29 août 2024 4 29 /08 /août /2024 09:50

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? MADELEINE RÉSISTANTE 3. LES NOUILLES À LA TOMATE.




 

C'est de qui ? Bertail, Morvan & Riffaud.




 

La Couv':


 



 

C’est édité chez qui? Dupuis.



 

Déjà croisés sur le site? Oui ensemble sur les précédents.




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Madeleine a été arrêtée après l’exécution de l’officier allemand et se retrouve aux mains du sadique commissaire  de la Brigade Spéciale, spécialiste de l'interrogatoire musclé.

 

Mais les jours de l’occupant nazi sont comptés car déjà les forces alliées menacent leur joug injuste.



 

Notre vaillante héroïne va survivre aux tortures des collabos puis des nazis sans jamais fléchir malgré son jeune âge (rappelons qu’elle n’a pas encore 18 ans au moment du récit!) et reprendre ensuite son rôle au sein de la Résistance où elle a gagné galons et renommée dûment mérités.



 

Ce troisième volet de Madeleine Résistante est particulièrement éprouvant pour le lecteur, vous vous en doutez. Néanmoins, comme je le disais déjà sur les chroniques des précédents et d’autant plus au vu des récents évènements politiques en France, rappeler que l’extrémisme et la barbarie ont fait partie des pires heures de notre Histoire n’est jamais inutile loin s’en faut, et ces Nouilles à la tomate enfoncent le clou avec la force nécessaire!

Il est à noter d'ailleurs que sur son site l'éditeur propose des ressources pédagogiques fort bien faites pour les élèves!

 

Le destin hors du commun de celle qui vient de fêter ses 100 ans (alors que l’on célébrait les 80 ans du Débarquement), mérite d’être connu du plus grand nombre et J.D Morvan ne s’y est pas trompé en décidant de le décliner sous forme de BD, avec ce sens de la narration solide qui évite soigneusement tout écueil didactique. 



 

Last but not least, la partie graphique signée du grand Dominique Bertail est toujours impeccable, à la fois fort expressive dans le réalisme de ses décors ou des expressions de ses personnages et poétique dans ses choix de bichromie.

 

Avec la fin de cette (première ?) trilogie, le trio Bertail, Morvan et Riffaud (oui car la centenaire participe activement au scénario!) a signé à mon avis un incontournable de la BD historique, voire de la BD en général!





 

LA MUSIQUE:





 

C'est Quoi ? LES HOMMES CONTRE

 

 

C'est de Qui ?   P. Piccioni

 

 

La couv' 


 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Ce long métrage italien de Fransesco Rosi, sorti à la fin des années 70 évoque la mutinerie de soldats transalpins contre leur chaîne de commandement qui les envoie sans sourciller à la boucherie face à l’armée austro-hongroise. Si on pense parfois aux Sentiers de la Gloire de Kubrick, côté musique on est à l’autre extrémité du prisme.

 

Piccioni, homme à tout faire du 7° Art dans son pays, avec des douzaines de scores à son actif, prouve ici que, employé sur un film aux images aussi dures que son scénario et son propos sont forts, est capable du meilleur.

 

Mettant l’accent sur les scènes choc de combat, n’hésitant pas à pousser loin dans la noirceur sa musique où cuivres et percussions redoublent d’efforts, le compositeur italien livre une B.O sans concessions, aussi tragique que possible.

 

Une sacrée ambiance du coup avec ce couple BD et B.O, qui met idéalement en exergue l’aspect historique du sujet.

 

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12 octobre 2023 4 12 /10 /octobre /2023 14:28


 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? MADELEINE RÉSISTANTE 2.



 

C'est de qui ? Morvan, Riffaud et Bertail.



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Dupuis / Aire Libre

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble sur le tome 1.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Madeleine est maintenant un élément majeur de la Résistance dans Paris. Faisant au départ passer des messages, bientôt elle va faire partie des têtes pensantes de son réseau et participer à des opérations plus ambitieuses.



 

Mais le danger est aussi plus grand: celui de voir des compagnons arrêter par la gestapo, celui de devoir fuir et se cacher, celui de devoir tuer!

 


 

Comme l’écrivait Machiavel, “Pour prévoir l'avenir, il faut connaître le passé”. 

