14 décembre 2023 4 14 /12 /décembre /2023 10:45

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? GUNMEN OF THE WEST



 

C'est de qui ? Oger & divers artistes



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Déjà croisés sur le site? Quasiment tous oui.



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Alors qu’un jeune pied tendre mal dégrossi entre dans son armurerie pour le braquer, le tenancier lui raconte une poignée d’anecdotes sur de vrais desperados au travers des armes qu’ils ont utilisées.



 

On croise dans ces anecdotes des célébrités comme John Wesley Harding Billy The Kid ou encore Pat Garett mais aussi des bandits bien moins connus mais non moins dangereux.

 


 

C’est de saison dites donc, en l’espace de quelques semaines nous avons eu l’occasion de chronique une poignée  d'anthologies dont le point commun est d’être écrites par un même scénariste et mises en images par différents dessinateurs.

 


 

Ici le dicton “le meilleur pour la fin” est vérifié puisque, pour ce troisième exercice de style de haut vol Tiburce Oger s'entoure à nouveau de la crème des artistes de la bd franco-belge qui livrent une fournée qui égale les yeux. En même temps, excusez du peu, de Bertail à Rossi, de Gastine à Meynet en passant par Herenguel, Blasco-Martinez, j’en passe et des meilleurs, il faudrait être ou très très difficile ou aveugle pour ne pas reconnaître la somme des talents déployée ici.

 


 

Tenant à donner du - bon grain à moudre à ses dessinateurs, Tiburce Oger leur a proposé des scénarios bien ficelés qui, malgré la brièveté inhérente à l’exercice, savent accrocher le lecteur, et si, en plus, ce dernier est amateur de western (comme votre serviteur) il aura eu le plaisir de lire l’un des meilleurs albums de cette fin d’année, voir de l’année tout court!






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : LA CHEVAUCHÉE TERRIBLE



 

C'est de qui ? J. Goldsmith



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que le genre bât cruellement de l’aile, entre deux périodes fastes, sort ce long métrage un brin bancal qui a la particularité d’avoir sa B.O écrite par Jerry Goldsmith pour l’une de ses trop rares incursions dans le western.

 

Hélas à l’époque le score est charcuté par le réalisateur (un prête nom obscur en plus) qui en plus y accole des chutes de studio d’autres compositeurs, créant un maelstrom musical à l’image du film: brouillon.

 

Heureusement , les années et la renommée du compositeur aidant, les bandes de l’intégralité du travail de Goldsmith ont pu être proposées au public. Et c’est tant mieux car c’est une B.O des plus honnêtes, riche en thèmes dédiés à l’action et au suspense, dont le choix de mélanger un piccolo soliste (en lieu et place des guitares et autres harmonicas traditionnellement employés sur ce genre de prod’ même s’ils sont bien là) avec des effets électroniques (relativement discrets cela dit) et un orchestre considérable en renfort est payant.

 

 

Goldsmith à un tournant artistique de sa carrière livre une partition  originale, avec des clins d’œil appuyés au maestro en la matière, (Ennio Morricone pour les cancres du fond !) mais qui porte en elle autant des gimmicks passés de son compositeur que de ses expérimentations à venir.








 

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25 octobre 2023 3 25 /10 /octobre /2023 08:18

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? GOLDEN WEST 



 

C'est de qui ? C. Rossi



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Dans l’Amérique de la fin du XIX° siècle, alors que les indiens sont pris en étau entre l’homme blanc expansionsite et les mexicains avides, Woan un jeune guerrier apache est rejetté par sa tribue qui voirsur lui le mauvais oeil.

 

Loin des hommes il va grandir et s’endurcir jusqu’à sa rencontre avec deux perosnnes qui vont changer son destin: une femme guerrier implacable et, surtout, Géronimo en personne.

 

Commence alors pour lui une succession d’affrontements avec ses ennemis, de courses poursuites, de grandes joies et de terribles peines, sa vie se déroulant en parallèle de la construction de la légende du Far West.

 



 

Après deux galops de remise en selle sur les récentes anthologie westerns de son copain Tiburce Oger, le grand Christian Rossi revient au genre auquel il a livré quelques pépites (nous y reviendrons) pour nous proposer une saga indienne à grand spectacle où la petite et la grande histoire se mélangent dans une suite de scènes hautes en couleurs!



