30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 15:50

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  DEADWOOD DICK 3. BLACK HAT JACK.

 

 

C'est de qui ? Andreucci & Boselli

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Paquet

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui et même déjà ensemble.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Dans cette nouvelle aventure notre Cow boy atypique se retrouve, en compagnie du légendaire Black Hat Jack, piégé par une horde d’indiens de différentes tribus dans un bastion croulant.

 

Si après un assaut sauvage nos deux héros se sortiront de ce guêpier grâce à un incroyable et chanceux coup de fusil, leurs déboires sont loin d’être finis et Deadwood Dick aura à nouveau à subir le racisme tenace des blancs.

 

Ce troisième album propose un scénario assez classique de siège aux scènes d’action et de fusillades bien rythmées et aux dialogues souvent crus mais qui sonnent plutôt vrais.

Côté dessin si le style de Andreucci est vivant et détaillé je lui préférais néanmoins celui de Mastantuono sur le premier album.

 

Encore un fumetti qui ravira les amateurs de westerns traditionnels mais solides et fort divertissants.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THIS MAN CAN’T DIE

 

 

C'est de qui ? Tommasi

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Western transalpin sans prétention et au scénar fort classique (une bonne histoire de vengeance) cet énième série B du genre a la particularité d’avoir une B.O signée par un compositeur dont ce sera la seule escapade dans le genre.

 

Compositeur et pianiste réputé de jazz puis pionnier de la musique électronique de l’autre côté des Alpes, Amédéo Tommasi fait ici dans la facilité avec une partition moriconnienne en diable, avec l’attirail au grand complet (cuivres, guitares, perçus galopantes, chœurs lyriques…) dont on appréciera néanmoins quelques arrangements très jazzys plutôt réservés au film noir d’habitude.

 

Un  score bien classique donc mais qui est dans le ton de ce troisième volet des aventures de Deadwood Dick.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 11:38
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CURTISS HILL

 

 

C'est de qui ? Pau

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Paquet

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que de l’autre coté de l’océan la guerre menace sur fond de montée des extrémismes, Curtiss Hill le play boy et Rowlf Zeichner son taciturne rival de toujours, s’affrontent sur les circuits de courses automobiles.

 

Entre coups bas et coups d’éclats, derrière le feu des projecteurs nos deux chiens ne sont pas ceux qu’ils veulent bien laisser paraître ; c’est la  reporter Maugène Berk qui va découvrir les vrais visages de ces cabots et tout ce qui gravite autour de leur rivalité !

 

Après nous avoir conquis sur Atlas et Axis, sa saga fantasy animalière, Pau enfonce le clou avec cet hommage aux films américains des années 50 qui mariaient les histoires d’hommes et les grands sentiments.

 

 

Graphiquement l’auteur espagnol a également encore franchi un cap, et son travail est tout simplement génial. Ses personnages anthropomorphes sont très réussis, dans la lignée des grands spécialistes du genre, de Disney à Juanjo Guarnido en passant par Tesuka, Le reste est à l’avenant avec des effets de narration très  dynamiques et des décors fouillés, le tout dans des teintes sépias qui renforcent l’atmosphère old school du scénario.

 

Un one shot qui a du chien !

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE CINCINNATI KID

 

 

C'est de qui ? L. Schifrin

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé chez nous? Une poignée de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Ce Cincinnati Kid est probablement l’un des plus gros films que le compositeur argentin de Bullit ait eu à écrire, et ça se sent tout au long de sa partition.

 

Si son sens du swing est évidement bien présent ici, Schifrin se fait plus « sage » que sur les B.O de Enter The Dragon ou Dirty Harry, favorisant de arrangements plus classiques, des ambiances variées où la romance est exprimée par des cordes langoureuses, le suspense par des notes de piano accompagnées de cuivres moins funky qu’à l’accoutumée pour un résultat qui se rapproche des classiques que sont L’Homme au bras d’or ou Anatomy of a murder.

 

Si la personnalité du compositeur n’en n’est pas pour autant effacée, loin de là, avec quelques petites fioritures instrumentales et rythmiques de ci de là qui démarquent son score du reste de la production du genre, c’est cet aspect film noir groovy qui m’a fait sélectionner cette B.O pour ce Curtiss Hill est les compositions de Schifrin se sont révélées largement à la hauteur !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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11 novembre 2019 1 11 /11 /novembre /2019 10:23
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  SPACE USAGI

 

 

C'est de qui ? Stan Sakai

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Paquet

 

 

Déjà lu sur le site? Oui

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? A l’image de Lone Wolf and Cub, l’un des mangas majeur dans le genre, Stan Sakai a décliné, au début des années 90, sa série à succès Usagi Yojimbo en minisérie de SF, aujourd’hui proposée en recueil par Paquet.

 

Bien plus réussie que Lone Wolf 2100, Space Usagi reprend les formules qui ont fait le succès de la série mère en les adaptant au contexte du space-opéra.

Ainsi l’on retrouve ce bestiaire caractéristique dans le style cartoony cher à l’auteur, avec toujours un ton relativement mature, au beau milieu de combats de vaisseaux titanesques, de courses poursuites à travers l’espace et différentes planètes, le tout sur fond de guerre de clans, de trahisons et autres duels au sabre futuriste.

 

Graphiquement c’est très détaillé, les décors sont fourmillants et les protagonistes bien campés, le  tout en noir et blanc ; Space Usagi est un vrai divertissement aux multiples clins d’œil qui, des amateurs de SF à ceux de BD animalière en passant par les fans du japon féodal, plaira à un large public.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : MESSAGE FROM SPACE

 

 

C'est de qui ? K. I . Morioka

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Honteusement pompé sur Star Wars, les moyens en moins et l’esprit manga en plus, ce Message from Space a surtout le mérite d’être à l’origine d’une série TV qui restera  dans les mémoires des enfants des années 80 : San Ku Kai !