Je l’évoquais dans la chronique du tome précédent, je pense sincèrement que le devoir de mémoire est, aujourd’hui plus que jamais, salutaire pour ne pas dire nécessaire. 

 

A l’aune des évènements racontés par Madeleine Riffaud elle-même, dont Jean David Morvan, avec le métier qu’on lui connaît, a parfaitement su retranscrire toute l’importance et la gravité sans jamais tomber dans le didactisme, on ne peut donc qu’être impressionné par cette série.



 

Et quand la bande dessinée atteint un tel niveau de communion entre le fond et la forme -le scénario étant magnifiquement mis en image par un Dominique Bertail inspiré qui, dans son style réaliste tout en tons de bleus, rend aussi bien les tourments de ses protagonistes que le Pari occupé- on ne peut qu’espérer que Madeleine Résistante va continuer son beau parcours et, puisque la BD commence à être au programme de français des collèges et lycées, être lue par toute une génération qui, de réseaux sociaux en télé réalité à fâcheusement tendance à perdre les repères essentiels nécessaires pour ne pas répéter les erreurs des heures les plus sombres de notre Histoire.







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :LA GRAND ILLUSION



 

C'est de qui ? J. Kosma



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 


 

Ca donne Quoi ? Dans la famille Kosma, je préfère grandement le père au fils. Pour son second film avec le grand Jean Renoir (le premier se résumait cela dit à l’écriture d’une unique chanson), le compositeur livre une B.O hautement dramatique où, s’il reprend quelques codes de musique militaire (notamment dans certaines rythmiques) il met l’accent sur le côté humain du scénario et le drame que vivent les protagonistes aux différentes époques du film.



 

Kosma joue sur les harmonies et les dissonances avec beaucoup de tact et une science de l’écriture héritée de son bagage classique.

 

Aux cuivres tantôt claironnants tantôt martiaux, il oppose des cordes aux glissandos nostalgiques voire carrément tragiques.



 

La Grande Illusion est probablement l’un des plus beaux films qui ait été réalisé sur l’absurdité de la guerre et la partition de Kosma en est un admirable pendant qui se pose sur les drames vécus par Madeleine avec beauté et réussite.







 

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3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 09:01

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? GO WEST YOUNG MAN

 

 

C'est de qui ? Oger au scénar et une impressionnante palette d’artistes au dessin (on développe plus bas)

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Déjà croisés sur le site? Tous oui sauf Taduc je crois.

 

 

Des planches:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au travers du destin d’une montre en or et des multiples mains par lesquelles elle va passer, ce récit choral couvrant trois siècles de l’histoire de l’Ouest américain, présente un panorama extensif des grandes figures du genre. Les premiers colons et les indiens, les soldats sudistes et nordistes, les desperados et les voleurs de bétail, les joueurs, les prostituées, les mexicains…le tout sur fond de conquête de l’Ouest.

 

Mais contrairement aux westerns hollywoodiens de la grande époque, ici le far west est loin d’être glamourisé, les hommes et les femmes apparaissent sous leur vrai jour, avides, cruels, envieux et lâches, façonnés à coups de colts par la grandeur et la sauvagerie des grandes plaines et des canyons.

 

 

Tiburce Oger, en grand fan du genre, a eu l’idée ambitieuse et épatante de réunir une grosse quinzaine de ses comparses du medium pour illustrer son scénario et accoucher d’une anthologie dessinée par des artistes phares du western  (et pas que !) franco-belge.

 

 

En quatorze chapitres chronologiques le lecteur amateur va retrouver avec un plaisir non dissimulé le trait de pointures comme Dominique Bertail et son brou de noix toujours aussi original, les vieux briscards que sont Michel Blanc-Dumont, Christian Rossi (qui a quelque peu retâté du genre il y a peu), Michel Rouge, François Boucq, Steve Cuzor Félix Meynet et sa passion des uniformes d’époque, Patrick Prugne – qui retrouve ses indiens fétiches- ou encore TaDuc, mais aussi des artistes plus jeunes mais tout aussi doués tels que Benjamin; Blasco-Martinez et Paul Gastine avec leur trait ultra réaliste, , Éric Herenguel, Ronan Toulhoat, Hugues Labiano qui a repris L’Etoile du désert, Ralph Meyer, le papa de l’Undertaker qui vient de rafler le grand prix de Saint Malo… le tout sous une couverture superbe signée Enrico Marini.

