21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 14:30

 

 

Jack Kirby nous l'avons vu est connu et respecté pour de nombreuses raisons.  En marge des super-héros il est l’homme qui inventa (avec Simon) le genre nouveau des « Romance Comics ». Mais puisque nous sommes en période de Mardi Gras, de carnaval et de bouffonneries, pourquoi ne pas en profiter pour lever le voile sur une partie oubliée de son vaste univers : les monstres !

 

 

 

 

 

Kirby a dessiné de nombreuses histoires autour de monstres sinistres, la plupart en collaboration avec Stan Lee pour des titres comme Tales of Suspense, Journey into Mystery… juste avant qu'Atlas Comics ne devienne Marvel. Les frontières n’étant pas étanches entre les mondes, on retrouvera avec plaisir les monstres de Kirby dans les premières histoires des super-héros de la Maison des Idées : l’Île aux monstres de l’Homme-Taupe, le monstre marin de Namor, certains ennemis de premiers épisodes d’Iron Man ou de Hulk.

 

 

 

 

Il est intéressant de voir combien son style a pu évoluer au fil des ans, cette période étant caractérisée par un trait épais, tout en rondeur et des faciès qui louchent souvent vers le grotesque.

L’occasion est aussi idéale pour se livrer à un peu de « name dropping » avec Dragoom, Moomba, Mechano, Mummex, Giganto, Groot, Bruutu, Droom, Oog, Kraa…et mon préféré Fing Fang Foom.

 

 

 

 

Quant à la genèse de tout ceci, la tradition du monstre était déjà bien implantée dans les comics de SF, la sortie américaine du Godzilla de Ishiro Honda en 1956 n’est sans doute pas étrangère au développement vertigineux du genre de 1957 à 1960, les comics américains étant une formidable machine à recycler les genres.

 

On ne saurait donc conclure ce bref panorama sans rendre au "King Of The Monsters" l'hommage qui lui est dû, par le biais du trailer qui le fit connaître en Amérique.

 

 

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Une chronique de JC

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bobd - dans Kirby Comics Super héros
21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 08:36

 

 

                                                              LA BD :
 

 


 
C'est quoi : THOR – L'INTEGRALE 1966


 

C'est de qui :  Jack Kirby et Stan Lee


 
La Couv' :

 

 

Déja croisés chez nous? Of course!

 

 

Une planche :

 

 

 

Ca donne Quoi ? On le sait maintenant, le rôle de Jack Kirby dans la création des grands personnages Marvel des années 60 est très loin de se cantonner à la seule partie graphique. Il se murmure d'ailleurs que c'est encore plus vrai pour The Mighty Thor, ce qui n'est guère étonnant quand on sait que le King était plus que féru de mythologie antique. Pourtant, dans les premières années (la période Journey Into Mystery), Kirby tâtonne un peu : Thor est simplement une sorte de clone de Superman à la sauce Marvel, au potentiel encore relativement peu exploité à ce stade.

C'est à compter de l'année 1966 que le personnage trouve définitivement ses marques, et se hisse enfin à la hauteur de ses promesses implicites. Kirby rameute fort logiquement le panthéon grec (Hercule en tête, évidemment), et peut opposer Pluton et Arès en personne au Dieu du Tonnerre.

Il organise ensuite un crescendo démentiel durant lequel Thor rencontre l'extraterrestre Tana Nile et son peuple, les colonisateurs de Rigel, prélude à son premier duel face à Ego, la fameuse Planète vivante.

 

Le volume s'achève sur la première apparition du High Evolutionnary, le Maître de l'Evolution, sorte de version SF/comics du Docteur Moreau de H.G. Wells.
Ce déluge conceptuel délirant et bien raccord avec l'esprit du titre autorise Kirby à pousser très loin le bouchon en matière d'exotisme et de psychédélisme (plus encore que sur Fantastic Four), à sa manière brutale et massive. Comme les fans de Kirby le savent bien, seul l'encrage peu approprié de Vince Colletta vient un peu affaiblir cette prestation d'une puissance invraisemblable, prélude thématique à la géniale méta-série de DC Comics « The Fourth World/Le Quatrième Monde ».

 

 

 

LA MUSIQUE :
 

 


 C'est Quoi ? DOPES TO INFINITY
 
 
 C'est de Qui ? Monster Magnet
 
 
 La couv' :

 

 

Déjà écoutés chez nous? Oui
 


On peut écouter?
 

