23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 07:43

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : SACHA GUITRY. UNE VIE EN BANDE DESSINEE.

 

 

C'est de qui ? Dimberton & Chabert

 

 

La Couv':

 

 

Atmosphère, atmosphère est ce que j'ai une BD d'atmosphère?  /  Sacha Guitry  Vs.  Le Petit Soldat

 

Déjà lu sur le site? Il semblerait bien que non.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Une Planche :

 

 

Atmosphère, atmosphère est ce que j'ai une BD d'atmosphère?  /  Sacha Guitry  Vs.  Le Petit Soldat

 

Ca donne Quoi ? Homme aux multiples talent, touche à tout reconnu, boulimique de travail et amoureux fou des planches autant que des femmes (5 mariages et quasiment autant de divorces au compteur !) Sacha Guitry, si pas le plus emblématique de sa génération, méritait bien une bio en BD.

 

Dimberton spécialiste du genre (il a écrit des ouvrages sur Gainsbourg, Coluche ou, plus récemment, de Funès), s’attaque au monstre sacré avec méthode.

 

Si ce généreux one-shot (128 pages) fait parfois un brin catalogue et si placer les répliques de Guitry dans sa bouche un peu souvent peut faire artificiel (mais on apprend que le bonhomme « testait » ses propres compositions en « live »), la bio est intéressante, on y croise quelques grandes figures artistiques du siècle dernier et le dessin, clair, épuré un rien tremblotant et aux couleurs vives est bien adapté au genre.

 

Une occasion intéressante pour qui s’intéresse au milieu d’en (re) découvrir une figure essentielle s’il en est.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? LE PETIT SOLDAT

 

 

C'est de Qui ? J. Kosma

 

 

La couv'

 

Atmosphère, atmosphère est ce que j'ai une BD d'atmosphère?  /  Sacha Guitry  Vs.  Le Petit Soldat

 

 

Déjà croisé sur B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Première collaboration du trio magique qui accouchera du merveilleux Roi et L’oiseau, ce Petit Soldat -d’après Andersen déjà- raconte l’histoire d’amour contrariée (par rien moins que le diable en personne !) entre un soldat de plomb et une poupée.

 

Kosma et Prévert travaillent ensemble depuis des années et ont accouchés de chefs d’oeuvres (La Bête Humaine, la Grande Illusion) ici c’est évidement la poésie au sens large qui prime.

 

La Guerre vient de finir et les années de misère du compositeur touchent à leur fin, il multiplie avec bonheur les domaines d’activités et celui de l’animation se révèle riche en possibilités jusque là inexplorées.

 

 

Outre des mélodies qui semblent tout droit sorties d’une boite à musique, Kosma écrit un thème de marche militaire sautillant et faussement solennel qui tranche avec les passages plus mélancoliques où les violons sont  mis en avant.

 

La variété des genres abordés font que la B.O du Petit Soldat, si un tantinet courte, amène à cette bio de Guitry une ambiance musicale d’époque des plus adéquate.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 16:44

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : ISADORA

 

 

C'est de qui ? Birmant et Oubrerie

 

 

La Couv':

 

Femmes Fatales  /  Isadora  Vs.  La Tragédie de Salomé

 

Déja croisé sur le site? Oui  

 

 

C’est édité par ? Dargaud

 

 

Une planche:

 

Femmes Fatales  /  Isadora  Vs.  La Tragédie de Salomé

 

Ca donne Quoi ? Après Il était une fois dans l’Est, le duo doué Birmant-Oubrerie se penche sur le « reste » de la vie d’Isadora Duncan, la danseuse ultime, l’esprit libre, la scandaleuse, la viveuse.

 

Via des flashbacks sur les principaux passages de sa vie et de sa carrière, on  découvre ses débuts fauchés où, partie d’Amérique,  le système D et l’esprit vagabond étaient les maîtres mots, aux premiers entrechats et à la découverte de son sex appeal et de son attrait sur le sexe opposé.

