12 novembre 2024 2 12 /11 /novembre /2024 08:15





 

LA BD:





 

C'est quoi ? LAWMEN OF THE WEST




 

C'est de qui ? Oger et toute une bande de desperados du crayon




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Grand Angle




 

Déjà croisés sur le site? Quasiment tous oui.



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Quatrième volet de la série d’anthologie dirigée d’une main de maître par Tiburce Oger, voici Lawmen of the West.

 

Après les indiens, les premiers colonisateurs ou encore les pistoleros, le Far West et son histoire chaotique sont racontés ici en quatorze récits courts s’inspirant tous d’histoires vraies. 



 

Couvrant presque un siècle, voici la naissance de l’Amérique telle que nous la connaissons aujourd’hui, celle qui a vu les peuples indiens se faire spolier de leurs territoires par les colons et les “premiers américains” et, surtout, celle des premiers hommes qui ont tenté, d’une façon ou d’un autre, de faire respecter la loi dans ces contrées sauvages.

 

On croise donc évidemment des shérifs et des juges mais aussi des miliciens, des chasseurs de primes, des Texas Rangers avec une constante: la poudre parle plus souvent qu’à son tour.

 

 

Si on retrouve bien un déroulé chronologique et un fil rouge dans ce cinquième volet, celui-ci est, je trouve, plus ténu voire anecdotique que dans certains des précédents, mais c’est bien là le seul bémol que l’on pourra regretter. 



 

Une fois encore Oger a convoqué une quinzaine de ses camarades dessinateurs pour mettre en images ce nouvel opus. On y retrouve des artistes déjà présents sur les tomes précédents (Regnault, Astier, Rouge, Gastine,...) mais aussi des nouveaux venus (Milano ou Guérineau) et, ce qui force une nouvelle fois le respect c’est la qualité générale de la partie graphique.

 


 

L’exercice de l’anthologie, nous l’avons vu maintes fois en ses pages, est périlleux quand les styles des artistes présents présentent de sérieuses différences, ici on reste impressionné par le niveau de dessin et une certaine unité de colorisation de beaucoup des historiettes.



 

On notera une filiation évidente dans pas mal des cas avec des pères du genre que sont Jigé, Giraud, Rossi ou encore Colin Wilson (excusez du peu) et ce Lawmen Of The West ravira tout amateur de western (dont votre serviteur).






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : A SKY FULL OF STARS FOR A ROOF



 

C'est de qui ? E. Morricone




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ?Sur grand écran aussi le western est un genre très apprécié et on peut difficilement évoquer les cow-boys de cinéma sans compter ceux en provenance de la Cinecitta.

 

 

 

Mouvement intrinsèquement lié au nom d’Ennio Morricone qui, avec la trilogie des dollars de Sergio Leone, va définir la musique du genre pour les décennies à venir (et pour cause sur 22 scores composés en cette année 1968, pas moins de quatre sont des westerns dont le très beau Grand Silence de Corbucci), le western spaghetti propose une vision souvent plus réaliste, plus âpre, plus crasseuse que son modèle américain.

 

 

 

Sur la quantité de longs métrages produits certains valent le détour comme ce Ciel de Plomb qui commence et se termine dans la violence avec des passages plus légers voire comiques entre les deux. 

La partition de Morricone, si pas exempte de «facilités» (comprendre : de choses déjà entendues sur de précédents travaux : sifflement, guitare,,,,), propose des variations plus originales notamment avec du violon.

 

 

 

Ambiances qui collent bien aux divers récits contenus dans ce Lawmen qui lui aussi contient sa dose de violence, de crasse et d'âpreté! 



 

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14 décembre 2023 4 14 /12 /décembre /2023 10:45

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? GUNMEN OF THE WEST



 

C'est de qui ? Oger & divers artistes



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Déjà croisés sur le site? Quasiment tous oui.



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Alors qu’un jeune pied tendre mal dégrossi entre dans son armurerie pour le braquer, le tenancier lui raconte une poignée d’anecdotes sur de vrais desperados au travers des armes qu’ils ont utilisées.



 

On croise dans ces anecdotes des célébrités comme John Wesley Harding Billy The Kid ou encore Pat Garett mais aussi des bandits bien moins connus mais non moins dangereux.

