27 août 2016 6 27 /08 /août /2016 06:49

 

 

 

Un classique chez B.O BD, le cycle western revient le temps du week-end, avec des choses nouvelles et d'autres moins, de la variété et de la qualité, comme toujours!

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LA REGLE DU JEU

 


C'est de qui : Serpieri

 

 

La Couv':

Panorama du Western  /  La Règle du Jeu  Vs.  Il Mercenario

Déjà croisé chez nous? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Mosquito

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? On ne change pas une équipe qui gagne. Adage vérifié une fois de plus avec ce nouvel album de réédition par Mosquito de vieux récits du maestro italien, dans des versions noir et blanc qui rendent hommage à son art.

 

La Règle du Jeu propose deux récits, datant tous deux de la fin des années 70/ début des années 80, où l’affrontement entre blancs et indiens est au centre des scénarios.

 

Dans l’histoire qui donne son titre au recueil Serpieri évoque le mythique Pony Express avec un jeune messager aux prises avec les Peaux-Rouges. Tandis que Porter le Coup est une histoire de vengeance implacable.

 

Si les scénarios peuvent parfois sembler un brin manichéens et un peu désuets aujourd'hui, le trait réaliste de l’italien force toujours autant l’admiration, que ce soit sur les expressions de ses protagonistes ou dans le détail de ses décors souvent grandioses.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? IL MERCENARIO

 

 

C'est de Qui ? E. Morricone & B.Nicolai

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé par ici ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? La même année que Le Grand Silence, du même réalisateur, l’increvable Ennio Morricone (et son fidèle  collaborateur Bruno Nicolai), mettent également en musique ce Mercenaire, western qui se déroule au Mexique avec Jack Palance dans son rôle habituel du bad guy.

 

La bonne idée de la B.O est le thème sifflé puis repris par la trompette dans le morceau L’Arena repris par Quentin la photocopieuse Tarantino dans le second volet de Kill Bill . Outre ce passage assez mélancolique, le reste de la galette, si elle porte les marques explicites de ses créateurs, n’en reste pas moins très efficace dans bien des domaines.

 

La guitare et les vents ont une place prépondérante et, malgré la vingtaine d’autres scores écrits rien que sur cette année 1968 (dont le mythique Il Etait Une Fois Dans L’Ouest) l' italien parvient toujours à proposer quelque chose d’original dans ses travaux.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 13:22

 

 

 

Un cycle western avec des nouveautés, des classiques, et des choses qui sortent plus des sentiers balisés, qualité et variété sont au rendez-vous sur B.O BD:

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : DEUX BANDITS

 

 

C'est de qui ? D. Beyruth

 

 

La Couv':

Panorama du Western  /  Deux Bandits   Vs.  Le Pistole Non DIscutono

Déjà lu dans le coin? Non

 

 

C’est édité chez qui? EP

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? A l’article de la mort après avoir pris une balle lors d’une embuscade, la Teigne voit les spectres des autres membres de sa troupes de bandits l’intimer à les venger en récupérant leurs têtes, coupées et conservées par un lieutenant revanchard.

Au point de rendez-vous il retrouve Crane, qui le soigne et accepte de l’aider à accomplir cette vengeance, mais sans lui avouer que dans l’œil de verre de l’un des bandits morts se trouve une carte au trésor.

En fait de deux, ils seront trois, et ils vont préparer un guet-apens d’envergure dans un bled religieux entouré de sable.

 

Vous l’aurez compris, on est, avec ce one shot, dans le récit de genre pur et dur, mais le brésilien Beyruth, seul aux commandes, connaît ses classiques, et pas qu’en western. Que ce soit dans certaines scènes cultes, dans des cadrages hyper-cinématographiques, ou encore dans de répliques ciselées, on pense à toute une ribambelle de choses, celles de Léone et Tarantino en tête.

 

Le trait anguleux quasi caricatural, très dans l’esprit de Kevin O Neill (celui de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires d’ Alan Moore), achève de faire de Deux Bandits un régal de western outrancier mais réussi.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? LE PISTOLE NON DISCUTONO

 

 

C'est de Qui ? E. Morricone

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Des dizaines de fois au moins.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Pour son second score du genre, et juste avant de rencontrer la gloire avec le premier volet de la Trilogie des Dollars (Pour Une Poignée de Dollars, 1964, produit en même temps que notre Pistole), Morricone met en musique la traque de deux voleurs de banques par Pat Garett (oui le pote de Billy The Kid pour les connaisseurs).

