17 juin 2024 1 17 /06 /juin /2024 07:34

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? ULYSSE ET CYRANO




 

C'est de qui ? Dorison, Servain & Cristau



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Casterman



 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Dorison et Servain.




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Paris, les années 50. Le jeune Ulysse aime la peinture plus que les mathématiques, mais dans la famille Ducerf on est destiné à reprendre l’entreprise de béton familiale donc il faut bosser son bac.

 

Enfin tout ça c’était avant que des accusations de collaboration pendant la Guerre oblige le père a envoyer femme et enfant au vert, en Bourgogne.



 

Là, le jeune garçon découvre deux choses qui vont encore plus l’éloigner de ses études: la charmante Marie, une jeune fille de son âge fille d’aubergiste mais brillante élève et, surtout, Cyrano, un cuisinier hors pair qui a tout envoyé valsé quelques années auparavant et qui va reprendre du service pour permettre à Ulysse de vivre sa nouvelle passion: la cuisine!



 

De prime abord j’étais plutôt mitigé quant au nouveau Dorison (coécrit avec Antoine Cristau), n’étant pas du tout fan de la hype qu’il y a eu autour de la cuisine depuis pas mal d’années, à grands renforts d’émissions télé et autres blogs et sites internet.

 

Pas que je rechigne à me mettre aux fourneaux, loin s’en faut, autant par goût que par obligation, mais de là à lire tout une BD sur un cuisinier (j’ai jusqu’ici d’ailleurs fait l’impasse sur les titres sortis sur le sujet).



 

Sauf que Dorison ne m’a quasiment jamais déçu, et m'a même souvent emballé, et puis retrouver le trop rare Servain au dessin est quelque chose qui ne se refuse pas.

 

Et que j’ai été bien inspiré!

 


 

Finesse des dialogues, psychologie poussée des personnages, exploitation intelligente de la période historique et, cerise sur le gâteau -c’est de circonstance!- traitement narratif réussi de la partie “cuisine/recette”, Ulysse et Cyrano est un récit sur la destinée et la condition.

Celles que la vie nous donne, celles que l’on choisit envers et contre tout parce que l’existence met sur notre route les bonnes personnes.

 

Et que dire du dessin! Servain est en grande forme,  visiblement inspiré par son sujet, que ce soit sur les traits anguleux expressifs de son casting,  les paysages de Bourgogne ou les ingrédients des recettes, tout respire le terroir et le vrai.



 

Une réussite exemplaire de ce milieu d’année!

Ah, oui, j’oubliais… je vous déconseille de lire l’album si jamais vous aviez faim, c’est un supplice! Et si jamais vous testez l’une des recettes incluses à la fin de l’ouvrage n’hésitez pas à me dire si c’était bon!

 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :STEEL MAGNOLIAS



 

C'est de qui ? G. Delerue



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Quelques fois oui.



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ?  Au crépuscule d'une carrière aussi riche que variée, Georges Delerue n’a plus grand chose à prouver et a alterné, durant cette décennie des années 80, autant de petits chefs d'œuvres que de boulot plus alimentaires.



 

Cette comédie dramatique américaine pas inoubliable, qui aligne quelques grands noms du cinéma U.S en vogue à l'époque, lui permet de faire étal de la science de la mélodie  qu’il a perfectionné au fil des années, notamment sur quelques longs de Truffaut, à des thèmes très américains où l’optimisme a toujours cet arrière petit goût amer.

 

L'alternance des ambiances et le panache de certaines pistes finit de faire de la partition de Delerue un très joli accompagnement à l’étonnant album du jour.






 

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30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 15:08

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? UNDERTAKER 7. MISTER PRAIRIE.



 

C'est de qui ? Dorison & Meyer



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Si Thorgal est le viking le plus malchanceux de la BD franco-belge, Jonas Crow est probablement le croque-mort le plus poissard (quoique Stern doit pouvoir lui disputer le titre).

Alors qu’il ressasse ses déboires amoureux voilà qu’un télégramme signé R. Prairie le prie de se rendre dans une bourgade du Texas pour un enterrement.

 

Pensant pouvoir retrouver sa dulcinée, notre ombrageux héros va aller de déboire en déconvenues. Rose a retrouvé son époux et c’st en fait ce dernier qui a mandé Jonas.

