29 décembre 2022 4 29 /12 /décembre /2022 13:24

LA BD:




 

C'est quoi ? DINGO QUICHOTTE


 

C'est de qui ? Vitaliano et Sciarrone


 

La Couv':


 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Non


 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Et de trois! Après Dracula et Duckenstein, j’ai eu l’occasion de lire ce Dingo Quichotte, sorte de réécriture moderne du roman de Cervantes.


 

Don Quichotte est typiquement, probablement même plus que les deux cités ci dessus, le genre d’oeuvre que tout le monde pense connaître mais que peu ont lu, si ce n’est par bribes pendant le cursus scolaire.


 

Si j’avais un peu tiqué sur certaines libertés prises dans les adaptations précédentes, là on se retrouve tout de même fort éloigné de l’intrigue d’origine avec des éoliennes en guise de moulins qui se transforment en robots!

 

Du coup j’ai moins apprécié ma lecture mais, une fois encore, le public jeunesse y trouvera son compte, comme ce fut le cas de mon cadet qui a beaucoup aimé que ce soit le rythme, l’humour comme l’aventure en général.


 

Mention très bien par contre à la partie graphique, l’artiste italien Claudio Sciarrone prouvant, comme ses compatriotes responsables des autres albums, qu’il maîtrise le style Disney sur le bout des doigts et sait marier les influences d’hier avec la dynamique d’aujourd’hui; en même temps, après plus de 30 ans à bosser pour les studios aux grandes oreilles, le contraire eût été étonnant.





 

LA MUSIQUE:




 

C'est quoi :FANTOMES EN FETE


 

C'est de qui ? D. Elfman


 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui


 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Si l’on s’est beaucoup intéressé aux grands succès de sa carrière on a finalement assez peu couvert les débuts de Danny Elfman.

Et c’est d’autant plus dommage que la décennie qui l’a vue s’imposer peu à peu au cinéma est également l’une de celle qui recèle les choses les plus intéressantes.

En effet, fort de déjà deux collaborations avec celui qui allait devenir son réal fétiche – Tim Burton- Elfman en est encore à rechercher ce qui va définir son style.

 

Dans cette comédie américaine où Richard Donner adapte le Conte de Noel de Dickens (tiens encore un conte), Elfman reprend les formules qui ont tant plus sur Pee Wee et, surtout, Beetlejuice : chœurs enfantins qui semblent tout droit sortis d’une chorale  d’halloween de noël, cuivres et cordes virevoltants dignes d’une bande son classe de film d’animation et parodie des B.O d’épouvante old school.

 

En substance ce sont déjà les thèmes de Batman (l’année suivante) ou encore Edward aux mains d’argent qui prennent forme ici et entendre le compositeur faire preuve d’une fraicheur encore intacte est un vrai plaisir, surtout pour lire ce Dingo Quichotte actualisé.





 

---------------

Repost0
4 décembre 2022 7 04 /12 /décembre /2022 15:00

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LE LABEUR DU DIABLE.



 

C'est de qui ? Beddiar, Babbyan & Holland



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Non



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? L.A, de nos jours, Webster, tout juste quarantenaire dont la vie est triste au possible entre un boulot où il sert de serpillère à tout le monde, un célibat forcé rythmé par des vidéos X sur son téléphone et un voisinage peu accueillant, va voir son existence transformée par un cadeau peu commun tombé du ciel (ou presque).


 

Un sac rempli d’armes, d’un badge de flic et d’un uniforme. Il n’en fallait pas plus pour que la schizophrénie latente de notre anti-héros prenne le pas sur sa personalité frustrée et en fasse un ubermensch qui va prendre sa revanche sur le quotidien.


 

A mi chemin entre le Chute Libre de Scumacher et le 100 Bullets de Azzarello et Risso, Le Labeur du Diable pousse le vice encore un peu plus loin en étalant tout ce que la société U.S (et pas que) possède de crade, de violent, de dégradant…

Voyeuriste et jusqu'au boutiste, ce premier tome d’une histoire destinée au départ à être portée sur grand écran ravira les amateurs de cinéma bis gore, laissant peu de place à l’imagination.



 

De références cinématographiques il est évidemment question puisque le scénariste est -entre autre- un spécialiste du genre qui a notamment écrit pour le mythique Mad Movies.

 

Pour sa première incursion dans le 9° art il ne fait pas dans la dentelle, optant au contraire pour une approche rentre-dedans assumée (tout comme ses clins d’oeil au cinéma, détaillés dans un passionnant dossier en fin d’album).



