10 octobre 2019 4 10 /10 /octobre /2019 13:08

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? BEAUTE NOIRE ET LE GROUPE PROSPERO

 

 

C'est de qui ? Simsolo, Balez & Nicloux

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Simsolo et Balez

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Le groupe Prospero a fort à faire en cette fin de XIX° siècle, alors que l’antisémitisme galopant est en train de se répandre telle une peste à travers l’Europe voir même au delà de la méditerranée.

 

Et leurs ennemis, les agents du groupe Teufel, ramassis de racistes assassins prêts à tout pour arriver à leurs fins, n’épargnent pas leur peine pour entretenir la haine.

 

Simsolo avait déjà prouvé, sur l’excellent Docteur Radar, qu’il était plus qu’à l’aise avec le suspense feuilletonnant comme il s’en faisait beaucoup au début du siècle dernier. Avec Beauté Noire il transforme l’essai en plaçant son intrigue dans un climat historico-politique aussi riche que tendu avec toute une galerie de personnages bien campés (quoique parfois un peu nombreux).

 

Balez, responsable de la partie graphique du premier tome, assez loin de ce sur quoi on l’avait croisé chez nous, est rejoint sur le second par Philipe Nicloux.

Les styles des deux artistes, si moins frappants que celui de Bézian sur le Docteur Radar cité ci dessus, n’en restent pas moins fort originaux avec ce mélange de cartoony et de semi réalisme coloré à la fois old school et surprenant.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : LE VICOMTE REGLE SES COMPTES.

 

 

C'est de qui ? Garaventz

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Autre création de l'auteur d'OSS 117, le Vicomte n'aura pas le succès de son illustre prédécesseur et ne fera qu'une brève apparition peu concluante sur grand écran.

 

Georges Garaventz connu au départ pour les tubes écrits pour les artistes en vogue à l'époque (Aznavour, Johnny, Eddy), se lance dans la musique de film sans être trop regardant sur les réalisateurs pour qui il écrit puisqu’il passe sans sourciller de Verneuil à ...Max Pécas.

 

Ici son sens de la mélodie catchy associé à un jazz groovy très sixties fait des miracles, une sorte de Lalo Schifrin débridé qui allie noirceur et légèreté avec classe.

 

Si certains thèmes sont peut être un peu trop fun pour le Groupe Prospero, le reste de la galette est plutôt raccord.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 08:36

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : INFINTY 8. L’EVANGILE SELON EMMA.

 


C'est de qui : Vehlmann, Trondheim & Balez.

 

 

La Couv':

 

(In)fini de rire?  /  Infinty 8. L'Evangile selon Emma  Vs.  Yor

 

Déjà croisé sur le site? Oui pour les deux scénaristes.

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres.

 

 

Une planche:

 

(In)fini de rire?  /  Infinty 8. L'Evangile selon Emma  Vs.  Yor

 

Ca donne Quoi ? Dans ce nouveau tome on suit donc une nouvelle héroïne, l’Emma du titre, qui, après s’être débarrassé du commandement du vaisseau mère, va partir dans la nécropole flottante (fil rouge de la série jusqu’à présent) avec une poignée de passagers ayant chacun l’objectif d’y récupérer quelque chose. Les intérêts personnels vont rapidement prendre le dessus et faire éclater (littéralement !) le petit groupe, obligeant notre Emma a essayer de réparer les pots cassés.

 

Troisième fournée de la série concept Infinty 8 (qui comportera donc…8 tomes, oui, bien vu), l’Evangile selon Emma, marque un changement notable à mon sens avec les précédents (surtout avec le premier), à savoir que l’on entre vraiment dans le registre hommage à une certaine SF de série B et moins dans l’aspect « Donjon dans l’Espace » que j’avais pu trouver auparavant.

 

L’humour est certes encore présent de ci de là mais n’est plus la dominante. L’arrivée de Fabien Vehlmann au sein de l’écurie Infinity 8 explique peut être cela, pas que l’auteur de Green Manor n’aime pas la déconne mais, on l’a vu sur des choses comme Satanie, Des lendemains sans nuages ou encore Jolie Ténèbres, il peut et sait aussi proposer des scénarios fouillés et aux parts sombres évidentes.

 

Ici le thème religieux entre en jeu, de façon intéressante, entremêlé aux clins d’œil à quelques classiques du genre, que ce soit dans le look des robots (on pense notamment au Trou Noir de chez Disney) ou leur comportement (2001, HAL version basique).

 

Finissons en évoquant (tout de même !) la partie dessin et colo, si je suis moins fan du style de Balez que de ceux de ses prédécesseurs, il faut reconnaître que le coté graphique reste néanmoins dans cet esprit faussement suranné assumé qui donne son identité à la série pour l’instant.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? YOR THE HUNTER FROM THE FUTURE.