Ce dernier est supposé construire un cercueil pour l’enfant d’une jeune femme que le doc va avorter et entre temps il y a eu un second maccabé.

 

Pour couronner le tout une illuminée religieuse dénommée  Sister Oz anti-avortement  monte les benets du village contre le docteur jusqu’au point de non retour.



 

Ce septième tome de Undertaker avec son dessin au niveau de détails et à l’expressivité de ses personnages toujours aussi aboutis, ajoute des thématiques très actuelles à un scénario tout en tension.



 

Dorison joue sur des cordes classiques comme le phénomène des habitants d’une ville qui se liguent contre un petit groupe (dans la veine de classiques comme Rio Bravo) et ajoute une intéressante dimension psychologique à son casting, Jonas Crow en tête.



 

Premier volet d’un diptyque, ce Mister Prairie est mené de mains de maîtres par un duo d’artistes parmi la crème de la BD franco-belge!






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :THE BIG GUNDOWN



 

C'est de qui ? E. Morriconne



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Nul doute que la présence de Lee Van Cleef et, surtout, de Morricone à la baguette a fait beaucoup pour la réussite de ce western spaghetti écrit et réalisé par Solima, dans la grande tradition de ses illustres prédécesseurs léoniens.

 

Pour cette histoire de traque impitoyable, le compositeur transalpin mise sur les recettes qui ont prouvé leur efficacité : thème imparable joué parfois par différents instruments, pistes courtes mais efficaces, tension et mélodie, chœurs lyriques  employés de façon surprenante, cuivres étincelants, guitare inspirée …tout l’attirail du maestro est de sortie et le résultat est un modèle du genre.

 

Une B.O qui figure dans le top 10 des réalisations de Morricone et qui, si parfois un brin grandiloquente pour ce nouvel épisode de Durango, est cependant évidente à d’autres.







 

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28 novembre 2022 1 28 /11 /novembre /2022 10:27

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LE CHÂTEAU DES ANIMAUX. LA NUIT DES JUSTES.



 

C'est de qui ? Delep, Dorison.



 

La Couv':

 



 

C’est édité chez qui ? Casterman.

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après la mise à mort acharnée du chien N°1, les animaux de la ferme se sentent en position de force mais à trop vouloir combattre les monstres ne finit-on pas par leur ressembler?

C’est ce que Miss B essaie de faire comprendre à ses camarades de labeur, secondée par Azélar, le rat philosophe, qui prône la lutte non violente.



 

De son coté Silvio, dictateur ô combien rusé, nomme un nouveau numéro 1 parmi les chiens et, plutôt que de jouer la surenchère dans la violence, essaie de briser ses opposants à l’usure, en en faisant enfermer quelques-uns.



 

C’est compter sans l’intelligence et la force de caractère des meneurs de l’insurrection qui vont réussir à déjouer cette nouvelle oppression et même commencer à faire comprendre aux chiens qu’ils ne livrent peut être pas le bon combat.



 

 

Avant dernier tome de l’une des séries les plus abouties de ces dernières années, ce troisième volet du Château des Animaux fait monter tension et émotion d’encore un bon cran, puisant ses thèmes à la fois dans l’oeuvre dont elle s’inspire -la Ferme des Animaux d’Orwell (inspirée par le communisme en URSS)- mais également dans l’Histoire et ses (trop) nombreux exemples de lutte contre la tyrannie (comment ne pas voir, par exemple, dans les agissements des 2 parti(e)s en présence, les manoeuvres de Staline face à Trotsky et à ses opposants après la 2° Guerre Mondiale?).



 

Côté dessin c’est là aussi la crème de la crème comme dirait un personnage des Aristochats, et, évidemment, la référence n’est pas anodine tant les classiques de Disney ont influencé le trait de Delep, capable, d’un petit coup de crayon de faire passer n’importe quelle expression sur les faciès de ses protagonistes animaliers. 

 

Rarement la BD franco-belge aura accouché d'œuvres aussi accomplies sur le fond comme sur la forme, et c’est à saluer et faire savoir!