 

Le dessin signé à 4 mains est à l’image de son scénario: sans concessions, agressif et anguleux, avec des couleurs souvent criardes pour appuyer (si besoin il y avait eu) le propos.

Si pas forcément novateur le concept est traité de façon efficace mais pas sur que je sois de la partie pour la suite et fin (qui promet cependant d’être explosive!).






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi ? WRATH OF MAN



 

C'est de qui ? C. Benstead



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non



 

On peut écouter ?

 


 

 

Ca donne Quoi ? Parti très fort, comparé à un Tarantino à l’anglaise (ce qui, si vous voulez mon avis, n’est pas forcément un compliment ce dernier étant surtout un remakeur au talent indéniable mais côté créativité on repassera), Guy Ritchie a cependant rapidement abandonné ce qui faisait le sel de ses films pour s’enliser dans des réalisations plus passe partout voire carrément passables.

Son dernier en date, Wrath Of Man, confirme malheureusement cet état de fait, le britannique recyclant des idées exploitées ailleurs (parfois par lui) de façon aussi redondante qu’inintéressante.



 

Seconde collaboration de Ritchie avec Benstead, ce Wrath of Man ne brille pas non plus d’une folle originalité même si l’impact de certaines pistes est indéniable.



 

Multi-instrumentiste et arrangeur de talent (il est en partie responsable de l’Oscar pour Gravity remporté par Steven Price et a bossé notamment sur des choses aussi intéressantes que Dark Swan) Benstead joue pas mal la carte de l’underscoring à base de sons électros vrombissants et menaçants et autres thèmes épurés de cordes,  avec quelques moments de bravoure bien senti où les percus (électros elles aussi) s’invitent à la fête pour un résultat explosif.

 

Pour un réal’ qui s’est fait connaître entre autre pour la qualité et l’accorcvhe de ses bandes sons, Ritchie marque encore une fois le pas même si, en l’état, le travail de Benstead fait le job, que ce soit sur ce film lambda ou la BD coup de poing à l’estomac du jour. 





 

---------------

 

Repost0
21 novembre 2022 1 21 /11 /novembre /2022 10:51

 

LA BD:





 

C'est quoi ? 1629



 

C'est de qui ? Dorison & montaigne



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Pays Bas, le XVII° siècle. Lune -sinon LA- des plus puissante compagnie maritime du monde missione Fransisco Delsaert subrécargue du navire le Jakarta. Il sera maître à bord, au-dessus même du capitaine, Arian Jakob, avec qui il a eu des différends.

Leur mission: transporter jusqu’à Sumatra d’importantes quantités d’argent et de bijoux pour s’assurer un accès à la cour du grand Moghol.

Pour compléter ce duo mal assorti, Jeronimus Cornelius, un étrange apothicaire, fait office de second à Delsaert mais semble avoir ses propres motivations.

 

Ils disposent d’un délai serré pour rejoindre leur but et auront fort à faire pour maîtriser un équipage composé de ce que la société compte de pires éléments.

 

Rajoutez à cela la présence d’une belle noble réclamée par son mari et qui n’a clairement pas sa place sur ce cloaque flottant où les tensions vont très rapidement s'exacerber jusqu’à atteindre un point de non-retour.

 


 

S’emparant d’un  fait divers historique le doué Xavier Dorison, Midas du scénar de la BD Franco-Belge nous emmène dans un récit en huis clos sous haute tension, à la narration percutante, au casting impeccable et varié et riche en scènes fortes et aux dialogues ciselés.

 

Si son histoire se déroule il y a plusieurs siècles les thématiques restent hélas fort d’actualité: réflexion sur le pouvoir et ses abus, sur les inégalités et ce qu’elles peuvent pousser les hommes à fier et, last but not least, sur ce sentiment de puissance que procure l’appartenance à un groupe même si les actions du groupe en question deviennent hautement répréhensibles. 



 

Coté dessin Timothée Montaigne n’a, n’ayons pas peur de l’affirmer, plus grand chose à envier à l’un de ses principaux mentors, Mathieu Lauffray, tant son style et son coup de crayons se sont affirmés pour livrer ce qui reste à mon sens le travail le plus abouti de sa carrière à ce jour.

 

Alors certes la filiation est plus qu' évidente, surtout si l’on pense aux séries maritimes de Lauffray (le récent diptyque Raven ou Long John Silver dont le scéanrio était signé…Dorison!) mais sur 1629 Montaigne s’affirme comme un compositeur graphique hors pair, proposant des paysages de haute mer saisissants, des scènes de bateau réalistes (on sent le repérage sur place!) ou encore des personnages aux visages frappants d’expressivité.