 

Si on excepte un thème principal assez classique, sur le reste de la B.O le maestro italien se laisse aller à des expérimentations rythmiques et mélodiques qui ne sont pas sans faire penser à des choses quasi expérimentales comme il a pu en produire sur d’autres genres, surtout dans la décennie qui suivra.

 

Piano martelé frénétiquement en fond, harmonica utilisé à contre emploi, jouant une seule note par touches erratiques, accélérations des rythmiques et autres tentatives atonales digne du free jazz, Le Pistole Non DIscutono est un des musiques pour westerns les plus originales de Morricone et est parfaitement assorti à celui proposé en BD aujourd’hui.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 07:37

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : DURANGO. JESSIE.

 


C'est de qui   Swolfs & Iko

 

 

La Couv':

Panorama du Western  /  Durango. Jessie   Vs.  Colorado

Déjà croisés sur B.O BD? Oui pour le scénariste

 

 

Une Planche:

 

 

C’est édité chez Qui ?  Soleil

 

 

Ça donne Quoi ? Dix septième album pour Durango, qui fête tout de même ses 35 ans cette année. Depuis une dizaine d’année (et trois tomes) Swolfs a laissé la partie graphique à Girod, se concentrant sur les scénarios. Changement de casting puisque c’est l’italien Iko, dont le trait sauvait littéralement la série Ténèbres de Bec, qui reprend les rênes au dessin. Son style ultra détaillé et réaliste est tout à fait adapté à la direction qu’a pris la série, et, même si, couplé à la colo de Stéphane Paitreau, l’ensemble reste assez attendu, le résultat en impose avec un quasi sans fautes.

 

Coté scénario on est également dans le classicisme, et c’est un euphémisme, Swolfs privilégiant les formules ayant fait leurs preuves : association de malfaiteurs, bad guys manichéens, héros monolithique et femme fatale retorse…rien de bien nouveau sous le soleil pour un tome auto-conclusif qui plaira plus aux amateur hardcore du genre (qui seront contents de retrouver Eastwood et Henry Fonda sous les traits respectivement de notre héros et du chef de gang) qu’à ceux plus regardants.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? COLORADO

 

 

C'est de Qui ? E. Morricone

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous? Souvent.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Nul doute que la présence de Lee Van Cleef et, surtout, de Morricone à la baguette a fait beaucoup pour la réussite de ce western spaghetti écrit et réalisé par Solima, dans la grande tradition de ses illustres prédécesseurs léoniens.

 

Pour cette histoire de traque impitoyable, le compositeur transalpin mise sur les recettes qui ont prouvé leur efficacité : thème imparable joué parfois par différents instruments, pistes courtes mais efficaces, tension et mélodie, chœurs lyriques  employés de façon surprenante, cuivres étincelants, guitare inspirée …tout l’attirail du maestro est de sortie et le résultat est un modèle du genre.

 

Une B.O qui figure dans le top 10 des réalisations de Morricone et qui, si parfois un brin grandiloquente pour ce nouvel épisode de Durango, est cependant évidente à d’autres.

 

 

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Une chronique de Fab

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 11:37

 

 

 

 

 

LA BD

 

 

 

C’est quoi ? CAPITAINE MULET

 

 

C’est de qui ? Sophie Guerrive

 

 

La couv’ :

 

 

Ô Capitaine ! mon Capitaine !   /  Capitaine Mulet  Vs.  Les Contes de Canterbury

 

 

Déja lu chez nous? Non.

 

 

C’est édité chez qui ? 2024.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne quoi ? De capitaine, Célestin Mulet n'a que le titre, celui de boulet lui conviendrait d’ailleurs probablement mieux ! Persuadé d'aller conquérir de nouvelles terres pour le bon Roy de France qui l'a mandaté avec vaisseau et marins (pour en fait mieux s’en débarrasser), Mulet accompagné de son bras droit aussi dégourdi que candide, s’approprie alors la première contrée qu’il découvre, quitte à attiser encore un peu l’ire royale.

