23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 13:35

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : L’HOMME

 


C'est de qui : Meralli & Ulric

 

 

La Couv':

 

Homo Burlesqus  /  L'Homme  Vs. The Seven Per Cent Solution

 

 

Déjà croisé chez nous? Non

 

 

Une planche:

Homo Burlesqus  /  L'Homme  Vs. The Seven Per Cent Solution

 

Ca donne Quoi ? Le scénario de cet album à l’italienne est des plus déroutant ! Mélangeant allègrement l’absurde à la SF de seconde zone et à l’espionnage grotesque, il se présente en plus sans aucune bulle, les descriptifs étant placés, à l’ancienne (Prince Valiant Style !) en dessous des cases.

 

Le héros, si tant est que l’on puisse définir ainsi le personnage principal, qui semble tout droit sorti des Marx Brothers, est le témoin de choses aussi surprenantes que cocasses, allant d’un boucher friand d’expériences interdites à la filature par des agents pas très secrets, en passant par des tentacules lovecraftienne.

 

Le tout est traité sur le thème de l’absurde et, si le dessin minimaliste faussement old school est plutôt fun, ça tourne quand même bien vite en rond.

 

Dommage on est passé pas loin de la déclinaison à la Monty Python, peut être pour la prochaine livraison ?

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE SEVEN PER CENT SOLUTION

 

 

C'est de Qui ? J. Addison

 

 

La couv'

 

Homo Burlesqus  /  L'Homme  Vs. The Seven Per Cent Solution

 

Déjà entendu chez nous ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? Pour célébrer la rencontre entre le plus grand des détectives et le père de la psychanalyse le tout dans une ambiance victorienne bon enfant mais classe, il ne fallait pas moins qu’un compositeur de la trempe de John Addison.

 

Outre la présence prédominante du violon, instrument dont joue Sherlock Holmes, on oscille entre un romantisme chatoyant, des mélodies légères et sautillantes et un peu de valse, époque et lieu obligent.

 

Néanmoins, ce méli-mélo d’ambiances à l’unité irréprochable sait aussi se parer d’un soupçon bienvenu de  suspense qui finit de faire de la B.O de The Seven Per cent Solution une belle réussite, tout à fait écoutable en tant que telle, voire, puisque c’es de cela qu’il s’agit ici, en lisant cet album à qui elle fait beaucoup de bien !

 

 

 

 

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Une chronique de Fab

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22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 14:20

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : RAT QUEENS. QUATRE FILLES ET UN POULPE.

 

 

C'est de qui ? Sejic, Upchurch & Wiebe.

 

 

La Couv':

 

 

Heroic Tentacules  /  Rat Queens 2  Vs.  In The Name Of The King

 

Déja croisé sur le site? Oui.

 

 

C’est édité par ? Urban Comics

 

 

Une planche:

 

Heroic Tentacules  /  Rat Queens 2  Vs.  In The Name Of The King

 

Ca donne Quoi ? Pour moi, qui dit jeux de rôles, dit Fantasy ET Epouvante. Les deux principaux univers, dans lesquels j’ai passé des heures de jeu étant ado, que ce soit en tant que maître de jeu ou joueur, font d’ailleurs bon ménage, les amateurs de BD que vous êtes le savent bien.

 

Et qui dit Jdr d’épouvante dit Appel de Cthullhu, le jeu inspiré par l’œuvre de Lovecraft auquel Wiebe, le scénariste de Rat Queens, doit également s’être frotté puisqu’il nous gratifie, dans ce second volet des aventures de nos quatre héroïnes barges, de créatures géantes tentaculaires qui n’auraient pas dépareillées à Arkham.

 

Le mot d’ordre de cette suite et donc Action (avec un grand A oui) alors que Palissade semble vouée à la destruction totale sur l‘impulsion d’un bad guy revanchard. On en apprend, via des flashs blacks furtifs, un peu plus sur le passé des Rat Queens, qui, vous vous en doutez, vont remporter cet homérique combat (avec un coup de pouce des autres groupes mercenaires).

