12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 17:06

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : AZIMUT TOME 3

 

 

C'est de qui ? Andreae et Lupano

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui, sur les tomes précédents entre autre.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? C’est la guerre au royaume de…de où déjà ? Peu importe finalement, vu qu’on a perdu le Nord (qui s’avère être un lapin, parti après sa belle !) nos aventuriers du temps n’ont de cesse de trouver du sens à leurs périples respectifs. Manie a dépassé les limites, sa génitrice la traque tandis que les deux Aristides (qui ne sont qu’un ?) courent après le temps perdu. Personnages hauts en couleurs, jeux de mots truculets, situations cocasses…Entre loufoquerie poétique et comédie déjantée digne des meilleurs Monty Python, Lupano continue d’explorer l’univers de ce qui est probablement l’une de ses meilleures créations (et ce n’est pas peu dire !) et a clairement trouvé en Jean Baptiste Andreae l’artiste parfait pour mettre sa folie en image. La sensualité de son trait n’a en effet d’égale que son expressivité et le tout est fort bien mis en couleurs, un must que cette série (dont deux tomes sont encore attendus) !

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE CORPSE BRIDE

 

 

C'est de Qui ? Danny Elfman

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous? Je pense que d’ici peu on aura même exploité toute sa discographie !

 

 

On peut écouter? En live même!

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Film d’animation dans la lignée de l’Etrange Noël de Mr Jack, les Noces Funèbres partage avec son ainé une atmosphère délicieusement gothique et un quota de chansons horripilantes (vous ai-je déjà dit que je ne supportais pas les comédies musicales ?). Et le pire c’est que le reste de la B.O, la partie purement instrumentale de Burton, est quasi moins réussie que les dites chansons. Après, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, ce n’est pas mauvais, loin s’en faut. Mais on sent tellement que Danny Elfman est quasiment en mode automatique, avec ses mélodies à l’orgue ou au clavecin (pour l’ambiance !), ses thèmes éthérés et joliment mystérieux, que c’en est presque frustrant. Pourtant, avec ce troisième volet d’Azimut, un rien plus sombre que les précédents, c’est une B.O qui ne dénote pas.

 

 

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Une chronique de Fab

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 17:29

 

 

 

Un artiste protéiforme de la trempe de David Bowie avait naturellement sa place sur un blog consacré pour moitié à des chroniques de musiques de films. Voici donc, en guise de dernier hommage au Thin White Duke, un petit panorama « maison » de sa contribution à la B.O.sphère. Bien que sa discographie officielle ne recense que trois bandes originales : Christiane F. (1981), Labyrinth (1986) et The Buddha of Suburbia (1993), ce ne sont là que les partie émergées de l'iceberg. 

 

Pour être complet, il faudrait également citer les morceaux écrits pour The Man Who Fell To Earth (sans doute le meilleur rôle de Bowie au cinéma) sous l'influence ambient-minimaliste de l'ami Eno, rejetés par Nicholas Roeg, mais qui furent réutilisés sur la face b de Low (1977), le mythique 1er opus de la trilogie berlinoise. 

 

On ne saurait non plus oublier l'électro-pop délicate de Hours (1999) qui servit en grande partie de bande-son au jeu de science-fiction Nomad Soul, novateur pour l'époque, dans lequel le joueur pouvait assister à un concert virtuel du chanteur. Mais finalement, plus que son travail direct pour le cinéma, c'est peut-être à travers l'utilisation foisonnante qui a été faite de ses titres dans divers péloches que Bowie restera le mieux associé au 7ème art : Basquiat (où il faisait une apparition mémorable en Andy Warhol), American PsychoMoulin Rouge, La vie aquatique et ses reprises en portugais par Seu Jorge… 

 

Une liste fort longue dont les trois points d'orgue resteront à jamais pour moi la course nocturne effrénée de Denis Lavant dans Mauvais Sang de Leos Carax (1986) sur les accords de Modern Love, la réutilisation de Cat People (Putting Out Fire) par Tarantino à la fin d'Inglourious Basterds (2009) et last but not least le générique d'ouverture du Lost Highway de David Lynch (1997) où les lignes jaunes d'une autoroute défilent sans fin dans la nuit au rythme jungle d'Im Deranged. « Funny how secrets travel. I'd start to believe if I were to bleed. Thin skies, the man chains his hands held high. Cruise me blond. Cruise me babe. A blond belief beyond beyond beyond. No return. No return. »