 

 

 

 

Ca donne quoi ? Il n'y a que Dave Wyndorf, chanteur/guitariste/tête pensante à tout faire de Monster Magnet, qui puisse se vanter d'avoir un jour écrit (dans la chanson Melt) la phrase suivante : « And I was thinkin' how the world should have cried on the day Jack Kirby died ». Grand fan du King devant l'éternel, Wyndorf paye son tribut sur Dopes to Infinity, signant notamment l'instrumental Ego, The Living Planet (une création de Kirby apparu dans les pages de The Mighty Thor, donc).
Les lourds effluves psychédéliques dégagés par la musique de Monster Magnet, et ses riffs plombés et graisseux mâtinés cependant d'un sens affûté de la mélodie presque pop, on les connaissait depuis les excellents Spine of God et Superjudge. Mais le groupe de Wyndorf accède incontestablement à une autre dimension avec ce disque parfait dans le genre stoner enfumé, plaçant pour l'occasion certains de ses titres sur des BO de films à succès (comme Matrix par exemple). Pourtant, Monster Magnet ne cède rien de ce qui fait le sel de sa musique, dont les relents entêtants et abrutissants de puissance sonique éprouvent positivement l'auditeur : au-delà de l'hommage direct et de la référence explicite, l'écoute de Dopes to Infinity  accompagne idéalement la lecture des planches amples et surpuissantes du King, imbibées du même parfum de démesure cosmique et héroïque.

 

 

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Une chronique signée Peio

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 13:32

 

 

 

Le précédent cycle « L’Artiste du Mois »  était consacré à Joe Kubert, on reste dans les légendes du genre avec le King Of Comics himself, le grand Jack Kirby.

Kirby (1917-1994) a co-inventé (avec Stan « The Man » Lee) des dizaines de super-héros devenus iconiques, sinon légendaires, au fil des décennies : Captain America, les Fantastic Four, les Vengeurs, Hulk, les X-Men, Ant-Man, Dr. Doom, Galactus, le Silver Surfer et les Inhumains. Pour DC, il créera Darkseid et les New Gods.

 

Pour débuter ce week-end penchons nous sur le super héros américain par excellence :

 

 

 

 

 

LA BD :

 

 

 

 


C'est quoi CAPTAIN AMERICA #01

 

 


C'est de qui :  Jack Kirby et Joe Simon

 

 

 

La Couv' :

 

 

 

 

 

Une planche :

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? La naissance de Captain America, en 1940, s’inscrit dans un climat de propagande, pardon… « d’intense ferveur patriotique », à laquelle vont contribuer les vétérans Superman, Captain Marvel, Namor, Human Torch… et qui entraîne la création de super-héros originaux, tous prêts à ridiculiser les leaders des forces de l’Axe et leurs sbires. La première recrue de ce nouveau contingent de défenseurs des valeurs américaines a pour nom The Shield... et n’a aucun rapport avec l’agence d’espionnage dirigée par Nick Fury. 

Créé en 1940 par Harry Shorten et Irv Novick, le personnage acquiert ses pouvoirs surhumains après l’inoculation de produits chimiques et porte sur son costume un motif en forme d’écusson aux couleurs de l’Amérique. Lorsque le premier numéro de Captain America sort en décembre de la même année, dans les pages de Timely Comics, on imagine bien que les menaces de poursuites judiciaires ne tardent pas. Curieusement, elles se solderont par un simple accord passé entre éditeurs sur l’apparence de l’ « arme » de Cap’, qui d’un écu étoilé à rayures rouges et bleues deviendra un bouclier rond.

 

Avec leur couverture devenu mythique, Jack Kirby et Joe Simon annoncent d’emblée la couleur : leur héros se veut une « réponse à Hitler ». De la part d’enfants d’immigrés juifs, on apprécie d’autant plus le sel de la remarque. Toutefois, passée cette entrée en matière percutante et politique, on peut s’interroger sur le plaisir retiré aujourd’hui à la lecture d’aventures vieilles de soixante-seize ans. Force est de constater qu’il reste intact.

Bien sûr les intrigues sont répétitives au possible et correspondent à celles de la plupart des comics de l’Âge d’or, mais la bd a su conserver malgré tout un charme évident. Ce dernier tient en partie aux dessins longilignes d’un Kirby encore en pleine recherche de style, mais aussi et surtout à un découpage d’une efficacité redoutable qui malmène la forme des cases, quitte à en exploser le cadre et le sens de lecture, pour mieux faire ressentir l’impact et la violence des nombreuses scènes d’action.