 

Le tout est magnifiquement rehaussé par les couleurs de Clara Tessier qui, pour un premier pas dans le 9° art, se positionne déjà comme une future référence de la colorisation.



 

Bref vous l’aurez compris ce premier tome de 1629 coche quasi toutes les cases de l’album parfait et, pour ne rien gâcher, est proposé dans une belle édition grand format avec l’une des couvertures les plus belles de l’année. 






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :1899



 

C'est de qui ? Ben Frost



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.



 

On peut écouter ?

 


 

 

Ca donne Quoi ? Décidément les séries maritimes marquantes de cette fin d’année ont opté pour la facilité coté titre; quatre chiffres et c’est emballé!

 

Remarquez si c’est pour être au niveau de réussite des deux oeuvres en question (1629 et 1899 pour ceux qui sont déjà perdus!) je veux bien que ça devienne une norme!

 

Les créateurs de la série Dark, pépite de récit jouant sur les temporalités imbriquées, jouent maintenant dans la cour des grands, grace au succès mérité de Dark, et viennent de s’embarquer (facile oui!) sur un navire peuplé de personnages aussi multiples que variés (et qu’étranges!) qui, au crépuscule du XIX° siècle, retrouve un autre bateau disparu dans un état catastrophique et qui va enclencher des situations et réactions inattendues. 

 

Si les moyens sont largement plus conséquents que pour leur série précédente coté musique ils ont à nouveau confié la tâche au brillant Ben Frost, et ils ont bien fait, aucun des compositeurs US actuels oeuvrant d’habitude sur ce genre de production n’ayant l’inventivité de l’islandais d’adoption.



 

On pour reprocher à ce dernier de reprendre quelques formules qui ont fait la réussite de la B.O de Dark, force nappes de synthés vrombissant plein de menaces en tête, mail il y ajoute pas mal de choses, notamment toute une palette de percussions jouées “live” qu’il n’oublie pas de triturer électroniquement ensuite.

 

Un peu de sons distordus par ici, de chœurs éthérés par là, des faux cuivres et de l’écho… un cocktail oppressant au possible, certes assez  anachronique sur ce premier volet de 1629 mais tellement complémentaire côté tension, efficacité et suspense!






 

---------------

 

Repost0
17 novembre 2022 4 17 /11 /novembre /2022 09:36






 

LA BD:





 

C'est quoi ? KISS THE SKY



 

C'est de qui ? Dupont & Mezzo



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat.

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui ensemble même.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Comme quoi on peut être un grand passionné de rock et néanmoins être encore agréablement surpris par une bio d’un des guitaristes pourtant les plus célèbres de la discipline.



 

Il faut dire que sur ce premier tome (sur 2) de Kiss The Sky, Dupont se penche sur la jeunesse d’Hendrix.

Né dans une famille qui aurait pû être LA définition de la famille dysfonctionnelle, entre les galères d'argent, les différentes séparations des parents, le placement des enfants, le paternel violent, la mère absente…le futur génie de la 6 cordes a eu autant de chance que de volonté de ne pas mal finir et d’arriver à vivre sa passion pour la musique.



 

D’un naturel plutôt renfermé au départ, Hendrix, tout en croisant quelques-uns des grands noms de la musique américaine de l’époque (entre autres BB King, Sam Cooke, Dylan, les Stones…) va peu à peu réussir à vivre de son talent inné même si il connaît pas mal de galères au départ.

 

Homme à femme, il aura du mal à ne pas reproduire les schémas biaisés avec lequel il a grandi comme à tomber dans toutes sortes d’excès.



 

Pour mettre sa partition scénaristique en image Dupont a fait de nouveau appel à Mezzo avec qui il a déjà collaboré sur Love In Vain la bio d’une autre légende: Robert Johnson.

 



 

L’artiste donne une interprétation des 60’s aussi criante de vérité que personnelle, dans son style semi réaliste magnifié par le choix d’un noir et blanc qui flirte parfois avec l’expressionisme.

Léchant ses compositions picturales à la manière d’un photographe voire d’un peintre Mezzo donne à cette première partie de la vie d’Hendrix une force visuelle des plus marquantes.

 

Un album qui ravira les amateurs de BD originale et bien faite, de musique, voire des deux (votre serviteur cochant allègrement les deux cases)







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :RAINBOW BRIDGE



 

C'est de qui ? J. Hendrix



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.