 

 

Un pari gagné qui donne un des meilleurs albums de l’année, tous genres confondus !

 

Votre serviteur, biberonné à la Dernière Séance et au Cinéma de Minuit, n’a pas pu s’empêcher de penser à Winchester 73, grand classique du western au cinéma qui partage avec l’histoire de Oger le fil rouge via l’objet et une galerie de protagonistes pas toujours glorieux…et du coup :

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :WINCHESTER 73

 

 

C'est de qui ? Joseph Gershenson

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Probablement.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la tête du département musique chez Universal pendant plus de deux décennies, Gershenson bossa sur quasiment tous les films du studio durant cette période, allant de la plus obscure série Z jusqu’à des monuments comme Spartacus, Seuls sont les Indomptés ou encore la Soif du Mal.

 

A l’époque e Winchester 73, James Stewart veut changer d’image auprès du public, il passe un deal avec Universal pour tourner ce western considéré par les producteurs comme un film mineur afin de jouer également dans Harvey.

 

Personne n’imaginait à l’époque tourner ce qui donnerait un incontournable du genre, au point que les studios ne daignent même pas engager un compositeur attitré. Gershenson récupère, comme il a l’habitude de le faire sur les films à budgets plus restreints, des compositions de « stock musique », pistes écrites au kilomètre par de jeunes compositeurs encore inconnus, qui servent à meubler les  productions les plus modestes.

 

On retrouve cependant des pistes signées par de futurs grands comme Charles Previn, Frank Skinner, Paul Sawtell, Hans Salter, Leith Stevens ou encore Daniele Amfitheatrof dans un patchwork que le métier de Gershenson fait sonner avec une remarquable unité et dont l’auditeur ne soupçonne à aucun moment la nature.

 

 

Une réussite à l’image de celle de Tiburce Oger qui a su à merveille conjuguer les talents des artistes présents sur son remarquable Go West Young Man !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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23 septembre 2021 4 23 /09 /septembre /2021 14:16

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  MADELEINE RESISTANTE. LA ROSE DEGOUPILLEE.

 

 

C'est de qui ? Morvan & Bertail

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, pour Morvan comme pour Bertail

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Une témoin de son temps ! Ce premier tome retrace la jeunesse de Madeleine Riffaud, enfant du XX° siècle durant l’entre-deux guerres, l’exode puis la Seconde Guerre Mondiale.

Malgré sa condition - elle est atteinte de tuberculose- notre courageuse jeune fille décide de ne pas rester sans rien faire contre l’occupant et veut joindre la résistance. Encore mineure elle rejoint la capitale avec son amoureux où, prête à tout pour atteindre son but elle commence par des missions comme messagère où elle fait preuve d’une grande détermination.

 

Suite à un reportage sur les résistante, Jean David Morvan découvre le destin hors du commun de Madeleine Riffaud et décide qu’il veut raconter la vie de l’ancienne résistante sous la forme qu’il maîtrise si bien :en BD.

 

 

D’abord peu emballée par l’idée, la nonagénaire finit par céder et entre le scénariste et elle va se nouer une grande amitié dont découle ce premier volet -sur trois- de cette bio passionnante, racontée à la première personne, dans une suite de chapitres clés de cette période déjà mouvementée de Madeleine.

 

La mise en image a été confiée au talentueux Dominique Bertail qui, de son style réaliste (qui est ici assez loin de Paris 2119, et c'est fort bien) , dessine aussi bien les paysages enneigés des Alpes que les rues de Paris sous l’occupation.

Détaillé et riche, son trait est ici réhaussé d’un bleu aussi inattendu que bien choisi qui apporte une atmosphère de vieux film bienvenue. 

 

Devoir de mémoire salvateur en ces temps où l’on a tendance à un peu trop vite oublier un passé tragique et faire des amalgames tendancieux, Madeleine, Résistante est un des albums majeurs de cette rentrée, voire de l’année.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :L’AVEU

 

 

C'est de qui ? G. Fusco

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Encensé pour Z, à juste titre, Costa Gavras s’intéresse à « l’autre bord » l’année suivante en mettant en scène l’arrestation et la torture d’un dirigeant tchécoslovaque accusé de trahison au profit des USA.