 

L’humour décalé est toujours présent, le dessin, à quatre mains sur ce volume, reste dynamique et bien adapté à son sujet (notons qu’à partir du 11 numéro il change de mains d’ailleurs). Je suis un brin plus réservé quant à certains choix de traductions qui, entre autres, risquent de mal vieillir, mais on peut aussi penser que Rat Queens, toute fun qu’elle soit, n’est pas amenée a devenir un classique, donc ce n’est pas capital.

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 


C'est quoi ? IN THE NAME OF THE KING

 


C'est de qui ?  H. Lohner

 

 

La Couv' :

 

Heroic Tentacules  /  Rat Queens 2  Vs.  In The Name Of The King

 

Déjà croisé chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Si le film a un casting d’acteurs confirmés (même si c’est plus souvent dans des seconds rôles qu’en tant que stars), son concept même – il est tiré d’un jeu vidéo – et son réalisateur – Uwe Bowl le « Ed Wood » de notre époque, le fun en moins- le vouait fatalement à l’échec.

 

Voulant surfer sur le succès de l’adaptation de Jackson de la trilogie de Tolkien, le réal’ allemand a plutôt pondu un nanar en costume friqué certes (et encore !) mais d’une pauvreté scénaristique navrante, filmé avec les pieds que les comédiens n’arrivent clairement pas à sauver du naufrage annoncé.

 

Sa B.O, truffée de morceaux de métal baveux inécoutables (procédé abandonné depuis la fin des années 90, sur un film de 2006, forcément ça fait tâche !), est complétée par le compositeur teuton Henning Lohner qui, malgré des travaux intéresants dans le domaine du minimalisme et de la musique conceptuelle semble, une fois qu’il a eu intégré l’écurie Remote Control de son comparse Hans Zimmer, avoir laissé en Allemagne toute créativité et originalité et enchaîne les scores téléphonés pour des films de seconde zone peu reluisants.

 

Ici on a donc droit à un véritable catalogue de ce que ne devrait plus être la musique de fantasy depuis disons Ladyhawke, interprété comme c’est écrit, sans inspiration voire en mode automatique.

 

Cela étant, on peut aussi prendre ça au second degré en l’écoutant avec le tome 2 de Rat Queens et là ça devient tout d’un coup une expérience fort fun, insistant sur le coté parodique du comics et ses scènes d’action de haut vol !

 

 

 

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Une chronique de Fab

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 07:15
Magique jeunesse  /  Sacha et Tomcruz  &  Le Voleur de Souhaits

 

 

Mercredi + Vacances scolaires pour encore une partie de l'hexagone: deux bonnes raisons pour une double ration d'albums jeunesse!

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : SACHA ET TOMCRUZ. 1 LES VIKINGS

 


C'est de qui : Halard & Quignon

 

 

La Couv':

 

Magique jeunesse  /  Sacha et Tomcruz  &  Le Voleur de Souhaits

 

Déjà croisé sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Une planche:

 

Magique jeunesse  /  Sacha et Tomcruz  &  Le Voleur de Souhaits

 

Ca donne Quoi ? La collection Métamorphoses, si elle penche souvent vers le gothique classe, possède aussi une poignée de titres dédiés à la jeunesse.

 

J’en veux pour preuve cette nouvelle série dont le protagoniste principal est un jeune garçon un peu à part, fils d’une antiquaire perchée dont la dernière trouvaille est une authentique épée viking. Par la faute de son chien Tomcruz, qui est allé farfouiller dans le laboratoire du défunt père de Sacha, nos deux héros vont être projetés  dans le monde des drakkars et des clans guerriers.

 

Bastien Quignon dont le trait pastel et hybride nous avait déjà maqué sur Sixteen Express et El Paso, s’adapte à merveille au style jeunesse du scénario et au concept de sa scénariste qui mélange avec réussite chronique de tous les jours, aventure fantastique et fiches « pratiques » rigolotes.