 

Espions nazis aux faciès repoussants, jeunes femmes en détresse, side-kick empoté, poursuites endiablées, coups de lattes et punchlines ravageurs… Dès sa première aventure, le premier Avenger avait tout le potentiel d’un grand. Ne lui manquait plus qu’un zeste de tragédie pour lui donner un peu d’épaisseur. Elle s’invitera dans les années 60, après une hibernation éditoriale et scénaristique de quinze ans, et ne le quittera plus.

 

 

 

 

LA MUSIQUE :

 

 

 

 

C'est Quoi ? LA BATAILLE DE MIDWAY

 

 

C'est de Qui ?  John Williams

 

 

 

La couv' 

 

 

 

Déjà entendu par ici ? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi THE GOLDEN BOY

 


C'est de qui : Ozanam et Kieran

 

 

La Couv':

 

 

Ca donne Quoi ? Si elle avait été disponible sur le Tube, la musique du serial Captain America, diffusé à partir de 1944, aurait pu tout à fait accompagner la lecture de cette première aventure trépidante. Qu’à cela ne tienne, nous nous reporterons sur celle composée par Sir John Williams pour La Bataille de Midway, un an avant Star Wars.

Film-fleuve sur la guerre du Pacifique réalisé par Jack Smight (qui commettra le nanardesque Les Survivants de la fin du monde avec le tout jeune Jan-Michael Vincent et la toute belle Dominique Sanda), cette bobine un peu oubliée aujourd’hui vaut moins pour l’originalité de son scénario que pour la liste sans fin de son casting qui réunit sous la même bannière : Charlton Heston, Henry Fonda, James Coburn, Glenn Ford, Toshiro Mifune, Robert Mitchum ou encore Robert Wagner. Sans être incroyablement originale, la bande de Williams offre néanmoins à l’auditeur tout ce qu’il faut de rythmiques martiales et de tensions pianistiques pour transformer sa lecture en véritable expérience Sensurround !  

 

 

 

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Une chronique de Lio, une Intro de JC.

 

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 16:53

 

 

Décidément on est en veine en ce moment, voilà que l’équipe de B.O BD s’enrichit avec l’arrivée d’un nouveau chroniqueur, Léo, qui nous livre son impression sur Descender de Lemire et vous propose une B.O pour aller avec : 

 

 

 

LA BD :

 


C’est quoi : DESCENDER T.1

 


C’est de qui : Jeff Lemire et Dustin Nguyen

 


La couv’ : 

 


On les a déjà croisés dans le coin : oui (séparément).

 


C’est édité chez qui : Urban Comics

 


Une planche : 

 

 


Ça donne quoi ? Conçu pour être le compagnon de jeu d’un enfant humain sur une lointaine colonie minière, dans une société interplanétaire où robots et humains vivaient en harmonie, le petit Tim-21 repend conscience dix ans après avoir été mis en veille pour la nuit. Dans l’intervalle, non seulement tous les mineurs sont morts dans un accident, mais des robots d’une taille colossale, les Moissonneurs, sont apparus en orbite autour des principales planètes civilisées et en ont décimé les populations avant de disparaître tout aussi mystérieusement, provoquant en retour des pogroms de robots de la part des humains à travers toute la galaxie... 
Pas toujours au top de l’inspiration quand il bosse sur les super-héros de DC ou Marvel, Jeff Lemire se montre bien plus à son aise dans des créations plus personnelles, et notamment de science-fiction (Sweet ToothTrillium). Si dans un premier temps, le scénario de Descender semble emprunter massivement à des choses déjà souvent vues dans des livres et films de SF, voire des jeux vidéo, il apparaît vite que le Canadien n’use de ces éléments bien connus des lecteurs que comme une commodité pour poser rapidement son univers, et en venir à ce qui l’intéresse. Thématique chère à l’auteur et explorée ici à nouveaux frais, les questions de filiation (de descendance, pour reprendre le titre) vont en particulier se révéler au cœur de ce récit qui sait se montrer sensible et émouvant, sans pour autant rogner sur l’action et le suspense.
L’alchimie fonctionne parfaitement avec le style graphique adopté par Dustin Nguyen, qui reprend et adapte ici les techniques qu’il avait développées sur la série Little Gotham : des aquarelles aux couleurs vives (ici le plus souvent dans des tons de bleus et d’ocre), posées sur des dessins parfois détaillés, parfois seulement esquissés, pour un résultat, dans tous les cas, original et de toute beauté.

 

 

 


LA MUSIQUE

 

 


C’est quoi ? INTERSTELLAR

 


C’est de qui ? Hans Zimmer

 


La couv’ :

 


Déjà entendu chez nous : oui.

 


On peut écouter ?

 


 

 

 

Ça donne quoi ? Plutôt connu pour ses B.O. « épiques » / bourrines, le père Zimmer sait, à l’occasion, faire preuve d’un peu plus de sensibilité.

