8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 06:57

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : L'ADOPTION TOME 2

 

 

C'est de qui ? Zidrou (scénario) & Arno Monin (dessins & couleurs)

 

 

La Couv':

 

Rêves (et réalités!) andin(e)s  /   L'adoption 2 Vs.  El condor pasa

 

Déjà croisé sur le site? oui, ensemble sur le précédent.

 

 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Une planche:

 

Rêves (et réalités!) andin(e)s  /   L'adoption 2 Vs.  El condor pasa

 

Ca donne Quoi ? Gabriel, le vieux ronchon du 1e tome  est parti au Pérou pour retrouver "sa" Quinaya. Mais 1an et demi ont passés et Quinaya a retrouvé sa famille dont son "achachi" péruvien. Gabriel doit tourner la page, mais il est coincé à Lima car tous les vols de retour sont pleins. Une rencontre avec Marco, un belge à la recherche du corps de sa fille disparue dans le tremblement de terre (voir 1e tome), le décide à faire un peu de tourisme… et à comprendre qu'il a un fils à aller voir en prison.

 

On peut évoluer à tout âge semble être la leçon de ce 2e tome. Gabriel et Marco vont l'apprendre en douceur. Zidrou a évité le piège du 2e tome larmoyant en restant dans une suite plausible… avec quand même quelques petites émotions pour le lecteur.

 

Arno Monin est resté cohérent côté dessins et colorisation dans ce diptyque soigné.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? EL CONDOR PASA

 

 

C'est de Qui  Daniel Alomía Robles

 

 

La couv'

 

Rêves (et réalités!) andin(e)s  /   L'adoption 2 Vs.  El condor pasa

 

Déjà entendu chez nous?  non

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Ma génération a connu ce morceau via la chanson de Simon et Garfunkel, puis par Gheorghe Zamfir.

 

Mais il est beaucoup plus ancien puisqu'il a été écrit en 1913 comme une partie d'une zarzuela (opérette chantée en espagnol). Si l'on en croit le net, 300 textes ont été écrits sur cette musique et 4000 interprètes les ont chantés…

 

Daniel Robles s'est inspiré du folklore andin pour écrire ce morceau qui a été mis au Patrimoine Nationale Péruvien.

 

Indispensable pour accompagner les errances de Gabriel au Pérou!

 

 

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Une chronique de Gen

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2 août 2017 3 02 /08 /août /2017 09:05

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : MOTOR GIRL.

 

 

C'est de qui ? T. Moore

 

 

Une Couv':

 

Une fille plus qu'étrange  /  Motor Girl  Vs.  Stranger Things

 

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui

 

 

 

Une planche:

 

 

Une fille plus qu'étrange  /  Motor Girl  Vs.  Stranger Things

 

 

 

Ca donne Quoi ? Samantha a un gorille parlant en guise d'ami imaginaire, rencontre des extraterrestres qu'elle est la seule à voir (du moins au départ) et s'entête à croupir dans une casse au beau milieu du désert.

D'un autre côté, avoir été faite prisonnière pendant un an durant la guerre en Irak, ça laisse des séquelles et excuse pas mal de choses n'est ce pas?! Alors quand une bande de scientifiques militaires pas très bien intentionnés tente de l'intimider afin de la déloger de son lopin de sable, ils vont trouver à qui parler.


A la manière de son homologues Ted Naifeh, papa de Courtney Crumrin  ou de Princesse Ugh, Terry Moore semble définitivement abonné aux héroïnes fortes et décalées. Après SIP, Écho ou encore Rachel Rising, il revient avec une série atypique où l'humour et le fantastique côtoient sans cesse le drame.


S'il est trop tôt pour dire si Motor Girl sera à la hauteur de ses très bons prédécesseurs, et qu’il faut reconnaître que la série débute sous de bons auspices, l’alternance entre les passages complètement loufoques (les apparitions des extra-terrestres) et ceux assez dramatiques des souvenirs traumatisants de la captivité de l’héroïne laissent présager qu’elle risque de souffrir encore plus du déséquilibre narratif qui a empêché Rachel Rising d’être excellente.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? STRANGER THINGS

 

 

C'est de Qui ?  Dixon & Stein

 

 

La couv' 

 

 

Une fille plus qu'étrange  /  Motor Girl  Vs.  Stranger Things

 

 

 

Déjà entendu chez nous? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si Stranger Things a, comme pas mal de séries Netflix, crée une certaine « hype », plus ou moins justifiée, on reconnaîtra quand même qu’abondance de biens peut nuire et qu’à trop chercher à citer ses sources, vampirisant le cinéma des années 80 que la série évoque à tout va, elle en devient parfois vaine.

 

Heureusement  le duo de compositeur de la B.O a eu la bonne idée de ne pas (trop) tomber dans cette nostalgie un rien lourdingue et, si ils utilisent bien des instruments d’époque (oui, des synthétiseurs, oui! des boites à rythmes !! horreur !) s’en servent plutôt à bon escient, évitant l’écueil des effets à répétition et des gimmicks facile.