 

Et parlons en d’ailleurs des couleurs! Sur son trait réaliste hyper expressif, Rossi applique des palette d’ocre ou de bleus qui magnifient des planches déjà superbes.

 

Alors il est vrai que de temps à autre la narration pourra un peu décontenancer le lecteur trop ébloui par les images mais ce n’est pas ce petit bémol qui viendra gâcher quoi que ce soit dans ce généreux (en taille comme en pagination!) one-shot.







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :LE JUSTICIER DE L’ARIZONA



 

C'est de qui ? Salter



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Western de seconde zone réalisé à la fin des années 60 et qui sortira d’ailleurs directement à la télévision Return Of The Gunfighters permet à Salter, stakhanoviste de la B.O à Hollywood (et dont la malchance aura été d’arriver au moment où les studios étaient sur la pente descendante), de sortir un peu de la SF et des films d’horreur où il abattait les partitions les unes après les autres.

 

On sent que le compositeur se fait plaisir en jouant avec les codes du genre même si une grosse poignée de pistes semblent issues de travaux précédents (ce qui était encore monnaie courante comme pratique à l’époque, nous l’avons évoqué quelque fois) et c’est tout un panel d’ambiances et d’émotions qui est exprimé ici.

 

Alors certes pas de grand orchestre symphonique, pas de thématiques compliquées ou de mélodies très originales mais de l’ouvrage honnête et bien foutu qui, grace à sa variété est intéressante avec le western de Rossi.

 







 

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3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 09:01

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? GO WEST YOUNG MAN

 

 

C'est de qui ? Oger au scénar et une impressionnante palette d’artistes au dessin (on développe plus bas)

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Déjà croisés sur le site? Tous oui sauf Taduc je crois.

 

 

Des planches:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au travers du destin d’une montre en or et des multiples mains par lesquelles elle va passer, ce récit choral couvrant trois siècles de l’histoire de l’Ouest américain, présente un panorama extensif des grandes figures du genre. Les premiers colons et les indiens, les soldats sudistes et nordistes, les desperados et les voleurs de bétail, les joueurs, les prostituées, les mexicains…le tout sur fond de conquête de l’Ouest.

 

Mais contrairement aux westerns hollywoodiens de la grande époque, ici le far west est loin d’être glamourisé, les hommes et les femmes apparaissent sous leur vrai jour, avides, cruels, envieux et lâches, façonnés à coups de colts par la grandeur et la sauvagerie des grandes plaines et des canyons.

 

 

Tiburce Oger, en grand fan du genre, a eu l’idée ambitieuse et épatante de réunir une grosse quinzaine de ses comparses du medium pour illustrer son scénario et accoucher d’une anthologie dessinée par des artistes phares du western  (et pas que !) franco-belge.

 

 

En quatorze chapitres chronologiques le lecteur amateur va retrouver avec un plaisir non dissimulé le trait de pointures comme Dominique Bertail et son brou de noix toujours aussi original, les vieux briscards que sont Michel Blanc-Dumont, Christian Rossi (qui a quelque peu retâté du genre il y a peu), Michel Rouge, François Boucq, Steve Cuzor Félix Meynet et sa passion des uniformes d’époque, Patrick Prugne – qui retrouve ses indiens fétiches- ou encore TaDuc, mais aussi des artistes plus jeunes mais tout aussi doués tels que Benjamin; Blasco-Martinez et Paul Gastine avec leur trait ultra réaliste, , Éric Herenguel, Ronan Toulhoat, Hugues Labiano qui a repris L’Etoile du désert, Ralph Meyer, le papa de l’Undertaker qui vient de rafler le grand prix de Saint Malo… le tout sous une couverture superbe signée Enrico Marini.

 

 

Un pari gagné qui donne un des meilleurs albums de l’année, tous genres confondus !

 

Votre serviteur, biberonné à la Dernière Séance et au Cinéma de Minuit, n’a pas pu s’empêcher de penser à Winchester 73, grand classique du western au cinéma qui partage avec l’histoire de Oger le fil rouge via l’objet et une galerie de protagonistes pas toujours glorieux…et du coup :

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :WINCHESTER 73

 

 

C'est de qui ? Joseph Gershenson

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Probablement.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la tête du département musique chez Universal pendant plus de deux décennies, Gershenson bossa sur quasiment tous les films du studio durant cette période, allant de la plus obscure série Z jusqu’à des monuments comme Spartacus, Seuls sont les Indomptés ou encore la Soif du Mal.