 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Filmé probablement en grande partie sous-acide, se voulant un temple à la contre-culture hawaïenne, à base de surf, de médiattaion, de sexe et de drogues, Rainbow Bridge est une purge plus qu’un film, un pur produit de son époque, inregardable aujourd’hui qui n’a d’ailleurs pu voir le jour qu’à la présence  d’extraits de concerts de Hendrix (charcutés cela dit) dans le long.



 

Un album est évidemment sorti dans la foulée, ne contenant bizarrement aucun morceaux live mais des versions alternatives et autres titres plus ou moins inédits tirés de sessions studios.



 

Si forcément anachronique avec la période de la vie du guitariste évoquée dans le tome 1 de Kiss the Sky, j’ai trouvé que la variété des genres, du blues au rock, abordées par Hendrix sur cette galette faisait une bande son intéressante avec les images de Mezzo, qui n’hésite pas à devenir psychédélique sur certaines planches.




 

 





 

---------------

 

Repost0
22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 09:54

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? DRACULA EDITION DEFINITVE

 

 

C'est de qui ? Bess

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Il y a 3 ans de ça George Bess se frottait au Dracula de Bram Stoker pour un résultat réjouissant.

Glénat propose en cette fin 2022 une version augmentée de l’album avec, outre quelques pages de recherches graphiques en fin de volume, l’adaptation -toujours signée Bess- de la nouvelle l’Invité de Dracula, écrite par Stoker mais dont l’auteur n’était pas assez satisfait pour l’inclure à son chef d’œuvre.

 

Reste que Bess en livre une adaptation graphiquement impeccable, aussi expressive que détaillée, et qui rend tout l’efrroi du texte d’origine (racontant la première rencontre entre Jonathan Harker et le monde du  surnaturel).

 

Voici ce que l’on disait du Dracula lors de la sa sortie.

 

 

Bess opte pour un noir et blanc expressif et réaliste, dans un style réaliste à la fois old school et hors du temps qui retranscrit à merveille toute l'horreur gothique, la sensualité et la tragédie du matériau d'origine. Sa mise en page et ses choix graphiques et narratifs sont impeccables, sa ré-écriture du style épistolaire du roman est fournie sans jamais être trop chargée et, à quelques infimes exceptions près, tout est là !

 

Allez, si je devais émettre une seule réserve sur ce magnifique travail c'est le choix, à certains moments de proposer un fond de page style décor abstrait photoshoppé qui jure quelque peu avec la beauté du trait de l'artiste.

 

 

L'histoire me direz-vous ? Si vous avez la chance de la découvrir, je ne vais pas trop vous la spoiler, je vous dirais juste que c'est celle d'un comte vampire de Transylvanie qui fait l'acquisition de propriétés dans le Londres Victorien, afin de propager le mal dans la capitale britannique, et du groupe d'hommes et femmes valeureux qui va lui tenir tête (oui, je sais, j'ai synthétisé au maximum!).

 

 

Et, du coup, je rajouterai que vous avez encore plus de chance de découvrir Dracula conté par Georges Bess !

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :PARTITA

 

 

C'est de qui ? K. Penderecki

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ce sont les similitudes de certaines mélodies, d'arrangements et autres atmosphères avec son contemporain Wojciech Kilar qui m'ont fait au départ m'intéresser à l’œuvre de Penderecki, en marge de celles, que nous évoquions il y a fort peu, utilisées au cinéma et pas toujours représentatives de l'étendue du talent du compositeur.

 

Celle qui nous intéresse présentement n'est, je vous l'accorde, pas d'une approche facile, et s'adresse à l'auditeur averti, amateur, ou, plus simplement, à celui qui va faire confiance au conseil du maître des lieux !

 

Violoncelles d'outre tombe, carillon frénétiques, basse et guitare électrique, cymbales malmenées, cuivres torturés... si les dissonances, et autre notes asynchrones ne rendaient pas déjà la pièce assez étrange comme cela, l'instrumentation panachée de Penderecki finit de faire de cette Partita une œuvre qui met mal à l'aise et a probablement été une source d'inspiration pour la génération de compositeurs de musiques de films actuelle, celle de la branche des Jed Kurzel, des Johann Johannsson et autres Hildur Guonadottir (comme il l' a été pour celle des films d'horreur des années 70 et 80).

 

Gageons que si ils avaient existé à l'époque Penderecki auraient utilisé lui aussi les sons de drones chers aux cœurs des artistes ci dessus.

 

Toujours est-il que la noirceur et le sentiment de malaise contant de cet opus fait un contrepoint idéal à la version inspirée de Georges Bess du roman mythique de Bram Stoker !

 

 

 

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags