1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 09:04

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LES ZAZOUS



 

C'est de qui ? Rubio & Danide



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ?Alors que Paris subit le joug des nazis, toute une communauté de jeunes gens fans de jazz et de vêtements colorés, dénommés Zazous, continuent de céder à leurs passions sous l'œil réprobateur des nouveaux maîtres de la capitale et de leurs servants collabos.

 

Frankie, orphelin qui doit veiller sur sa petite sœur et n'hésite pas à faire le pickpocket pour y arriver, se fait pincer par la police. Alors qu’il devait être envoyé en prison, il accepte d’infiltrer un groupe de zazous avec qui la propre fille du commissaire s’est acoquinée.

 

Mais bien vite il se prend d’amitié pour ces esprits libres et joue sur les deux tableaux tandis qu' au sein même des différents groupes zazous,et alors que les allemands commencent à mettre en place la solution finale et les rafles, pointant également le mouvement zazou, les discordes naissent et l’insouciance fait place à la dure réalité.

 

Quand un de leurs camarades est arrêté et fusillé et qu’une autre est enfermée au Vel d’Hiv’ avec la propre sœur de Frankie, nos jeunes héros prennent les choses en mains.

 

 

Si les séries BD sur la 2° Guerre mondiale foisonnent, ce triptyque dont le second volet vient de paraître a - entre autres! -le mérite d’évoquer un phénomène peu connu des non historiens, à savoir le “mouvement” zazou et, surtout, son action sous l’Occupation.



 

Sans être des résistants acharnés, couteau entre les dents et dynamite à la main, les jeunes français qui se réclamaient de ce courant artistique, venu des Sates et prohibé par l’occupant allemand, protestaient à leur manière, d'abord dans leurs tenues et leurs rencontres clandestines où ils s’adonnaient à la danse malgré l'interdiction puis, quand le ton de l’ennemi s’est durci -c’est un euphémisme!- envers eux, certains n’ont pas hésité à passer à une résistance plus musclée.



 

Avec un sens du mélange de la petite et la grande Histoire, procédé souvent payant quand il est bien employé, comme c’est donc le cas ici, Salva Rubio propose un récit bien mené où suspense et émotions se partagent la vedette, avec un casting sans fautes, un rythme bien maîtrisé et un respect du contexte historico-politique (d’ailleurs expliqué dans un cahier historique informatif à la fin des deux volumes sortis).

 

Découverte perso du dessinateur des Zazous dont le  style graphique qui conjugue réalisme poussé des décors et expressionnisme quasi cartoon des personnages fonctionne à merveille et est à mon avis plus efficace et adapté au sujet que l’aurait été un trait photo-réaliste comme on en voit souvent dans les BD historiques.

 

On attendra le dénouement de cette trilogie avec impatience!







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :LES BOURREAUX MEURENT AUSSI



 

C'est de qui ? H. Eisler



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Le script de Hangmen also die ! est la seule contribution de Bertolt Brecht pour le 7°Art. Co écrit avec Fritz Lang, le film suit la cavale d’un résistant tchèque, responsable de l’assassinat d’un dignitaire nazi. 

 

Brecht débauche Hanns Eisler, qui a déjà écrit pour lui des musiques de scène, et ce dernier, inspiré par le sujet (on le serait à moins, lui, Lang et Brecht sont tous trois des réfugiés allemands ayant fui le 3° reich), compose une partition aussi chargée en émotion qu’en tension. 



 

Elève de Schonberg, Eisler a un solide bagage classique (il est notamment  adepte de la dodécaphonie) et maîtrise les codes de la musique d’illustration;  adaptée au cinéma, sa partition est un parfait mélange de genres, aussi évocative que formelle.



 

 Un bien bel atout pour une BD qui n’en manquait clairement pas !


Notons qu'à la fin de chaque volume les auteurs proposent une playlist de morceaux de jazz de l'époque qui vous remettront dans l'ambiance mais, pour certains, s'avèrent un peu trop enjoués selon l'action.


 

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19 février 2023 7 19 /02 /février /2023 08:01

 

LA BD:




 

C'est quoi ? SWEET PAPRIKA


 

C'est de qui ? M. Andlfo


 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisée sur le site? Non


 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ?Pas évident de conjuguer vie professionnelle et vie sentimentale surtout quand la première est (bien trop) stressante et que la seconde est (bien trop)...inexistante.

 

Notez qu’en plus quand on est une diablotine fille d’un seigneur des ténèbres envahissant et que le peu d’aventures sexuelles qu’on arrive à vivre est un flop retentissant, tout ceci n’est pas de très bonne augure!