 

A l’époque e Winchester 73, James Stewart veut changer d’image auprès du public, il passe un deal avec Universal pour tourner ce western considéré par les producteurs comme un film mineur afin de jouer également dans Harvey.

 

Personne n’imaginait à l’époque tourner ce qui donnerait un incontournable du genre, au point que les studios ne daignent même pas engager un compositeur attitré. Gershenson récupère, comme il a l’habitude de le faire sur les films à budgets plus restreints, des compositions de « stock musique », pistes écrites au kilomètre par de jeunes compositeurs encore inconnus, qui servent à meubler les  productions les plus modestes.

 

On retrouve cependant des pistes signées par de futurs grands comme Charles Previn, Frank Skinner, Paul Sawtell, Hans Salter, Leith Stevens ou encore Daniele Amfitheatrof dans un patchwork que le métier de Gershenson fait sonner avec une remarquable unité et dont l’auditeur ne soupçonne à aucun moment la nature.

 

 

Une réussite à l’image de celle de Tiburce Oger qui a su à merveille conjuguer les talents des artistes présents sur son remarquable Go West Young Man !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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14 mars 2021 7 14 /03 /mars /2021 20:26
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  NIALA

 

 

C'est de qui ? Deveney & Rossi

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le dessinateur.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Niala est une jeune femme que les habitants de la jungle considèrent (à raison ?) comme l’Esprit de la forêt et qui participe, entre autre, au rite de passage des membres d’une tribu locale.

 

C’est surtout une créature libre et jouisseuse qui ne perd pas une occasion d’assouvir ses fantasmes et qui va, au fil de rencontres aussi diverses que variées, déflorer des religieuses en mission, calmer les ardeurs colonialistes d’un tarzan de pacotille ou encore contrecarrer l’influence d’un pseudo gourou mal intentionné et coincé.

 

Cette suite de courtes histoires placées sous le signe de la bonne humeur et de l’érotisme, brocarde avec allégresse une certaine frange de la BD d’antan et ses gros clichés sexistes et raciaux. Rossi, qui a demandé à Deveney de lui écrire ces « récréations » (de son propre aveu), s’amuse visiblement en jouant sur les codes de l’humour (un caméo de Christophe Lambert en Tarzan) et de la BD pour adulte.

 

 

Le ton est donc léger tout comme le coté cul, et l’album est d’ailleurs sorti dans la collection 1000 Feuilles et pas sous le label Porn Pop dédié au genre chez Glénat.

 

Néanmoins, pour évoquer succinctement le buzz qui a entouré Niala, avant même sa sortie, et sur la base du résumé fourni par l’éditeur (modifié ensuite d’ailleurs), une pétition a tourné en ligne pour interdire la parution de l’album, pointant du doigt le racisme et le sexisme (supposés) du scénario.

 

Pour citer deux grands philosophes de leur temps, on se souviendra de cette maxime que l'on doit à l'inspecteur Harry ,"Les avis c'est comme les trous du cul, tout le monde en a un", associée à la prophétie d'Andy Warhol sur le Quart d'heure de célébrité auquel tout un chacun aurait droit, qui, avec l'avènement d'internet, est devenu exponentiel; on obtient à nouveau un bien triste exemple de la mentalité de masse devenue la norme aujourd'hui -merci les réseaux sociaux-qui fait que dés que le moindre quidam a une opinion à asséner, une partie du troupeau, grandement dénuée de discernement, voire de personnalité,  se sent obligée d'adhérer, de relayer, de s'indigner.

 

 

A la lecture on réalise vite que l’intention n’est clairement pas celle reprochée, qu’il faut prendre tout ceci au second degré, et que Niala, si elle ne méritait pas autant de publicité, va probablement en récolter les fruits en voyant ses ventes décoller.

 

Tant pis pour les censeurs qui vont peut être lever maintenant leurs boucliers offusqués pour une autre cause sainte et perdue d’avance, par exemple, avec la sortie du Director’s cut du boursouflé Justice League de Snyder, s’offusquer de voir Wonder Woman en mini jupette et décolleté face à un Batman et un Superman engoncés dans leurs costumes des pieds à la tête ?