 

J’ai hésité entre les deux B.O, mais celle du long métrage (qui, au final, est assez éloigné de la série dérivée à pas mal de points) écrite par Morioka, ratisse plus large coté influences et émotions.

 

Si elle fait preuve des mêmes travers que l’on retrouve dans les musiques des mangas des deux décennies suivantes : héroïsme outrancier, sons d’électronique surannés…, elle est également très inspirée par les scores de genre occidentaux des années 70 et passe tout de même mieux dans l’ensemble.

 

Si assez old school, à une ou deux exceptions près elle accompagne plutôt bien la variation spatiale d’Usagi Yojimbo !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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bobd - dans SF Paquet Sakai manga
20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 07:24

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES AILES DU SINGE 3. CHICAGO.

 

 

C'est de qui ? E. Willem

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Paquet

 

 

Déjà lu par ici? Oui souvent même.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Harry, ostracisé par Howard Hughes, va s'acoquiner, bon gré mal gré en ces temps de prohibition, avec rien moins qu'Al Capone (brillamment réinventé coté anthropomorphisme!) le genre de gars à qui on dit rarement non !

 

Mais ses ennuis ne s’arrêtent pas là, en effet sa petite amie découvre qu'il n'est pas mort et il réalise qu’il est toujours sous l'emprise du Z3, produit qui intéresse des gens dangereux dans ce Chicago des années 30, où l'Exposition Universelle bat son plein (clin d'œil  à l'autre série en cours du dessinateur).

 

Avec ce nouvel opus, la série animalière d’Etienne Willem s'étoffe agréablement, avec un background travaillé et riche (sur le fond comme la forme), des héros attachants, des seconds rôles aussi emblématiques que bien campés et une intrigue digne des bonnes séries B du Hollywood d'antan.

 

Au dessin on est toujours dans le haut du panier de la BD animalière, ce petit rien de Disney en prime, bref un divertissement de qualité !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

 

C'est quoi :THE GIRL IN BLACK STOKINGS

 

 

C'est de qui ? Les Baxter

 

 

La Couv':

 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Connu pour sa science de l’arrangement, son sens de la mélodie catchy et, surtout, pour sa capacité à écrire des scores plus vite que son ombre, Les Baxter en cette année 1957 prend un bol d’air bienvenu avec cette B.O de film noir après s’être fadé rien moins qu’un western, un film de SF et au moins quatre séries b fantastiques.

 

Si le compositeur reste sur les sentiers balisés du genre, avec des envolées de violons que n’aurait pas renié un Miklos Rozsa (en petite forme cela dit), il propose surtout des thèmes aérés assez rares dans le Noir, avec des parties au hautbois et à la clarinette (instruments également peu usités dans le style).

 

Il sait aussi appuyer ses phrases de suspense en utilisant à bon escient les différentes familles d’instruments et sa partition, sans être révolutionnaire loin s’en faut, est d’une redoutable efficacité.

 

Les amateurs curieux qui l’écouteront en lisant ce très sympa troisième tome des Ailes du Singe pourront je pense le confirmer.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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18 août 2019 7 18 /08 /août /2019 09:54
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? USAGI YOJIMBO 1

 

 

C'est de qui ? Stan Sakai

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Paquet

 

 

Déjà lu sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ayant perdu son maître lors d’une bataille, Usagi, lapin samouraï, devient un ronin, guerrier sans maître, qui décide de vendre sa lame comme mercenaire (Yojimbo).

Sa vie errante va l’amener à faire la connaissance d’autant d’ennemis que d’alliés, et à rentrer –bien malgré lui- dans une machination visant le shogun en personne.

 

Dès ce premier tome aux histoires indépendantes, les références et clins d’oeils abondent, ainsi Sakai rend hommage dans le premier récit au Groo de Aragones, dans une autre aventure l’un des protagonistes s’appelle Mifune, comme l’acteur star des films de Kurosawa, on croise plus loin un samouraï aveugle qui fait penser au héros Zatoïchi, …j’en passe et des meilleurs.

 

Usagi Yojimbo c’est un peu l’équilibre parfait entre un manga de sabre classique et le haut du panier de la bd anthropomorphe.

Sakai, en connaisseur et amoureux de la culture abordée, livre une série (fleuve ! en noir et blanc, Paquet propose en parallèle le 29° volume des aventures du lapin ronin) aussi originale que personnelle au succès mérité et constant.

 

Une nouvelle version colorisée qui devrait, n’en doutons pas, amener un nouveau public à découvrir Usagi Yojimbo.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE SWORD OF DOOM

 

 

C'est de qui ? M. Sato

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé chez nous? Une poignée de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? S’il est un habitué des films d’époque, Masaru Sato se retrouve pourtant ici dans une ambiance bien plus sombre que celle des films de Kurosawa qu’il a mis en musique auparavant.

 

The Sword of doom brille par sa noirceur, sa violence et son nihilisme, Sato joue donc dans des registres plus graves que d’habitude, avec finalement assez peu d’instruments traditionnels, voire même avec une approche plus occidentale sur les passages les plus durs.

Seules les percussions donnent vraiment la couleur folklorique dans une partition où les cuivres grondent, menaçants.

 

L’ambiance générale de la B.O est d’autant plus intéressante sur cette version colorisée de Usagi Yojimbo qu’elle atténue pas mal le faux aspect « jeunesse » du dessin de Sakai, dont cependant les scénarios sont assez dur ; ne vous y trompez pas, la série n’est pas destinée à nos chères têtes blondes (du moins pas aux plus jeunes) !

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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bobd - dans manga Paquet Sakai Sato

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