 

 

C'est de Qui ? J. Scott (mais pas que)

 

 

La couv'

 

(In)fini de rire?  /  Infinty 8. L'Evangile selon Emma  Vs.  Yor

 

Déjà entendu chez nous ? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Après des débuts remarqués dans le jazz et comme musicos de studio (il a entre autre bossé avec les Fab Four) des collaborations avec  Mancini et John Barry orientent John Scott vers la musique pour grand écran où il va écrire pas loin d’une centaine de B.O.

 

Parmi quelques perles, on trouve dans sa discographie des choses plus confidentielles, mais toujours intéressantes, comme notre perle du jour (hum !)

C’est le cas de  l’adaptation internationale de ce comics sud-américain qui a vu le jour -le film- via  la volonté des studios de surfer sur le succès du Conan de MiIllius sorti l’année précédente. Si Yor pioche allègrement dans ce dernier tout en lorgnant vers Star Wars, il est à des années lumières (c’est le cas de le dire) de ses imposants modèles.

 

Coté B.O là aussi on frôle des sommets de ridicule. La faute n’en revient pas à Scott, loin de là, qui a composé une musique symphonique de haut vol pleine d’allant, flirtant avec les canons du genre (Williams en tête, mais pas que) et où cuivres sont à la fête, bien secondés par des cordes parfois un brin trop enthousiastes (on dirait presque du Disney sur certains passages, c’est dire !), le tout étant bien amusant avec le troisième volet d’Infinty 8. La production étant au départ plus qu’enthousiaste sur l’éventuel réception du public, les frères  De Angelis sont commissionnés pour rajouter du matériau.

 

Fort mauvaise idée puisque les deux transalpins vont s’en donner à cœur joie dans le registre électronique embarrassant, saupoudré d’arrangements pop malvenus.

 

Inutile de dire que le résultat final, mélange hasardeux des deux B.O tronquées et mixées à qui mieux-mieux, n’arrangera en rien un  long métrage déjà voué à l’échec.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 09:00

 

 

 

LA BD:

 


C'est quoi : L’HOMME QUI NE DISAIT JAMAIS NON

 


C'est de qui : O. Balez & D. Tronchet

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui pour Tronchet

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Après ses témoignages bédéphiliques sud américains (déjà chez Futuro ou Casterman), Tronchet semble être passé à autre chose et revient en simple scénariste avec une comédie multi-genres où une hôtesse de l’air aventureuse prend sous son aile passager d’avion devenu complètement amnésique. Au fil de l’intrigue, notre enquêtrice motivée (il faut préciser que la demoiselle veut devenir « profileuse ») va tomber de Charybde en Scylla avec son « sujet » qui, de situation amoureuse compliquée en suspicion de meurtre, lui réserve bien des surprises.

Un scénario fun, qui n’est pas sans faire penser à certaines comédies policières du grand écran (le titre est déjà un joli clin d'oeil à Hitchcock), dans un style graphique coloré et cartoony sympathique (bonne initiative d’avoir laissé les crayons à Balez). Humour psychologie et suspense font bon ménage même si l’ensemble reste assez léger pour être prenant sans être prise de tête, on se serait peut être passé du passage à Quito (rayez ce que j’ai dit en introduction de cette chronique) mais ne boudons pas notre plaisir, le mélange des genres fonctionnant pas mal du tout sur ce one-shot.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? JO

 

 

C'est de Qui ? Raymond Lefevre

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu dans le coin?  Non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Être de la génération X quand on est né en France c’est, entre autre, avoir eu droit à des dizaines de rediffusions des films avec Louis De Funès des années durant ! Ainsi j’ai du voir une bonne dizaine de fois Jo, comédie policière en huis clos assez fine (et entretien depuis une fascination pour les kiosques de jardin, ce qui connaissent le film comprendront).

Comme il avait singé la musique du Pont de la Rivière Kwai pour le Gendarme à St Tropez (autre chef d’œuvre impérissable avec De Funès matraqué sur les chaines nationales à une époque, les deux artistes collaboreront sur une petite dizaine de films en tout)), Lefèvre, pianiste émérite jazzman, compositeur, arrangeur pour le petit écran et j’en passe, adresse un clin d’œil appuyé aux thèmes des polars américains des années 60 avec la B.O de Jo.

Cuivres tonitruants à la John Barry, lignes de basse et de guitare groovy et cordes virevoltantes, l’hommage est « bondesque » en diable et d’autant plus décalé sur une comédie policière française…ou un one shot de BD comme cet Homme qui ne disait Jamais Non.

Pour l’anecdote musicale, Alexandre Astier, en fan inconditionnel de De Funès, a repris le thème de Jo dans son sixième livre de Kaamelott.

 

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Une chronique de Fab

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