 

Atypique et rafraichissant.

 

 

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LA BD

 

 

 

C'est Quoi ? LE VOLEUR DE SOUHAITS

 

 

C'est de Qui ? Clément et Gatignol

 

 

La couv'

 

Magique jeunesse  /  Sacha et Tomcruz  &  Le Voleur de Souhaits

 

Déjà lus chez nous?  Oui pour le dessinateur.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt.

 

 

Une planche :

 

Magique jeunesse  /  Sacha et Tomcruz  &  Le Voleur de Souhaits

 

Ca donne Quoi ? C’est le nom de Bertrand Gatignol, dont j’ai adoré le travail sur les deux tomes des Ogres Dieux, qui m’a fait m’intéresser à cet album jeunesse et je dois dire que, si moins « spectaculaire » que sur la série parue chez Métamorphoses, le style graphique de l’artiste est toujours aussi avenant.

 

Il illustre ici une fable sur un jeune garçon qui a  un hobby bien singulier puisqu’il attrape et collectionne …les souhaits !

 

Ceux des autres pour être précis ; à chaque fois que quelqu’un éternue, Félix lance un « A mes souhaits » qui lui permet d’enfermer les vœux des gens dans des récipients de verre. Pourtant un jour il croise la route de l’énigmatique Calliope sur qui son don ne marche pas : la jeune fille ne souhaite rien… ce qui renvoie Félix à sa propre absence de souhait. Les deux enfants ne vont alors plus se quitter (mais où sont donc leurs parents respectifs d’ailleurs ?) afin de découvrir ce qu’ils souhaitent réellement. 

 

Essentiellement récitatif, les bulles étant même parfois remplacées par des images, Le Voleur de Souhaits est un récit poétique et touchant qui, de par ses qualités graphiques et son sujet original, plaira à un large public.

 

 

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Deux chroniques de Fab

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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 07:00

 

 

 

Après Olivier Rameau le mois dernier, Gen revient sur une série jeunesse (de saison en plus!) des plus emblématique avec une chronique de fond dont voici la première partie:

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : LES SCHTROUMPFS.  1: Avant 1980.

 

 

C'est de qui ? Peyo avec parfois l'intervention de Yvan Delporte ou Gos pour les scénarios ou les dessins.

 

 

Une Couv':

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

Déjà croisé sur le site? non.

 

 

 

Une planche:

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

Ca donne Quoi ?

Loin de moi, l'idée de faire une thèse sur les schtroumpfs (d'autres l'ont fait), mais juste de rappeler que la série n'est pas aussi naïve ou gentillette que certains le pensent.

 

Je ne vais pas citer tous les albums mais plutôt reprendre les histoires que je préfère (pour leur scénario ou pour leurs graphismes) dans leur ordre de création sur la base de l'article de wikipédia.

 

La Flute à 6 trous (devenu La flute à 6 schtroumpfs en album) - 1958 :

 

Dans cette histoire, ils apparaissaient comme les fabricants d'une flute à 6 trous, au lieu de 7, qui avait le pouvoir d'obliger les personnes l'écoutant à danser jusqu'à l'évanouissement. Elle était tombée entre les mains d'un malandrin et il avait fallu en refaire une 2e pour combattre à armes égales.

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

On ne peut pas dire que les schtroumpfs étaient économes (ni écolos) dans cet album puisqu'ils coupent un énorme arbre pour faire une flute juste avec son cœur!

 

Leurs bonnets étaient encore proches de ceux des lutins, mais ils parlaient déjà schtroumpf.

 

 

Les schtroumpfs noirs – 1959

 

Dans la 1e aventure des schtroumpfs, ils sont confrontés à une terrible épidémie due à la mouche Bzzz. Suite à la piqure ou la morsure d'un ami contaminé, ils deviennent noirs et ne savent plus dire autre chose que "Gnap"… Mais tout finira bien grâce à l'explosion du laboratoire. 