 


 

C’est de saison dites donc, en l’espace de quelques semaines nous avons eu l’occasion de chronique une poignée  d'anthologies dont le point commun est d’être écrites par un même scénariste et mises en images par différents dessinateurs.

 


 

Ici le dicton “le meilleur pour la fin” est vérifié puisque, pour ce troisième exercice de style de haut vol Tiburce Oger s'entoure à nouveau de la crème des artistes de la bd franco-belge qui livrent une fournée qui égale les yeux. En même temps, excusez du peu, de Bertail à Rossi, de Gastine à Meynet en passant par Herenguel, Blasco-Martinez, j’en passe et des meilleurs, il faudrait être ou très très difficile ou aveugle pour ne pas reconnaître la somme des talents déployée ici.

 


 

Tenant à donner du - bon grain à moudre à ses dessinateurs, Tiburce Oger leur a proposé des scénarios bien ficelés qui, malgré la brièveté inhérente à l’exercice, savent accrocher le lecteur, et si, en plus, ce dernier est amateur de western (comme votre serviteur) il aura eu le plaisir de lire l’un des meilleurs albums de cette fin d’année, voir de l’année tout court!






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : LA CHEVAUCHÉE TERRIBLE



 

C'est de qui ? J. Goldsmith



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que le genre bât cruellement de l’aile, entre deux périodes fastes, sort ce long métrage un brin bancal qui a la particularité d’avoir sa B.O écrite par Jerry Goldsmith pour l’une de ses trop rares incursions dans le western.

 

Hélas à l’époque le score est charcuté par le réalisateur (un prête nom obscur en plus) qui en plus y accole des chutes de studio d’autres compositeurs, créant un maelstrom musical à l’image du film: brouillon.

 

Heureusement , les années et la renommée du compositeur aidant, les bandes de l’intégralité du travail de Goldsmith ont pu être proposées au public. Et c’est tant mieux car c’est une B.O des plus honnêtes, riche en thèmes dédiés à l’action et au suspense, dont le choix de mélanger un piccolo soliste (en lieu et place des guitares et autres harmonicas traditionnellement employés sur ce genre de prod’ même s’ils sont bien là) avec des effets électroniques (relativement discrets cela dit) et un orchestre considérable en renfort est payant.

 

 

Goldsmith à un tournant artistique de sa carrière livre une partition  originale, avec des clins d’œil appuyés au maestro en la matière, (Ennio Morricone pour les cancres du fond !) mais qui porte en elle autant des gimmicks passés de son compositeur que de ses expérimentations à venir.








 

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2 décembre 2022 5 02 /12 /décembre /2022 16:47






 

LA BD:





 

C'est quoi ? INDIANS!



 

C'est de qui ? T. Oger et divers artistes.



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui quasiment tous.



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Un an après avoir fait parler la poudre sur un Go West Young Man d’anthologie (au propre comme au figuré du coup!), voilà que l'aficionado de western Tiburce Oger remet ça en réunissant à nouveau un “posse” de dessinateurs parmi ce que la profession compte de meilleurs pour, cette fois, se pencher sur le destin ô combien tragique des indiens d’Amérique.



 

Optant à nouveau pour une approche chronologique, le scénariste, secondé par Thierry Richez, évoque l’arrivée des européens sur le continent américain et l’inexorable déclin des tribues autochtones, victimes à la fois de l’avidité et de la barbarie des soi-disants civilisés mais aussi de leurs animosités intestines. 

 

De la ruée vers l’or à la Guerre de Sécession en passant par l’esclavage, les lois indiennes, la Piste des Larmes ou encore, last but not least, l’”américanisation” forcée des enfants indiens, on assiste à l’inexorable  extermination d’une multitudes de cultures. 

 


 

S' il y a également un fil rouge sur cet album, il est plus ténu que sur Go West… et, malgré la réapparition de personnages ou de leurs descendants, on a parfois du mal à vraiment faire un lien avec certaines histoires.



 

Ces dernières, toujours courtes, permettent donc à 17 artistes de donner leur interprétation visuelle de l’Ouest Américain sur une étendue de quatre siècles.

Le niveau est, vous vous en doutez, très bon, permettant de voir d’ailleurs les “filiations” qu’il peut y avoir dans les styles de certains des dessinateurs.