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :LE JUGE FAYARD DIT LE SHERIFF



 

C'est de qui ? P. Sarde



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Je vous entends déjà raler sur le fait que j’aille choisir une B.O en apparence aussi lointaine que cette partition de Sarde pour le tome 3 du Chateau…gens de peu de foi…ce serait bien mal connaître le coin de penser que les choses sont laissées au hasard.



 

En effet, si le sujet du film de Boisset est la corruption judiciaire et, par extension, de la société française (nous sommes en 1974, on voit que plus les choses changent plus elles restent les mêmes n’est ce pas, mais passons), sa musique est audacieusement avant-gardiste, avec des arrangements peu répandus à l’époque et l’utilisation d’instruments à vent et cordes qu’il fait sonner vaguement folkloriques.

 

Rythme et suspense sous jacent sont les maîtres mots  d’une majorité des pistes de cette musique qui n’a pas pris une ride, dépassant le cadre du film politique pour lequel elle a été écrite et évoquant à la fois la mélancolie et la tragédie, avec cependant une pointe d’espoir de ci de là…un peu comme l’histoire de nos héros à 4 pattes luttant contre la tyrannie du Château! 





 

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21 novembre 2022 1 21 /11 /novembre /2022 10:51

 

LA BD:





 

C'est quoi ? 1629



 

C'est de qui ? Dorison & montaigne



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Pays Bas, le XVII° siècle. Lune -sinon LA- des plus puissante compagnie maritime du monde missione Fransisco Delsaert subrécargue du navire le Jakarta. Il sera maître à bord, au-dessus même du capitaine, Arian Jakob, avec qui il a eu des différends.

Leur mission: transporter jusqu’à Sumatra d’importantes quantités d’argent et de bijoux pour s’assurer un accès à la cour du grand Moghol.

Pour compléter ce duo mal assorti, Jeronimus Cornelius, un étrange apothicaire, fait office de second à Delsaert mais semble avoir ses propres motivations.

 

Ils disposent d’un délai serré pour rejoindre leur but et auront fort à faire pour maîtriser un équipage composé de ce que la société compte de pires éléments.

 

Rajoutez à cela la présence d’une belle noble réclamée par son mari et qui n’a clairement pas sa place sur ce cloaque flottant où les tensions vont très rapidement s'exacerber jusqu’à atteindre un point de non-retour.

 


 

S’emparant d’un  fait divers historique le doué Xavier Dorison, Midas du scénar de la BD Franco-Belge nous emmène dans un récit en huis clos sous haute tension, à la narration percutante, au casting impeccable et varié et riche en scènes fortes et aux dialogues ciselés.

 

Si son histoire se déroule il y a plusieurs siècles les thématiques restent hélas fort d’actualité: réflexion sur le pouvoir et ses abus, sur les inégalités et ce qu’elles peuvent pousser les hommes à fier et, last but not least, sur ce sentiment de puissance que procure l’appartenance à un groupe même si les actions du groupe en question deviennent hautement répréhensibles. 



 

Coté dessin Timothée Montaigne n’a, n’ayons pas peur de l’affirmer, plus grand chose à envier à l’un de ses principaux mentors, Mathieu Lauffray, tant son style et son coup de crayons se sont affirmés pour livrer ce qui reste à mon sens le travail le plus abouti de sa carrière à ce jour.

 

Alors certes la filiation est plus qu' évidente, surtout si l’on pense aux séries maritimes de Lauffray (le récent diptyque Raven ou Long John Silver dont le scéanrio était signé…Dorison!) mais sur 1629 Montaigne s’affirme comme un compositeur graphique hors pair, proposant des paysages de haute mer saisissants, des scènes de bateau réalistes (on sent le repérage sur place!) ou encore des personnages aux visages frappants d’expressivité.

 

Le tout est magnifiquement rehaussé par les couleurs de Clara Tessier qui, pour un premier pas dans le 9° art, se positionne déjà comme une future référence de la colorisation.



 

Bref vous l’aurez compris ce premier tome de 1629 coche quasi toutes les cases de l’album parfait et, pour ne rien gâcher, est proposé dans une belle édition grand format avec l’une des couvertures les plus belles de l’année. 






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :1899



 

C'est de qui ? Ben Frost



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.



 

On peut écouter ?

 


 

 

Ca donne Quoi ? Décidément les séries maritimes marquantes de cette fin d’année ont opté pour la facilité coté titre; quatre chiffres et c’est emballé!

