14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 07:30

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : L’HOMME QUI TUA LUCKY LUKE

 


C'est de qui   M. Bonhomme

 

 

La Couv':

 

 

Il tire toujours plus vite que son Ombre  /  L'Homme qui tua Lucky Luke  Vs.  The Hateful Eight

 

 

 

 

Déjà croisé chez nous? Oui.

 

 

C’est édité chez Qui ?  Dargaud

 

 

Une Planche:

 

 

Ça donne Quoi ? Probablement l’un des albums les plus attendus de ces derniers mois, voire de cette année, la reprise de Lucky Luke par un auteur tel que Mathieu Bonhomme vient de débarquer dans les bacs.

L’Homme qui tire plus vite que son ombre arrive dans une petite bourgade où l’on va lui demander d’enquêter sur l’attaque de la diligence qui transportait l’or des mineurs du coin. Mais quand une ville est dirigée par un fratrie aussi louche que peu commode et que les éléments (naturels comme humains) viennent se mettre sur sa route, Luke réalise qu’il a à faire à forte partie.

 

Tributaire d’un cahier des charges, on s’en doute, assez strict, l’auteur d’Esteban et du Marquis D’Anaon, s’est tout de même bien débrouillé pour livrer sa version du cow-boy solitaire. Graphiquement c’est une vraie réussite puisque l’on retrouve à la fois le style si particulier de l’auteur mais également tous les codes de la série.

 

 

 

 

Niveau scénario, c’est un rien plus classique,  si l’on sent l’amour et la connaissance que Bonhomme a du personnage, et que les références de tout bords sont agréables (outre le titre, le personnage de Doc Wenesday par exemple est un clin d’œil à celui du personnage joué par Kirk Douglas dans Gunfight at OK Corral),  on regrettera tout de même l’absence d’un certain humour propre à la série (j’ai d’ailleurs eu l’opportunité de lire un vieux Goscinny peu avant celui ci –L’Escorte- ce qui m’a encore plus fait remarquer ce point), notamment en choisissant de ne pas faire parler Jolly Jumper. Certes le running-gag de la recherche du tabac fonctionne à fond mais est peut-être un brin redondant au bout d’un moment.

 

Cela dit, ces bémols anecdotiques n’entament en rien le plaisir de retrouver le personnage dans les mains d’un auteur qui a su se l’approprier au mieux.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE HATEFUL EIGHT

 

 

C'est de Qui ? E. Morricone

 

 

La couv' 

 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Il ne faut jamais dire « Fontaine.. » n’est ce pas ! Ainsi, Tarantino, recycleur à grande échelle d’un certain cinéma bis, clamait à qui voulait l’entendre que, Ô grand jamais un compositeur ne viendrait, je cite « poser ses merdes sur mon film, je suis le mieux placé pour savoir quelles musiques conviennent le mieux ». Mais voilà que, après l’avoir pillé sans vergogne pendant des années (depuis le premier Kill Bill en fait), il est allé quémander à Ennio Morricone la B.O de son dernier (qui, hélas, ne sera pas le dernier, long en date), le verbeux, gore et quelque peu décevant Hateful Eight.

 

Le « maestro » qui avait déjà envoyé bouler deux fois notre hyperactif réalisateur, donne son accord cette fois çi et on peut s’en réjouir vu que le score du film est quasiment la seule chose qu’on en retiendra.

Froid, efficace, simple sans être simpliste (quoiqu’un brin répétitif), le score de Morricone (qui lui a valu l’Oscar cette année, mais je subodore que c’est plus un rattrapage de la part de l’Académie qu’autre chose) renoue avec ses grands succès du genre.

Pourtant, fait original (quoique pas forcément reluisant pour Tarantino) une partie du score de Hateful 8 vient de celui rejeté que l’italien avait écrit pour The Thing de Carpenter (encore un mégalo qui pensait pouvoir faire mieux que tout le monde sur les B.O de ses longs !).

 L’ambiance de la musique, vous vous en doutez donc, n’est pas à la fête, le suspense à tendance épouvante étant même de rigueur. Morricone avouera d’ailleurs qu’il ne considère pas le film de Tarantino comme un western mais pus comme de l’aventure au sens large (ah, vous voyez !)

 

Bref, écourtons en disant que la partition est efficace au possible, qu’on regrettera peut être une trop grande présence du thème principal (joué au violon et à l’hautbois) sur l’ensemble de la galette, mais que, contre toute attente, sur ce « nouveau » Lucky Luke et sa personnalité manifeste, l’effet est asse radical sans être dérageant.

Un peu comme deux légendes qui se seraient côtoyées durant des décennies et qui se rencontrent enfin.

 

 

 

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Une chronique de Fab

 

Ca donne Quoi ? Il ne faut jamais dire « Fontaine.. » n’est ce pas ! Ainsi, Tarantino, recycleur à grande échelle d’un certain cinéma bis, clamait à qui voulait l’entendre que, Ô grand jamais un compositeur ne viendrait, je cite « poser ses merdes sur mon film, je suis le mieux placé pour savoir quelles musiques conviennent le mieux ». Mais voilà que, après l’avoir pillé sans vergogne pendant des années (depuis le premier Kill Bill en fait), il est allé quémander à Ennio Morricone la B.O de son dernier (qui, hélas, ne sera pas le dernier, long en date), le verbeux, gore et quelque peu décevant Hateful Eight.

 

Le « maestro » qui avait déjà envoyé bouler deux fois notre hyperactif réalisateur, donne son accord cette fois çi et on peut s’en réjouir vu que le score du film est quasiment la seule chose qu’on en retiendra.

Froid, efficace, simple sans être simpliste (quoiqu’un brin répétitif), le score de Morricone (qui lui a valu l’Oscar cette année, mais je subodore que c’est plus un rattrapage de la part de l’Académie qu’autre chose) renoue avec ses grands succès du genre.

Pourtant, fait original (quoique pas forcément reluisant pour Tarantino) une partie du score de Hateful 8 vient de celui rejeté que l’italien avait écrit pour The Thing de Carpenter (encore un mégalo qui pensait pouvoir faire mieux que tout le monde sur les B.O de ses longs !).

 L’ambiance de la musique, vous vous en doutez donc, n’est pas à la fête, le suspense à tendance épouvante étant même de rigueur. Morricone avouera d’ailleurs qu’il ne considère pas le film de Tarantino comme un western mais pus comme de l’aventure au sens large (ah, vous voyez !)

 

Bref, écourtons en disant que la partition est efficace au possible, qu’on regrettera peut être une trop grande présence du thème principal (joué au violon et à l’hautbois) sur l’ensemble de la galette, mais que, contre toute attente, sur ce « nouveau » Lucky Luke et sa personnalité manifeste, l’effet est asse radical sans être dérageant.

Un peu comme deux légendes qui se seraient côtoyées durant des décennies et qui se rencontrent enfin.

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