 

Si j’en ai plus apprécié certains, les graphismes possèdent une belle unité entre eux, évitant l’écueil de trop de disparité qu’ont certaines anthologies.  

Lettre d'amour au genre et à un peuple ce bel album plaira aux amateurs de BD franco-belge qui prendront plaisir à y retrouver ses grands artistes tout comme à ceux de western.






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :EL PERDIDO



 

C'est de qui ? E. Gold



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Troisième western de Robert Aldrich, ce Last Sunset se distingue de ses pairs de l’époque par un ton et une thématique bien plus profonds que le genre n’a l’habitude d’aborder (inceste, suicide,...).



 

Si le réal’ avouera que le tournage ait été plus que chaotique, en grande partie à cause de Kirk Douglas qui a entre autre imposé Dalton Trumbo au scénario (les 2 hommes avaient déjà travaillé ensemble sur le très beau Spartacus de Kubrick), le film n’en reste pas moins atypique et intéressant à bien des points.



 

Son score, qui au départ devait être signé Dimtri Tiomkin (qui n’écrira que la chanson du film), échouera finalement à Ernest Gold qui, en marge de quelques pistes brodant autour de la chanson de Tiomkin, appuiera sur le côté sombre du scénario pour développer des thèmes où les cuivres notamment jouent la carte de la tragédie sous jacente et, plu rarement de l’action dense.



 

Une musique de genre intelligente qui, s'accommodant des codes du genre, sait les dépasser pour aller vers une partition plus universelle.



 

 






 

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4 avril 2022 1 04 /04 /avril /2022 10:01

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? L’ENFER POUR AUBE

 

 

C'est de qui ? Pelaez & Oger

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Les deux, le scénariste tout récemment et le dessinateur également (mais en tant que scénariste !)

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que Paris panse ses blessures dues aux travaux Haussmanniens et aux conséquences de la Commune, un malandrin au visage masqué et au look emprunté aux Apaches qui peuplent les faubourgs de la capitale, s’en prend à des gens hauts placés à qui il fait passer l’arme à gauche.

 

Un inspecteur affligé d’une étrange maladie et son équipier ancien brigand mènent l’enquête et vont se retrouver dans une sombre histoire de vengeance, entre massacre d’innocents, anciens bagnards et…cirque !

 

 

Début d’année chargé pour Philippe Pelaez avec pas moins de quatre titres parus dans des genres forts différents, ou tout du moins des époques, avec, pour au moins les deux que nous avons lu chez B.O BD, une qualité et un intérêt qui ne faiblissent pas.

 

Il se frotte ici au feuilleton historique, chassant sur les terres d’auteurs comme Hugo, Balzac ou encore Eugène Sue, excusez du peu, avec son anti-héros atypique, son méchant grand guignolesque et son intrigue qui mêle Histoire et enquête torve dans un background aussi original que glauque

 

Gros coup de cœur aussi pour la partie graphique avec un Tiburce Oger aussi à l’aise dans les plaines du Far West que dans le Paname de fin du XIX° siècle qui croque ses personnages avec talent et soigne ses décors détaillés, le tout dans une trichromie de gris, noirs et blancs rehaussée thématiquement de rouge.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : L’EMPEREUR DE PARIS

 

 

C'est de qui ? M. Beltrami

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si Beltrami a appris la composition sous l’égide de Jerry Goldsmith on ne peut pas dire que sa filmographie, dans sa quasi-totalité, reflète le style ou le savoir-faire de son mentor.

 

Œuvrant essentiellement dans les films d’horreur (la saga des Scream), la SF à gros budget (Terminator 3, I Robot), les adaptations de comics tièdes (Hellboy) et autres thrillers de seconde zone, l’américain a étrangement croisé la route du réal français François Richet pour le diptyque Mesrine et le duo se reforme pour cette nouvelle évocation de Vidocq sur grand écran.

 

Sans être de la grande B.O, on sent tout de même Beltrami moins formaté qu’à l’accoutumée, avec des thèmes plus mélodiques voire lyriques tout en gardant ce sens de l’action et du suspense quand l’intrigue l’oblige.

 

Le compositeur soigne ses parties de cordes et de pianos avec une sensibilité qu’on ne lui connaissait pas. Si encore un peu attendu sur quelques passages, il livre là un des scores les plus intéressants de sa carrière dont la force musicale est toute à fait de rigueur pour le premier tome de cet Enfer pour Aube.

