LA BD:
C'est quoi: AZIMUT
C'est de qui: Lupano et Andreae
La Couv':
On les a déjà croisé ? Le dessinateur sur la série La confrérie du Crabe et le scénariste sur la non moins bonne série L'Assassin qu'elle mérite.
Une planche de l'album:
Ca donne Quoi: Un maelstrom d'images délirantes (Andreae au sommet de son art) qui illustrent un scénaerio complètement déjanté, sorte d'Alice au pays des merveilles télescopant le Baron de Munchausen. En gros, et bien que ce soit assez in racontable: Un scientifique cherche le pays de la vie éternelle et va rencontrer toutes sortes de personnages plus bizarres les uns que les autres. Tout est délicieusement exubérant dans Azimut, des personnages loufoques qui se retrouvent dans des situations abracadabrantes, aux bons mots dérivés des expressions consacrées de la langue francaise. Alors certes, il ne faut pas être allergique à de la BD franco-belge qui semble sans queue ni tête et savoir patienter jusqu'à l'an prochain (septembre 2013 selon le dessinateur) pour savourer la suite de cette histoire décalée et très originale.
LA MUSIQUE
C'est Quoi: DARK SHADOWS
C'est de Qui: D.Elfman
La couv'
On l' a déja croisé? A 5 ou 6 reprises, oui.
On peut écouter:
Ca donne quoi? Elfman, comme on l'a vu (et entendu) par le passé, officie dans deux cas de figures bien distincts: la musique de commande, qui, si elle reste honorable, est loin de refléter la sensibilité du compositeur, et les B.O qui lui tiennent à coeur-souvent avec son comparse Burton, comme c'est ici le cas- et qui sont autrement plus intéressantes. Après, reconnaissons le clairement aussi, dans ce domaine il a quand même sérieusement tendance à se répeter un peu (il est loin le temps d'Edward aux mains d'argent et du premier Batman). Pour cette nouvelle colaboration, Burton est pourtant plutôt bien inspiré, et nous ressort la grosse artillerie, des coeurs en passant par les clochettes et autres instruments et sonorités très 70's pour rester dans l'esprit de l'époque du film (quant à lui assez moyen). Le tout est sautillant et mélodique (avec quelques passages plus sombres voire mélancoliques) et se pose bien en musique d'ambiance pour la fantaisie débridée de ce premier tome d'Azimut.