 

 

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Un hommage par Lio

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bobd - dans David Bowie Rock
11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 15:32

 

 

 

Une fois n’est pas coutume, habituellement chez B.O BD on ne modifie pas notre programme en fonction de l’actualité mais là c’est un cas de force majeure. C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris, comme beaucoup d’entre vous, le décès de l’immense artiste qu’était David Bowie, véritable icone de la musique pop-rock, modèle de bon nombre d’artistes, faiseur de modes plutôt que suiveur, caméléon toujours en adéquation avec son temps qui a su passer les époques et les modes sans jamais rien perdre de sa superbe. Il restera pour moi toujours lié à la résurrection d’Iggy Pop, l’un de mes artistes préférés,  et à une élégance so british.  Lio se fendra d’un petit hommage plus tard dans la journée, en attendant, nous vous re-proposons la chronique musicale d’un album sorti il y a quelques années consacré aux jeunes années de Bowie.

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi:    HADDON HALL

 


C'est de qui:    Nejib
 


La Couv':

 

 

 

On l'a déjà croisé ? Non

 

 

C'est édité chez qui?  Gallimard

 

 
Une planche de l'album:

 

 


Ca donne Quoi:  Le narrateur de cette histoire est la grande maison londonienne qui donne son nom au titre, où le "White thin duke" s'installe avec sa compagne de l'époque, Angie (qui, outre le tube hyper connu des Pierres qui roulent aura droit à deux autres chansons rien que pour elle) et dans laquelle vont venir squatter nombre de personalités de l'époque. Bowie, au début de la gloire, va y connaître les affres de la création et le déclic vers sa véritable identité artistique. C'est ce principe original, et mon admiration pour Bowie, qui m'ont attiré vers cet album atypique, témoignage d'une époque phare de l'histoire de la musique Pop-Rock, fort bien documenté. Le dessin, épuré et psychédélique, plein de couleurs pastels mais flashy, est très adapté à son sujet. Une belle surprise pour un premier album.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 


C'est Quoi:   LE CINEMA DE SERGE GAINSBOURG     



C'est de Qui:   euh...pour de bon? Bon, d'accord... Serge Gainsbourg 

 

 

La couv'

http://img685.imageshack.us/img685/990/cinemasergegainsbourgun.jpg

 

On l' a déja croisé? Non

 


 On peut écouter:  

 

 

 

 

 

Ca donne quoi? Impressionante collection de Bandes originales composées par Gainsbourg, que ce coffret,  démarrant en 59 pour s'achever plus de 30 ans plus tard. Ce sont les débuts de l'Homme à tête de chou comme compositeur de scores que l'on retiendra ici. Au moins aussi doué dans ce domaine que dans la composition de chansons devenues des hits (pour lui comme pour les autres), Gainsbourg s'imprègne de l'esprit de son époque et l'adapte aux films qu'il met en musique. On nage dans  le groove parfois psyché parfois funky, aux arrangements pointus, qui font que les scores n'ont rien à envier à leurs contemporains. Un accompagnement musical qui coule sur Haddon Hall avec un effet très approprié, immergeant totalement le lecteur dans l'ambiance du récit.

 

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Une chronique par Fab

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 16:56

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : ASTRID BROMURE. COMMENT ATOMISER LES FANTOMES

 

 

C'est de qui ? Fabrice Parme

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé dans le coin? Oui, au moins deux fois, sur l'intégrale de Vénézia entre autre.

 

 

C’est édité chez qui ? Rue De Sèvres.

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? L’an passé le premier tome d’Astrid Bromure enthousiasmait autant votre serviteur que sa plus grande fille ; du coup nous attendions avec impatience ce second tome. Impatience largement récompensée au vu de la qualité du scénario de Comment Atomiser les Fantômes, qui voit notre adorable chipie décider de suivre l’enseignement d’une grande école qui répond à l’évocateur nom de Canterville (ceux pour qui ce nom n’évoque rien vont vite aller se procurer l’intégrale des écrits de l’auteur indispensable qu’est Oscar Wilde). Outre ses nouvelles coturnes, des jumelles retorses prêtes à tout pour s’enfuir de l’internat, Astrid va surtout avoir à faire aux innombrables fantômes et revenants qui infestent Canterville. Ce second épisode fonctionne plus comme une histoire à part entière que le premier, qui était plus une suite de gags, et les personnages en sont d’autant plus intéressants, la jeune héroïne en tête. Outre un humour fin et léger, Fabrice Parme fait à nouveau des merveilles point de vue dessin, son style, toujours dans la lignée des dessins animés d’antan, est un vrai régal.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE ADVENTURES OF ROCKY AND BULLWINKLE