 

 

 

 

 

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3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 09:01

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? GO WEST YOUNG MAN

 

 

C'est de qui ? Oger au scénar et une impressionnante palette d’artistes au dessin (on développe plus bas)

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Déjà croisés sur le site? Tous oui sauf Taduc je crois.

 

 

Des planches:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au travers du destin d’une montre en or et des multiples mains par lesquelles elle va passer, ce récit choral couvrant trois siècles de l’histoire de l’Ouest américain, présente un panorama extensif des grandes figures du genre. Les premiers colons et les indiens, les soldats sudistes et nordistes, les desperados et les voleurs de bétail, les joueurs, les prostituées, les mexicains…le tout sur fond de conquête de l’Ouest.

 

Mais contrairement aux westerns hollywoodiens de la grande époque, ici le far west est loin d’être glamourisé, les hommes et les femmes apparaissent sous leur vrai jour, avides, cruels, envieux et lâches, façonnés à coups de colts par la grandeur et la sauvagerie des grandes plaines et des canyons.

 

 

Tiburce Oger, en grand fan du genre, a eu l’idée ambitieuse et épatante de réunir une grosse quinzaine de ses comparses du medium pour illustrer son scénario et accoucher d’une anthologie dessinée par des artistes phares du western  (et pas que !) franco-belge.

 

 

En quatorze chapitres chronologiques le lecteur amateur va retrouver avec un plaisir non dissimulé le trait de pointures comme Dominique Bertail et son brou de noix toujours aussi original, les vieux briscards que sont Michel Blanc-Dumont, Christian Rossi (qui a quelque peu retâté du genre il y a peu), Michel Rouge, François Boucq, Steve Cuzor Félix Meynet et sa passion des uniformes d’époque, Patrick Prugne – qui retrouve ses indiens fétiches- ou encore TaDuc, mais aussi des artistes plus jeunes mais tout aussi doués tels que Benjamin; Blasco-Martinez et Paul Gastine avec leur trait ultra réaliste, , Éric Herenguel, Ronan Toulhoat, Hugues Labiano qui a repris L’Etoile du désert, Ralph Meyer, le papa de l’Undertaker qui vient de rafler le grand prix de Saint Malo… le tout sous une couverture superbe signée Enrico Marini.

 

 

Un pari gagné qui donne un des meilleurs albums de l’année, tous genres confondus !

 

Votre serviteur, biberonné à la Dernière Séance et au Cinéma de Minuit, n’a pas pu s’empêcher de penser à Winchester 73, grand classique du western au cinéma qui partage avec l’histoire de Oger le fil rouge via l’objet et une galerie de protagonistes pas toujours glorieux…et du coup :

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :WINCHESTER 73

 

 

C'est de qui ? Joseph Gershenson

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Probablement.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la tête du département musique chez Universal pendant plus de deux décennies, Gershenson bossa sur quasiment tous les films du studio durant cette période, allant de la plus obscure série Z jusqu’à des monuments comme Spartacus, Seuls sont les Indomptés ou encore la Soif du Mal.

 

A l’époque e Winchester 73, James Stewart veut changer d’image auprès du public, il passe un deal avec Universal pour tourner ce western considéré par les producteurs comme un film mineur afin de jouer également dans Harvey.

 

Personne n’imaginait à l’époque tourner ce qui donnerait un incontournable du genre, au point que les studios ne daignent même pas engager un compositeur attitré. Gershenson récupère, comme il a l’habitude de le faire sur les films à budgets plus restreints, des compositions de « stock musique », pistes écrites au kilomètre par de jeunes compositeurs encore inconnus, qui servent à meubler les  productions les plus modestes.

 

On retrouve cependant des pistes signées par de futurs grands comme Charles Previn, Frank Skinner, Paul Sawtell, Hans Salter, Leith Stevens ou encore Daniele Amfitheatrof dans un patchwork que le métier de Gershenson fait sonner avec une remarquable unité et dont l’auditeur ne soupçonne à aucun moment la nature.

 

 

Une réussite à l’image de celle de Tiburce Oger qui a su à merveille conjuguer les talents des artistes présents sur son remarquable Go West Young Man !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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