 

Mais aussi ses rencontres avec quelques grands artistes de son temps, de Stanislavski à Rodin en passant par St Saens, ses amours sulfureux avec  Essenine, de 18 ans son cadet, son engagement politique passionné…

 

Plus « vivant » que le précédent album Isadora permet également à Clément Oubrerie de faire étal de tout son talent, que ce soit sur les scènes de danse, encore plus fortes ici ou sur la personnification de la musique (Clément il FAUT que vous fassiez une version de l’Anneau des Nibelungen !) le dessinateur fait preuve d’une inventivité et d’une inspiration assez étonnantes plus abouties encore à mon sens que sur les précédents travaux que nous avons pu lire chez nous.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 


C'est quoi ? LA TRAGEDIE DE SALOME

 


C'est de qui ?  F. Scmitt

 

 

La Couv’

 

Femmes Fatales  /  Isadora  Vs.  La Tragédie de Salomé

 

 

Déjà entendu chez nous ? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ?  J’avoue porter au mythe de Salomé une attention aussi inexplicable que récurrente. Qu’elle date de ma première lecture de la pièce (écrite en français d’ailleurs) d’Oscar Wilde, ou de son adaptation superbe par P. Craig Russell dans le cadre de ses opéras graphiques, je ne saurais dire, toujours est-il que chaque fois qu’une version me tombe sous la main, quelle que soit sa nature ou son origine, je ne peux m’empêcher d’y jeter un œil.

 

Ainsi fut-il de cette pièce musicale, écrite au tout début du siècle dernier pour une danseuse célèbre (oui, à l’époque les stars n’étaient pas que de sinistres crétins participants à un show de télé réalité !) dans le cadre d’un ballet muet.

 

L’un des principaux soucis de Schmitt était d’éviter la comparaison avec l’opéra de Strauss, tout juste présenté.

La différence de composition, due notamment à un nombre bien plus réduit d’instruments et à l’absence de textes, joua en la faveur du compositeur français.

 

Si les passages mélodramatiques, qui sont nombreux, sont forts avec leur influence wagnérienne évidente, on leur préférera néanmoins les parties plus descriptives, très cinématographiques à mon goût où là, par contre, c’est plutôt à Debussy qu’on penserait.

 

Une œuvre fort peu connue malgré ses qualités dont les ambiances et la nature même (une musique écrite pour la danse) en font la B.O idéale pour Isadora.

 

 

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Une chronique de Fab

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 07:29

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

C'est quoi : LE TRAVAILLEUR DE LA NUIT

 

 

C'est de qui ? Matz & Chemineau

 

 

La Couv':

 

Chronique Nocturne(s)  /  Le Travailleur de la nuit  Vs.  Les Portes de la nuit

 

Déja croisé sur le site? Oui.

 

 

C’est édité par ? Rue de Sèvres.

 

 

Une planche:

 

Chronique Nocturne(s)  /  Le Travailleur de la nuit  Vs.  Les Portes de la nuit

 

Ca donne Quoi ? Alexandre Jacob, sorte de Robin des Bois anar du début du siècle dernier, avait déjà eu les honneurs de la bio en BD l’an passé.

 

Matz qui, on l’a vu à plusieurs reprises chez nous, aime les rebelles, les marginaux, les insoumis et autres libres penseurs, donne ici sa version de la vie du cambrioleur révolté.

 

Dans une suite de flashbacks chronologiques, en va et vient avec le procès qui l’enverra au bagne pour 20 ans, on assiste donc aux grandes étapes de la vie de Jacob, ses expériences aussi enrichissantes que malheureuses de marin qui le conduiront en prison puis, de fil en aiguille, à rejeter la société et son modèle d’exploitation de l’homme par son prochain (sujet toujours O combien d’actualité hélas), et sa carrière de monte en l’air organisé, jusqu’à sa retraite en partie détachée du monde.

 

On sent  parfois un certain parti pris bienvenu et plus « parlant » que celui de l’album paru chez Sarbacane. Autre atout de cette version ci à mon goût, le dessin.

 

Là où Henry faisait du Blain/Larcenet, Chemineau convainc plus grâce à son trait qui a gagné en maturité, en précision, depuis les Amis de Pancho Villa ou les Premiers et dont la colo est superbe.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE.

 

 

 


C'est quoi ? LES PORTES DE LA NUIT

 


C'est de qui ?  J. Kosma

 

 

La Couv' :

 

Chronique Nocturne(s)  /  Le Travailleur de la nuit  Vs.  Les Portes de la nuit

 

Déjà entendu chez nous ? Oui, quelques fois.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Si la galerie d’acteurs des Portes de la Nuit réunit une jolie brochette de ce que le cinéma français comptait de talents à l’époque (et encore, le rôle de Montand devait être au départ tenu par Gabin), c’est bien Paris qui est le personnage principal de ce drame sur fond de lendemain de guerre qui (dé)chante, inspiré d’un ballet écrit par Carné et Kosma.