 

 

C'est de Qui ?   Mark Mothersbaugh

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé chez nous ? Jamais me semble t-il.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Avouons le tout de suite, j’ai eu un petit coup de pouce indirect pour le choix de cette B.O. En effet, Fabrice Parme, l’auteur facétieux d’Astrid Bromure, nous avait confié en commentaire de la chronique de Vénézia, que pendant la réalisation de ce tome 2 il avait écouté la B.O de Rusmore par Mark Mothersbaugh. C’est cela dit à la musique d’un autre long métrage de ce compositeur que je me suis intéressé. Comédie mélangeant des prises de vues réelles avec des personnages animés, Les Aventures de Rocky et Bullwinkle, malgré la présence de Bob De Niro en méchant grotesque, tiré d’une série animée célèbre Outre Atlantique mais inédite chez nous est un ratage quasi complet. Sa bande originale par contre, surtout dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, est intéressante à plus d’un titre. Prise come telle elle peut sembler n’être qu’un hasardeux mélange de divers genres musicaux burlesques dont beaucoup sont directement hérités des grands classiques du dessin animé, mais écoutée avec une bande dessinée comme ce second volet des aventures de la jeune et espiègle Astrid c’est un pur bonheur. L’album fonctionne sur le comique de situation, de dialogues et de saynètes et les compositions de Mothersbaugh,  quelles soient très rythmiques, pleines d’effets old school ou très classiques, si parfois tout de même un peu courtes, font un fond musical épatant.

 

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Une chronique signée Fab

 

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bobd
10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 11:50

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi :PIETER ET LE LOKKEN    

 

 

C'est de qui ? Olivier Supiot et Olivier Ka

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui pour Supiot.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt, un lien vers le site :

http://www.editions-delcourt.fr/serie/pieter-et-le-lokken.html

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Delcourt a inauguré en fin d’année dernière une nouvelle collection joliment appelée « Les Enfants Gâtés » et destinée…aux enfants oui, tout à fait je vois que certains suivent, merci. Donc deux titres déjà parus, dans de très grands formats, contenant de courtes histoires (une grosse vingtaine de pages) dues à des artistes ayant déjà réalisé des albums et séries traditionnelles. Pieter et le Lokken, celui qui nous intéresse aujourd’hui, se déroule dans un village du grand nord où un jeune garçon va, malgré les avertissements de son chasseur de père, se lier d’amitié avec un être en apparence inoffensif mais qui va vite se révéler des plus dangereux. Une jolie histoire très poétique, qui, comme son titre l’indique, n’est pas sans faire penser au chef d’œuvre de Prokoviev et qui, notamment grâce au trait de Supiot, ravira vos têtes blondes sans trop les effrayer et leur donnera – c’est du moins le louable but de cette collection- le goût de la BD (oui, alors attention quand même parce que ça peut vite devenir une passion dévorante, moi-même qui vous parle en souffre depuis fort longtemps et…oui bon, je m’égare !)

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LE CANARD EST TOUJOURS VIVANT

 

 

C'est de Qui ? Friot et Verdier

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous? Non

 

 

On peut écouter?  Un extrait très court par là:

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je ne vous cache pas que j’ai crié haut et fort au crime de lèse majesté à l’annonce de cette hérésie musicale dont Bernard Friot, auteur jeunesse, et son compère Jean François Verdier, compositeur, se sont rendus coupables ! Donner une suite à Pierre et le Loup en osant aller marcher sur les plates bandes de l’inimitable et génial Prokoviev, il fallait, au choix, être inconscient, avide ou fort présomptueux. On va donc savoir ce qu’il arrive à ce cher canard (qui n’est devenu une canne que chez Disney), mais aussi ce que le loup fait de beau au zoo, et même l’apparition de nouveaux animaux. Si l’ensemble ne manque pas de savoir faire et reste agréable que ce soit au niveau texte, musique ou même illustration (avec un petit coté vintage sympa), …ah oui, pardon, et est amusant sur notre Pieter et le Lokken… je n’en démords pas, on ne nous aura rien épargné !

 

 

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Une chronique signée Fab

 

 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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