12 mai 2023 5 12 /05 /mai /2023 13:28


 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? CHARLOTTE IMPÉRATRICE 3. ADIOS CARLOTTA.



 

C'est de qui ? 



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Déjà croisés sur le site? Les 2, fort souvent.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ?Alors que Maximilien est retombé dans ses vieux travers et prend du bon temps avec de jeunes et jolies mexicaines loin de la capitale, Charlotte prend les choses en main et instaure des réformes et changements.

 

Mais la fête est de courte durée car l’empereur rentre au bercail, affublé d’une maladie vénérienne, et les troupes de Napoléon 3 sont rappelées  en France, laissant le pays au bord du chaos et de l'insurrection.

 

Notre héroïne, sommée de donner un héritier mais trahie par son époux, se jette dans les bras d’un autre au beau milieu de la débâcle ambiante. 



 

Fabien Nury est un peu le midas de sa génération de scénaristes, sa bibliographie est un quasi sans-fautes dans une carrière qui alterne les genres avec succès et Charlotte Impératrice est la somme de tout le talent de son auteur.



 

Il s’empare du destin déjà tumultueux de l’impératrice du Mexique et le raconte à sa façon, en amateur de récits noirs et de découpage cinématographique, il en fait un récit captivant, à la fois tragique et romantique.



 

L’autre grande réussite de Nury c’est qu’il sait bien s’entourer pour mettre en image ses histoires.

 

Ici le choix de Matthieu Bonhomme est, n’ayons pas peur des mots, parfait!

Son trait en arrondis, au semi réalisme diablement expressif, avec ses choix narratifs toujours judicieux, est un écrin magnifique au destin de Charlotte, et les couleurs de Delphine Chedru finissent de faire de ce troisième volet un régal de lecture à tous les niveaux!



 

Gageons que le 4° et dernier tome confirmera que cette série est dores et probablement déjà un classique de la BD franco-belge, et sûrement un fleuron de l'œuvre de ses auteurs!



 

 







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :REBECCA



 

C'est de qui ? F. Waxman



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Premier film américain d’Alfred Hitchcock (qu'il reniera quelque peu après coup), Rebecca, d'après le roman de Daphné Du Maurier, bénéficie d'un superbe score, qui vaudra à Waxman une nomination aux Oscars. 

 

D’ailleurs, des plus de 140 B.O qu'il composera pour l'Usine à rêves, Waxman citera toujours Rebecca comme sa préférée. Ce score est une véritable pierre angulaire de l'oeuvre du compositeur, qui influencera ses travaux suivants,et à raison.



 

Que ce soient dans les mélodies  romantiques ou les couleurs gothiques, les thèmes dédiés aux personnages et les envolées lyriques d'orchestre, Waxman excelle dans tous les domaines, procurant à sa partition une richesse et une variété que l'on re-découvre un peu plus à chaque nouvelle écoute. 

 

Il va sans dire qu'un score de cette envergure était tout à fait désigné pour cette pauvre “Carlotta”.





 

---------------

 

 

Repost0
17 avril 2021 6 17 /04 /avril /2021 14:15

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  WANTED LUCKY LUKE

 

 

C'est de qui ? M. Bonhomme

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Ouaip

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Notre éternel cow-boy solitaire va devoir, dans cette nouvelle aventure, se coltiner trois sœurs aussi mignonnes que déterminées, à qui il propose de les escorter avec leur cheptel après qu’elles aient été attaquées par des indiens. Un aussi beau célibataire ne laisse pas le trio de marbre mais en célibataire endurci Lucky Luke ne compte pas se laisser mettre le grappin dessus !

 

Ah, oui, j’oubliais, la tête de Luke est mise à prix, ce qui ne va évidemment pas arranger les choses, surtout quand ressurgissent les fantômes d’un passé dont il se serait bien…passé !

 

 

Après le fort réussi L’Homme qui tua Lucky Luke (il y a déjà 5 ans !), le talentueux Mathieu Bonhomme rempile dans l’hommage avec ce nouvel album qui est, à mon goût, encore meilleur.