Pour l’épopée spatiale intimiste de Christopher Nolan, si le compositeur ne résiste pas au plaisir d’envoyer les basses (et les orgues) dans les passages les plus mouvementés, lorgnant alors vers son style consacré, il se fend également d’un plutôt joli thème principal élégiaque – mêlant boucles d’arpèges électroniques et de violons mélodramatiques – et de quelques autres plages plus délicates qu’à l’accoutumée. Tout ça se marie plutôt efficacement avec Descender et ses différentes ambiances, tant pour souligner l’émotion qui s’en dégage principalement que pour accompagner les pages plus angoissantes ou violentes.

 

 

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Une Chronique de Léo

 

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 16:03

 

 

 

 

LA BD :

 

 

 

C'est quoi : UNE HISTOIRE POPULAIRE DE L'EMPIRE AMERICAIN

 

 

C'est de qui ? Mike Konopacki, Paul Buhle & Howard Zinn

 

 

La Couv' :

 

 

Déja Lu sur B.O BD ? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Une planche :

Ca donne Quoi ? S’il ne doit plus rester grand monde pour voir encore les Etats-Unis comme un modèle de démocratie et de tolérance universelles, on ne mesure pas forcément à quel point, ni depuis quand, cette image glorieuse qu’on essaye de nous vendre a été fabriquée par ses dirigeants successifs, de connivence avec les grands capitaines d’industrie (Rockefeller, Pullman, Morgan, Gould et consort).

La bd de Paul Buhle et Mike Konopacki permet de remettre les idées, et les choses, à leur place. S’appuyant sur les deux essais de l’historien Howard Zinn, Une histoire populaire des Etats-Unis, et son autobiographie, L’impossible neutralité, les auteurs partent de la réponse de George W. Bush aux attentats du 11 septembre – pour rappel : l’invasion de l’Afghanistan, puis de l’Iraq - pour mettre en lumière la stratégie sournoise qui a toujours sous-tendu la politique d’expansion de l’impérialisme américain, sous couvert de défense de la liberté des peuples.

Utilisant une conférence de Zinn lui-même pour structurer leur récit, Buhle et Konopacki retracent les grandes étapes d’une histoire généralement réécrite par les puissants, en donnant cette fois la parole au peuple : massacre de Wounded Knee, répressions sanglantes des luttes syndicales, guerre hispano-américaine, invasion des Philippines, Première et Seconde Guerres mondiales, Viêtnam, Iran… Autant de conflits intérieurs et extérieurs qui permettent de mieux appréhender le fonctionnement retors d’un pays qui s’est hissé au rang de première puissance mondiale, en s’appuyant en grande partie sur une logique de guerre et d’ingérences territoriales.

Si le dessin pas très folichon de Konopacki risque de rebuter certains lecteurs, il faut préciser qu’Une histoire… est avant tout une bd qui a des choses à nous dire et à nous apprendre, si l’on veut mieux comprendre les nombreuses crises et conflits qui déchirent le monde d’aujourd’hui.

 

 

 

 

LA MUSIQUE :

 

 

 

C'est Quoi ? BREAD & ROSES

 

 

C'est de Qui ?  James Oppenheim (pour le texte), Joan Baez (pour l'interprétation) et le "compositeur inconnu" (pour la musique)

 

 

La Couv' :

 

Déjà entendu par ici ? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Poème publié en 1911 par James Oppenheim dans The American Magazine, dont le titre lui a été inspiré par un discours de la syndicaliste et féministe Rose Schneiderman, Bread and Roses reste associé à la manifestation des ouvriers textiles de Lawrence (Massachusetts), en 1912, à qui il servit de slogan pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail. Mis en musique et traduit dans de nombreuses langues, il reste encore aujourd’hui un symbole de lutte pour les minorités.

Précisons que la chanson sert de sous-titre au documentaire d’Olivier Azam et Daniel Mermet sorti l’an dernier et librement inspiré, lui aussi, d’Une histoire populaire des Etats-Unis. Entièrement financé par souscription populaire et produit par la coopérative Les Mutins de Pangée, le film reprend également certains éléments traités dans la bd, même s’il s’attarde davantage sur les terribles répressions exercées par le patronat et le gouvernement américain contre la classe populaire. Il permet de découvrir le parcours d’Howard Zinn (historien engagé, pacifiste et militant pour les droits civiques), ainsi qu’une interview filmée quelques années avant sa mort. Un complément indispensable à la lecture de Buhle et Konopacki.    

 

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Une chronique de Lio

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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