 

C’est le quotidien de Paprika, diablotine directrice d’une maison d’édition qui cartonne mais dont le tableau de chasse sexuel reste désespérément vierge tandis qu’autour d’elle c’est Sodome et Gomorrhe!


 

Voilà vous avez peu ou prou l’ambiance de cet album à la pagination généreuse, sorte de mélange entre Sex and the city et la version télé de Lucifer (pourtant une bonne série comics à la base) signé par l’artiste italienne Mirka Andolfo que l’on a pu croiser en France sur une paire de projets érotiques et fantastiques mais qui bosse aussi outre Atlantique sur des personnages emblématiques comme Harley Quinn ou Catwoman.


 

 

C’est gentiment coquin, avec un langage et quelques scènes un peu osées mais qui ne sombrent jamais dans la vulgarité ou l’érotisme.

 

L’ensemble est parcouru d’un certain humour mais je dirais que ça s’adresse au public friand du genre des séries cité plus haut, voire peut être aux jeunes adultes amateurs de mangas ou d’une certain type de BD et comics romantico-humoristiques, les ados étant, à mon avis de père et de bibliothécaire, trop jeunes pour certains passages et les lecteurs de BD et comics lambda auront je pense du mal à trouver leur compte dans le scénario.


 

Le dessin est très réussi, avec des personnages féminins aux courbes affolantes, des créatures diaboliques bien personnalisées et un décor fourni, coté style là aussi on navigue entre le manga et le trait humour mais de qualité.

Sweet Paprika était prévu au départ pour être une série d’animation mais je ne sais pas si le projet s’est concrétisé sous cette forme là ou si la version BD est ce qu’il est advenu du concept d’origine.






 

LA MUSIQUE:




 

C'est quoi :AFTER THE FOX


 

C'est de qui ? Burt Bacharach et Piero Piccioni



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD


 

On peut écouter ?

Ca donne Quoi ? L’acteur mythique De Sica a réalisé une poignée de longs métrages avec plus ou moins de réussite, cette parodie de films de gangsters doublée d’une critique acerbe sur le monde du cinéma de l’époque (on y retrouve d’ailleurs une poignée de stars jouant des caméos) fait plutôt partie des bonnes surprises même si elle a bien vieillie.

 

Procédé plutôt courant à l’époque, After the Fox, production internationale, a deux B.O distinctes. Pour la sortie du film en Italie (et dans le reste de l’Europe) c’est Pierro Piccioni qui écrit la musique du film alors que Burt Bacharach compose celle de la version destinée aux States.

 

C’est cette dernière que j’ai choisie pour accompagner What’s New Pussycat ? (qui, soi dit en passant, n’a aucun rapport avec le film de 1965 si ce n’est que ce sont tous deux des comédies romantiques) c’est pour l’atmosphère fun  et jazzy que Bacharach, qui a déjà derrière lui plus d’une décennie de tubes écrits pour des pointures de la chanson, a su insuffler dans ce qui est l’une de ses premières B.O pour le grand écran (après… What’s New Pussycat ? tiens donc !).

 

Arrangements impeccables que ne renierait pas un John Barry d’humeur mutine, private jokes classes et orchestre parfaitement exploité, on pense parfois à ce que Nino Rota a écrit pour Fellini ou au Morriconne des débuts (avant la période western spaghettis) ; du très bon donc!

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16 février 2023 4 16 /02 /février /2023 09:29

C'est les vacances scolaires, voilà donc deux chroniques de bd jeunesse qui pourront plaire aussi aux adultes (ou le contraire, enfin, c'est selon...bon lisez les chroniques vous comprendrez ^^)

 

 

LA BD:




 

C'est quoi ? PLASTOK


 

C'est de qui ? Michel & Signarbieux


 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Non


 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Ca y est, à force d’insister l’homme a fini par flinguer la planète et précipiter sa propre déchéance et disparition.

 

Ce qui n’est pas pour déranger les insectes qui, du coup, se sont emparés des vestiges de la civilisation pour en reconstruire une, très à l’image de celles de leurs tristes prédécesseurs.


 

Vouant un culte au plastique, dont les déchets sont absolument partout, les fourmis dirigent, les coccinelles conseillent et le reste, peu ou prou, sert.

Quand la grande prêtresse coccinelle est empoisonnée c’est sur son pauvre serviteur puceron qu’est jeté la faute et ce dernier se retrouve en geole d’où, grace à une mante religieuse aussi dangereuse que barge, il va réussir à s’échapper.