 

L'aspect physique des schtroumpfs est celui que nous connaissons encore. Mais ils ne sont pas encore nommés d'après leurs traits de caractères.

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

Si seulement, il existait des remèdes aussi efficaces que le pollen de tubéreuse contre les épidémies surgissant çà et là de par le monde!

 

 

Le voleur de schtroumpfs – 1959

 

Impossible de passer à côté de cette histoire où apparaissent les 2 ennemis récurrents des schtroumpfs : le sorcier Gargamel et son chat Azraël. Le premier veut dissoudre un schtroumpf pour créer la pierre philosophale servant à transformer les métaux en or. Le second a des visées gastronomiques sur ces petits êtres sans défense. Cela se conclura par la 1e grande défaite du sorcier grâce à une belle action commune des schtroumpfs.

 

Notons tout de même que Gargamel est un sacrément bon sorcier qui sait faire des philtres et potions très efficaces… quand ils ne sont pas transvasés dans un autre flacon!

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

Comme cela se passe dans beaucoup d'histoires des schtroumpfs, c'est en s'unissant qu'ils arrivent à combattre leur ennemi ou à surmonter une catastrophe plus ou moins naturelle. Gargamel et Azraël ont déjà leurs graphismes bien définis : l'un avec sa robe noire rapiécée d'un morceau blanc et l'autre avec son oreille déchirée.

 

 

L'œuf et les schtroumpfs – 1960

 

Pour faire un gâteau de fête, le grand schtroumpf a besoin d'un œuf. Mais ses 2 envoyés vont ramener un œuf trouvé dans la forêt qui s'avère être magique. En le touchant avec un objet, il résout le vœu de celui qui a frappé. Et voilà que les schtroumpfs demandent tout et n'importe quoi jusqu'à ce que le grand schtroumpf souhaite que tout redevienne comme avant… et qu'un poussin sorte de l'œuf!

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

Le lecteur a une drôle de surprise à la lecture de cette histoire qui nous fait découvrir les schtroumpfs sous un jour très humain : avides, jaloux, impatients et même méchants entre eux. Où est la belle harmonie qui règne généralement dans le village?

 

Je pense que c'est une variation voulue par Peyo du conte recueilli par les frères Grimm "Les trois souhaits". C'est la transformation en saucisse du 1e schtroumpf qui m'y fait penser puisque le 1e vœu du bucheron est d'avoir une saucisse, ensuite collée au nez de sa femme en 2e vœu (involontaire) avant que le 3e vœu remette tout en ordre.

 

 

Le Schtroumpfissime – 1964

 

Le grand schtroumpf parti chercher de l'euphorbe, les schtroumpfs s'élisent un chef. Au début chacun vote pour lui-même et il est décidé de laisser passer une nuit avant le vote. Un schtroumpf découvre par hasard  qu'il peut acheter les votes des autres soit an promettant des lois contre les raseurs ou pour un gâteau journalier ou le travail seulement si on veut bien, soit en les flattant, soit en proposant des postes ministériels. Une fois élu, il va s'habiller en doré et demander à être appelé "schtroumpfissime".

Les autres croient à une blague, mais une équipe de gardes est créée et les schtroumpfs vont connaître le travail forcé pour construire un palais. Après l'arrestation du schtroumpf farceur, une révolte est balayée par la garde et un groupe d'insoumis se forme. L'affrontement est inévitable et la bagarre est générale quand le grand schtroumpf revient et calme les esprits avec cette phrase terrible : "Vous vous êtes conduits comme des humains!".

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

C'est mon histoire préférée. Elle fait partie de celles où Peyo et Delporte se moquent gentiment de nos travers humains. Cela commence avec la facilité avec laquelle on se laisse séduire par un beau parleur et que l'on est prêt à le croire sur sa bonne mine. Puis cela continue avec le dévoiement d'une fonction élective en dictature. Et cela se finit avec une guerre civile.