 

Ainsi, ce dernier, qui a déjà mis en musique les deux précédentes collaborations du duo Carné-Prévert, les superbes Visiteurs du Soir et non moins réussis Enfants du Paradis, fait encore des merveilles pour évoquer en musique les mots du poète et sa vision de la ville.

 

Outre la musique diégétique, jouée notamment par l’accordéon, et deux chansons dont les immortelles Feuilles Mortes, le compositeur d’origine hongroise insiste sur l’aspect sombre du scénario, reflet d’une époque qui ne l’est pas moins via des thématiques riches et travaillées, discrètes mais efficaces.

 

L’échec relatif du film marquera la fin du travail commun d’un des trios les plus remarquable qu’aura connu le cinéma français.

 

 

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Une chronique de Fab

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28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 11:26

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LENINE

 


C'est de qui : Ozanam & Rodier

 

 

La Couv' :

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Déjà lu chez B.O BD? Ozanam fort souvent, pas Rodier par contre.

 

 

C’est édité par qui ? Glénat.

 

 

Une planche:

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Ca donne Quoi ? Il y a un moment que je ne m'étais plus penché sur la collection Ils ont fait l'Histoire mais le sujet même de l'un des deux nouveaux volets s'est imposé de lui même.



En effet si j'évite fort soigneusement de parler politique sur un blog dédié à la - possible- alliance entre la Bd et à la musique de film, l'époque troublée dans laquelle nous vivons, faite de scandales et autres malversations en hauts lieux, me porte à croire qu'un album qui évoque des événements qui ont eu lieu il y a un siècle de l'autre côté de l'Europe, et qui seraient presque de mise aujourd'hui quand on voit les similitudes entre les situations, est quasiment d'utilité publique.
 


En effet demandez aujourd'hui à n'importe quel jeune de moins de 20 ans s'il sait qui était Lénine, il y a fort peu de chance qu'il vous réponde par l'affirmative. Pourtant, et même si, on le sait, le bonhomme ne fut pas exempt de reproches, loin de là même, c'est en grande partie grâce à son action que le communisme a pu voir le jour dans un empire dirigé par les tsars depuis des siècles (et si une éventuelle ressemblance entre des hommes d’état  au train de vie princier dirigeant  une nation de citoyens de plus en plus précaires vous apostrophe, elle n’est peut être pas fortuite et -devrait?- vous faire réfléchir sur la possible conduite à tenir dans quelques semaines...).


Mais revenons à nos moutons: Antoine Ozanam, adepte de sujets aussi divers qu'éloignés mais avec une constante dans la qualité, s'est attelé à la difficile tâche de raconter la biographie du dirigeant soviétique en y insufflant un maximum de "vie" via la narration graphique et le trait réaliste de Rodier.

 

Connaissant la culture et l’amour du scénariste pour le médium je suis quasiment sur qu’il connaît les précédentes BD consacrées au bonhomme dont le Lénine et la  grande Révolution que Poïvet a réalisé à la fin des années 60 dans Vaillant, récit aux graphismes réalistes prenants (même si évidement désuets) mais à la partialité quelque peu appuyée ...

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

ou encore le guère plus objectif Lénine dans la collection Les Grandes Biographies en BD et son format poche.

 

Si forcément très riche en texte, l'album d'Ozanam et Rodier ne tombe pourtant que très rarement dans le récitatif de ceux cités ci desus et n'est jamais pesant.

Si j'ai moins apprécié certains passages comme l'évocation de la vie amoureuse de Lénine par exemple, le scénariste a su parfaitement montrer par exemple l'opposition entre le train de vie du révolutionnaire, adepte d'un certain confort et voyageur infatigable, et  ses convictions politiques jusqu'au-boutiste.


La révolution d'Octobre et ses suites aurait peut être gagné à être un peu plus longuement évoquée au détriment d'autres passages, tout comme l’exécution du propre frère de Lénine qui aurait été à l’origine de ses velléités révolutionnaires, mais dans l’ensemble et au vu d’un probable cahier des charges forcément restrictif, le boulot est plus qu'honorable, que ce soit sur la partie scénar comme dessin avec un trait réaliste propre et au dessus de la moyenne de ce que la collection à pu proposer jusqu’ici.

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Le volume est, comme à l’accoutumée, complété par un dossier sur Lénine, rédigé par Marie Pierre Rey spécialiste de la Russie et de son histoire.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? CANTATE D’OCTOBRE.