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :LORD JIM

 

 

C'est de qui ? B. Kaper

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Tant qu’à insister sur le décalage autant y aller franco. Voici donc l’un des derniers scores de Kaper, qui, après le succès de Mutiny on the Bounty, s’est vu proposer pas mal de films d’aventures qu’il a, en général, illustrer musicalement de fort belle façon.

 

Pour cette adaptation d’un roman de Joseph Conrad, devenu sous le bistouri d’Hollywood, un film d’aventure et de romance grand public, le compositeur d’origine polonaise alterne entre thème riche où les accords majeurs évoquent l’héroïsme bon ton, suspense appuyé à base de cordes virevoltantes et de cuivres rugissant, et folklore bon ton juste ce qu’il faut (on pourra d’ailleurs tiquer sur les sonorités du gamelan pour une BD se déroulant en Afrique mais, au pire, il suffira de passer les pistes trop marquées).

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

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15 novembre 2019 5 15 /11 /novembre /2019 10:39

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA BALLADE DU SOLDAT ODAWAA

 

 

C'est de qui ? Apikian & Rossi

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Rossi

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Le soldat Odawaa est une légende au sein de l’armée française en cette année 1915 où les grandes puissances s’enlisent dans un conflit meurtrier. Originaire d’une tribu indienne du Canada, il a débarqué avec quelques-uns de ses pairs au sein d’une troupe canadienne dépêchée sur place. Utilisant les techniques furtives de chasse de ses ancêtres, Odawaa est une plaie mortelle pour l’ennemi.

 

Quand une bande de maraudeurs allemands est signalée à l’État-major français, ce dernier demande au chef de l’escouade canadienne d’envoyer son prodige régler le problème.

 

On le sait peu mais, autant que ça puisse paraître étonnant, des amérindiens ont bel et bien été enrôlés dans les armées U.S et Canadienne et se sont retrouvés sur les fronts d’Europe lors des deux confite mondiaux du siècle dernier.

 

En apprenant ce fait, Cédric Apikian, dont le domaine d’activité est principalement le cinéma et la vidéo, a pondu un scénario pour le grand écran mettant en scène des soldats indiens fictifs (inspirés de personnages ayant réellement existés) durant la Première Guerre Mondiale.

 

 

La frilosité, voire l’immobilise du cinéma français n’aidant pas, le film n’a pu se concrétiser et Apikian, fan de BD par ailleurs, a adapté son histoire en cases et en bulles.

Et l’on ne peut que s’en réjouir vu la très bonne teneur de ce généreux one-shot, où scènes découpées au cordeau, séquences cinématographiques en diable et autres références multiples (mention spéciale au clin d’œil à Le Bon la brute et le truand en fin d’album), viennent émailler une histoire tendue et solide.

 

Pour mettre ce western guerrier en image le scénariste a eu l’immense chance de collaborer avec Christian Rossi (pour une première incursion on peut difficilement rêver mieux) qui livre un travail comme toujours impeccable qui, par moments, rappelle son W.E.S.T d’anthologie. Plus roots graphiquement (choix judicieux vu l’ambiance) que son précédent opus, déjà chez Casterman, cette Ballade prouve si ça avait été nécessaire, que le vieux routard n’a rien perdu de ce qui a fait sa réussite.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE SON

 

 

C'est de qui ? N. Barr

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui, une paire de fois.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Nathan Barr s’est fait un nom avec la musique de la série True Blood qui passait en quelques mesures du romantisme gothique à l’épouvante tendue. Sur The Americans, il a prouvé que son talent avait de multiples facettes et que, s’il reste un afficionado de l’underscoring atmosphérique, c’est toujours pour le bien de l’histoire pour laquelle il compose.

 

La B.O de The Son, saga familiale sur un background d’Histoire américaine, ne déroge pas à cette règle, proposant une alternance de pistes dédiées aux ambiances

Parfois quasi contemplatives et des passages bien plus nerveux où l’auditeur est mis à rude épreuve.

 

L’originalité de l’instrumentation de Barr vient de l’utilisation d’instruments rares et inattendus sur ce genre comme une autoharpe et une Nyckelharpe pour le côté « traditionnel » et un piano préparé pour l’aspect décalé/dérangeant de certaines pistes.

 

Ajoutez à cela une bonne dose s de suspense et d’actions où le reste de l’orchestre est mis à contribution avec parcimonie mais efficacité et vous obtenez une B.O originale à la personnalité manifeste qui ne démérite pas avec le one shot ambitieux de Rossi et Apikian.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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