 

Le pouvoir peut pourrir ceux qui en ont plus ou moins : depuis le délégué de classe qui oublie qu'il doit représenter tous les élèves et pas ses intérêts personnels aux élus des états démocratiques (enfin pas trop s'il y a abus de pouvoir) en passant par les représentants du personnel en entreprise qui prennent des décisions sans demander l'avis de leurs collègues.

 

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

Au dessin, Peyo s'est sans doute bien amusé en faisant évoluer le bonnet du schtroumpfissime en y collant une couronne, puis en le transformant en casque de guerre avec un beau cimier rouge. Au scénario, Delporte s'est amusé à placer quelques phrases assassines du genre : "Il suffit de leur faire des promesses!" ou "Dites-moi vous!"… Il faut lire en entier le discours de veille de vote en remplaçant les "schtroumpf" par des mots habituels du discours politique; je vous garantis qu'il est impossible de ne pas rire ou au moins sourire. Comme au "Schtroumpf" tonitruant répondu à la demande de reddition du dernier carré, d'ailleurs.

 

 

 

La Schtroumpfette – 1966

 

Tout commence par un nouveau sortilège réalisé par Gargamel : la création d'une schtroumfette pour semer la zizanie dans le village schtroumpf. Il ne lésine pas sur les ingrédients : perles pour les dents, saphirs pour les yeux et soie pour la chevelure. Mais sa création ne va pas vraiment séduire les schtroumpfs.

 

Par pitié pour elle, le grand schtroumpf va corriger son physique et en fait une vraie beauté fatale. Tous sont sous son charme et obéissent à ses moindres désirs jusqu'à provoquer une catastrophe. S'en suit un procès dont elle sort acquittée. Mais, ayant compris qu'elle est nocive pour les schtroumpfs, elle décide de s'éloigner du village. Les schtroumpfs se vengeront en créant une humaine (pas très belle) qu'ils envoient à Gargamel.

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

Le bain magique à réaliser pour doter une statuette d'une nature féminine est un florilège de tous les défauts attribués par les misogynes aux femmes : coquetterie, hypocrisie, inconscience, perfidie, prodigalité… Mais Delporte et Peyo ont mis une note de bas de page pour engager la seule responsabilité de l'auteur du grimoire!

 

Je pense qu'ils ont choisi aussi de se moquer gentiment de la propension des hommes à se laisser subjuguer par la beauté au point d'oublier la personnalité et l'esprit.

 

Pour le moment, la schtroumpfette vit hors du village mais elle s'y installera dans le futur. Elle évoluera aussi côté caractère mais elle gardera son côté naïf.   

 

 

 

Pièges à schtroumpfs – 1968

 

Ce n'est peut-être pas leur histoire la plus connue mais je l'aime bien car elle montre encore une fois que Gargamel n'est pas stupide et qu'il est un sorcier efficace à défaut d'être gentil. Pour capturer tous les schtroumpfs, il commence par poser des pièges adaptés à leurs personnalités : fleur soporifique pour le coquet, cadeau coup-de-poing pour le farceur, livre de morale pour celui à lunettes ou gâteau collant pour le gourmand. Puis un grand filet d'oiseleur pour les autres venus à la rescousse des prisonniers… dont le grand schtroumpf arrive à se dégager. Gargamel perdra bien sûr, mais, cette fois-ci, c'est son attrait pour l'or qui va le perdre.

 

Séquence Nostalgie : Les schtroumpfs (partie 1)

 

J'avoue avoir un intérêt pour les méchants des histoires car un héros n'est rien s'il n'a pas un bon adversaire. Considérer Gargamel comme un crétin serait être injuste à l'égard des schtroumpfs souvent héroïques face à lui et devant rivaliser d'ingéniosité. D'accord c'est un perdant, mais ses pièges sont souvent ingénieux. Que voulez-vous qu'il fasse seul contre 100?

