LA BD:
C'est quoi ? DARK SOUL REDEMPTION
C'est de qui ? Blondel & Shonen
La Couv':
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Déjà croisé sur le site? Oui pour Blondel.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Si vous n’êtes pas amateurs de jeux vidéo, le titre Dark Souls ne vous évoque sans doute pas grand’chose. Pour la faire (très) courte, il s’agit d’un jeu vidéo d’action-aventure développé par le studio japonais From Software et sorti en 2011.
Dark Souls est notoirement connu pour son ambiance sombre (on est ici dans de la pure dark fantasy), sa narration cryptique (l’histoire se dévoile au joueur à travers les descriptions des objets, les environnements qu’il parcourt et les rares dialogues des PNJ), mais aussi pour l’exigence de son gameplay et la qualité de son level design.
Pour créer leur manga, prévu en cinq tomes, le scénariste Julien Blondel et le dessinateur Shonen ont reçu carte blanche pour proposer une histoire originale qui ne renvoie pas directement aux personnages, ni aux lieux présentés dans le jeu, mais cherche plutôt à renouer avec “l’essence” de Dark Souls, qu’on pourrait définir comme la subtile alchimie entre univers cryptique, poids de la fatalité, personnages taiseux et combats épiques (dans une interview, Shonen assumait pleinement l’influence de Berserk sur son travail).
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Quid du résultat ? Dark Souls : Redemption n’est, à mon sens, ni une bonne réappropriation du jeu vidéo de From Software (à vouloir trop s’éloigner du chemin, il arrive qu’on se perde), ni un hommage vibrant au style de Kentaro Miura (il faut dire que c’était placer la barre très très haut).
Pour autant, on suit avec un certain intérêt les aventures d’Ira, une jeune femme amnésique qui, à peine revenue d’entre les morts, se retrouve traquée par les mystérieux Gardiens de l’écaille, même si le scénariste (plus inspiré sur ses adaptations de Conan et Elric) n’évite pas toujours l’éceuil d’une intrigue inutilement bavarde, parsemée de références si ténues au lore du jeu vidéo qu’elles en deviennent presque anecdotiques.
Reste à voir maintenant si le tome 2, sorti en avril dernier, poursuit dans cette voie ou si les auteurs décident de raccrocher un peu plus les wagons avec ce qui fait le “corps” des Souls
LA MUSIQUE:
C'est quoi ? THE NORTHMAN
C'est de qui ? R. Carolan
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Première incursion dans le domaine de la musique de film pour le compositeur et producteur anglais Robin Carolan, associé au musicien Sebastian Gainsborough, et première réussite notable que cette B.O. pour The Northman, écrite pour le film (un tantinet chiant, on va pas se mentir) de Robert Eggers.
Puisant aux racines de la tradition nordique, les deux compositeurs n’hésitent pas à utiliser des instruments anciens pour recréer une ambiance à la fois authentique et viscérale, tout en y injectant quelques touches discrètes et bienvenue de modernité qui lorgnent vers le sound design.
Avec ses textures sonores rugueuses, son instrumentation à la fois archaïque et dépouillée, le score de The Northman s’accorde parfaitement à l’ambiance “fin des temps” qui plane sur le manga de Blondel et Shonen, ainsi qu’aux nombreux combats qui opposent Ira et son allié Eudo, le forgeron aveugle, au colossal titan des crânes, au dragon Ar’vrark, mais aussi et surtout au seigneur Gaalor et à ses redoutables chevaliers, les Cendres gris.
“Cherchez la force. Le reste suivra !”