Intrigue menée tambour battant, humour pince sans rire, auto dérision, galeries de portraits entre casting de luxe et clins d’œil fans-service…tout est réuni pour faire de Wanted une lecture qui plaira autant aux amateurs de la série mère, à ceux de Bonhomme ou encore aux fans de westerns franco-belges.

 

On ne peut conclure sans évoquer le style graphique si personnel d’un auteur complet qui, tout en gardant la personnalité qui en fait le charme,  s’est approprié un héros ô combien iconique sans pour autant le dénaturer, mention spéciale aux choix de colorisation aussi inattendu que payant!

Le coup de cœur de la semaine chez nous !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : JOHNNY GUITAR  & MATHIEU BONHOMME PLAYLIST

 

 

C'est de qui ? Divers

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Certains oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Une fois n’est pas coutume, les auteurs de BD écoutent ou ont en tête des musiques de films (et autres) pendant qu’ils créent leurs albums.

Ainsi chez nous nous avons eu droit à des conseils et suggestions de Fabrice Parme, Frederic Brrémaud ou encore Dobbs.

 

Mathieu Bonhomme a partagé sur le site de Dargaud une playlist de titres qu’il conseille d’écouter en lisant son Lucky Luke.

 

Aux côtés de choses tirées de classiques du western comme  Johnny Guitar (dont la B.O seule peut d’ailleurs tout à fait coller à ce Wanted) où des pistes signées Morriconne, on retrouve des morceaux chantés aux accents country folk comme l’éthéré et culte Fade Into You de Mazzy Star (qui ne nous rajeunit pas mine de rien) et autres ballades par Nick Drake ou les Tindersticks (qui avaient d’ailleurs signés quelques  B.O pour Claire Denis).

 

Puisque l’on nous mâche le travail, on ne va pas faire la fine bouche n’est-ce pas !

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0
24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 13:20
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CHARLOTTE IMPERATRICE. L’EMPIRE.

 

 

C'est de qui ? Nury & Bonhomme

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, Nury souvent, Bonhomme un peu moins.

 

 

Une planche:

 

 

Ça donne Quoi ? Notre héroïne débarque pour un nouveau départ avec son boulet d’époux sur le sol mexicain qui les accueille en messies.

 

Tout du moins en apparence car du côté des autorités déjà en place, les français, on tient à ses privilèges. La population quant à elle est tiraillée entre l’occupant et les troupes de la résistance de Juarez.

La situation se révèle vite fort tendue et Maximilien n’est évidemment pas à la hauteur de la tâche. Heureusement que Charlotte relève le défi et prend des mesures drastiques qui ne sont pas pour plaire à tout le monde. Sa vie sentimentale est également un désastre et là le chantier est plus compliqué !

 

 

Si à la sortie du premier tome j’avais dit que Charlotte Impératrice n’était peut-être pas un chef d’œuvre et bien je me rétracte clairement aujourd’hui, cette suite est une réussite à tous les niveaux. Narration virtuose, personnages aux caractères fouillés, mise en scène et découpages digne des grands films de genre, et contexte historique bien exploité (même si souvent réinterprété pour servir l’intrigue mais en même temps on ne cherchait as la leçon d’Histoire).

 

Coté graphismes Mathieu Bonhomme, visiblement inspiré par le scénario de son compère, livre là un de ses travaux les plus aboutis à mon goût, soignant aussi bien son casting que son décor. Notons que les couleurs de Delphine Chedru qui reprend avec brio le flambeau de Laurence Croix, mettent magnifiquement en valeur le trait du dessinateur.

 

Les Nury se suivent (s’enchaînent même) et ne se resssemblent pas, autant Chris Kyle m’a laissé sur ma faim autant Charlotte m’a ravi ! Une série (en quatre tomes donc) qui fera date !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : RESTORATION

 

 

C'est de qui ? J. N. Howard

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Souvent

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Ce qui m’a étonné autant qu’attiré vers cette B.O c’est son auteur. En effet, Howard, fidèle collaborateur entre autre de Shyamalan, spécialiste des franchises pour ado post-Harry Potter (Fantastic Beasts, Maleficent, Hunger Games…) ne s’est quasiment jamais frotté du film historique. J’étais curieux d’entendre le résultat et n’ai pas été –trop- déçu !

 

De son propre aveu le compositeur a du faire pas mal de recherches en amont et tout autant de travail ensuite sur la période (XVII° siècle, oui je sais chronologiquement on n’est pas vraiment raccord avec l’action de Charlotte Impératrice) et notamment des pièces de Purcell et de Marin Marais.

 

Se basant sur une paire d’œuvres du premier, il en imagine des variations faisant usage d’instruments auxquels il n’a quasiment jamais recours sur le reste de sa filmo. Timbales, clavecin, trompettes… Howard s’en sort pas mal, leur ajoutant tout un ensemble symphonique bien lus actuel pour évoquer la tension mélodramatique du film.

 

Si sur la longueur la B.O peut sonner parfois un peu anachronique en elle-même, elle n’en demeure pas moins un bel effort de vulgarisation et de modernisation de compostions d’époques et brille souvent par son lyrisme.

 

On en demandait pas plus pour cet excellent second volet de la saga de Nury et Bonhomme.

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0
4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 07:24

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CHARLOTTE IMPERATRICE

 

 

C'est de qui ? Nury et Bonhomme

 

 

La Couv':

 

Pauvre Charlotte!  /  Charlotte impératrice  Vs.  Cello Rhapsody

 

Déjà lus chez B.O BD? Oui, les deux même.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud.

 

 

 

Une planche:

 

Pauvre Charlotte!  /  Charlotte impératrice  Vs.  Cello Rhapsody

 

Ca donne Quoi ? Alors qu’elle aurait pu épouser le roi du Portugal, Charlotte, fille de Léopold 1° de Belgique, jette son dévolu sur Maximilien, frère cadet de François Joseph de Habsbourg.

Hélas son nouvel époux se révèle un bien piètre amant et un homme de la plus triste compagnie dont le manque d’ambition et de talent et l’animosité que lui porte son frère poussent vers la déprime. Alors que l’existence de la princesse vire au cauchemar, l’intervention de l’un de ses frères et, surtout, l’ingérence de Napoléon III, vont marquer un tournant décisif dans son histoire.

 

J’allais écrire que Fabien Nury nous surprend là où on ne l’attendait pas, à savoir une saga historique loin de ses centres d’intérêts habituels, mais j’ai soudain repensé aux deux excellents dytiques que sont Mort au tsar et La Mort de Staline (et dans une moindre mesure à Il était une fois en France) et me suis fait la réflexion que donc non finalement ce n’est pas si surprenant de voir l’un des scénaristes les plus doué de sa génération rajouter une corde à son arc avec le destin haut en couleur et assez tragique de la princesse belge Charlotte.

 

Pauvre Charlotte!  /  Charlotte impératrice  Vs.  Cello Rhapsody

 

Si l’album prend un peu son temps pour démarrer, une fois lancée (par la marquante scène de la maison close), l’histoire happe son lecteur et Nury fait montre de sa science du dialogue qui fait mouche et des séquences marquantes (celle du chien de Sissi par exemple).

 

Que dire de la partie de Mathieu Bonhomme, cinématographique à souhait, avec des cadrages savamment pensés, un découpage soigneux et, cerise sur le gâteau, un trait toujours aussi réussi dans ce style semi réaliste qui exprime aussi bien la magnificence des décors que le caractère des protagonistes ?

 

On attendait au tournant l’osmose de deux auteurs majeurs de la BD franco-belge, Charlotte Impératrice, si peut être pas un chef d’œuvre, est une œuvre aux qualités indéniables sur le fond comme sur la forme !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :CELLO RHAPSODY

 

 

C'est de qui ? M. Rozsa

 

 

La Couv':

 

 

Pauvre Charlotte!  /  Charlotte impératrice  Vs.  Cello Rhapsody

 

Déjà entendu sur le site? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Les puristes et/ou les tatillons pourront me faire remarquer qu’utiliser des œuvres aux couleurs typiquement hongroises pour illustrer un récit impliquant des belges et des autrichiens  dans un paysage italien est quelque peu cavalier. Néanmoins ce serait mal connaître le sens de l’illustration musicale de Miklos Rozsa qui, très tôt, a su panacher ses influences folkloriques d’arrangements typiquement classiques le tout dans un esprit cinématographique indéniable.

 

Quasiment toutes ses musiques de film ont des passages où les origines du compositeur viennent s’inviter sans pour autant que cela ne gène (même si, il faut le reconnaître, c’est souvent l’élément commun entre deux B.O pourtant assez éloignées sur le papier).

 

Ayant pas mal écumé la filmographie de Miklos Rozsa c’est tout naturellement que je me tourne depuis quelques temps vers sa production (fournie !) d’œuvres classiques qui fourmille de pièces très cinématographiques.

 

Ici par exemple la Rhapsodie pour violoncelle, avec ses phrasés mélodieux, son romantisme foisonnant et ses changements de rythmiques parfois enivrants fait une bande son d’une grande richesse à l’évocation par Nury et Bonhomme de la vie de la princesse Charlotte…et le reste de la galette du jour ne manque ni de variété ne de qualité pour parfaire un mariage réussi (contrairement à d’autres !)

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0
14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 07:30

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : L’HOMME QUI TUA LUCKY LUKE

 


C'est de qui   M. Bonhomme

 

 

La Couv':

 

 

Il tire toujours plus vite que son Ombre  /  L'Homme qui tua Lucky Luke  Vs.  The Hateful Eight

 

 

 

 

Déjà croisé chez nous? Oui.

 

 

C’est édité chez Qui ?  Dargaud

 

 

Une Planche:

 

 

Ça donne Quoi ? Probablement l’un des albums les plus attendus de ces derniers mois, voire de cette année, la reprise de Lucky Luke par un auteur tel que Mathieu Bonhomme vient de débarquer dans les bacs.

L’Homme qui tire plus vite que son ombre arrive dans une petite bourgade où l’on va lui demander d’enquêter sur l’attaque de la diligence qui transportait l’or des mineurs du coin. Mais quand une ville est dirigée par un fratrie aussi louche que peu commode et que les éléments (naturels comme humains) viennent se mettre sur sa route, Luke réalise qu’il a à faire à forte partie.

 

Tributaire d’un cahier des charges, on s’en doute, assez strict, l’auteur d’Esteban et du Marquis D’Anaon, s’est tout de même bien débrouillé pour livrer sa version du cow-boy solitaire. Graphiquement c’est une vraie réussite puisque l’on retrouve à la fois le style si particulier de l’auteur mais également tous les codes de la série.

 

 

 

 

Niveau scénario, c’est un rien plus classique,  si l’on sent l’amour et la connaissance que Bonhomme a du personnage, et que les références de tout bords sont agréables (outre le titre, le personnage de Doc Wenesday par exemple est un clin d’œil à celui du personnage joué par Kirk Douglas dans Gunfight at OK Corral),  on regrettera tout de même l’absence d’un certain humour propre à la série (j’ai d’ailleurs eu l’opportunité de lire un vieux Goscinny peu avant celui ci –L’Escorte- ce qui m’a encore plus fait remarquer ce point), notamment en choisissant de ne pas faire parler Jolly Jumper. Certes le running-gag de la recherche du tabac fonctionne à fond mais est peut-être un brin redondant au bout d’un moment.

 

Cela dit, ces bémols anecdotiques n’entament en rien le plaisir de retrouver le personnage dans les mains d’un auteur qui a su se l’approprier au mieux.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE HATEFUL EIGHT

 

 

C'est de Qui ? E. Morricone

 

 

La couv' 

 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Il ne faut jamais dire « Fontaine.. » n’est ce pas ! Ainsi, Tarantino, recycleur à grande échelle d’un certain cinéma bis, clamait à qui voulait l’entendre que, Ô grand jamais un compositeur ne viendrait, je cite « poser ses merdes sur mon film, je suis le mieux placé pour savoir quelles musiques conviennent le mieux ». Mais voilà que, après l’avoir pillé sans vergogne pendant des années (depuis le premier Kill Bill en fait), il est allé quémander à Ennio Morricone la B.O de son dernier (qui, hélas, ne sera pas le dernier, long en date), le verbeux, gore et quelque peu décevant Hateful Eight.

