LA BD:
C'est quoi ? IL FAUT FLINGUER RAMIREZ. ACTE 2.
C'est de qui ? N. Petrimaux
La Couv':
C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisé sur le site? Oui sur le 1.
Une planche:
Ca donne Quoi ? En cavale avec les deux meufs les plus recherchées du pays, accusé à tort d’être responsable de l’explosion des locaux de son employeur, poursuivi par des mafieux bien décidés à le dégommer et, cerise sur le gâteau, affublé d’un mystérieux ange gardien à la gâchette aussi facile que fatale, la vie n’est pas de tout repos pour notre bon vieux Ramirez !
Et c’est loin d’être terminé entre courses poursuites musclées, échanges de bastos et trainée de cadavres, la route jusqu’au concert de rock où il comptait se rendre est pavée de dangers…mais que voulait-il bien faire dans un endroit pareil ?!
Suite de la « sensation » de 2018, le second tome de Il faut flinguer Ramirez déboule dans vos bacs. L’album est généreux, enrichi de fausses pubs sur lesquelles on saluera le boulot d’inventivité et le soucis du détail d’ailleurs.
Le rythme est on ne peut plus effréné et la partie graphique assez virtuose parfois, quitte à en être un rien épuisante même.
Coté scénar j’ai clairement été moins convaincu par cette succession de scènes à grand spectacle plus pyrotechniques les unes que les autres, de personnages funs mais relativement clichés, le tout sur un trame fort classique dans le genre, à mi-chemin des films de Guy Ritchie et de ceux de Quentin –photocopieuse humaine-Tarantino.
L’ensemble, parcouru de bons mots, se laisse cependant lire comme on regarde un blockbuster à l’américaine, sans se prendre la tête. La série est d’ailleurs publiée outre atlantique où on lui souhaite (ainsi qu’à son auteur) le meilleur.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :LOGAN LUCKY
C'est de qui ? D. Holmes
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Ce Logan Lucky marque la sixième collaboration entre Soderbergh et Holmes (dont trois Ocean, notons que pour la version féminine de la franchise, réduite à 8, les deux compères ne rempileront pas, gageons qu’ils ont eu du nez !), toutes placées sous le signe du groove classe hérité des B.O jazzy de pointures comme Lalo Schifrin et autre John Barry dans les années 60 /70.
Comme sur le reste de leur prod ensemble, Holmes et Soderbergh ont savamment mélangé musique illustrative écrite pour le film et morceaux pop-rock voire funk plus ou moins connu, choisi pour leurs ambiances cool et classe.
De son propre aveu Holmes, plus en retrait coté écriture que sur les autres longs métrages, a sélectionné des morceaux moins lambda que ceux qu’on entend d’habitude dans les grosses machines U.S du genre (le film de casse) histoire que, tout en imprégnant le film d’une identité musicale marquée, les chansons ne prennent pas le pas sur le reste.
Objectif largement atteint, et, vous verrez, ça fonctionne aussi avec cet Acte 2 d’Il faut flinguer Ramirez.
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Une Chronique de Fab