 

 

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Une chronique de Gen

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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 07:35

 

 

C'est les vacances scolaires pour une partie de l'Hexagone, voici une BD qui devrait plaire aux jeunes ...et leurs parents!

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : IMBATTABLE

 


C'est de qui : Jousselin

 

 

La Couv':

 

In Casable  /  Imbattable  Vs.  Pixar Short Films

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

Une planche:

 

In Casable  /  Imbattable  Vs.  Pixar Short Films

 

Ca donne Quoi ? Vous savez que j’affectionne tout particulièrement les BD qui expérimentent sur le médium, et ce depuis longtemps.

 

Des planches/cases  en mouvement du génie méconnu Gianni De Lucca 

 

In Casable  /  Imbattable  Vs.  Pixar Short Films

 

aux expérimentations formelles vertigineuses d’un Marc Antoine Mathieu, je reste persuadé que la BD est propice à l’explosion de ses codes.

 

In Casable  /  Imbattable  Vs.  Pixar Short Films

 

Pascal Jousselin l’a bien compris et propose avec Imbattable une réjouissante variation loufoque de super-héros où son personnage se déplace dans l’espace et le temps au sein même des cases des planches pour défaire les bad guys, ramener pain à sa mémé, récupérer un chat dans un arbre ou empêcher qu’on installe une affiche multimédia hideuse au milieu du jeu de pétanque du village (pas de tout repos la vie de super héros hein !).

 

La plupart des historiettes, dessinées dans un style humoristique/jeunesse très agréable,  fonctionnent sur le système une planche/une historiette même si deux ou trois récits sont décliné sur plusieurs pages. Tout d’abord paru dans le magazine  Spirou, il est évident que le format se savoure plus à petites doses qu’en un album lu d’une traite mais certains gags sont tout bonnement excellents et je me suis surpris à avoir la banane à la lecture  de certains.

 

Je terminerais sur une précision ; si l’album peut sembler directement destiné à un jeune public, je suis persuadé que les adultes l’apprécieront plus du fait de la lecture à plusieurs niveaux (au sens propre) que les plus jeunes auront peut être du mal à concevoir (expérience tentée sur ma fille de 8 ans).

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? PIXAR. LES COURTS METRAGES

 

 

C'est de Qui ? Divers

 

 

La couv'

 

In Casable  /  Imbattable  Vs.  Pixar Short Films

 

Déjà entendu chez nous?  Certains oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? La musique est primordiale dans le dessin animé, de tout temps et quel que soit le format. Néanmoins l’approche est radicalement différente qu’il s’agisse d’un long métrage ou d’un court.

 

Le long nécessite souvent une à plusieurs thématiques et une unité –sans parler des incontournables chansons- voire un éventuel merchandising de CD à coté. Pour le court, paradoxalement, la création est plus libre et souvent plus ardue.

 

Dans le cas  d’œuvres muettes c’est encore plus flagrant. Nous avons croisé chez nous des dessins animés de beaucoup d’époques différentes, que ce soient les Merry Melodies de Disney, les Hanna Barbera ou encore les œuvres plus récentes et subversives de chaines comme Adult Swim, chaque fois leurs B.O se sont révélées parfaites pour l’usage étrange que l’on en fait chez nous.

 

Les courts métrages de chez Pixar, filiale 3D de Disney, sont une mine d’or coté musiques d’accompagnement, la première compil’, retenue ici et essentiellement composée de B.O d’œuvres du début des années 2000, propose des ambiances variées dans des styles souvent fort éloignés où les compositeurs (Giachinno entre autres) se font plaisir : exemple ultime avec ce court ci, un régal musical (et, accessoirement, excellent avec les courtes aventures du super héros passeur de cases !).

 

 

 

 

 

 

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Une chronique de Fab

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