 

Toute la première partie de la galette d’ailleurs tend plus vers  la musique ambiant du début des années 90 que vers les B.O de la décennie précédente et c’est un contrepoint intéressant à l’atmosphère plus que mélangée des premiers épisodes de Motor Girl.

 

Les pistes plus descriptives, où le suspense et l’action sont à l’honneur, trouvent également leur place plus avant dans l’histoire et pourront peut être même aller sur la suite ; si suite il y a… et si j’en suis !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

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30 juillet 2017 7 30 /07 /juillet /2017 15:00

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : SPACE GANGSTERS 2

 


C'est de qui : J. Motteler

 

 

La Couv':

 

Girls just want to have fun (in Space)  /  Space Gangsters 2  Vs.  Metalstorm

 

 

Déjà croisé sur B.O BD? Oui, sur le précédent entre autre.

 

 

Une planche:

 

Girls just want to have fun (in Space)  /  Space Gangsters 2  Vs.  Metalstorm

 

Ca donne Quoi ? On retrouve nos deux sœurs ennemies en pleine mission de vol de toile de maître dans un vaisseau un brin pourri qui, pas de chance, va être pris d’assaut par des pirates. Ces derniers sont à la recherche d’un objet des plus saugrenus  qui intéresse aussi Pénélope mais également une espèce de tueuse des plus dangereuses.

 

Une immense partie de chat et de souris mortelle commence alors pour tout ce petit monde, qui pour repartir avec son butin qui pour sauver ses fesses.

 

Bien plus axée sur l’action à 200 à l’heure que le tome précédent, on reprochera peut être à cette fin de Plaisir Aquatique, outre un « but » qui semble futile jusqu’à la toute fin de l’aventure, de se lire (trop) vite et de ne sembler être qu’une grosse introduction à une saga plus ambitieuse qui, succès du diptyque éventuel aidant, se développera dans l’avenir.

 

Néanmoins le dessin reste aussi frais que dynamique et l’ambiance de l’histoire est agréable, donc ce n’est pas une vraie déception.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? METALSTORM

 

 

C'est de Qui ? R. Band

 

 

La couv'

 

 

Girls just want to have fun (in Space)  /  Space Gangsters 2  Vs.  Metalstorm

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Richard Band (non, pas de jeux de mots faciles s’il vous plait !) ne restera pas dans les annales (non plus!!) de l’histoire de la bande originale de films principalement parce qu’il a eu la malchance d’œuvrer essentiellement durant les années 80, décennie friande de synthétiseurs dégoulinants absolument inécoutables aujourd’hui.

 

C’est d’autant plus dommage que, sur les quelques longs métrages où il a eu l’occasion d’écrire pour des instruments plus classiques (quartet de cordes et même ensemble jazz selon les projets), ses thèmes travaillés, où les codes du genre sont toujours mâtinés d’un humour musical original, sont des réussites.

 

S’il a beaucoup écrit pour le cinéma d’épouvante ses incursions dans les autres domaines font –presque- regretter qu’il n’en n’ait pas plus fait.

 

Metalstorm , western post-apocalyptique  aux vagues accents de Mad Max ou Star Wars, est un de ces ovnis où l’improbabilité du scénario n’a d’égale que l’amateurisme du jeu de ses acteurs où la pauvreté de ses effets spéciaux. Réalisé par le propre frère de Band, le film a évidemment connu le flop retentissant auquel il était destiné mais, comme dans énormément de cas (et tant mieux), la bande originale vaut mieux que le film est n’a pas subi son sort, à savoir les limbes de l’oubli, puisqu’il existe une version en CD qui lui rend bien hommage.

 

Coté thématiques, l’héroïsme est de rigueur, l’action est le mot d’ordre,  mais beaucoup de pistes penchent vers le sombre, à grands renforts de cuivres jouant dans des registres graves. Sans faire dans la folle originalité, la partition de Band est des plus divertissantes.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 10:49

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : L’HOMME QUI N’AIMAIT PAS LES ARMES A FEU. LA LOI DU PLUS FORT

 

 

C'est de qui ? Lupano & Salomone

 

 

La Couv':

 

 

L'Homme qui aimait les bonnes BD  /  L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu  4  Vs.  Bonanza

 

 

 

Déja croisé chez nous? Oui, ensemble sur le tome précédent.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

 

Une planche:

 

L'Homme qui aimait les bonnes BD  /  L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu  4  Vs.  Bonanza

 

 

Ca donne Quoi ? Tout notre petit monde est réuni à Washington, en plein débat sur la réévaluation des terres indiennes. Margot est en cavale, pistée à son insu par un Knut assoiffé de revanche, Byron se retrouve sans rien mais a la lumineuse idée de renouer avec son ancien partenaire et ami tandis que notre quatuor d’idéalistes, en possession des lettres de Madison, veut faire pression sur le Congrès.

 

La course (poursuite) pour tirer profit des documents sur la législation sur les armes à feu s’achève enfin dans ce quatrième tome; si tout un chacun est prêt à tout ou presque pour arriver à ses fins, cette conclusion va s’avérer riche en rebondissements et certains de nos protagonistes, Byron en tête, vont y laisser des plumes, victimes de leur propre soif de réussite.