 

Montand y est à nouveau impeccable et on sent dans la réalisation de Costa Gavras une réelle envie de dénoncer les totalitarismes du bloc soviétique de l’époque.

 

Au pupitre on retrouve Giovanni Fusco, compositeur transalpin qui a essentiellement œuvré dans son pays, surtout pour Antonioni.

Chez nous il a écrit une paire de fois pour Alain Resnais avant d’être embauché pour l’Aveu (qui sera sa dernière œuvre, le film sortira d’ailleurs après sa mort).

 

Loin de tout sensationnalisme Fusco préfère une économie de moyens au service de l’émotion. Le thème principal, joué par un piano solo avec une section de cordes en fond, n’emploie que quelques notes et est repris et varié au fil de la partition.

 

On appréciera sur ce premier tome de Madeleine, Résistante les rares mais belles envolées un peu plus lyriques des violons et les interventions subtiles mais efficaces de cuivres et de percussions, notamment sur les passages où le suspense s’invite.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab


 

 

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24 janvier 2019 4 24 /01 /janvier /2019 16:37

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  PARIS 2119

 

 

C'est de qui ? Zep & Bertail

 

 

La Couv':

 

 

Paris sera toujours Paris (même dans un siècle?)  /  Paris 2119  Vs.  Annihilation

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour les deux.

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Une planche:

 

Paris sera toujours Paris (même dans un siècle?)  /  Paris 2119  Vs.  Annihilation

 

Ca donne Quoi ?A la vitesse où va le « progrès », on peut décemment penser que dans un siècle, la téléportation sera devenue une réalité mais la pollution à l’extrême aussi hélas.

Ainsi la capitale française est devenue une métropole partagée entre des zones protégées par des dômes où l’atmosphère est préservée tandis que des quartiers complets sont laissés à l’abandon et à une pluie continuelle.

Tristan, jeune homme idéaliste et passéiste se méfie de l’ultra technologie qui dirige la vie de ses concitoyens et, bientôt, ses doutes vont se confirmer et notre héros va mettre le doigt dans un engrenage qui le dépasse.

 

Après The End, déjà chez Rue de Sèvres, Zep, décidément jamais où on l'attend,  continue sur sa lancée écolo avec cette fois une incursion dans la SF (une nouvelle incursion devrais-je dire puisqu’il a participé à la série Infinity 8), laissant cette fois la partie graphique à Dominique Bertail (qui avait déjà illustré un scénar de Zep sur... Infinity 8 d’ailleurs).

Ce dernier livre une copie des plus soignée dans un style réaliste poussé.

 

Les influences sont assez nettes (Moebius, Bilal) sans pour autant nuire à la personnalité de l’album, le suspense est soutenu et le message humaniste s’il en est, passe –plutôt-pas mal ; on regrettera peut être une fin un rien abrupte même si finalement assez lucide qui ne gâche pas l’ensemble, loin de là !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : ANNIHILIATION

 

 

C'est de qui ? Ben Salisbury & Geoff Barrow

 

 

La Couv':

 

Paris sera toujours Paris (même dans un siècle?)  /  Paris 2119  Vs.  Annihilation

 

Déjà entendu chez B.O BD? Barrow peut être.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Le nom de Geoff Barrow ne vous est peut être pas inconnu puisque c’est l’un des membres de Portishead, on retrouve ici son goût pour les ambiances alambiquées et la science de la musique cinématographique détournée.

 

Si le précédent opus du duo, Ex Machina, du même réal’, était déjà de la SF/anticipation, ici on est dans un long bien plus spectaculaire, où la tension et le suspense sont d’un autre niveau.

 

Les compositeurs se sont donc adaptés et, partant d’un motif aussi simple qu’efficace, à base de 4 notes, le duo de Bristol le triture dans tous les sens et développe une musique hantée et stressante où une guitare acoustique, en instrument lead de l’orchestre, côtoie l’électronique, un waterphone, le tout avec des arrangements soignés.

 

Un très bon score de genre, qui sait s'éloigner des sentiers battus et fait parfaitement l'affaire pour notre bd du jour.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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