 

C’est le départ d’une épopée aussi burlesque qu’animée , Sophie Guerrive, de bons mots en moments surréalistes et dans un style graphique pictural qui n’est pas sans rappeler ceux de l'époque moyenâgeuse dont elle s'inspire, nous entraine sur plus de 200 pages dans les déambulations ubuesques de ses personnages hauts en couleurs pour notre plus grand plaisir.

 

L'ouvrage, comme d'habitude chez 2024 est très soigné, avec son dos toilé rouge et son signet ce qui rajoute encore à son charme.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 C'est Quoi ? LES CONTES DE CANTERBURY

 

 

 C'est de Qui ? Ennio Morricone

 

 

 La couv' :

 

 

 Déjà entendu sur le site?  Oui, souvent même.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne quoi ? Cinquième collaboration entre le maestro et l’un des réalisateurs italien les plus visionnaires et sulfureux de son époque, cette adaptation des Contes de Canterbury de Chaucer fait suite à celle du Décaméron, (Cette Trilogie de la Vie se terminera par Les Mille et Une Nuits) une paire d’années plus tôt et reprend peu ou prou le même procédé d’illustration musicale.

 

Pasolini et Morricone sélectionnent une poignée de chansons populaires datant peu ou prou de l’époque à laquelle se situe l’action et provenant de divers pays d’Europe. Si le réalisateur avait souhaité une musique originale, son compatriote est littéralement surbooké et conseille fortement l’usage de musiques existantes, acceptant de composer une infime partie de matériel original (qui provient d’ailleurs peut être même d’autres œuvres).

 

Le choix s’avère payant, rajoutant de l’authenticité et de l’originalité à un film aussi enjoué que grivois (mais qui a évidemment bien vieilli).

 

 

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Une chronique de Fab et Jet

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 07:30

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : L’HOMME QUI TUA LUCKY LUKE

 


C'est de qui   M. Bonhomme

 

 

La Couv':

 

 

Il tire toujours plus vite que son Ombre  /  L'Homme qui tua Lucky Luke  Vs.  The Hateful Eight

 

 

 

 

Déjà croisé chez nous? Oui.

 

 

C’est édité chez Qui ?  Dargaud

 

 

Une Planche:

 

 

Ça donne Quoi ? Probablement l’un des albums les plus attendus de ces derniers mois, voire de cette année, la reprise de Lucky Luke par un auteur tel que Mathieu Bonhomme vient de débarquer dans les bacs.

L’Homme qui tire plus vite que son ombre arrive dans une petite bourgade où l’on va lui demander d’enquêter sur l’attaque de la diligence qui transportait l’or des mineurs du coin. Mais quand une ville est dirigée par un fratrie aussi louche que peu commode et que les éléments (naturels comme humains) viennent se mettre sur sa route, Luke réalise qu’il a à faire à forte partie.

 

Tributaire d’un cahier des charges, on s’en doute, assez strict, l’auteur d’Esteban et du Marquis D’Anaon, s’est tout de même bien débrouillé pour livrer sa version du cow-boy solitaire. Graphiquement c’est une vraie réussite puisque l’on retrouve à la fois le style si particulier de l’auteur mais également tous les codes de la série.

 

 

 

 

Niveau scénario, c’est un rien plus classique,  si l’on sent l’amour et la connaissance que Bonhomme a du personnage, et que les références de tout bords sont agréables (outre le titre, le personnage de Doc Wenesday par exemple est un clin d’œil à celui du personnage joué par Kirk Douglas dans Gunfight at OK Corral),  on regrettera tout de même l’absence d’un certain humour propre à la série (j’ai d’ailleurs eu l’opportunité de lire un vieux Goscinny peu avant celui ci –L’Escorte- ce qui m’a encore plus fait remarquer ce point), notamment en choisissant de ne pas faire parler Jolly Jumper. Certes le running-gag de la recherche du tabac fonctionne à fond mais est peut-être un brin redondant au bout d’un moment.