 

Le « maestro » qui avait déjà envoyé bouler deux fois notre hyperactif réalisateur, donne son accord cette fois çi et on peut s’en réjouir vu que le score du film est quasiment la seule chose qu’on en retiendra.

Froid, efficace, simple sans être simpliste (quoiqu’un brin répétitif), le score de Morricone (qui lui a valu l’Oscar cette année, mais je subodore que c’est plus un rattrapage de la part de l’Académie qu’autre chose) renoue avec ses grands succès du genre.

Pourtant, fait original (quoique pas forcément reluisant pour Tarantino) une partie du score de Hateful 8 vient de celui rejeté que l’italien avait écrit pour The Thing de Carpenter (encore un mégalo qui pensait pouvoir faire mieux que tout le monde sur les B.O de ses longs !).

 L’ambiance de la musique, vous vous en doutez donc, n’est pas à la fête, le suspense à tendance épouvante étant même de rigueur. Morricone avouera d’ailleurs qu’il ne considère pas le film de Tarantino comme un western mais pus comme de l’aventure au sens large (ah, vous voyez !)

 

Bref, écourtons en disant que la partition est efficace au possible, qu’on regrettera peut être une trop grande présence du thème principal (joué au violon et à l’hautbois) sur l’ensemble de la galette, mais que, contre toute attente, sur ce « nouveau » Lucky Luke et sa personnalité manifeste, l’effet est asse radical sans être dérageant.

Un peu comme deux légendes qui se seraient côtoyées durant des décennies et qui se rencontrent enfin.

 

 

 

---------------------------

 

Une chronique de Fab

 

Ca donne Quoi ? Il ne faut jamais dire « Fontaine.. » n’est ce pas ! Ainsi, Tarantino, recycleur à grande échelle d’un certain cinéma bis, clamait à qui voulait l’entendre que, Ô grand jamais un compositeur ne viendrait, je cite « poser ses merdes sur mon film, je suis le mieux placé pour savoir quelles musiques conviennent le mieux ». Mais voilà que, après l’avoir pillé sans vergogne pendant des années (depuis le premier Kill Bill en fait), il est allé quémander à Ennio Morricone la B.O de son dernier (qui, hélas, ne sera pas le dernier, long en date), le verbeux, gore et quelque peu décevant Hateful Eight.

 

Le « maestro » qui avait déjà envoyé bouler deux fois notre hyperactif réalisateur, donne son accord cette fois çi et on peut s’en réjouir vu que le score du film est quasiment la seule chose qu’on en retiendra.

Froid, efficace, simple sans être simpliste (quoiqu’un brin répétitif), le score de Morricone (qui lui a valu l’Oscar cette année, mais je subodore que c’est plus un rattrapage de la part de l’Académie qu’autre chose) renoue avec ses grands succès du genre.

Pourtant, fait original (quoique pas forcément reluisant pour Tarantino) une partie du score de Hateful 8 vient de celui rejeté que l’italien avait écrit pour The Thing de Carpenter (encore un mégalo qui pensait pouvoir faire mieux que tout le monde sur les B.O de ses longs !).

 L’ambiance de la musique, vous vous en doutez donc, n’est pas à la fête, le suspense à tendance épouvante étant même de rigueur. Morricone avouera d’ailleurs qu’il ne considère pas le film de Tarantino comme un western mais pus comme de l’aventure au sens large (ah, vous voyez !)

 

Bref, écourtons en disant que la partition est efficace au possible, qu’on regrettera peut être une trop grande présence du thème principal (joué au violon et à l’hautbois) sur l’ensemble de la galette, mais que, contre toute attente, sur ce « nouveau » Lucky Luke et sa personnalité manifeste, l’effet est asse radical sans être dérageant.

Un peu comme deux légendes qui se seraient côtoyées durant des décennies et qui se rencontrent enfin.

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags