependant évidente à d’autres.
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