 

 

C'est de Qui ? S. Prokoviev

 

 

La couv'

 

Il s'est fait la Russie  /  Ils Ont Fait L'Histoire: Lénine  Vs.  October Cantata

 

Déjà entendu chez nous?  Fort souvent.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Si évidement propagandiste et grandiloquente à souhait, la Cantate pour la célébration du vingtième anniversaire de la Révolution d’octobre (oui, j’ai opté pour le titre court) est une œuvre à part dans la discographie pourtant déjà magistrale de son auteur.

 

Ecrite avec enthousiaste pour glorifier la naissance de l’Union Soviétique, de la révolution de 1917 jusqu’à la mainmise de Staline sur le pays, elle permet au compositeur de se voir allouer des  moyens plus que conséquents, cette pièce en dix mouvements comporte un ensemble aussi diversifié qu’original d’instruments : à toute une batterie de cuivres et un chœur fourni viennent s’ajouter un ensemble d’accordéons, un orchestre militaire, des harpes et des claviers et même des sirènes, un véritable canon et un mégaphone (qui clame les discours de Lénine).

 

Si la composition est contrastée et originalement variée, on regrettera son caractère un peu trop « patriotique » (même si Prokoviev –qui reviendra vite de son engouement pour la politique de Staline- ne la proposera pas finalement pour la cérémonie d’anniversaire en question) mais là, reconnaissons-le, c’est de circonstance.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 08:26

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : GERONIMO

 


C'est de qui : Matz et Jeff

 

 

La Couv':

 

Le sentier de la guerre  /  Géronimo  Vs.  The Duel

 

Déjà croisé sur le site? Oui, ensemble même.

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres.

 

 

Une planche:

 

Le sentier de la guerre  /  Géronimo  Vs.  The Duel

 

Ca donne Quoi ? Après le très original Geronimo, mémoires d’un résistant apache, sorti l’an passé chez Delcourt, c’est au tour du duo derrière, entre autre, Balles Perdues, déjà chez Rue de Sèvres, de s’intéresser à l’un des personnages les plus marquants de l’Histoire des amérindiens. Dans ce one shot sont retracées les années de lutte du chef indien, de la mort de sa famille, déclencheur de sa fureur, jusqu’aux ultimes soubresauts de sa guerre ouverte contre l’envahisseur blanc qui le conduira dans les réserves indiennes.

 

Ici l’angle choisi est très « western », l’album privilégiant clairement l’action et le spectacle via une unité du fond et de la forme assez frappante. Pas de grande réflexion psychologico historico sociale sur la condition indienne ou sur la justesse de leur combat, mais plus une suite chronologique d’évènements marquants, souvent héroïques, mis en valeur par des planches spectaculaires ou des pleines pages très travaillées.

 

Si on reprochera peut être au trait de Jef d’être parfois trop ressemblant en ce qui concerne les visages de ses protagonistes, ou de manquer de finesse, toujours sur les visages, dans les plans d’ensemble,  on reconnaîtra au duo un réel sens de la mise en scène et un savoir faire narratif dans le grand spectacle sauvage et violent.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE DUEL

 

 

C'est de Qui ? C. Eastman

 

 

La couv'

 

Le sentier de la guerre  /  Géronimo  Vs.  The Duel

 

Déjà entendu chez nous ? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ?   Eastman, violoniste depuis son plus jeune âge ayant collaboré avec des pointures dans le monde de la musique (de Beck à Bryan Adams en passant par Elton John) a, hélas, été introduit à la musique de film par Hans Zimmer avec qui il a bossé sur, entre autre, Black Hawk Down ou Pirates de s Caraïbes.

 

L’expérience lui ayant plu il a depuis monté son propre studio d’enregistrement où il compose, seul dorénavant (et c’est tant mieux) ses propres scores.

 

Sur ce western en apparence classique et qui n’évite pas certains clichés, mais avec quelques variantes appréciables, s’il fait pas mal dans l’underscoring, Eastman construit lentement sa montée en tension vers un climax attendu. Son travail avec Carter Burwell sur le remake (dispensable) d’Alamo se fait sentir ici, l’influence du compositeur attitré des frères Cohen étant évidente notamment dans l’absence de thèmes répétés (voire même distincts).

 

Grand amateur d’instruments à cordes, c’est à cette famille qu’il donne la part du lion et, si pas des plus originale, la couleur générale de la B.O est agréable.

 

On aurait fort bien plus choisir un score plus animé voire héroïque pour cette version de la vie de Géronimo mais l’ambiance de la BD étant déjà au sensationnalisme, j’ai préféré baisser l’atmosphère d’un ton.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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