 

Mais avant de pouvoir laver son honneur, la route va être longue, surtout vu d’où elle commence!

 

Alors que je me faisais la réflexion que beaucoup de ce que je lis ces dernières années en BD me laisse singulièrement insatisfait, pour ne pas dire déçu, de temps à autre un album sort du lot et me rappelle pourquoi j’aime tant le médium.


 

S’il se présente sous des aspects assez classiques - l'anti héros attachant accusé à tort et propulsé dans un environnement loin de sa zone de confort, le compagnon aux antipodes, les méchants retors, la grande aventure à venir-  ce premier tome de Plastok coche pas mal des cases qui font une bd réussie, que ce soit sur le fond comme sur la forme avec cette critique de la société et de son éternel recommencement, l’univers des insectes anthropomorphes fort bien exploité, une galerie de protagonistes bien campés et, cerise sur le gâteau, un dessin fourni hybride, avec certes un coté jeunesse assumé mais au dynamisme et à l’expressivité manifeste (allez si je devais émettre un bémol je dirais que je ne suis pas fan de la colo mais c’est un détail).






 

LA BD:




 

C'est quoi ? EDDIE ET NOE 1


 

C'est de qui ? De Radiguès et Piette


 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Sarbacane

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui.


 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ?Eddie et Noé sont deux ados qui s’éveillent à un peu tout en même temps: l’urgence climatique, la rébellion contre le monde des adultes et, last but not least, les premiers amours.

 

A ce duo parfois mal assorti s’ajoute Sarah, que les origines bourgeoises ne prédisposaient pas à devenir une militante pour le climat mais qui va prendre la cause à bras le corps.

 

Bien entendu ce triangle ne serait pas amusant s’il n’était pas “amoureux” avec des sentiments les uns envers les autres pas toujours partagés, plein de non-dits et souvent frustrants.


 

Il est intéressant de chroniquer un album comme Eddie et Noé, très dans son époque et pétri de qualités,  mais qui, comme souvent en littérature et BD “jeunesse”, est écrit par des adultes, avec les embuches scénaristiques que cela peut impliquer.


 

L’histoire et ses protagonistes, si accrocheurs, sont en effet parfois un brin clichés et ce n’est pas moi qui le dit (enfin si, mais pas que) mais mon aînée, 14 ans, qui ne s’est pas retrouvée dans des personnages qu’elle a trouvé un peu caricaturaux de l’adolescence telle que véhiculée via le prisme de la fiction de ces dernières années (voire de la société en général).


 

A contrario mon cadet, 8 ans- à qui j‘ai juste “caché” une page qui n’était pas forcément appropriée pour lui (celle où l’on voir une image de la série “Sex Education”)- a bien aimé ce premier tome.

 

Et, ce bémol mis à part, c’est justifié car ce premier tome est plein d’humour, de sentiments et, last but not least sur un thème aussi d’actualité qu'important, le tout dessiné dans un style simple mais efficace, proche du trait jeunesse et fort coloré. 


 

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31 janvier 2023 2 31 /01 /janvier /2023 10:55

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? VISAGES- CEUX QUE NOUS SOMMES.



 

C'est de qui ? Ponsard-Gutknecht, Beausang-O'Griafa et Morinière



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Non.



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ?Georg, jeune orphelin allemand abandonné à la naissance dans un orphelinat, découvre que son père était un héros de la Première Guerre mondiale mais dans le camp ennemi.

Il s’enfuit et, plus tard, s’engage dans la Wafen-SS afin d’accomplir le but qu’il s’est fixé: retrouver et tuer son père.



 

En parallèle de ce récit, on découvre le destin hors du commun de Louis, un poilu de la Grande Guerre élevé au rang de héros grâce à ses missions de reconnaissance desquelles il revient toujours indemne.

Il fait un jour la rencontre d’une infirmière allemande dont il tombe amoureux et qu’il va mettre enceinte …vous aurez deviné qui est l’enfant né de cette liaison!

 



 

Bon, le pitch de cette énième saga familiale commence de façon assez convenue, avec une histoire d’amour entre deux ennemis sur fond de conflits généralisés, et des thèmes porteurs comme les êtres de tous les jours qui se dépassent, la  recherche du père et le poids du passé …


 

Le récit est plutôt bien déroulé, malgré quelques flashbacks/forwards imprécis parfois, et les héros assez convaincants.

Côté graphisme, l'ensemble tient bien la route aussi, dans un style semi réaliste avec des figures charismatiques et des décors de guerre, de tranchées et d'hôpitaux de fortune bien rendus (on sent que Morinière a déjà fait ses armes -sic!- dans la BD historique)

 

 

Cela étant, et malgré ses qualités, l’ensemble n’a pas réussi à m’accrocher, peut être par un manque d’originalité ou un lyrisme qui n’est pas pour moi, et je ne pense pas être des -3- suites prévues dans la série.








 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :YPRES



 

C'est de qui ? Tindersticks



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 


 

Ca donne Quoi ? Il y a un peu plus d’une décennie,  les Tindersticks, groupe britannique des années 90/2000  se sont vus commander la création d’un paysage musical pour l’exposition permanente du centenaire de 14-18 au musée d’Ypres (en Belgique). 

 

Rompus à l’exercice de la B.O, Outre Atlantique comme chez nous (pensons par exemple au prenant Trouble Every Day de Claire Denis) ici il était plutôt question d’accompagner les déambulations des visiteurs parmi les réminiscences d’un conflit ô combien meurtrier.



 

Les musiciens ont crée un concept musical original via des boucles orchestrales sans début ni fin marqués, la musique est basée sur la personnalité du lieu (Staples et McKinna ont par exemple choisi une tonalité en Fa par rapport entre autres à la résonance du bâtiment, c’est dire !) et inspirée par les horreurs de la Guerre via certains monuments commémoratifs. 



 

L’ensemble est évidemment empreint d’une poésie tragique, mélancolique voir dépressive à force et accompagne plutôt bien le destin de nos 3 malheureux héros.





 

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22 janvier 2023 7 22 /01 /janvier /2023 10:48

LA BD:




 

C'est quoi ? JIM BRIDGER


 

C'est de qui ? P.Place, Regnault & Ameur


 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat.

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Regnault.


 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Loin des légendes des Buffalo Bill et autres Kit Carson relayées par des écrivailons de l’époque en quête de sensationnalisme, la vie de Jim Bridger est intimement liée à la conquête de l’Ouest par l’homme blanc, dans tout ce qu’elle a de sauvage, de beau, et, évidement, de reprochable.


 

Sous la plume de Pierre Place qui s’est visiblement imprégné du sujet, et sous la supervision du spécialiste Farid Ameur (consultant sur la collection), nous suivons le destin hors du commun de ce trappeur qui deviendra également pisteur pour l’armée, convoyeur de colons, marchand,... et se mariera - entre autre- avec une indienne.

 

Père de 6 enfants, voyageur infatigable qui croisera la route d’autres personnalités du Far West (on a droit à un passage sur Hugh Glass, personnage immortalisé par Di Caprio dans The Revenant il y a quelques années) Jim Bridger tel que raconté ici rejoint les grands récits du genre, à commencer par le Jérémiah Johnson de Sydney Pollack.


 

 

J’ai également beaucoup apprécié la partie graphique et son style mixte. 

 

Si les décors sont réalistes et criants de vérités, rendant très immersives les grandes contrées américaines, les personnages penchent parfois vers un trait un petit plus caricatural, notamment dans certaines séquences narratives qui ne sont pas sans faire penser à du Blain.

 

Impression peut être renforcée par les choix de colo, Chris Regnault dessinateur du Jesse James de la même collection,  assurant les couleurs ici.


 

En conclusion, vous l’aurez compris, ce nouveau tome de la collection La Véritable Histoire du Far West est probablement celui qui m’a le plus emballé. 





 

LA MUSIQUE:




 

C'est quoi :LE RETOUR D’UN HOMME NOMME CHEVAL


 

C'est de qui ? L. Rosenthal


 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.


 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Après le succès du très beau Un Homme Nommé Cheval,  Richard Harris, la star du film, et le réal, Irvin Kershner, remettent le couvert en ayant à cœur, louable intention, de faire un peu plus la part belle à la culture indienne, finalement peu représentée et surtout assez injustement, dans le premier film.

 

Le compositeur Laurence Rosenthal, qui est à l’apogée de sa carrière à cette époque, compose là un de ses plus fameux scores, magnifiant la beauté des images par un mélange habile et intéressant de musique classique européenne (sensée représenter la culture du héros) et des parties plus traditionnelles amérindiennes. 


 

Quelques belles pistes d’action figurent également sur la galette, dont celle de la chasse au bison, finissant de faire de cette B.O une œuvre très recommandable qui tient sans soucis la comparaison avec celle du premier volet et se révèle de toute beauté sur ce Jim Bridger.




 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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