 

Entre humour et cynisme L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu se termine en beauté et son ton doux amer la classe dans les réussites du genre de son scénariste, au coté de Communardes ou Le Singe de Hartlepool.

Comme souvent, il a su bien s’entourer coté dessin, le trait semi réaliste pétillant et détaillé de Paul Salomone étant un des atouts majeurs de la série.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? BONANZA

 

 

C'est de Qui ? D. Rose

 

 

La couv' 

 

 

L'Homme qui aimait les bonnes BD  /  L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu  4  Vs.  Bonanza

 

Déjà entendu sur B.O BD? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Un de mes premiers souvenirs de western, probable pierre angulaire de ma passion pour le genre, est très certainement la diffusion sur Antenne 2 (aujourd’hui France 2) de la série TV Bonanza, où la famille Cartwright, au milieu du Nevada, défendait son petit carré de tranquillité vachère.

 

C’est le compositeur attitré du studio de l’époque, David Rose, qui, entre autre chose, écrivit les illustrations musicales de plus d’une soixantaine d’épisodes. Rompu à la musique de « remplissage », et à la diversité des genres, s’il livre bien une poignée de thèmes aux accents westerns très réussis, le reste de la galette, réinterprété ici par un grand orchestre, fait plus passe partout coté genre.

 

Néanmoins l’ambiance générale reste bon enfant et l’humour et la légèreté sont les ambiances prédominantes ce qui, le coté désuet en prime, en fait une B.O que je ne saurais trop vous recommander pour ce dernier volet de L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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16 juillet 2017 7 16 /07 /juillet /2017 10:48

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : LES AILES DU SINGE 2. HOLLYWOODLAND.

 

 

 

C'est de qui ? E. Willem

 

 

La Couv':

 

Ce n'est pas au vieux singe...  /  Les Ailes du Singe 2  Vs.  The Big Heat

 

 

Déjà lu chez nous? Oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Paquet.

 

 

 

Une planche:

 

 

Ce n'est pas au vieux singe...  /  Les Ailes du Singe 2  Vs.  The Big Heat

 

 

Ca donne Quoi ? En mise au vert après ses exploits new-yorkais et ses déboires avec la justice en général et Howard Hugues en particulier, notre simiesque héros met son talent de pilote émérite au service de l’usine à rêve, sur les collines d’Hollywood.

 

Néanmoins son récent bain dans l’Hudson avec le Z-03 semble avoir conféré à Harry d’étranges facultés qui vont lui être bien utiles quand il va se retrouver au beau milieu d’une tentative d’assassinat sur le président Roosevelt en personne.

 

Entre starlette fatale, acteurs et réalisateurs  célèbres, tueurs sans pitié, scènes de tournage épiques et autres querelles d’amoureux, le monde du cinéma  sous la Prohibition est loin d’être de tout repos !

 

A la manière d’un bon vieux film noir, mâtiné d’humour et d’aventure, Etienne Wilem confirme avec ce second volet des Ailes du Singe à la fois tout le potentiel de sa nouvelle série et l’étendue de son talent de conteur et d’illustrateur.

 

Un des coups de cœur de la rédaction et une des lectures incontournables de cet été.

 

 

 

 

 

LA B.O:

 

 

 

 

 

C'est quoi : REGLEMENT DE COMPTES

 

 

C'est de qui ? H. Vars

 

 

La Couv':

 

 

Ce n'est pas au vieux singe...  /  Les Ailes du Singe 2  Vs.  The Big Heat

 

 

Déjà croisé chez nous? Certains oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si je préfère largement la période européenne du cinéma de Fritz Lang à ses réalisations Outre Atlantique, force est de reconnaître que certains des films réalisés après son exil forcé sont de petits joyaux du genre.

 

The Big Eat est un modèle de film noir, une histoire de corruption sordide et tragique au scénar violent et dur, prenant le spectateur aux tripes, dans lequel Lang mélange habilement les codes incontournables à des techniques récupérées de sa période expressionniste pour un résultat enthousiasmant.

 

Coté B.O bizarrement, si la musique du film est très réussie, il s’avère que bon nombre des pistes sont dues à des compositeurs attitrés au studio de l’époque, via du matériel de « stock » destiné à être utilisé quand l’occasion se fait sentir.

 

Ainsi on croise Henri Vars pour le thème principal et ses dérivés mais aussi Daniele Amfitheatrof et Arthur Morton (aussi entendus dans ses pages à l’occasion) pour la partie illustration musicale.

Si plutôt bien utilisée, l’ensemble de la musique manque tout de même un peu d’unité, forcément, et je reste assez dubitatif quant au fait que Lang n’ait pas porté plus d’attention à la B.O de son film (je suppute qu’il y aune explication à ce fait mais n’ait rien trouvé de concluant).

 

Cela étant, pas d’inquiétudes, c’est du score de noir pur jus et c’est raccord coté ambiance et époque avec ce second tome des Ailes du Singe, que demander de plus ?!

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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