 

Remarquez si c’est pour être au niveau de réussite des deux oeuvres en question (1629 et 1899 pour ceux qui sont déjà perdus!) je veux bien que ça devienne une norme!

 

Les créateurs de la série Dark, pépite de récit jouant sur les temporalités imbriquées, jouent maintenant dans la cour des grands, grace au succès mérité de Dark, et viennent de s’embarquer (facile oui!) sur un navire peuplé de personnages aussi multiples que variés (et qu’étranges!) qui, au crépuscule du XIX° siècle, retrouve un autre bateau disparu dans un état catastrophique et qui va enclencher des situations et réactions inattendues. 

 

Si les moyens sont largement plus conséquents que pour leur série précédente coté musique ils ont à nouveau confié la tâche au brillant Ben Frost, et ils ont bien fait, aucun des compositeurs US actuels oeuvrant d’habitude sur ce genre de production n’ayant l’inventivité de l’islandais d’adoption.



 

On pour reprocher à ce dernier de reprendre quelques formules qui ont fait la réussite de la B.O de Dark, force nappes de synthés vrombissant plein de menaces en tête, mail il y ajoute pas mal de choses, notamment toute une palette de percussions jouées “live” qu’il n’oublie pas de triturer électroniquement ensuite.

 

Un peu de sons distordus par ici, de chœurs éthérés par là, des faux cuivres et de l’écho… un cocktail oppressant au possible, certes assez  anachronique sur ce premier volet de 1629 mais tellement complémentaire côté tension, efficacité et suspense!






 

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3 juin 2022 5 03 /06 /juin /2022 15:32

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? LES PIONNIERS. LA MACHINE DU DIABLE.

 

 

C'est de qui ? Maric, Dorison, Hostache.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le dessinateur.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? A la toute fin du XIX° siècle dans un Paris en pleine effervescence, différents personnages venus d’horizons divers engagent une course effrénée dans a découverte de l’une des inventions qui va changer la face du monde : le Cinéma !

 

Ce premier tome, sur 2, des Pionniers a été un véritable régal de lecture pour l’amateur de 7° Art que je suis ! En effet, on retrouve au fils des pages d’un album superbement édité (Rue de Sèvres soigne de plus en plus ses bouquins !) le « who’s who » des premiers pas du cinéma : les frères Lumière, Pathé, Gaumont, mais aussi Louis Feuillade ou Georges Méliès.

 

Naissance dans la douleur pour cette révolution artistique puisque les premiers essais auront, pour certains, des conséquences désastreuses (l’incendie du Bazar de la Charité, évoqué il y a peu dans une minisérie TV française) mais aussi la ruine et les drames personnels pour certains des protagonistes.

 

Le scénario, écrit à 4 mains par Damien Maric et Guillaume Dorison (frère de qui vous savez) profite des diverses expériences des deux hommes, qui ont bossé dans des choses aussi diverses que le jeu vidéo, l’édition ou encore le cinéma et sait être passionnant sans jamais tomber dans le didactisme ou l’accumulation de faits.

 

Au dessin, Hostache, dans un style graphique expressif, aux visages anguleux et aux décors bien rendus, qui n’est pas sans faire penser à celui de Servain, donne vie au Paris d’antan avec réussite, retranscrivant également les diverses étapes du développement du procédé cinématographique de façon convaincante.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :LES MISERABLES

 

 

C'est de qui ? G. Van Parys

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Christian Jacques, Verneuil, René Clair,… George Van Parys durant les 3 décennies qu’il consacre à la musique de film, a écrit pour les plus prestigieux réalisateurs.

 

Il a marqué le cinéma par son sens imparable de la mélodie, une orchestration sophistiquée tout en restant très accessible et des arrangements hérités de la chanson qui font l’universalité de ses thèmes.

 

Œuvrant dans tous les genres ou presque, c’est son travail sur cette adaptation des Misérables, où Gabin campe Jean Valjean,  que j’ai choisi pour accompagner le premier volet des Pionniers.

 

La partition, où les vents et les cordes ont le beau rôle, harpe en tête,  possède en effet le même élan d’évocation grandiose que la BD, qui fait la part belle aux drames, communs comme personnels, emportés par la marche de l’Histoire.

 

 

 

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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