 

Cela dit, ces bémols anecdotiques n’entament en rien le plaisir de retrouver le personnage dans les mains d’un auteur qui a su se l’approprier au mieux.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE HATEFUL EIGHT

 

 

C'est de Qui ? E. Morricone

 

 

La couv' 

 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Il ne faut jamais dire « Fontaine.. » n’est ce pas ! Ainsi, Tarantino, recycleur à grande échelle d’un certain cinéma bis, clamait à qui voulait l’entendre que, Ô grand jamais un compositeur ne viendrait, je cite « poser ses merdes sur mon film, je suis le mieux placé pour savoir quelles musiques conviennent le mieux ». Mais voilà que, après l’avoir pillé sans vergogne pendant des années (depuis le premier Kill Bill en fait), il est allé quémander à Ennio Morricone la B.O de son dernier (qui, hélas, ne sera pas le dernier, long en date), le verbeux, gore et quelque peu décevant Hateful Eight.

 

Le « maestro » qui avait déjà envoyé bouler deux fois notre hyperactif réalisateur, donne son accord cette fois çi et on peut s’en réjouir vu que le score du film est quasiment la seule chose qu’on en retiendra.

Froid, efficace, simple sans être simpliste (quoiqu’un brin répétitif), le score de Morricone (qui lui a valu l’Oscar cette année, mais je subodore que c’est plus un rattrapage de la part de l’Académie qu’autre chose) renoue avec ses grands succès du genre.

Pourtant, fait original (quoique pas forcément reluisant pour Tarantino) une partie du score de Hateful 8 vient de celui rejeté que l’italien avait écrit pour The Thing de Carpenter (encore un mégalo qui pensait pouvoir faire mieux que tout le monde sur les B.O de ses longs !).

 L’ambiance de la musique, vous vous en doutez donc, n’est pas à la fête, le suspense à tendance épouvante étant même de rigueur. Morricone avouera d’ailleurs qu’il ne considère pas le film de Tarantino comme un western mais pus comme de l’aventure au sens large (ah, vous voyez !)

 

Bref, écourtons en disant que la partition est efficace au possible, qu’on regrettera peut être une trop grande présence du thème principal (joué au violon et à l’hautbois) sur l’ensemble de la galette, mais que, contre toute attente, sur ce « nouveau » Lucky Luke et sa personnalité manifeste, l’effet est asse radical sans être dérageant.

Un peu comme deux légendes qui se seraient côtoyées durant des décennies et qui se rencontrent enfin.

 

 

 

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Une chronique de Fab

 

Ca donne Quoi ? Il ne faut jamais dire « Fontaine.. » n’est ce pas ! Ainsi, Tarantino, recycleur à grande échelle d’un certain cinéma bis, clamait à qui voulait l’entendre que, Ô grand jamais un compositeur ne viendrait, je cite « poser ses merdes sur mon film, je suis le mieux placé pour savoir quelles musiques conviennent le mieux ». Mais voilà que, après l’avoir pillé sans vergogne pendant des années (depuis le premier Kill Bill en fait), il est allé quémander à Ennio Morricone la B.O de son dernier (qui, hélas, ne sera pas le dernier, long en date), le verbeux, gore et quelque peu décevant Hateful Eight.

 

Le « maestro » qui avait déjà envoyé bouler deux fois notre hyperactif réalisateur, donne son accord cette fois çi et on peut s’en réjouir vu que le score du film est quasiment la seule chose qu’on en retiendra.

Froid, efficace, simple sans être simpliste (quoiqu’un brin répétitif), le score de Morricone (qui lui a valu l’Oscar cette année, mais je subodore que c’est plus un rattrapage de la part de l’Académie qu’autre chose) renoue avec ses grands succès du genre.

Pourtant, fait original (quoique pas forcément reluisant pour Tarantino) une partie du score de Hateful 8 vient de celui rejeté que l’italien avait écrit pour The Thing de Carpenter (encore un mégalo qui pensait pouvoir faire mieux que tout le monde sur les B.O de ses longs !).

 L’ambiance de la musique, vous vous en doutez donc, n’est pas à la fête, le suspense à tendance épouvante étant même de rigueur. Morricone avouera d’ailleurs qu’il ne considère pas le film de Tarantino comme un western mais pus comme de l’aventure au sens large (ah, vous voyez !)

 

Bref, écourtons en disant que la partition est efficace au possible, qu’on regrettera peut être une trop grande présence du thème principal (joué au violon et à l’hautbois) sur l’ensemble de la galette, mais que, contre toute attente, sur ce « nouveau » Lucky Luke et sa personnalité manifeste, l’effet est asse radical sans être dérageant.

Un peu comme deux légendes qui se seraient côtoyées durant des décennies et qui se rencontrent enfin.

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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