LA BD:
C'est quoi : UNDERTAKER. L’OGRE DE SUTTER CAMP.
C'est de qui ? Meyer, Dorison & Delaby.
La Couv':
Ça donne Quoi ? Notre croquemort se retrouve bien malgré lui flanqué de deux associées dont il se serait bien passé ! Surtout avec la réapparition dans son existence de cet ancien colonel de la guerre de Sécession qui reconnaît en notre héros un ancien subalterne avec qui il a eu à faire à un dangereux chirurgien/savant fou.
Alors que Jonas pensait ce dernier mort et enterré, il s’avère qu’il est bien vivant et continue, sous couvert de docteur ambulant, ses sombres expérimentations.
Voilà notre quatuor sur la piste d’un ennemi des plus coriaces et tout le monde va y laisser plus que des plumes.
On reconnaît bien dans ce nouveau scénario de traque la patte de Xavier Dorison qui déroule son savoir-faire via des scènes chocs (parfois un brin too much) et des dialogues percutants, tout en explorant les thématiques qui lui sont chères (Revanche, rédemption, dualité...)
Ralph Meyer continue à livrer un travail d’orfèvre, avec des cadrages et une mise en page soignés, bien mis en valeur par les couleurs de Caroline Delaby, le trio d’auteurs étant en passe de faire de la série Undertaker un futur classique du genre…classique à tout les sens du terme cela dit, mais ce n’est pas pour nous déplaire.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? LONG DAYS OF VENGEANCE
C'est de Qui ? A. Trovajoli
La couv'
Déjà croisé chez B.O BD? A quelques reprises oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? C’est peu dire qu’Ennio Morricone a posé les pierres angulaires du score de western spaghetti pour les décennies à venir quand sortent, entre 1964 et 1966 les trois films composant la Trilogie des dollars.
Même le vétéran Armando Trovajoli, quand il sera amené à mettre en musique le seul film du genre de sa discographie, fera des emprunts flagrants aux travaux de son compatriote.
Cela étant, réduire la B.O de Long days of vengenace à un ersatz de Morricone serait à mon sens une erreur.
Si en effet les rythmiques galopantes, les guitares et cuivres solistes sont bien de la partie, d’autres pistes sont bien moins typées et font la part belle à des arrangements moins formatés, où suspense et émotion sont les dominantes thématiques. La photocopieuse humaine Tarantino ne s’y trompera d’ailleurs pas en incluant une partie de la musique de Trovajoli à son sanglant Kill Bill, premier du nom.
Un score peu connu, élaboré et varié dont les ambiances soignées sont un régal avec cette aventure de l’Undertaker.
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Une Chronique de Fab